![]() | Martinique, terre amérindienne ; Martinique, terre amérindienne : Une approche pluridisciplinaire Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Benoit Bérard Éditeur(s) : HAL CCSD Sidestone Press Résumé : International audience Aujourd'hui, les traces de la présence amérindienne en Martinique constituent, en dehors des pétroglyphes de la forêt de Montravail et des pièces exposées dans les musées de l'île, un patrimoine invisible. Cependant, avant son invasion par les européens cette île a bien été pendant au moins 1500 ans terre amérindienne. Pendant dix années, entre 1995 et 2005, une équipe pluridisciplinaire internationale a ainsi travaillée à étudier l'occupation précolombienne de la Martinique. Ce programme initialement dirigé par J.-P. Giraud puis par Benoît Bérard a été menée dans le cadre d'un Projet Collectif de Recherche intitulé "Le néolithique martiniquais dans son contexte antillais" agréé par le Ministère de la Culture et de la Communication et financé par la Direction des Affaires Culturelle de la Martinique. La synthèse des résultats de ces travaux a été présentée au public martiniquais dans le cadre d'un séminaire international qui s'est tenu à Fort-de-France en mai 2007 avec le soutient du Conseil Général. Elle constitue le cœur de cet ouvrage. Elle a été complétée par un certain nombre de contributions permettant une mise en perspectives des résultats obtenus. Ce volume se divise en trois parties. La première fait un état des lieux de la connaissance sur les différentes cultures précolombiennes qui se sont succédées dans l'île au travers de la présentation de plusieurs sites de références. Elle se conclue par un regard historique qui grâce au récit de l'incroyable vie de Francisco Congo illustre les contacts entre populations amérindiennes, africaines et européennes au début de la colonisation et nous offre des informations inédites sur l'origine de la communauté des Caraïbes noirs de Saint-Vincent. La seconde partie de l'ouvrage présente un bilan des connaissances sur la relation entre les amérindiens et leur environnement naturel au travers d'études archéo-vulcanologiques, archéo-zoologiques et paléo-ethnobotaniques. Ce recours aux sciences paléo-environnementales offre pour la première fois la possibilité d'une réelle approche historicisée de cette relation. Enfin, parce ce que la division géopolitique coloniale et post-coloniale de l'archipel antillais n'a pas de sens appliquée à l'étude de son peuplement précolombien, il nous est apparu essentiel de conclure cet ouvrage par une ouverture sur les îles voisines en particulier la Dominique et la Guadeloupe. Cela nous fait entrer dans cette perspective archipélique qui guide aujourd'hui le travail des archéologues. Cet ouvrage est le premier volume synthétique sur l'occupation amérindienne de la Martinique publié depuis des décennies. Par son sérieux et son accessibilité il met enfin à la disposition d'un public de spécialistes et de non-spécialistes un bilan des dernières connaissances produites. Il répond en cela tant à un besoin scientifique qu'à une réelle demande sociale. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00971509 ISBN : 9789088901584 hal-00971509 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00971509 | Partager |
![]() | Au bord de l'espoir : Haiti et la République dominicaine. ; Au bord de l'espoir : Haiti et la République dominicaine. Auteur(s) : Wooding, Bridget Fumagalli, Maria Wooding, Bridget Fumagalli, Maria Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Au bord de l'espoir : Haïti et la République dominicaine" : conférence, le 11 octobre 2016, Université des Antilles Description : La façon dont la République dominicaine traite les migrants haïtiens et les citoyens dominicains d?origine haïtienne a dominé la problématique des droits humains en 2015. Les autorités gouvernementales continuent à faire suite à une décision prise par la Cour constitutionnelle en 2013, et qui avait privé de leur nationalité des dizaines de milliers de Dominicains issus de familles migrantes, pour la plupart originaires d?Haïti, en menant une double politique consistant à réenregistrer les citoyens déchu de leur nationalité tout en pratiquant des expulsions massives. Dans le même temps, le gouvernement a pour la première fois engagé un effort global pour régulariser le statut des migrants sans papiers, pour la plupart Haïtiens. En novembre 2014, la Cour constitutionnelle a également mis en danger l?ensemble des protections des droits humains en déclarant inconstitutionnelle l?adhésion du gouvernement en 1999 à la juridiction de la Cour interaméricaine des droits de l?homme. Cette décision a créé un vide juridique qui n?a toujours pas été résolu. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17009 V17009 V17009 | Partager |
![]() | Les zones de tolérance à Cuba sous la république : l’enfermement réel et symbolique des femmes publiques Auteur(s) : Moreau-Lebert, Mélanie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La prostitution est une problématique très intéressante d’une part parce qu’elle est transversale à tous les temps, à toutes les classes sociales, à tous les espaces, et d’autre part parce qu’il s’agit d’un fléau qui se conjugue le plus souvent au féminin. Il s’agit à mon sens du versant spécifique d’une problématique universelle dont personne ne peut s’affranchir sans mettre en jeu l’ensemble de la condition humaine. En effet, la prostitution est le lieu où convergent et se concentrent de façon exacerbée tous les maux d’une société. La femme est malgré elle au centre de ce système dans lequel on retrouve les frustrations, les rapports de domination, de pouvoir, la violence, la misère, la corruption, l’aliénation… La prostitution, tout comme le concept de genre, est une construction sociale, dans laquelle les femmes sont enfermées réellement et symboliquement.D’autre part, si les maux d’une société sont décuplés dans le système de la prostitution, nulle part ailleurs n’existe un tel abîme entre fantasme et réalité. C’est le lieu des fausses représentations et des euphémismes comme le montrent ces deux expressions édulcorées « zones de tolérance » et « femmes publiques ». A Cuba, malgré les tentatives d’éradication de la prostitution dans les premières décennies qui suivirent le triomphe de la Révolution de 1959, la chute du bloc soviétique et la période de pénurie qui s’ensuivit donnèrent lieu à un retour de cette prostitution, sous de nouvelles formes qui persistent aujourd’hui. Cependant, il fut une époque, celle de la première République (1902-1958) durant laquelle Cuba, rongée par un système néocolonial, connût une recrudescence de ce phénomène, dans des proportions jamais égalées. Une époque somme toute récente où les zones de tolérance, espaces où étaient regroupées les maisons closes, occupaient une grande partie de La Havane coloniale ainsi que des quartiers entiers à travers l’île. A l’intérieur de ces zones très lucratives dont profitaient à la fois les proxénètes, policiers, politiques et hommes d’affaires, les femmes cubaines, mais également, dans une grande proportion des Françaises victimes de la traite des Blanches, se trouvaient au cœur d’un système qui étaient à lui seul le symptôme de la frustration néocoloniale, mais également de l’exacerbation du patriarcat.Cette problématique, on ne peut plus actuelle, convoque la pluridisciplinarité, c’est pourquoi j’ai eu recours à des témoignages de prostituées depuis le début du siècle jusqu’à la Révolution, recueillis et publiés à Cuba. Je me suis penchée sur les différents discours sur la prostitution de l’époque, discours politiques et féministes. Les rapports de police, les plaintes déposées par des femmes, les comptes rendus de procès, et les descriptions des médecins-hygiénistes sont autant de sources qui viennent corroborer les témoignages. The republican era in Cuba is a complex and difficult one for the Cuban population. 1898 remains engraved in people’s memories as being a time of great disillusion for a population who, having freed itself from Spanish colonial domination, was deprived of independence by the United States of America. Three years of American intervention sufficed to put power bases into place, guarantee maximal exploitation conditions and organize the legal framework of the American domination over Cuba by means of the Platt Amendment in 1901. The protectorate set up by the United States, followed by a neocolonial system in 1934, relies upon the collaboration of presidents and corrupt governments succeeding each other in power. Corruption, nepotism and violence are put in place in a society in which inequality is dramatically worsening and all moral values are disintegrating. In this context and in a Cuban society governed with patriarchal rules, women are the first victims of the system. After the wars of independence, the only options they have are marriage, work or prostitution. Legitimate marriage is only available to a privileged few. With regards to employment, only 9.8% of women have the opportunity to work and this percentage didn’t change until 1959. It was at this time that prostitution reached unprecedented levels. It wasn’t just the case of a few marginalized women but of thousands of mothers, wives, widows and working women who were trapped in this alienating condition, forced to sell their bodies. Legislation and violence are used to control and restrict the work space for prostitutes, removing these ‘streetwalkers’ from the public eye, grouping them together in tolerance zones with very strict rules, which are in reality in the hands of Cuban and French procurers, and subjecting them to constant inspections carried out by hygienists who physically and symbolically assault women’s bodies. What is more, speeches about prostitution, whether made by politicians, feminists, journalists, doctors or mere observers, contribute significantly to a certain representation of these women. While debates about prostitution have recently shaken public opinion, this work refers back to an episode of Cuba’s history which brings us to reflect upon the evolution of the phenomenon and on its protean nature. Cuba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6945 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6945 | Partager |
![]() | Apprentissages, éducation, socialisation et contextualisation didactique : approches plurielles. Auteur(s) : Delcroix, Antoine Cariou, Jean-Yves Ferriere, Hervé Jeannot-Fourcaud, Béatrice Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de Recherche sur l'Education, les apprentissages et la didactique (CREAD EA 3875) ; Université de Rennes 2 (UR2) - Université de Brest (UBO) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Apprendre dans un certain contexte, apprendre en prenant appui sur le contexte, apprendre en dépit de décalages contextuels : voilà ce que questionnent les approches contextualisées dans l’enseignement, l’apprentissage, la médiation et la socialisation. Dans ce cadre, la contextualisation didactique, telle que nous la définissons, se fixe trois objectifs : identifier et analyser les paramètres contextuels en jeu dans l’interaction apprenant-acquisitions ; proposer des ajustements ainsi que des reconstructions des processus didactiques et de médiation afin de réduire les inadaptations contextuelles ; évaluer les effets des approches contextualisées mises en œuvre.Cet ouvrage collectif, dans la suite de Contextualisations didactiques : approches théoriques (L’Harmattan, 2013) et de Contextes, effets de contexte et didactique des langues (L’Harmattan, 2014), s’articule autour de ces trois objectifs en questionnant l’adaptation contextuelle de certains dispositifs, les facilitations ou résistances engendrées par les effets de contextes, ainsi que les impacts de supports d’enseignement en relation avec le contexte. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01529540 ISBN : 978-2-243-07837-3 hal-01529540 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01529540 | Partager |
![]() | Effets du diagnostic d’infection au VIH sur la participation sociale : enjeux de l’application du Processus de Production du Handicap à une maladie chronique Auteur(s) : Ferez, Sylvain Wallach, Isabelle Gaucher, Charles Heas, Stéphane Ruffié, Sébastien Thomas, Julie Gaissad, Laurent Perez, Mélanie Auteurs secondaires : Santé, Education et Situations de Handicap (SantESiH) ; Université de Montpellier (UM) Université de Rennes 2 - UFR Activités physiques et sportives (UR2 UFRAPS) ; Université de Rennes 2 (UR2) Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) IRDPQ Québec ; IRDPQ Québec Éditeur(s) : HAL CCSD Presses université de Laval Résumé : International audience This article aims to specify the challenges related to adapting the Disability Creation Process (DCP) model to the experience of chronic disease, specifically Human immunodeficiency virus (HIV). In this perspective, a conceptual clarification is proposed because the DCP is mainly used to study populations in situations of disability due to motor, sensory, mental or behavioral disabilities. However, this model seems to be able to adequately read the specific experience of HIV, and help to understand differently life trajec-tories of people living with HIV (PLHIV). Indeed, HIV infection, despite its status as a "chronic disease", continues to contribute to the risk of social isolation. Body modifications induced by the disease or its treatment has an impact on how others view PLHIV. They expose the visibility of HIV status and, ultimately, the fear of social exclusion. In this respect, the analysis of the DCP may allow us to understand the varia-tions in the quality of social participation and identify the phases of vulnerability by focusing on body image in particular induced by the infection or treatments. This approach provides the opportunity for new insight into the influence of social environments (particularly health management or community support) with re-gards to the lifestyle and the daily experiences of socially disadvantaged people. Cet article tente de spécifier les enjeux d’une adaptation du modèle du Processus de production du handicap (PPH) au vécu de la maladie chronique, et plus spécifiquement du virus de l’immunodéfi-cience humaine (VIH). Dans cette perspective, un éclaircissement conceptuel est proposé, car le PPH a principalement été utilisé pour étudier les populations vivant des situations de handicap liées à des incapa-cités motrices, sensorielles, intellectuelles ou comportementales. Ce modèle semble toutefois en mesure de renouveler la lecture de l’expérience spécifique du VIH, et d’aider à saisir autrement les trajectoires de vie des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). En effet, l’infection au VIH, malgré son statut de « maladie chronique », demeure associée à un risque d’isolement social. Les modifications corporelles induites par la maladie ou par son traitement confronte les PVVIH au regard de l’autre. Elles exposent à la visibilité du statut sérologique et, in fine, à la peur de l’exclusion sociale. Dans ce cadre, l’analyse du Processus de production du handicap peut permettre de comprendre les variations de la qualité de la participation sociale et d’identifier les phases de vulnérabilité en s’intéressant notamment au rapport au corps induit par l’infection et les traitements. Cette approche offre l’opportunité d’un nouvel éclairage sur le poids des envi-ronnements sociaux (notamment des dispositifs de prises en charge sanitaire ou d’accompagnement communautaire) sur les habitudes de vie et l’expérience quotidienne d’un public fragilisé socialement. ISSN: 1499-5549 hal-01681423 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01681423 | Partager |
![]() | Territoires ruraux insulaires et développement durable Auteur(s) : Fomoa-Adenet, Madly Rieutort, Laurent Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Après avoir rappelé que comme concept de gestion des territoires, le développement durable peut s’inscrire dans un système territorial complexe, l’article s’interroge sur les imaginaires associés à la ruralité et à l’insularité. Largement issue du regard de nos sociétés urbaines, la critique des abus d’un modèle de développement insulaire peu respectueux d’un environnement détérioré et/ou à l’abandon, conduit à promouvoir une gestion des territoires intégrant également une dimension économique et socioculturelle, notamment un fort mouvement de « patrimonialisation », sorte de réinvention de l’île mythique, symbole d’un équilibre passé. Divers exemples (île grecque de Skopelos, Corse, Martinique) montrent que ressources et savoir-faire spécifiques, difficilement transposables en dehors du contexte insulaire, peuvent être considérés comme un atout pour le développement ; ils renforcent l’identité d’une communauté et inspirent des dynamiques sociales renouvelées. Pour autant, il importe de réfléchir aux interactions entre des filières qui partagent les mêmes lieux, les mêmes ressources et impliquent les mêmes personnes. À l’évidence, la qualité du lien social augmente la résilience du système territorial même si cela passe par une redéfinition des règles collectives qui visent à inventer des solidarités durables passant davantage par des savoir-être ensemble que par des savoir-faire purement techniques. As a concept of territorial management, sustainable development can be analysed in the systemic vision allowed by complex territorial systems. This article wonders about the representations associated to rural areas and insularity. Largely encouraged by our modern societies, the critical vision of island development – not environmentally friendly models – promotes an integrated vision of development aiming at combining economical and sociocultural considerations. The great movement of cultural heritage, sort of reinvention of mythic islands symbolising a past equilibrium is then progressively supported. Different examples dealt with in this article (The Greek island of Skopelos, Corsica, Martinique) show that resources and specific know-how, not easily transferable out of the insular context, can be considered as strong advantages for development. They reinforce communities’ identity and favour new social dynamics. Obviously, quality ties increase the resilience of the territorial system even though it necessitates to redefine collective rules that aim at inventing sustainable solidarity relying mainly on knowing how to behave instead of pure technical know-how. Grèce Corse Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3454 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3454 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
![]() | Cytokine Regulation of Periportal Fibrosis in Humans Infected with Schistosoma mansoni: IFN-γ is Associated with Protection Against Fibrosis and TNF-α with Aggravation of Disease Auteur(s) : Henri, Sandrine Chevillard, Christophe Mergani, Adil Paris, Patricia Gaudart, Jean Camilla, Christophe Dessein, Hélia Montero, Felix Auteurs secondaires : Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Génétique et immunologie des maladies parasitaires (GIMP) ; Aix Marseille Université (AMU) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) St. Louis University (SLU) ; Washington University in St Louis Sciences Economiques et Sociales de la Santé & Traitement de l'Information Médicale (SESSTIM) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Aix Marseille Université (AMU) - ORS PACA - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Aix Marseille Université (AMU) Cavanilles Institute of Biodiversity and Evolutionary Biology ; University of Valencia University of Gezira Éditeur(s) : HAL CCSD Publisher : Baltimore : Williams & Wilkins, c1950-. Latest Publisher : Bethesda, MD : American Association of Immunologists Résumé : International audience Hepatic periportal fibrosis, which affects 5–10% of subjects infected by Schistosoma mansoni, is caused by the T cell-dependent granuloma that develop around schistosome eggs. Experimental models of infection have shown that granuloma and fibrosis are tightly regulated by cytokines. However, it is unknown why advanced periportal fibrosis occurs only in certain subjects. The goal of the present study was to evaluate the cytokine response of S. mansoni-infected subjects with advanced liver disease in an attempt to relate susceptibility to periportal fibrosis with an abnormal production of cytokines that regulate granuloma and fibrosis. Fibrosis was evaluated by ultrasound on 795 inhabitants of a Sudanese village in which S. mansoni is endemic: advanced periportal fibrosis was observed in 12% of the population; 35% of the affected subjects exhibited signs of portal hypertension. Age (odds ratio (OR), 11.5), gender (OR, 4.2), and infection levels (OR, 2.2) were significantly (p < 0.01) associated with hepatic fibrosis. Cytokines produced by egg-stimulated blood mononuclear cells from 99 subjects were measured (75 with no or mild fibrosis; 24 subjects with advanced fibrosis). Multivariate analysis of cytokine levels showed that high IFN-γ levels were associated with a marked reduction of the risk of fibrosis (p = OR, 0.1); in contrast, high TNF-α levels were associated with an increased risk (p = 0.05; OR, 4.6) of periportal fibrosis. Moreover, infection levels were negatively associated with IFN-γ production. These results with observations in experimental models strongly suggest that IFN-γ plays a key role in the protection of S. mansoni-infected patients against periportal fibrosis, whereas TNF-α may aggravate the disease. ISSN: 0022-1767 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ hal-01211587 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01211587 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01211587/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01211587/file/929.full.pdf DOI : 10.4049/jimmunol.169.2.929 | Partager |
![]() | Heat-Related Vulnerability in the Context of Climate Change ; Vulnérabilité à la chaleur dans le contexte des changements climatiques Auteur(s) : Benmarhnia, Tarik Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Université Paris Sud - Paris XI Séverine Deguen Audrey Smargiassi Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Climate change is one of the biggest public health threats in the 21th century. An increase in temperatures will lead to an increase in mortality attributable to temperature. In addition, some populations and territories are particularly vulnerable to the impact of increases in heat. It is thus necessary to identify these populations and territories as well as examine future heat-Related health impacts in order to recommend equity-Oriented policies today and in the future. The general objective of this thesis is to document current and future heat-Related vulnerability factors in the context of climate change. In order to address this general objective, the thesis involved four components: a) to conduct a systematic review and a meta-Analysis to assess the heterogeneity in the heat-Mortality associations with respect to individual and contextual population characteristics; b) to identify whether and how the magnitude of mean temperature effects on all-Cause mortality were modified by chronic air pollution exposure, social deprivation, and a combination of these two dimensions; c) to develop a method to quantify the climate change impacts on heat-Related mortality using climate modeling; d) to assess historical and future social disparities in years of life lost caused by ambient temperature in Montreal and Paris, and compare these estimates as well as the impact of climate change on social disparities between the two cities. This thesis highlights which populations are more vulnerable to heat and shows that several differences exist with regard to guidelines from international public health institutions for the identification of vulnerable populations. This thesis also identified chronic air pollution exposure as a new vulnerability factor in heat-Related mortality and that it has a double interaction with social deprivation. Furthermore, in this thesis a novel method to quantify future heat-Related mortality was developed which emphasized the strong evidence of an increase in heat-Related mortality under climate change. This method was then applied to estimate the increase in daily years of life lost social disparities in both Montreal and Paris under climate change which showed that this increase would be greater in Montreal compared to Paris in the future. Thus, this thesis which used a variety of epidemiologic methods has clarified which populations are particularly vulnerable to heat impacts and challenges guidelines for the identification of vulnerable populations from international public health institutions. It has also highlighted the climate change impacts on health inequalities and aims to reorient equity-Focused policies. Les changements climatiques constituent l’un des enjeux les plus importants en santé publique du XXIème siècle. En effet, une hausse des températures provoquera une hausse de la mortalité attribuable à la chaleur. En outre, certaines populations et territoires sont particulièrement vulnérables aux effets de la chaleur. Il est donc nécessaire de les identifier clairement ainsi que les impacts futurs pour orienter avec équité les politiques publiques aujourd’hui et à l’avenir. L’objectif de cette thèse est de documenter les facteurs de vulnérabilité à la chaleur dans le présent et les éléments permettant leur prise en compte pour l’avenir dans le contexte des changements climatiques. Quatre étapes ont été menées pour répondre à cet objectif : a) Mener une revue systématique et une méta-Analyse des facteurs de vulnérabilité face aux risques de mortalité en lien avec la chaleur ; b) Analyser si l’exposition chronique à la pollution atmosphérique modifie la relation entre la chaleur et la mortalité dans un contexte urbain (Paris) et explorer la double interaction avec la défaveur sociale ; c) Développer une méthode de quantification des impacts liés à la chaleur en lien avec les changements climatiques en intégrant une grande diversité de simulations climatiques ; d) Estimer les inégalités d’années de vies perdues attribuables à la chaleur et leurs projections futures dans deux contextes distincts (Montréal et Paris) et comparer ces inégalités. Cette thèse a permis de mettre en évidence sur la base de la littérature épidémiologique les groupes de population qui sont les plus vulnérables face aux effets de la chaleur et de montrer qu’il y a plusieurs divergences par rapport aux recommandations émises par les institutions de santé publique vis-À-Vis de l’identification de populations vulnérables. Cette thèse a permis également d’identifier l’exposition chronique à la pollution atmosphérique comme nouveau facteur de vulnérabilité à la chaleur et que cette vulnérabilité était encore plus prononcée lorsqu’il s’agissait de populations défavorisées socialement. Puis, une méthode permettant de quantifier l’impact des changements climatiques sur les décès attribuables à la chaleur et ses sources d’incertitudes a été développée, et a permis de mettre en évidence que la probabilité que les changements climatiques conduisent à une augmentation de la mortalité en lien avec la chaleur est très forte. Cette méthode a ensuite été utilisée pour estimer que l’augmentation de la température conduira à une augmentation des inégalités sociales d’années de vie perdues à la fois à Montréal et à Paris, l’effet des changements climatiques sur l’accroissement de ces inégalités étant plus fort à Montréal qu’à Paris. Cette thèse, en se basant sur diverses méthodes épidémiologiques, a permis dans l’ensemble de clarifier quelles populations étaient particulièrement à risque face aux effets de la chaleur et de questionner les recommandations émises par les organismes tels que l’OMS. Elle a également permis de montrer l’effet des changements climatiques sur l’évolution de vulnérabilités face à la chaleur pour inciter dès aujourd’hui la mise en place de politiques publiques équitables et limiter l’impact des changements climatiques sur l’accroissement des inégalités de santé. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01456772 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess NNT : 2015PA11T003 tel-01456772 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01456772 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01456772/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01456772/file/VA_BENMARHNIA_TARIK_05022015.pdf | Partager |
![]() | Dynamiques de coopération transfrontalière sur la façade caraïbe du Costa Rica et du Panama : le cas du bassin du fleuve Sixaola Auteur(s) : Rodriguez, Tania Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le bassin du fleuve Sixaola est un bassin transfrontalier partagé entre le Costa Rica et le Panama. Localisé sur la façade caraïbe de l’isthme centraméricain, il est depuis une vingtaine d’années considérées par les organismes de coopération et les organisations non gouvernementales comme un espace privilégié pour la coopération en matière environnementale. Ce bassin concentre en effet d’importantes richesses naturelles et culturelles propres à cette façade caraïbe. Dans le même temps, on y constate une importante vulnérabilité sociale et des dégradations environnementales croissantes, d’autant plus qu’on trouve autour de ce bassin des activités productives polluantes (monocultures, tourisme, etc.), ainsi que les villages les plus pauvres des deux pays.Cet article cherche à analyser comment, à côté des mécanismes d’intégration et des initiatives appuyées par les États, cet espace connaît aussi de nombreux projets et programmes de coopération menés par des organismes internationaux et des organisations non gouvernementales (ONG). Ces projets visent principalement à accroître la coopération transfrontalière pour la conservation et la gestion environnementale.En revanche, leur rôle est de plus en plus remis en cause par des acteurs locaux qui affirment que ces organismes « transnationaux » déplacent les États et imposent des projets qui ne prennent pas en compte les réalités et les besoins locaux tout en développant des discours « hégémoniques » sur la gestion intégrée des bassins transfrontaliers, le changement climatique, entre autres. The Sixaola River basin is shared by Costa Rica and Panama. On the Caribbean side of the Central American Isthmus, it has been considered by cooperation organisms and non-governmental organizations as a privileged space for environmental cooperation for the past 20 years. This basin in fact concentrates an important amount of natural and cultural heritage that is endemic to this side of the Caribbean. At the same time, one can observe increasing social vulnerability and environmental degradation related to the presence of the poorest communities of both Panama and Costa Rica within the basin, and to polluting activities (monoculture, tourism, etc.) carried out around it.This article analyzes how this space is the locus of State integration mechanisms and other initiatives, at the same time that it harbors international organism and non-governmental cooperation programs. These latter projects claim to increase trans-border cooperation for conservation and environmental management.But their role is increasingly being contested by local stakeholders, who more and more claim that these “transnational” organisms displace States and impose projects that do not take into account local realities and needs, while developing “hegemonic” discourses on integrated management of trans-border basins and climate change, among other issues. Amérique centrale Costa Rica Panama Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5747 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5747 | Partager |
![]() | Le statut politique des petits territoires insulaires à vocation touristique a-t-il une influence sur leur performance économique et sociale ? Approche comparative Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le paradigme du développement dans les Petites Économies Insulaires se définit par divers facteurs. Parmi ces derniers figurent entre autres, le statut politique et le niveau de développement touristique atteint par ces territoires. Cette étude, en croisant diverses analyses a pour but d’évaluer et de comparer empiriquement à l’aide de vingt-cinq indicateurs socio-économiques et démographiques, l’influence de différentes variables et plus particulièrement de celle relative au statut politique sur la performance économique et sociale de deux groupes de territoires, l’un composé de seize petits espaces insulaires de la Caraïbe et du Pacifique, politiquement dépendants et l’autre, de dix-neuf îles des mêmes régions qui ont accédé à la souveraineté. D’une part, les résultats montrent que : comme variable explicative, le statut politique associé à d’autres facteurs intervient pour les deux tiers dans la performance économique et sociale de ces îles. D’autre part, ils indiquent que les territoires insulaires politiquement dépendants sont économiquement plus prospères, socialement plus avancés, et démographiquement d’une plus grande maturité que ceux ayant acquis leur souveraineté. Toutefois, ces résultats ne doivent en aucun cas être interprétés comme des arguments contre la décolonisation, qui demeure une démarche moralement et universellement soutenable. Enfin, ils montrent également que les îles dépendantes qui bénéficient d’une large autonomie politique affichent en moyenne des résultats économiques et sociaux bien meilleurs que celles qui restent politiquement et centralement très liées à leur métropole, cas notamment de la Guadeloupe et de la Martinique pour lesquelles, en guise d’illustration nous proposons dans le cadre de leur probable évolution statutaire, un modèle de gouvernance qui, au plan politique soit le mieux adapté aux caractéristiques socio-économiques et culturelles de ces deux départements-régions. L’intérêt d’une telle étude réside dans le fait qu’elle fournit à travers données et analyse empirique, des logiques et des facteurs explicatifs nécessaires à la compréhension et à l’adoption de réformes politiques adéquates pour des territoires insulaires confrontés actuellement à des choix de gouvernance politique comme la Guadeloupe et la Martinique. The development of small island economies depends on different variables, among them, the political status and tourism development. The purpose of the present study is to empirically isolate those determinants, particularly political status variable in order to investigate its influence on development process. Its point of departure is to compare 16 dependent with 19 independent islands in the Caribbean and Pacific across 25 socio-economic and demographic indicators. First, results indicate that political status is associated with two-thirds of the variation in development across the island sample. Second, dependent islands are much more affluent, socially advanced and demographically mature than their independent counterparts. However, those results should not be interpreted as arguments against decolonization, which is considered morally and broadly speaking sustainable. Third, there is some evidence that dependent islands with a high level of political autonomy are more affluent than status quo counterparts such as Guadeloupe and Martinique. This is why we are proposing for illustrative purposes a political governance model for the future of the two French Overseas Departments. The advantage of this study is to offer by data and empirical analysis, useful explanations in order to understand and adopt political reforms for islands which would have to choose a political governance model. Guadeloupe Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4690 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4690 | Partager |
![]() | Le développement d’une agriculture durable a-t-il besoin de nouveaux apprentissages ? Les leçons tirées d’une recherche en milieu insulaire (Réunion) Auteur(s) : Chia, Eduardo Dulcire, Michel Piraux, Marc Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment. Nous montrons que les apprentissages ont été nombreux tant au niveau individuel que collectif, entre conseillers et agriculteurs et entre conseillers d’organismes différents, et relèvent de nature différente (organisationnelle, sociale ou relationnelle). By studying the trainings produced by the installation of the territorial farm contracts (CTE, Contrat Territorial d’Exploitation) then the sustainable agricultural contracts (CAD, Contrat d’Agriculture Durable) in the Reunion Island, we proved how they encouraged the first steps of a sustainable agriculture. Our work is based on discussions with the actors of rural development, particularly extension technicians of the organizations of development. We establish that the trainings were numerous as well at the individual level as collective, between advisers and farmers and advisers of different organisms, and that they got different nature, organisational, social as well relational). Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3497 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3497 | Partager |
![]() | L’élevage des abeilles mélipones sur l’île de Cuba : une enquête ethnozoologique réalisée dans la plaine du río Mayabeque et la forêt de la Sierra del Rosario Auteur(s) : Rouzic, Samuel Perichon Le Peña, Walberto Lóriga Lorenzo, Jorge Demedio Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Amérique centrale, l’élevage des abeilles sans dard est une pratique vieille d’au moins deux millénaires, qui a connu son apogée à la fin de l’ère maya. Les Méliponinés, sous-famille à laquelle appartiennent ces abeilles, rassemblent près de 500 espèces distribuées pour l’essentiel en zone intertropicale. La plupart d’entre elles nichent dans des cavités d’arbres secs ou sous terre, et affectionnent les forêts ombrophiles où elles assurent un rôle actif dans la pollinisation des plantes sauvages. Sur l’île de Cuba, une seule espèce de méliponinés (Melipona beecheii) est présente, elle a probablement été introduite durant l’époque précolombienne à partir de souches génétiques originaires de la péninsule du Yucatán. Dans les campagnes autour de La Havane, les abeilles mélipones continuent d’être un vecteur de socialisation, car leur domestication correspond souvent à une tradition familiale et parce que les bénéficiaires des produits de la ruche sont des familiers du méliponiculteur. En forêt, en revanche, le miel donne davantage lieu à des pratiques de cueillette. Depuis une vingtaine d’années, la prise de conscience du rôle de l’abeille dans le fonctionnement des écosystèmes et la valeur des services qu’elles seraient susceptibles de rendre à l’agriculture sont à l’origine d’une évolution rapide des représentations sociales associées à l’insecte. Cette évolution contribue à diversifier les profils des éleveurs, à détacher les pratiques du poids des traditions d’élevage ou de cueillette, et à concevoir la méliponiculture comme une activité de loisir voire à envisager son intégration dans une logique marchande. In central America, stingless beekeeping is a practice older than two thousand years which reached its peak at the end of the Maya era. The melipona sub-family which these bees belong to gather more than 500 species mainly in the intertropical area. Most of them nest in cavities, in dead wood or underground, and have a liking for ombrophile forests where they provide the pollinisation of wild plantes in Cuba. There is only are single species (Melipona beecheii) probably introduced during the pre-colombian era, from genetic strains deriving from the Yucatan peninsula. In the countryside surrounding Havana, the melipona bees are still a vector of socialization, knowing their domestication often results from a familial tradition and is profitable to the beekeeper’s relatives. On the other hand, in the forest, honey is the fruit of gathering. For twenty years now people have been aware of the essential function of bees in the ecosystem and of the valuable services they are able to provide agriculture. This awareness has launched a quick evolution in the social representation of the insect. Thanks to this evolution the beekeepers’ profiles are becoming more diverse, traditions in beekeeping or gathering, weigh less heavily on practices, and the meliponiculture can be regarded as a space-time activity or even a trade one. Cuba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6967 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6967 | Partager |
![]() | ICTS, Information and communication technologies, cultures and ecopublic-commitments : for a complex participative responsability with knowledge management in the concrete « glocal » ground : association of ecocitizenship of the Bay of Arcachon ; TIC, cultures et engagements écocitoyens : pour une responsabilité participative complexe avec gestion des connaissances au « glocal » Terrain concret : associations d’écocitoyenneté du Bassin d’Arcachon. Auteur(s) : Pascal, Catherine Auteurs secondaires : Médiation, Information, Communication, Art (MICA) ; Université Bordeaux Montaigne Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience (definition, qualities social and/or world) as technological media of the innovation, we shall wonder about the stakes and the impacts of these in the alternative strategies of collective intelligence, as community stand.This brings us to invest more profoundly the community innovation in sustainable development, by a concrete ground : association of ecocitizenship of the Bay of Arcachon., Ecocitizens of the Bay of Arcachon, the association integrated into the CEBA, the Coordination Environment Association of the Bay of Arcachon wich account 29 associations of environnemental protection on the Bay of Arcachon. Our subject is to show from the appropriation of ICTS and new modes of existence of the technical objects that the social innovation is born and diversifies in a intercultural way from complex hybridizations between economic concerns, relations with public authorities and social utility. Does not this define a new imagination of the innovation and the change where the individual via the groups has a renewed responsibility and which sometimes is to be re-qualified ? Dans cet article, après un état des lectures sur les réseaux, base de notre cadre méthodologique (définition, type, qualités sociaux et/ou mondiaux) en tant que supports technologiques de l’innovation, nous nous interrogerons sur les enjeux et les impacts de ceux-ci dans les stratégies alternatives d’intelligence collective, en tant que prise de position communautaire. Ceci nous amène à investir plus profondément l’innovation communautaire en développement durable, par un terrain concret : association d’écocitoyenneté du Bassin d’Arcachon, Ecocitoyens du Bassin d’Arcachon, association intégrée à la CEBA l’Association Coordination Environnement du Bassin d’Arcachon qui compte 29 associations de protection de l’environnement sur le Bassin d’Arcachon Notre propos est de montrer à partir de l’appropriation des TIC et de nouveaux modes d’existence des objets techniques que l’innovation sociale naît et se diversifie de façon interculturelle à partir d’hybridations complexes entre préoccupations économiques, relations avec les pouvoirs publics et utilité sociale.Ceci ne définit-il pas un nouvel imaginaire de l’innovation et du changement où l’individu via les groupes a une responsabilité renouvelée et qui est parfois à requalifier ? Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle : Intelligence collective, Développement durable, Interculturalité, Transfert de connaissances Schoelcher, France hal-01258348 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01258348 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01258348/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01258348/file/Catherine%20PASCAL.pdf | Partager |
![]() | La culture Hip-Hop dans tous ses états Auteur(s) : Gadet, Steve, Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Pourquoi un autre livre sur la culture Hip-Hop ? Parce que comme toute culture, elle est dynamique et ne se laisse pas dompter. Elle possède l’essencedes cultures, elle recherche le contact avec l’autre. Même si le mouvement possède une histoire, une tradition réelle, il ne se réduit pas au rap, ni auxafricains-américains, ni aux clichés déversés par les clips vidéos. Le Hip-Hop doit son dynamisme et sa longévité à sa capacité à entrer en contact avecd’autres cultures et à se laisser infiltrer. Se faisant, il est également porteur de contradictions. Parfois victime de son propre succès, le mouvement Hip-Hop est le résultat d’échanges complexes, de conditions sociopolitiques nourries par des sentiments de désillusion et d’aliénation. De manière élémentaire, nous pouvons le qualifier de « produit de l’Amérique d’après la lutte des droits civiques ».C’est un ensemble d’expressions culturelles conçu par la jeunesse des communautés africaine-américaine, latino-américaine et caribéenne-américaineà New York et ses environs durant les années soixante-dix. Son moyen d’expression le plus populaire a été la musique rap ; néanmoins la danse, legraffiti, la mode vestimentaire, l’art audiovisuel, la criminalité, le sport et le commerce sont aussi ses « terrains de jeu » (Nelson, 1998 :8). La « générationHip-Hop » a entre 13 et 40 ans. Elle a grandi avec ces expressions Hip-Hop comme repère socioculturel, politique et idéologique. Le mouvement continued’avoir un impact considérable sur l’industrie vestimentaire, la presse écrite, l’enseignement, la télévision, le langage, la sexualité, les relations hommefemme, les politiques sociales et économiques aux États-Unis et dans le reste du monde. Parce qu’elle a capturé l’attention et l’imagination d’un grand nombre individus d’origines ethniques et sociales très diverses, elle mérite qu’on s’y intéresse avec beaucoup de sérieux. Nous chercherons à interroger cette culture fertile à la lumière de plusieurs grands thèmes, à savoir : la société étasunienne, la politique, le multiculturalisme, les substances narcotiques, l’Afrique, la mort, la "glocalisation", le capitalisme et l’interculturalité. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379678 ISBN : 9782296129313 hal-01379678 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379678 | Partager |
![]() | Accès à la culture biomédicale et enjeux socio-symboliques des représentations de la drépanocytose dans une population scolaire de Guadeloupe Auteur(s) : Pruneau, Jérôme Ferez, Sylvain Maillard, Frédéric Philippon, Berangere Hue, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’étude des représentations de la drépanocytose dans une population scolarisée de l’île de Marie-Galante (N=267), en Guadeloupe, est ici réalisée à partir du traitement des réponses à une question d’association libre qui s’inscrivait dans un questionnaire plus large. L’analyse des occurrences et des co-occurrences spontanément associées à la drépanocytose montre le flou qui entoure cette maladie dans la population étudiée, attestant d’une faible maîtrise des représentations biomédicales. Ce sont finalement le statut et la signification du sang, ainsi que la notion même de maladie génétique, qui paraissent mal assurés, car réinscrits dans l’univers des représentations culturelles et sociales liées à l’identité/altérité et à la filiation. This paper presents a part of the results of a research on the representation on SCD (Sickle Cell Disease) among a schooled population living in Marie-Galante (Guadeloupe). It treats free associations of the respondents concerning SCD. The analysis of occurrencies and co-occurrencies spontaniously associated to the disease reveals the incertitude surrounding it, attesting thus of a small control of biomedical representations. The status and signification of blood, even as the notion of genetic disease, seem to be ambigious in their answers. They are in fact imbedded in the universe of social and cultural representations related to identity/alterity and filiation problematics. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3684 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3684 | Partager |
![]() | Identifying the ichthyoplankton of a coral reef using DNA barcodes Auteur(s) : Hubert, Nicolas Espiau, Benoit Meyer, Christopher Planes, Serge Auteurs secondaires : Institut des Sciences de l'Evolution [Montpellier] (ISEM) ; Université de Montpellier (UM) - Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR226 - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Department of Invertebrate Zoology ; Smithsonian Institution - National Museum of Natural History Éditeur(s) : HAL CCSD Wiley/Blackwell Résumé : International audience Marine fishes exhibit spectacular phenotypic changes during their ontogeny, and the identification of their early stages is challenging due to the paucity of diagnostic morphological characters at the species level. Meanwhile, the importance of early life stages in dispersal and connectivity has recently experienced an increasing interest in conservation programmes for coral reef fishes. This study aims at assessing the effectiveness of DNA barcoding for the automated identification of coral reef fish larvae through large-scale ecosystemic sampling. Fish larvae were mainly collected using bongo nets and light traps around Moorea between September 2008 and August 2010 in 10 sites distributed in open waters. Fish larvae ranged from 2 to 100 mm of total length, with the most abundant individuals being <5 mm. Among the 505 individuals DNA barcoded, 373 larvae (i.e. 75%) were identified to the species level. A total of 106 species were detected, among which 11 corresponded to pelagic and bathypelagic species, while 95 corresponded to species observed at the adult stage on neighbouring reefs. This study highlights the benefits and pitfalls of using standardized molecular systems for species identification and illustrates the new possibilities enabled by DNA barcoding for future work on coral reef fish larval ecology. ISSN: 1755-098X hal-01342973 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01342973 DOI : 10.1111/1755-0998.12293 | Partager |
![]() | Free colored people confronted with prejudice : crossing lines in Martinique in the seventeenth and eighteenth centuries ; Les Libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles-Guyane Erick Noël Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In Martinique in the eighteenth century, the "free people of color", both those free by birth and freedmen, black or mixed race, form a legal category, which was distinct from those of whites and slaves. Comparative studies with Spanish or English territories show that no legal regulation formalized a shift - from the category of free colored people to that of White - in the French colonies between the late seventeenth century and the French Revolution. Also, this thesis proposes to show the informal process that enabled some people - the "assimilated" - to cross the color barrier. I analysed the color prejudice, a racist system, whose ideology, supported by local regulations, legitimized the collective construction of a public and social order. In a second step, I examined the development of the color bar. The free colored people were the first to bear the brunt of the impermeability of the demarcation line and of the problems posed by the purity of blood; but some whites, through interracial unions, and Native Americans have also been targeted. Finally I thought about what made the whiteness, and the strategies to achieve whiteness, change in status. Notarial acts and 33,000 acts of parish registers treaties led to the reconstitution of genealogies, in order to examine individuals and families over generations; I observed the importance of the phenotype, whitening, legitimacy relations, privileged partners, choice of networks, wealth levels and the use of space. À la Martinique au XVIIIe siècle, les « libres de couleur », qu’ils soient nés libres ou affranchis, noirs ou métis, forment une catégorie juridique distincte des Blancs et des esclaves. L’étude comparée, avec les territoires espagnols ou anglais, montre qu’aucune réglementation légale n’a officialisé un passage de la catégorie Libre de couleur à celle de Blanc dans les colonies françaises de la fin du XVIIe siècle à la Révolution française. Aussi, cette thèse se propose de montrer les processus officieux qui ont permis à certaines personnes – les « assimilés » – de franchir la barrière de couleur. Une réflexion a été menée sur le préjugé de couleur, système raciste dont l’idéologie, soutenue par la réglementation locale, a légitimé la construction collective d’un ordre public et social. Puis, on a examiné l’élaboration de la barrière de couleur. Les libres de couleur ont été les premiers à faire les frais de l’imperméabilisation de la ligne de démarcation et des problèmes posés par la pureté de sang ; mais les Blancs mésalliés, dans le cadre d’unions interraciales, et les Amérindiens ont aussi été visés. Enfin nous avons réfléchi à ce qui faisait la blancheur et aux stratégies adoptées pour réussir ce changement de statut. Le notariat et les 33 000 actes des registres paroissiaux traités ont donné lieu à la reconstitution de généalogies pour examiner des individus et des familles sur plusieurs générations ; on a ainsi observé l’importance du phénotype, le blanchiment, la légitimité des relations, les conjoints privilégiés, le choix des réseaux, les niveaux de fortune et l’usage de l’espace. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063 NNT : 2015AGUY0847 tel-01221063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063/file/These_Pierre-Louis.pdf | Partager |
![]() | Larval dispersal and movement patterns of coral reef fishes, and implications for marine reserve network design Auteur(s) : Green, Alison L. Maypa, Aileen P. Almany, Glenn R. Rhodes, Kevin L. Weeks, Rebecca Abesamis, Rene A. Gleason, Mary G. Mumby, Peter J. Auteurs secondaires : The Nature Conservancy ; The Nature Conservancy ARC Centre of Excellence for Coral Reef Studies (CoralCoE) ; James Cook University (JCU) Coastal Conservation and Education Foundation (CCEF) Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) College of Aquaculture, Forestry and Natural Resource Management (CAFNRM) ; University of Hawai'i at Hilo Angelo King Center for Research and Environmental Management ; Silliman University Marine Spatial Ecology Laboratory [Brisbane] (MSEL) ; The University of Queensland [Brisbane] Éditeur(s) : HAL CCSD Wiley Résumé : International audience Well-designed and effectively managed networks of marine reserves can be effective tools for both fisheries management and biodiversity conservation. Connectivity, the demographic linking of local populations through the dispersal of individuals as larvae, juveniles or adults, is a key ecological factor to consider in marine reserve design, since it has important implications for the persistence of metapopulations and their recovery from disturbance. For marine reserves to protect biodiversity and enhance populations of species in fished areas, they must be able to sustain focal species (particularly fishery species) within their boundaries, and be spaced such that they can function as mutually replenishing networks whilst providing recruitment subsidies to fished areas. Thus the configuration (size, spacing and location) of individual reserves within a network should be informed by larval dispersal and movement patterns of the species for which protection is required. In the past, empirical data regarding larval dispersal and movement patterns of adults and juveniles of many tropical marine species have been unavailable or inaccessible to practitioners responsible for marine reserve design. Recent empirical studies using new technologies have also provided fresh insights into movement patterns of many species and redefined our understanding of connectivity among populations through larval dispersal. Our review of movement patterns of 34 families (210 species) of coral reef fishes demonstrates that movement patterns (home ranges, ontogenetic shifts and spawning migrations) vary among and within species, and are influenced by a range of factors (e.g. size, sex, behaviour, density, habitat characteristics, season, tide and time of day). Some species move <0.1–0.5 km (e.g. damselfishes, butterflyfishes and angelfishes), <0.5–3 km (e.g. most parrotfishes, goatfishes and surgeonfishes) or 3–10 km (e.g. large parrotfishes and wrasses), while others move tens to hundreds (e.g. some groupers, emperors, snappers and jacks) or thousands of kilometres (e.g. some sharks and tuna). Larval dispersal distances tend to be <5–15 km, and self-recruitment is common. Synthesising this information allows us, for the first time, to provide species, specific advice on the size, spacing and location of marine reserves in tropical marine ecosystems to maximise benefits for conservation and fisheries management for a range of taxa. We recommend that: (i) marine reserves should be more than twice the size of the home range of focal species (in all directions), thus marine reserves of various sizes will be required depending on which species require protection, how far they move, and if other effective protection is in place outside reserves; (ii) reserve spacing should be <15 km, with smaller reserves spaced more closely; and (iii) marine reserves should include habitats that are critical to the life history of focal species (e.g. home ranges, nursery grounds, migration corridors and spawning aggregations), and be located to accommodate movement patterns among these. We also provide practical advice for practitioners on how to use this information to design, evaluate and monitor the effectiveness of marine reserve networks within broader ecological, socioeconomic and management contexts. ISSN: 1464-7931 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ hal-01334353 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01334353 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01334353/document https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01334353/file/Green_et_al-2015-Biological_Reviews.pdf DOI : 10.1111/brv.12155 | Partager |
![]() | Evaluating the tourism activity in a destination: the case of Samos Island Auteur(s) : Spilanis, Ιoannis Vayanni, H. Glyptou, K. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The current consensus on Sustainable Tourism Development emphasizes the necessity for all tourist planning and policy making decisions to consider the impacts of tourism activity on all three dimensions of sustainability: economic efficiency referring to the capacity of an economy to be competitive, social justice aiming at the better distribution of produced welfare in the society and environmental preservation as the conservation of ecosystem’s capacity to provide humans with goods and services essential for their survival.A successful evaluation of the tourism activity presupposes the extensive examination of certain elements of the tourism product itself (expressed as characteristics of supply, demand and the organization of the tourist market), along a series of parameters related directly to the tourism products (effects), and indirectly to its implications for the destination (impacts). This paper presents a methodological framework for an integrated evaluation and monitoring of the tourism activity, in support of planners and policy makers towards both tourism and regional policy.A case study on the island of Samos in Greece is employed to demonstrate the scope of the methodology based on real data, its potential value but also its limits. The results of the study indicate that tourism remains the main developmental force in the island for over two decades without unfortunately, succeeding to deviate from the rule of decreasing tendencies, of similar mass tourism destination. Le consensus actuel sur le développement du tourisme durable met l’emphase sur la nécessité pour tous les porteurs de projets et décideurs de prendre en compte les impacts de l’activité touristique sur les trois dimensions de la durabilité : l’efficience économique se réfère à la capacité d’une économie à être compétitive, la justice sociale aspire à une meilleure redistribution des richesses au sein de la société et la préservation de l’environnement concerne la préservation de la capacité des écosystèmes à fournir aux humains les biens et services essentiels à leur survie.Une évaluation réussie de l’activité touristique présuppose un examen exhaustif de certains éléments du produit touristique en lui-même (caractéristiques de l’offre, de la demande et de l’organisation du marché touristique), ainsi qu’une série de paramètres liée directement au produit touristique (effet). Il faut également prendre en compte les implications directes et indirectes du développement touristique de la destination (impacts). Cette recherche présentera un cadre méthodologique pour l’évaluation et la gestion intégrée de l’activité touristique, pour accompagner l’élaboration de politiques publiques et ce tant au niveau du tourisme que des politiques régionales.Une étude de cas réalisée sur l’île de Samos en Grèce sera utilisée pour démontrer la portée de la méthodologie utilisée (basée sur des résultats réels), sa valeur potentielle, ainsi que ses limites. Les résultats de l’étude indiquent que, depuis deux décennies, le tourisme est la principale force de développement de l’île sans, malheureusement, déroger à la règle des tendances à la baisse qui affecte également d’autres destinations touristiques similaires. Grèce Samos Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6257 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6257 | Partager |