![]() | La diaspora portoricaine aux États-Unis Auteur(s) : Pallud, Auberte Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En retraçant brièvement l’histoire des Portoricains résidents sur l’ile et sur les États-Unis continentaux, cette étude se réfère à des penseurs tels que Bouilla, Deleuze et Gattari ainsi que Scheffer, pour offrir un nouveau cadre théorique et une nouvelle conceptualisation de l’identité et de la diaspora. Brushing an overview of Puertoricans’ history, those living on the Island and those living on the continent, the present study refers to thinkers such as Bonilla’s, Deleuze, and Gattari’s, as well as Sheffer’s to offer a new theoretical framework and a new conceptualization identity and diaspora Porto Rico États-Unis Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4686 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4686 | Partager |
![]() | Que signifie le remodelage civilisationnel en Caraïbe anglophone ? Auteur(s) : Jno-Baptiste, Bruce Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Poétique et politique de l'altérité : colonialisme, esclavagisme, exotisme dans la littérature et les arts (XVIIe-XXIe siècles)" : colloque international, le 12 mars 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : La dynamique sociale et culturelle à l'oeuvre dans la Caraïbe anglophone nous invite à poser le problème du remodelage de l'espace civilisationnel européen en Caraïbe. Engagé dans la bataille des images et des espaces qui fait suite à la rencontre des cultures dans la période esclavagiste et coloniale, le Caribéen tente de gérer les préoccupations identitaires du Soi et de l'Autre. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15163 V15163 | Partager |
![]() | Ma commune, mon histoire-Le Sud de la Martinique Auteur(s) : BERTIN-ELISABETH, Cécile Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Canopé-Orphie Résumé : International audience (Re)découvrir l'Histoire de la Martinique à partir de la petite histoire de chaque commune pour mieux appréhender l'identité pluriculturelle des habitants de cette île des petites Antilles. Ce volume est dédié aux douze communes du sud de la Martinique, communes qui ont véritablement pris naissance en 1837 et dont la variété est soulignée dans cet ouvrage qui rappelle que l'histoire de la Martinique ne saurait être contée sans prendre en compte ses liens avec la Caraïbe et le reste du monde. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01664291 ISBN : 978-2-240-04523-2 hal-01664291 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01664291 | Partager Voir aussi Histoire patrimoine Antilles mythes communes [SHS.MUSEO] Humanities and Social Sciences/Cultural heritage and museology [SHS.ART] Humanities and Social Sciences/Art and art history [SHS.ANTHRO-SE] Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology [SHS.LITT] Humanities and Social Sciences/Literature |
![]() | Identité et développement dans le petit État de la Dominique : le rôle de la diaspora Auteur(s) : Jno-Baptiste, Bruce Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Explorer les questions portant sur la relation entre identitaire et développement dans le contexte post-colonial, c’est aussi mettre en relief les stratégies identitaires des petits États dans la zone américano-caraïbe. Dans l’île de la Dominique, les personnalités des secteurs politique, économique, culturel et éducatif interrogées en 2004 sur cette problématique, font émerger, à travers leurs discours, une conception du progrès fondée sur la cohérence entre identitaire et développement. Eclaircir le rôle de la diaspora dans le projet culturel et économique de la jeune nation dominiquaise (1978), c’est se demander en quoi les returnees peuvent contribuer à l’évolution des représentations idéologiques du progrès dans les anciennes colonies en quête légitime d’un bien-être. L’article souligne cette préoccupation du troisième millénaire à laquelle est confrontée l’humanité : comment mettre au service de l’épanouissement des hommes et des femmes les avancées de la science et de la technologie afin d’assurer avant tout leur mieux-être. To explore the relations between identity and development in a post-colonial context, also means to put into perspective small states identity strategies in the Caribbean region. In the Commonwealth of Dominica, personalities from the political, economical, cultural and educational sectors interviewed in 2004 on this issue, proposed through their views, an idea of progress based on the coherence between identity and development. To shed light on the role of the diaspora in the cultural and economic project of the young Dominican nation (1978), is to ask how returnees can contribute to the evolution of ideological representations of progress in former colonies which are legitimately seeking welfare. The article focuses on that concern of the third millennium which humankind has to face: how can science and technological advancement be used for the development of men and women in order to first and foremost secure their welfare? Dominique Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4654 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4654 | Partager |
![]() | 1914-2014, un siècle d’anthropophagie féminine dans l’art brésilien : pertinence et actualité ? ; 1914-2014, a century of female anthropophagy in brazilian art : relevance and topicality ? Auteur(s) : Hugues, Henri Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Berthet, Dominique Résumé : Au début du vingtième siècle, une rupture radicale et fondatrice de modernité artistique eut lieu au Brésil. Cette modernité se démarque de celle d’Europe par la prise de conscience des distances géographiques, culturelles et politiques vis à vis de l’Europe et surtout de l’ancienne puissance coloniale, le Portugal, par la recherche de son identité à travers la multiplicité des métissages du Nouveau Monde, ses mythes et son histoire réelle décolonisée. L’avant-garde brésilienne émerge autour de 1928, à travers les Manifestes anthropophages d’Oswald de Andrade (1890-1954) qui est donc le fondateur des anthropophagies, que l’on peut définir comme un indianisme à rebours. Le ″mauvais sauvage″ exerce sa critique contre les impostures du monde. « La ″Descente anthropophagique″ n’est pas une révolution littéraire, ni sociale, ni politique, ni religieuse. Elle est tout cela à la fois ! Sa loi est simple : Ne m’intéresse que ce qui n’est pas à moi ! Loi de l’homme, loi de l’anthropophagie ! » . Elle prescrit donc la dévoration des modèles importés et leur digestion dans l’hybridation au nom de l’identité brésilienne, par déplacement de concepts freudiens : « L’anthropophagie c’est la transformation permanente du Tabou (manger de l’homme) en Totem (de l’identité brésilienne) ! » . Ici l’influence notable de la psychanalyse et de l’anthropologie est à resituer : le déplacement du tabou anthropophage demeure une transgression symbolique, une métaphore, mais la référence anthropophagique ne concerne pas que la période précolombienne, car elle se réactualise. Nous nous proposons d’étudier ce phénomène à travers quatre questions : 1°- Quelles relations existent entre l’anthropophagie, l’histoire, l’esthétique et l’idéologie ? 2°- Quelle est la place des femmes artistes brésiliennes dans l’émergence de ce mouvement, compte tenu de leur présence décisive dès l’origine ?3°- Compte tenu de la résurgence rhizomique de l’anthropophagie dans la 2e moitié du XXe siècle, y compris jusqu’à aujourd’hui, quelle est la place des femmes artistes dans ce phénomène ? Y a-t-il continuité avec l’époque fondatrice ?4°- Etant donné ce qui précède, peut-on déduire qu’il existe un courant spécifiquement féminin dans l’anthropophagie d’hier et d’aujourd’hui ? Quelle est son importance réelle ? Quelles sont ses relations et postures par rapport à la postmodernité et à la mondialisation de l’art contemporain ? At the beginning of the twentieth century, in Brazil, a radical artistic rupture took place, which marked the beginning of a new era. The resulting modernity differed from its European counterpart by the awareness of geographical, cultural and political distances that alienated Brazil from Europe and more specifically from its former colonial owner, Portugal. Brazilian modernity sought to define its identity through important basic elements that constitute the stuff that the New World is made of: cross-breeding, mythology and post-colonialism. The Brazilian avant-garde emerged around 1928 with the publication of The Anthropophagy Manifesto by Oswald de Andrade (1890-1954), who is thus the founder of the Anthropophagy, that we can define as a backward step into a reinvented form of ″Amerindianness″. The ″bad savage″ voices his criticism against impostures of the world. « Anthropophagy art is not a literary revolution, nor is it a social plea, nor a political pamphlet, nor a religious tract. It is all these things at the same time. Its law is simple: everything that is not me is of interest to me. The law of men is the law of Anthropophagy ». It thus prescribes eating up imported models and digesting them through the process of hybridization in the name of Brazilian identity. By displacing Freudian concepts, «Anthropophagy is the permanent transformation of the Taboo (man-eating) into a Totem (Brazilian identity) ». The permeating influences of psychoanalysis and anthropology need to be put in perspective: the displacement of the anthropophagous taboo remains a symbolic act of transgression, a metaphor, but the anthropophagic reference does not concern the pre-Columbian period, because it is updated. We propose to study this phenomenon through four questions: 1°- What are the relations between Anthropophagy, history, esthetics and ideology? 2°- What is the place of women Brazilian artists in the emergence of this movement, taking into account their decisive presence right from the start? 3°- Taking into account the resurgence of Anthropophagy from the second half of the 20th century onwards, what is the place of women artists in this phenomenon? Are they pursuing the same interests as the founders of the movement?4°- Can we deduce that there exists a specifically female genre within the anthropophagic movement of yesterday and of today? If so, what is its relevance? Where does it stand with respect to the contemporary concepts of post-modernity and globalization in the present-day art world? http://www.theses.fr/2014AGUY0766/document | Partager |
![]() | Patrimonialisation et enjeux d’un développement touristique durable Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Ramassamy, Diana Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro met en perspective l’approche développementaliste et la dimension dialogique du tourisme. Les auteurs successifs y interrogent l’équation tourisme, culture et développement, par le prisme de la patrimonialisation.L’émergence puis le développement, dans les années soixante-dix, d’un tourisme culturel ont largement contribué à favoriser la prise de conscience des populations et des politiques, ainsi qu’à formaliser la nécessité d’une nouvelle approche des discours s’agissant des espaces naturels et du patrimoine historique et immatériel. Des regards croisés de juristes, d’anthropologues et de géographes, se dégage une problématique qui fait écho à un constat largement partagé : les connaissances sur les applications et les instruments des orientations politiques internationales, de même que sur leurs liens avec les identités sociales et ethniques, restent insuffisantes.Les enjeux de la patrimonialisation requièrent donc que l’on se pose, dans le domaine considéré, la question de la relation entre les concepts, les discours et les politiques, et que l’on esquisse, à partir des expériences rapportées, les contours de réponses susceptibles d’y être apportées. This issue puts into perspective the development-centric vision and the dialogic dimension of tourism. The successive authors examine the relationship between tourism, culture, and development, in the light of heritage.In the 1970s, the emergence and the growth of cultural tourism contributed significantly to raise awareness among ordinary people and politicians, as well as to formalize the need for a new approach to discourse about natural spaces and historical and intangible heritage. The overlapping perspectives of legal experts, anthropologists, and geographers, draw out a set of problems that echoes an observation shared by many: the knowledge on the applications and the instruments of international policy guidance, as well as the knowledge on their relationship with social and ethnic identity, is still inadequate.hen dealing with the issues at stake in the heritage field, it is thus necessary to question the relationship between concepts, discourse, and policies, and to outline the basis of possible solutions from the experience covered. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5711 | Partager |
![]() | Foncier, patrimoine et développement dans les territoires insulaires : le cas des Antilles françaises Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans les Antilles françaises, l’utilisation des espaces et des territoires pose des questions et suscite des problèmes aussi nombreux que complexes. Les unes et les autres, dépendant des caractéristiques propres à l’environnement et au contexte des milieux insulaires, sont tributaires des paramètres propres au contexte local, et notamment de facteurs identitaires. Les données historiques et les pesanteurs socio-culturelles y sont en effet souvent déterminantes. Il en résulte des situations qui d’attitudes et de comportements qui aujourd’hui encore se situent dans le domaine d’un non-droit, qu’il soit délibéré ou subi, ou à l’inverse génèrent de telles attitudes ou comportements.Les besoins de toute nature (occupation, utilisation, exploitation, valorisation, etc.) envers les espaces fonciers, au profit d’intérêts privés très divers et fréquemment conflictuels, s’y heurtent en outre à de nombreux obstacles, en particulier lorsqu’ils font l’objet d’une mobilisation à des fins touristiques. Ils tiennent autant à la superficie limitée des territoires, qu’à la rareté croissante des terres disponibles. Les impacts négatifs en sont aggravés par les exigences de conservation environnementale, qui se heurtent aux exigences des politiques d’urbanisme et de tourisme, qui tendent à se superposer et s’opposer en matière d’urbanisation touristique du littoral, espace aussi convoité que fragile. In the French West Indies, the use of spaces and territories raises numerous and complex questions and problems. Both depend on the particular characteristics of the environment and the context of islands, and on parameters specific to the local context, including identity factors. The historical and socio-cultural constraints are indeed often critical. This results in situations that proceed, or conversely generate, attitudes and behaviours that still lie in the field of non-law, whether will full or suffered.The needs of any kind (occupation, use, exploitation, valuation, etc.) for land areas for the benefit of different and often conflicting private interests, stumble also many obstacles, especially when they are mobilized for tourism. They are due as much to the limited size of the territories, as to the increasing scar-city of available land. The negative impacts are exacerbated by the demands of environmental conservation that face the requirements of planning policies and tourism, which tend to overlap and oppose in tourist urbanization of coastal areas, which are spaces as coveted as fragile . Martinique Guadeloupe Guyane française Saint-Barthélemy Saint-Martin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6770 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6770 | Partager |
![]() | Mémoire indienne dans The Swinging Bridge de Ramabai Espinet : la construction d’une identité indo-trinidadienne diasporique Auteur(s) : Solbiac, Rodolphe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cette étude démontre que l’écriture du roman The Swinging Bridge constitue une action de récupération de la mémoire féminine indienne qui réactive les liens entre Indo-Trinidadiens du Canada et Indo-Trinidadiens vivant à Trinidad tout en rétablissant une relation avec l’Inde des origines. Elle montre que, dans l’espace du roman, des relations s’établissent entre le centre historique réel ou mythique des établissements dispersés, et des sociétés d’installation par le biais d’une intrigue qui amène personnages et lecteurs à la conscience de former un peuple en diaspora.Elle analyse les procédés littéraires d’une récupération de la mémoire qui révèle, rectifie et réorganise dans une nouvelle cohérence des fragments épars réintroduisant dans la mémoire collective les qualités ancestrales d’indépendance de la femme indienne. Elle révèle le caractère hybride de l’identité culturelle diasporique qui se construit tout au long du roman puis analyse les enjeux pour l’écrivain féminin postcolonial diasporique de cet acte de représentation.Elle conclut que cette représentation constitue une réécriture contre discursive de l’Histoire trinidadienne et qu’elle introduit la définition d’un continuum identitaire indo-américain qui contribue à résorber la dislocation et la fragmentation qui caractérisent cet espace essentiellement diasporique. This work proposes to read The Swinging Bridge as a process by which a hybrid Indo-Trinidadian Diaspora is created. It argues that the novel’s recovery of memory constitutes a process by which individual memories turn into a collective diasporic memory which re-establishes links between Indo-Trinidadians dispersed in Canada and Trinidad. We demonstrate that rebinding to the Trinidadian space and recovering part of the memory of the Indian historical centre set the three spaces in a diasporic relation.This study also demonstrates that the novel’s narrative semantics rejects cultural conflict, as well as essentialism and creates a hybrid cultural identity. It establishes that the construction of diaspora at work in The Swinging Bridge advocates for the appreciation routes rather than roots and is compatible with the idea of a multi-locational diasporic consciousness. Caraïbes Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5757 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5757 | Partager |
![]() | Observatoire de tourisme et de culture comme stratégie mise en valeur du développement régional Auteur(s) : Luis Tomazzoni, Edegar Dorion, Eric Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article aborde la création du projet Observatoire de Tourisme et Culture de la Serra Gaúcha qui, dans son étape initiale, inclut les dix villes de l’Agglomération urbaine nord-est de l’État de Rio Grande Do Sul (AUNe). La création de l’Observatoire a été prévue dans le projet de Valorisation du Tourisme intégré à l’Identité culturelle des Territoires (VICTUR), financé par le Programme URB-AL, de la Commission européenne. Le programme de Maîtrise en Tourisme de l’Université de Caxias do Sul coordonne et développe les activités de recherche de l’Observatoire, dont l’objectif principal est de contribuer au développement régional, par un processus de socialisation de connaissances, au moyen d’un portail électronique (www.observatur.org.br). L’initiative démontre la possible coopération et la présence réelle d’échanges entre les organismes publics et privés pour la réalisation de projets d’intérêts communs qui mettent en valeur le capital social régional. This article discusses the creation of Project Monitoring Tourism and Culture of the Serra Gaucha, which in its initial stage, includes the ten cities of the urban north-eastern state of Rio Grande Do Sul (ELL). The creation of the Observatory has been provided in the proposed Integrated Tourism Enhancement of the Cultural Identity Territories (victuri), funded by the URB-AL, the European Commission. The program in Tourism Degree from the University of Caxias do Sul coordinates and develops research activities of the Observatory, whose main objective is to contribute to regional development, um process of socialization of knowledge, by means of an electronic portal (www.observatur.org.br). The initiative demonstrates the cooperation and the possible presence of real exchange between public and private projects of common interests that enhance the regional capital. Brésil Rio Grande Do Sul Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3986 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3986 | Partager |
![]() | L'appropriation des langues en contexte plurilingue : le cas de la Guyane ; Appropriation of languages in multilingualism context : The case of French Guyana Auteur(s) : Sabine, Inga Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Dumont, Pierre Résumé : La notion d’appropriation des langues est définie au regard du contexte guyanais. La Guyane est positionnée au carrefour de la Caraïbe et de l’Amérique du Sud, c’est-à-dire au cœur d’un processus migratoire et de nouvelles problématiques, dont celle du vivre ensemble. Il s’agit de mettre en évidence la réalité dans laquelle s’ancre le locuteur et de présenter les éléments de l’appropriation dans ce contexte plurilingue. L’appropriation de la langue est entendue comme une action – parler – en train de se faire, au cours d’une interaction déterminée sur une échelle espace-temps. La problématique, suivant une approche interactive et interdisciplinaire, repose sur la relation entre les deux volets de ce travail : recherche de terrain et réflexion théorique, laquelle est menée autour des notions d’appropriation, de langue, de sujet et de contexte. La place accordée à l’arrière-plan ethnographique et social, induit une méthodologie basée sur la compréhension des éléments des contextes à décrire, supports des pratiques déclarées par les sujets recueillies par le biais de questionnaires, mais surtout au cours d’entretiens. Deux attitudes sont identifiées, l’une d’ouverture et l’autre de repli sur soi. La première conduit le sujet à s’approprier les langues de son environnement : le sujet développe une identité plurielle, qu’il revendique comme telle, et s’épanouit dans le plurilinguisme, à condition qu’il soit légitimé dans les différentes sphères auxquelles il se réfère. La deuxième consiste à définir la communauté linguistique et culturelle à laquelle le sujet appartient, et dont il réclame l’identité et la légitimité. The notion of the appropriation of languages is defined under the Guyanese context. French Guyana is placed at the junction of Caribbean and South America, that is at the heart of a migration process and new problems which invites reflection on the « living together ». This is to highligth the reality into which someone is anchored, and to present the components of appropriation in this multilingual context. The appropriation of languages is understood as an action – speak – in the making, during an interaction on a scale determined space-time. The problem, according to an interactive and interdisciplinary approach, is based on the relationship between the two components of this work : the field research and the theoretical thought, which is conducted around the notions of appropriation, language, subject and context. The emphasis on the ethnographic and social background leads consequently to a methodology based on comprehension of the contexts components to describe, supports of linguistic practices declared by subjects collected through questionnaires, but especially during interviews. Two attitudes are identified, one of openness and one of withdrawal. The first leads the subject to appropriate the language of his environment : the subject develops a plural identity, he claims as such, and thrives in multilingualism, provided that he’s legitimized into the spheres he refers to. The second is to define the linguistic and cultural community to which the subject belongs, and that he claims identity and legitimity. http://www.theses.fr/2011AGUY0466/document | Partager |
![]() | Communication dans le système éducatif martiniquais et exclusion sociale Auteur(s) : Cidalise-Montaise, Marie-Dominique Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Ollivier, Bruno Résumé : Échec scolaire, délinquance, violence, exclusion, sont les fléaux de notre société moderne.À la Martinique dans les années 1950 un certain nombre de dispositifs furent mis en place pour tenter d’enrayer sinon de réduire l’ampleur du phénomène. Une maison de l’enfance et des dispositifs sanitaires et sociaux sont mis en place. Aujourd’hui face aux élèves en difficulté il existe également des structures diverses qui sont les classes spécialisées, les classes d’adaptation, les structures psycho-pédagogiques diverses. Et dans les deux cas sous couvert d’aide à l’enfance d’accompagnement et d’aides multiples des populations d’enfants ont vécu et vivent la marginalisation, l’exclusion car la différence affichée par la prise en charge de ces enfants constitue une représentation négative à leur encontre.Au cœur de notre problématique il y a la conviction que les choses peuvent changer. Il ne s’agit pas de prendre les acteurs sociaux pour des démiurges, de faire comme si ils pouvaient métamorphoser le monde à volonté, mais de bien comprendre ce qui se joue dans les interactions entre acteurs. Car il existe des forces dynamiques en présence dans les interactions d’enseignement, d’éducation, et d’assistance, ce sont les représentations.L’individu est habité par son capital culturel, il le porte en lui incorporé, inscrit dans son être biologique, dans son cerveau et son système nerveux, dans son être biologique, dans l’ensemble du corps pour un certain nombre de schèmes de perceptions et d’action, le capital culturel est l’une des variétés la moins détachable de son propriétaire. Chacun détient un capital culturel en même temps qu’il est ce capital, il lui doit sa singularité, son identité et tout ce qui lui permet d’entrer en relation avec le monde, et avec les autres.Par un retour réflexif, l’individu peut prendre conscience de son capital culturel, de ses représentations, d’une partie de son habitus, L’image qui résulte de cette prise de conscience enrichit l’ensemble des représentations, donc le capital culturel lui-même. L’image du capital culturel dont on dispose participe de l’image de soi et donc d’un processus complexe de valorisation ou de dévalorisation de soi.L’image de soi, de ce qu’on sait de ce qu’on sait faire se heurte de toute façon à l’image que nous revoient les autres, chacun apprend dès l’enfance à être jugé par sa famille puis par ses enseignants et les autres élèves. Chacun se sent jugé sur ce qu’il fait, et indirectement sur ce qu’il est ou paraît être, sur ce qu’il sait ou paraît savoir. Nul être ne peut se protéger complètement des jugements d’autrui, mais il peut essayer de les infléchir à son avantage, en particulier lorsque les jugements favorables lui vaudraient l’amour, et la reconnaissance des autres.Tel est l’enjeu fondamental de la relation éducative qui permettrait à l’élève dit en difficulté de majorer son ambition par une plus haute estime de lui même, et d’entrer ainsi dans une pédagogie de la réussite.Hier, certains élèves étaient condamnés par un système à quitter l’institution scolaire très tôt. Le regard du maître, les représentations qu’il avait des enfants pauvres ne leur permettait pas d’aller au-delà de l’école primaire et très vite ils intégraient le monde du travail. Aujourd’hui malgré une scolarité obligatoire jusqu’à seize ans les représentations que l’on a d’un élève peuvent avoir également des incidences sur son destin scolaire et l’amener à l’exclusion. C’est ce que nous allons tenter d’expliquer grâce à une expérimentation menée sur le terrain avec les différents acteurs du champ éducatif et les outils mis à leur disposition.Regard, représentations, réussite, échec sont les différents axes d’une problématique sur le jugement prédéterminé de l’enseignant et ses conséquences sur le destin de certains individus. La mission essentielle d'un enseignant étant de tout mettre en œuvre pour faire réussir tous ses élèves. School failure, delinquency, violence, exclusion, are the scourge of modern society.In 1950s Martinique a number of devices were put in place to try and stop or at least reduce the magnitude of the phenomenon. Juvenile institutions, health and social systems were put in place. Nowadays additional options are available such as specialized classes and other special educational structures. These systems unfortunately have resulted in the further marginalization and exclusion of entire generations of children, putting them under a negative light, against the core principal of the very programs that were meant to help them. At the heart of the problem is the belief that things can change. Our goal is not to portray social actors as if they could change the world at will, but rather to try and understand the interaction between the different actors. There are dynamics at play within the educational interactions and available support systems, which lead to certain representations of some of the students. The individual is inhabited by its cultural back-ground or layer. It is part of the biological being, brain and nervous system, part of his or her entire body, interfering with a number of perception patterns and actions. The cultural layer of any individual is actually the least detachable of all layers. The individual gets his or her sense of uniqueness, identity and everything that allows him or her to interact with the world and others from this cultural layer.When getting into further analysis we notice that the individual can become aware of his or her cultural heritage, of his or her representations or habits. The self-image that results from this awareness makes for a richer representation of the cultural layer which can trigger either high or low self-esteem. Our idea of our image usually clashes with the image received from others. Each and every one of us has in some way or the other been judged by his or her respective family, by teachers or other students in the classroom. Everyone feels judged because of his or her own actions, his or her appearance, or what he or she appears to know. Nobody can fully protect him or her-self from judgements passed from third parties, and in some circumstances one might attempt to use these judgements to their advantages, especially when they could lead to more empathy or acknowledgement from a third party.This is the fundamental issue of the educational relationship that would, by allowing struggling students to increase their ambitions by the way of higher self-esteem, allow for better success.In the past, some students were condemned by the system and led to leave the school system early. The way the teacher would perceive the student and poorer children in general did not allow the said student to go beyond elementary school and he or she would very soon join the workforce. Nowadays, despite mandatory education through age sixteen, the representation we have of each student can still affect academic performance and lead to exclusion. This is what we will attempt to explain through an experiment conducted with the different actors in the education field and the tools at their disposal.Perception, performance, success, failure are the different axes of a problem that leads to the predetermined judgment of teachers and the consequences of said perception on the fate of some of the students, keeping in mind that an educator’s main task is to do everything in their power to pass all students. http://www.theses.fr/2015AGUY0850/document | Partager |
![]() | Schémas de pensées et projets collectif autour des races locales : le cas du cabri Créole aux Antilles Auteur(s) : Alexandre, Gisèle Angeon, Valérie Auteurs secondaires : Unité de Recherches Zootechniques (URZ) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Centre d'Etude et de Recherche en Economie Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Dans le cadre d'un renouveau de la défense des races locales, cet article analyse les schémas de pensées et les projets collectifs autour du cabri Créole aux Antilles où existent simultanément deux modèles de développement, l'élevage « traditionnel » et l'élevage « moderne ». Le premier utilise la race locale, la Créole et des systèmes d'élevage traditionnels comme l'attache au piquet; il a été souvent appelé à disparaître mais en réalité, il présente une réelle capacité de résistance et d'adaptation. L'élevage moderne à base de races exotiques importées utilise des systèmes d'élevage de type intensif qui s'inspirent des modèles européens et qui ont été soutenus par la politique du gouvernement ; c'est donc le modèle dominant. De ce fait, la filière caprine en Guadeloupe voit cohabiter des exploitations de polyculture-élevage souvent valorisant des zones difficiles et des grosses structures d'élevage qui se spécialisent en production de viande caprine semi-intensive. On assiste actuellement au paradoxe où un type racial viande (génotypes à base de sang Boer ou autres croisements viande) devient dominant au détriment de la race locale. Or la race Créole gagnerait à être soutenue en raison de sa résistance et son adaptation au milieu. Mais sur cette question, l'aspect strictement technique est dépassé par le débat sociétal avec ses dimensions historiques, humaines et culturelles. Toutefois en Guadeloupe, il n'y a pas de vision collective unanime pour soutenir la race locale, ce qui est dû a des intérêts divergents et une difficulté de mise en cohérence de l'ensemble du projet. Ainsi, l'une des questions principales qui se posent est : comment infléchir les pratiques des éleveurs pour qu'ils s'approprient leur race locale qui est un élément d'ancrage au territoire, au savoir-faire et à la culture antillaise ? La démarche d'une production d'un cabri Créole AOC permettrait de relier la race locale au terroir en favorisant l'identité locale amenée à être portée par les acteurs territoriaux. Donc pour aboutir à un véritable modèle de développement à l'avenir, il conviendrait de mettre en place un véritable processus d'appropriation de la race locale dans son territoire. ISSN: 0397-6572 hal-01600973 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01600973 PRODINRA : 397825 | Partager |
![]() | Sport and gender construction in the postcolonial context: Between East and West — the paradoxical effects of globalization Auteur(s) : Ruffié, Sébastien Ferez, Sylvain Lauzanne, Marie-Amelie Dumont, Jacques Auteurs secondaires : Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Santé, Education et Situations de Handicap (SantESiH) ; Université de Montpellier (UM) Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD SAGE Publications Résumé : International audience This article examines the social uses of the body by the French of Tamil origin in the sports centres of Pondicherry (southern India). It reviews the ways in which the body participates in the development and expression of gender arrangements in a postcolonial context faced with globalization. An analysis of semi-structured interviews shows the extent to which the structure of gender relationships, although occurring in a specific community, is both affected by the logic of identity related to cultural affiliations and linked by more global imperatives to the symbolic relationships between the local area and the former motherland, Metropolitan France. Finally, it appears that far from stigmatizing evident gender positions, the organization of roles between the sexes follows a sociocultural rationale that leads couples to adopt strategies which accentuate the structure of gender. On returning to the country of origin, the play of gender opposition and complementarity thus enables the symbolic gender advantages achieved through emigration to be retained while at the same time avoiding the risk of social exclusion. ISSN: 0011-3921 hal-01681884 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01681884 DOI : 10.1177/0011392111400784 | Partager |
![]() | De la dédiasporisation des jeunes Haïtiens à New York Auteur(s) : Melyon-Reinette, Stéphanie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les facteurs répulsifs de l’émigration haïtienne ont complètement changé depuis les années 1950 qui marquèrent le début de ce mouvement avec le régime duvaliériste. Les entités géopolitiques et sociopolitiques qui en résultent évoluent, elles aussi, proportionnellement et rationnellement aux motivations des individus en partance. Ainsi, les exilés forcés rêvaient de retrouver leur chère Haïti, les nouveaux primo-arrivants sont des individus qui cherchent à se ré-enraciner dans un terreau aux airs d’ailleurs. Le diasporique est-il un individu dont l’identité est figée ? Dans cet article, une étude statistique simple cherche à démontrer l’évolution des mentalités des jeunes Haïtiens à travers un questionnement des identités et des orientations culturelles. Des dynamiques se font jour montrant que la diaspora est fluctuante comme les identités et les cultures qui la composent. The Push factors of Haitian emigration have completely changed since the late 1950s which marked the beginning of this movement with the Duvalier regime. The geopolitical and sociopolitical entities which result from it are changing as well, in proportion and accordance with the motivations of the people who leave. Thus, the forced exiles dreamt of going back to their dearest Haiti, the latest newly-arrived immigrants are individuals who desire to re-root into a land that sounds like “elsewhere”. Must the diasporic individual’s identity be stable? In this article, a simple survey seeks to shed light on the changing mentalities of young Haitians, examining their identities and cultural choices. Emerging trends show that diaspora is a flow, not unlike the identities and the cultures of which it is composed. New York Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4628 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4628 | Partager |
![]() | Lujo y alteridad: el exceso como salvoconducto para evadir/seducir al Otro. Acercamiento a los filmes The Bling Ring Auteur(s) : Díaz Calderón, Mauricio Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La cinematografía contemporánea es uno de los vehículos de difusión privilegiados en las sociedades de consumo actuales. Se considera relevante reconocer la manera en que esta construye sus mensajes y se posiciona en el imaginario social. Los filmes The Bling Ring (2013) de la norteamericana Sofia Coppola, Les derniers jours du monde (2009) de los hermanos franceses Arnaud y Jean-Marie Larrieu y The Great Gatsby (2013) del australiano Baz Luhrmann, tienen como punto en común la incursión en un mundo de lujos y ostentación. El análisis privilegia determinados pasajes textuales, los cuales permiten identificar los elementos constitutivos, las estrategias visuales y los valores sociales que los tres productos cinematográficos emplean en la representación del campo de la sobreabundancia. A pesar de la diversidad de contextos socioculturales, el objetivo es el de reconocer las afinidades textuales al exponer estos ámbitos exclusivos y señalar qué preocupaciones simbólicas y sociales manifiestan. In current consumer societies, cinematography plays a privileged role as a spreading vehicle. So, it is relevant to recognize how films build their messages and fix in the social imaginary. The The Bling Ring film (2013), by American Sofia Coppola; Les Derniers Jours du monde (2009), by French brothers Arnaud and Jean -Marie Larrieu; and The Great Gatsby (2013), by Australian Baz Luhrmann, have in common the exploration of a luxurious and ostentatious world. The analysis focusses on certain text passages, allowing the identification of constituent elements, visual strategies and social values used by these three films in the representation of the overabundance field. Despite the diversity of cultural contexts, the goal is to recognize textual affinities on exposing these exclusive spaces, and to point out the expressed symbolic and social concerns. La cinématographie contemporaine est l'un des modes privilégiés de diffusion dans les sociétés de consommation actuelles. Il est essentiel de connaître la manière dont se construisent ses messages et comment ils se positionnent dans l’imaginaire social. Les films The Bling Ring (2013), de l´Américaine Sofia Coppola, Les derniers jours du monde (2009) des frères français Arnaud y Jean-Marie Larrieu et The Great Gatsby (2013) de l'Australien Baz Luhrmann, ont pour point commun l'incursion dans le monde du luxe et de l’ostentation. L'analyse privilégie des passages textuels déterminés qui permettent d'identifier les éléments constitutifs, les stratégies visuelles et les valeurs sociales que les trois textes cinématographiques emploient dans la construction de la représentation de la surabondance. Après avoir exposé leurs domaines exclusifs et souligné leurs préoccupations symboliques et sociales, l’objectif est d’identifier leurs affinités textuelles à travers la diversité de contextes socioculturels présentés. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7331 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7331 | Partager |
![]() | Accès à la culture biomédicale et enjeux socio-symboliques des représentations de la drépanocytose dans une population scolaire de Guadeloupe Auteur(s) : Pruneau, Jérôme Ferez, Sylvain Maillard, Frédéric Philippon, Berangere Hue, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’étude des représentations de la drépanocytose dans une population scolarisée de l’île de Marie-Galante (N=267), en Guadeloupe, est ici réalisée à partir du traitement des réponses à une question d’association libre qui s’inscrivait dans un questionnaire plus large. L’analyse des occurrences et des co-occurrences spontanément associées à la drépanocytose montre le flou qui entoure cette maladie dans la population étudiée, attestant d’une faible maîtrise des représentations biomédicales. Ce sont finalement le statut et la signification du sang, ainsi que la notion même de maladie génétique, qui paraissent mal assurés, car réinscrits dans l’univers des représentations culturelles et sociales liées à l’identité/altérité et à la filiation. This paper presents a part of the results of a research on the representation on SCD (Sickle Cell Disease) among a schooled population living in Marie-Galante (Guadeloupe). It treats free associations of the respondents concerning SCD. The analysis of occurrencies and co-occurrencies spontaniously associated to the disease reveals the incertitude surrounding it, attesting thus of a small control of biomedical representations. The status and signification of blood, even as the notion of genetic disease, seem to be ambigious in their answers. They are in fact imbedded in the universe of social and cultural representations related to identity/alterity and filiation problematics. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3684 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3684 | Partager |
![]() | Les expositions universelles, une utopie touristique toujours d’actualité ? Auteur(s) : Ballester, Patrice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À travers les expositions universelles récentes et passées et plus particulièrement les expositions de Milan 2015 et de Port-au-Prince 1949, nous rappelons que cette pratique touristique du voyage d’agrément dans une grande ville remonte au xixe siècle, elle accompagne les origines de notre tourisme moderne, tout en devenant un instrument de géopolitique et de marketing touristique de première importance pour les villes et les pays hôtes. Les expositions peuvent être considérées comme un levier urbanistique, mais aussi un moyen de faire voyager et de comprendre notre monde à travers un système de représentation des identités locales et mondiales proposant toujours une mise en valeur de la découverte scientifique et de l’expérience culturelle à travers les pavillons nationaux. Ces manifestations géantes reposent sur une mise en scène et en récit à partir d’un thème universel questionnant généralement le concept du développement durable et de l’attractivité touristique renouvelée de la destination. Notre analyse porte sur la plus récente des expositions universelles et une exposition oubliée appartenant à l’aire culturelle des caraïbes permettant de dégager trois dynamiques associant le tourisme de méga-événement et l’utopie des voyages initiatiques, à savoir : les expositions universelles se réinventent et retrouvent un certain succès de fréquentation impliquant une redéfinition des champs et des usages d’une utopie contrariée. Faire voyager est un acte à la fois scénographique et symbolique à travers le pavillon impliquant des artifices et des déclinaisons de plus en plus numériques, la quête de cette pratique durable du voyage se confronte à son héritage et à son souvenir à différentes échelles et temporalités. Through the recent and past universal exhibitions and more particularly the world’s fair of Milan 2015 and Port-au-Prince 1949, we recall that this tourist practice of the pleasure trip in a large city dates back to the xixth century, it accompanies the origins of Our modern tourism, while becoming an instrument of geopolitics and tourist marketing of prime importance to cities and host countries. Exhibitions can be seen as an urban lever, but also a way to make travel and understand our world through a system of representation of local and global identities that always emphasizes scientific discovery and cultural experience through the national pavilion. These giant events are based on a staging and narrative based on a universal theme generally questioning the concept of sustainable development and the renewed attractiveness of the destination. Our analysis focuses on the most recent of the universal exhibitions and a forgotten exhibition belonging to the cultural area of the Caribbean, which reveals three dynamics associating mega-event tourism with the utopia of initiatory journeys, namely: reinvent and regain a certain success of frequentation implying a redefinition of the fields and uses of a disrupted utopia; to make travel is an act both scenographic and symbolic through the pavilion involving artifices and more and more digital declensions, the quest for this sustainable practice of travel is confronted with its heritage and its memory at different scales and temporalities. A través de las exposiciones universales recientes y pasados y, especialmente, la Feria de Milán en 2015 y Puerto Príncipe en 1949, recordamos que esta práctica de turismo de viaje de placer a una gran ciudad se remonta al siglo xix, que acompaña a los orígenes de turismo moderno, mientras que convertirse en un instrumento geopolítico y comercialización del turismo de las principales ciudades y países anfitriones. Las exposiciones pueden considerarse una palanca urbana, sino también una manera de viajar y entender nuestro mundo a través de un sistema de representación de las identidades locales y globales que todavía ofrece el desarrollo de los descubrimientos científicos y la experiencia cultural a través pabellones nacionales. Estas manifestaciones gigantes basados en una puesta en escena y la narrativa de un tema universal en general, cuestionando el concepto de desarrollo sostenible y renovada atractivos turísticos del destino. Nuestro análisis se centra en las últimas exposiciones universales y una exposición olvidado que pertenecen a la zona cultural del Caribe para identificar tres dinámico entre el turismo mega-evento y la utopía de los viajes iniciáticos, a saber: las exposiciones universales reinventar y encontrar un cierto éxito de asistencia que implica una redefinición de campos y utiliza una utopía alterada, para viajar es un acto tanto teatral y simbólico a través del pabellón y declinaciones cada vez más digitales, las la búsqueda de este viaje práctica sostenible se enfrenta a su artificialidad y su memoria en diferentes escalas y marcos de tiempo. Europe Caraïbes Italie Haïti France Milan Port-au-Prince New York Osaka Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11239 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11239 | Partager |
![]() | Diasporas protéiformes Auteur(s) : Elbaz, Gilbert Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Photographie 1. Fresque murale du quartier El Barrio, New York Source : S. Partel Pourquoi ce titre ? Pour signifier que la diaspora, où qu’elle soit, n’est pas figée, pas plus que son concept. L’expérience juive a été traditionnellement utilisée en tant que référent épistémologique du concept de diaspora : une communauté avec une culture et une identité bien définies, expulsée de sa terre natale, et qui s’efforce à reconquérir son espace territorial, culturel et identitaire, comme si ce der... Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7773 | Partager Voir aussi |
![]() | Diaspora portoricaine et musique rap à New York : entre latinité et culture africaine américaine Auteur(s) : Partel, Stéphane Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le rap a atteint un succès sans précédent auprès des jeunes urbains aux États-Unis et dans les grandes mégalopoles du monde entier. Ce genre musical, figure de proue du hip-hop, s’est affirmé dès les années 1970 comme un moyen d’expression diasporique reflétant les expériences, les rapports complexes et les interactions culturelles entre Africains-Américains, Jamaïcains et Portoricains de la diaspora vivant à New York. Cependant, le positionnement des artistes issus de la diaspora portoricaine a été peu étudié. Nourri de séjours d’observation participante et de recherches réalisées entre 2005 et 2008, ainsi que de la fréquentation assidue des concerts du collectif artistique portoricain The Terror Squad auxquels l’auteur a pu assister, cet article se propose donc d’analyser le rôle central des artistes issus de la diaspora portoricaine de New York à travers l’étude du rap, élément le plus médiatisé du hip-hop. Il devient ainsi possible de mieux entrevoir les tensions, convergences et interactions culturelles qui régissent les rapports complexes qui s’établissent entre la latinité des Portoricains et la culture africaine-américaine urbaine depuis plus d’une trentaine d’années dans le milieu du rap. Rap music has achieved unprecedented success among urban youth in the United States and in big cities around the world. As a key element of hip-hop this musical style has been asserting its strength since the 1970s as a reflection of the diasporic experience and the complex cultural interactions between African Americans, Jamaicans and Puerto Ricans of the diaspora living in New York. However, scant research has been conducted on the role of Puerto Rican artists of the diaspora living in New York. Therefore, based on field trips and participant observation undertaken between 2005 and 2008 and the concerts of the Puerto Rican rap group The Terror Squad that the author was able to attend frequently, the purpose of this article is to analyze the central role of Puerto Rican artists located in New York through rap music, the most publicized element of hip-hop. This analysis sheds light on the tensions, commonalities and cultural interactions that govern the complex relationships between the distinctive Latin identity of Puerto Ricans and the African American urban culture, as witnessed on New York’s rap scene for more than thirty years. New York Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4756 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4756 | Partager |
![]() | Diasporas protéiformes Auteur(s) : Elbaz, Gilbert Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Résumé : (Fresque murale du quartier El Barrio, New York – photo de S. Partel) Pourquoi ce titre ? Pour signifier que la diaspora, où qu’elle soit, n’est pas figée, pas plus que son concept. L’expérience juive a été traditionnellement utilisée en tant que référent épistémologique du concept de diaspora: Une communauté avec une culture et une identité bien définies, expulsée de sa terre natale, et qui s’efforce à reconquérir son espace territorial, culturel et identitaire, comme si ce dernier avait été... http://etudescaribeennes.revues.org/4758 | Partager |