![]() | Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
![]() | Resilience to ocean acidification: decreased carbonic anhydrase activity in sea anemones under high pCO(2) conditions Auteur(s) : Ventura, Patricia Jarrold, Michael D. Merle, Pierre-Laurent Barnay-Verdier, Stephanie Zamoum, Thamilla Rodolfo-Metalpa, Riccardo Calosi, Piero Furla, Paola Auteurs secondaires : Symbiose Marine (SM) ; Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Evolution Paris Seine ; Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) French Ministere de l'Enseignement superieur et de la Recherche [513-EDSFA021-2013] EU-FP7 MedSeA project [265103] NERC OA Research Programme Grant NSERC Discovery Grant Éditeur(s) : HAL CCSD Oldendorf/Luhe Résumé : International audience Non-calcifying photosynthetic anthozoans have emerged as a group that may thrive under high carbon dioxide partial pressure (pCO(2)) conditions via increased productivity. However, the physiological mechanisms underlying this potential success are unclear. Here we investigated the impact of high pCO(2) on the dissolved inorganic carbon (DIC) use in the temperate sea anemone Anemonia viridis. We assessed the impacts of long-term exposure to high pCO(2), i.e. sampling in situ natural CO2 vents (Vulcano, Italy), and short-term exposure, i.e. during a 3 wk controlled laboratory experiment. We focused on photo-physiological parameters (net photosynthesis rates, chlorophyll a content and Symbiodinium density) and on carbonic anhydrase (CA) activity, an enzyme involved in the energy-demanding process of DIC absorption. Long-term exposure to high pCO(2) had no impact on Symbiodinium density and chlorophyll a content. In contrst, short-term exposure to high pCO(2) induced a significant reduction in Symbiodinium density, which together with unchanged net photosynthesis resulted in the increase of Symbiodinium productivity per cell. Finally, in both in situ long-term and laboratory short-term exposure to high pCO(2), we observed a significant decrease in the CA activity of sea anemones, suggesting a change in DIC use (i.e. from an HCO3- to a CO2 user). This change could enable a shift in the energy budget that may increase the ability of non-calcifying photosynthetic anthozoans to cope with ocean acidification. ISSN: 0171-8630 hal-01546163 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01546163 DOI : 10.3354/meps11916 | Partager |
![]() | Continental growth seen through the sedimentary record Auteur(s) : Dhuime, Bruno Hawkesworth, Chris j. Delavault, Helene Cawood, Peter a. Auteurs secondaires : Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) University of Bristol University of St. Andrews Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : International audience Sedimentary rocks and detrital minerals sample large areas of the continental crust, and they are increasingly seen as a reliable archive for its global evolution. This study presents two approaches to model the growth of the continental crust through the sedimentary archive. The first builds on the variations in U-Pb, Hf and O isotopes in global databases of detrital zircons. We show that uncertainty in the Hf isotope composition of the mantle reservoir from which new crust separated, in the 176Lu/177Hf ratio of that new crust, and in the contribution in the databases of zircons that experienced ancient Pb loss(es), adds some uncertainty to the individual Hf model ages, but not to the overall shape of the calculated continental growth curves. The second approach is based on the variation of Nd isotopes in 645 worldwide fine-grained continental sedimentary rocks with different deposition ages, which requires a correction of the bias induced by preferential erosion of younger rocks through an erosion parameter referred to as K. This dimensionless parameter relates the proportions of younger to older source rocks in the sediment, to the proportions of younger to older source rocks present in the crust from which the sediment was derived. We suggest that a Hadean/Archaean value of K = 1 (i.e., no preferential erosion), and that post-Archaean values of K = 4–6, may be reasonable for the global Earth system. Models built on the detrital zircon and the fine-grained sediment records independently suggest that at least 65% of the present volume of continental crust was established by 3 Ga. The continental crust has been generated continuously, but with a marked decrease in the growth rate at ~ 3 Ga. The period from > 4 Ga to ~ 3 Ga is characterised by relatively high net rates of continental growth (2.9–3.4 km3 yr− 1 on average), which are similar to the rates at which new crust is generated (and destroyed) at the present time. Net growth rates are much lower since 3 Ga (0.6–0.9 km3 yr− 1 on average), which can be attributed to higher rates of destruction of continental crust. The change in slope in the continental growth curve at ~ 3 Ga is taken to indicate a global change in the way bulk crust was generated and preserved, and this change has been linked to the onset of subduction-driven plate tectonics. At least 100% of the present volume of the continental crust has been destroyed and recycled back into the mantle since ~ 3 Ga, and this time marks a transition in the average composition of new continental crust. Continental crust generated before 3 Ga was on average mafic, dense, relatively thin (< 20 km) and therefore different from the calc-alkaline andesitic crust that dominates the continental record today. Continental crust that formed after 3 Ga gradually became more intermediate in composition, buoyant and thicker. The increase in crustal thickness is accompanied by increasing rates of crustal reworking and increasing input of sediment to the ocean. These changes may have been accommodated by a change in lithospheric strength at around 3 Ga, as it became strong enough to support high-relief crust. This time period therefore indicates when significant volumes of continental crust started to become emergent and were available for erosion and weathering, thus impacting on the composition of the atmosphere and the oceans. ISSN: 0037-0738 hal-01622696 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01622696 DOI : 10.1016/j.sedgeo.2017.06.001 | Partager |
![]() | Circulation at the western boundary of the South and Equatorial Atlantic: Exchanges with the ocean interior Auteur(s) : Wienders, Nicolas Arhan, Michel Mercier, Herle Éditeur(s) : Yale University Résumé : Data from a hydrographic section carried out in January-March 1994 offshore from the eastern coast of South America from 50S to 10N, are used to quantify the full-depth exchanges of water between the western boundary currents and the ocean interior. In the upper and intermediate layers, the westward transport associated with the southern branch of the South Equatorial Current was 49 Sv at the time of the cruise. The transports of the central and northern branches in the upper 200 m were 17 Sv and 12 Sv, respectively. After subtraction of the parts that recirculate in the subtropical, subequatorial, and equatorial domains, the fraction of the South Equatorial Current that effectively contributes to the warm water export to the North Atlantic is estimated at 18 Sv. The poleward boundary of the current southern branch is at 31S through the whole thickness of the subtropical gyre, but the latitude of the northern boundary varies from 7 degrees 30'S at the surface to 27S at 1400 m depth. The estimated latitude of its bifurcation into the Brazil Current and North Brazil Undercurrent also varies downward from about 14S at the surface to 28S at a depth of 600 m.In the North Atlantic Deep Water, eastward flows exceeding 10 Sv are observed at 3 degrees -4 degrees of latitude in both hemispheres, at 10S, and at 34S-30S. Between 4S and 17S, a net westward flow with an estimated transport of 19 Sv reinforces the southward deep western boundary current. Cyclonic circulations of Antarctic Bottom Water along the western boundaries of the Argentine and Brazil basins have amplitudes of 15 Sv and 13 Sv, respectively, exceeding those of the interbasin exchanges. The net alongshore transport of this water mass between the hydrographic section and the continental slope reverses to a southward direction from 13S to 27S, probably in relation with an eastward shift of the equatorward near-bottom boundary current at these latitudes. Journal of Marine Research (0022-2402) (Yale University), 2000-11 , Vol. 58 , N. 6 , P. 1007-1039 Droits : 2000 Yale University http://archimer.ifremer.fr/doc/2000/publication-803.pdf DOI:10.1357/002224000763485782 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/803/ | Partager |
![]() | The development of the purse seine fishery on drifting Fish Aggregating devices in the Eastern Pacific Ocean: 1992-1998 Auteur(s) : Lennert-cody, Ce Hall, Melanie Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 15-19 octobre 1999 Résumé : Since the early 1990s, drifting Fish Aggregating Devices, or FADs, have rapidly become the dominant type of floating object used by the purse seine fishery in the Eastern Pacific Ocean to capture tunas. The development of this fishery for larger vessels is described using data collected by observers aboard vessels of more than 363 metric tons fish-carrying capacity. Bamboo rafts, equipped with radio-transmitters that allow for semi-continuous monitoring, are typically used as FADs. Old purse seine netting is often suspended below the bamboo raft to give the FAD an enhanced underwater profile. Similar to the fishery on flotsam between 1992-1998, most sets on FADs were made before 8 am, with skipjack and bigeye being the dominant tuna species caught, and yellowfin tuna captured in lesser amounts. Discard ratios of skipjack and bigeye were comparable for the two modes of fishing; however, the success rate on FADs for bigeye was more than twice that on non-FAD floating objects ("logs"). In addition, the fishery on logs was largely a coastal hshery, while the fishery on FADs extended west to 150 W, into areas that had not been significantly utilized by the purse seine fleet. The capture of tunas per set varied most with area, season and year. Nonetheless, capture per set for at least one of the three tuna species was also found to vary with the depth of the purse seine net and the amount of the netting hanging below the FAD. The effect of net depth and FAD depth on tuna capture varied by area, season and FAD color. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15282/12668.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15282/ | Partager Voir aussi Attracting techniques Seiners Seining Tuna fisheries Article Geographic Terms: ISE, Pacific Télécharger |
![]() | Société civile et intervention sociale ; : L’accès au service de l’eau potable au Venezuela Auteur(s) : Péné-Annette, Anne Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Au Venezuela, comme dans d'autres pays d'Amérique latine, « l'accès à l'eau pour tous » constitue une cause de tensions entre la société civile et les pouvoirs publics. De plus, la croissance rapide de l'urbanisation, souvent de manière désorganisée, selon des critères de planification urbaine, se caractérise par une déficience en réseaux d'adduction d'eau et (encore plus) en réseaux d'assainisse-ment. Cette situation est accentuée dans les quartiers urbains les plus défavorisés, qualifiés officiellement de « marginaux » jusqu'à la fin des années 1990. Ces territoires urbains représentent environ les deux tiers de la population urbaine du Venezuela, en sachant que ce pays, avec un taux d'urbanisation de l'ordre de 85 %, fait partie du peloton de tête des pays urbanisés de l'Amérique latine. A partir de 1999, la nouvelle Constitution intitulée « Constitution bolivarienne » met en avant la société civile de façon plus explicite. Les habitants des barrios 1 symbolisent alors, dans ce texte de référence ainsi que dans les discours du président de la République bolivarienne Hugo Frias Chavez, une société civile qui a contribué au changement de régime politique et à l'impulsion d'un programme poli-tique se qualifiant de « socialisme du XXI e siècle ». L'accès à l'eau et à l'assainissement rentre dans les priorités du programme économique et social de ce nouveau gouvernement, visant à diminuer rapidement la pauvreté et à améliorer nettement l'accès à un service urbain de qualité. Dans ce contexte, ces mesures se réalisent dans le cadre de « missions » 2 financées par l'Etat dans les domaines de la santé, de l'éducation etc. Le secteur de l'eau s'avère donc un secteur clé de l'intervention sociale, qu'elle se concrétise par la mobilisation de la société civile et/ou par l'implication des pouvoirs publics. Par « intervention sociale », nous nous intéressons au mode de participation d'acteurs de la société civile ou de représentants de collectivités locales etc. Par « mobilisation », nous considérons tout rassemblement de personnes qui se tra-duit par une mise en action commune. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01133636 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01133636 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01133636 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01133636/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01133636/file/A%20P%C3%A9n%C3%A9-Annette%20com_colloque%20intervention%20PRINTEMPS%20au%2024%2002%202013.pdf | Partager |
![]() | Potential Effect of Freshwater Virus on the Structure and Activity of Bacterial Communities in the Marennes-Oléron Bay (France) Auteur(s) : Auguet, Jean-christophe Montanie, Helene Hartmann, Hans Lebaron, P. Casamayor, E. O. Catala, P. Delmas, Daniel Éditeur(s) : Springer Résumé : Batch culture experiments using viral enrichment were conducted to test the response of a coastal bacterial community to autochthonous (i.e., co-existing) or allochthonous riverine viruses. The effects of viral infections on bacterial dynamics and activity were assessed by epifluorescence microscopy and thymidine incorporation, respectively, whereas the effect of viral infection on bacterial community composition was examined by polymerase chain reaction-single strand conformation polymorphism 16S ribosomal RNA fingerprinting. The percentages of high nucleic acid-containing cells, evaluated by flow cytometry, were significantly correlated (r (2) = 0.91, n = 12, p < 0.0001) to bacterial production, making this value a good predictor of active cell dynamics along the study. While confinement and temperature were the two principal experimental factors affecting bacterial community composition and dynamics, respectively, additions of freshwater viruses had significant effects on coastal bacterial communities. Thus, foreign viruses significantly reduced net bacterial population increase as compared to the enrichment treated with inactivated virus. Moreover, freshwater viruses recurrently and specifically affected bacterial community composition, as compared to addition of autochthonous viruses. In most cases, the combined treatment viruses and freshwater dissolved organic matter helped to maintain or even enhance species richness in coastal bacterial communities in agreement to the 'killing the winner' hypothesis. Thus, riverine virus input could potentially influence bacterial community composition of the coastal bay albeit with modest modification of bulk bacterial growth. Microbial Ecology (0095-3628) (Springer), 2009-02 , Vol. 57 , N. 2 , P. 295-306 Droits : 2009 Springer http://archimer.ifremer.fr/doc/2009/publication-6636.pdf DOI:10.1007/s00248-008-9428-1 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6636/ | Partager |
![]() | Conflits et stabilité évolutive dans un mutualisme tripartite plante - fourmis- champignon ; Conflicts and evolutionary stability of a tripartite mutualism between plants, ants and fungi Auteur(s) : Lauth, Jérémie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Orivel, Jérôme Résumé : Les mutualismes, interactions interspécifiques où chaque partenaire retire un bénéfice net de leur association, sont centraux dans l’origine et l’organisation de la biodiversité. Bien que globalement bénéfiques pour chacun des partenaires, ces interactions n’enlèvent rien à l’égoïsme inhérent de chaque espèce pour sa survie et sa reproduction, générant des conflits d’intérêts entre les espèces. Ainsi, comprendre les processus écologiques et évolutifs qui maintiennent le caractère mutualiste d’interactions entre plusieurs espèces est primordial dans la compréhension du maintien de la biodiversité. Néanmoins, le corpus scientifique s’est jusqu'à présent surtout concentré sur des paires d’espèces en interaction. Or, ces avancées scientifiques restent partielles car la plupart de ces interactions s’englobent dans un contexte communautaire. C’est dans ce cadre conceptuel que se place mon travail de thèse. Alors que la diversité structurelle des mutualismes de protection entre plantes et fourmis en ont fait un modèle d’étude clé dans la compréhension des mutualismes, j’ai concentré mes recherches sur l’intégration d’un troisième partenaire fongique pour comprendre ses conséquences sur les résultantes écologiques et évolutives de ces mutualismes tripartites. Je me suis tout d’abord intéressé à définir la relation qui lie de façon mutualiste le champignon aux deux autres partenaires et à établir les conflits d’intérêts émanant de ces différentes interactions pour comprendre quels facteurs permettaient de les réguler. Ainsi, la relation qui lie le champignon aux fourmis peut être qualifiée d’agriculture. Les fourmis protègent, nourrissent et disséminent le champignon et celui-ci, via ses propriétés structurales, permet l’élaboration de galeries servant de piège pour capturer des proies. Ce phénomène crée cependant un conflit d’allocation de la force ouvrière des fourmis et nuit directement aux bénéfices de la plante par une diminution de l’intensité des patrouilles sur ses feuilles, diminuant consécutivement sa protection et sa fitness. Néanmoins, le rôle du champignon dans les transferts de nutriments entre les fourmis et la plante, ainsi que certaines réponses évolutives de la plante permettent de réguler ces conflits, stabilisant les bénéfices nets de chaque partenaire dans ce mutualisme tripartite. Puis, je me suis concentré à comprendre comment certains facteurs évolutifs pouvaient moduler cette résultante écologique. La prise en compte du caractère multipartite d’un mutualisme change radicalement la vision de l’évolution des mutualismes jusqu’alors étudiée entre paires d’espèces. Alors que le corpus scientifique s’accorde à dire que la spécialisation entre espèce par coévolution renforce la stabilité et les bénéfices perçus par chaque partenaire, le contexte multipartite semble altérer ces prédictions. Au contraire la spécialisation multipartite peut être dans certains cas un moteur d’instabilité et de baisse des bénéfices. Enfin cette thèse permet de faire le lien entre deux concepts qui s’opposent : la coévolution diffuse et la coévolution par paire. Je montre ainsi que la coévolution peut intervenir sur plus de deux espèces à la fois, mais qu’elle peut quand même entrainer une spécialisation multispécifique. Finalement, au contraire des prédictions de la coévolution diffuse, cette thèse montre que plusieurs pressions de sélection contrastées émanant de différentes espèces envers un seul trait d’une troisième espèce peuvent promouvoir la spécialisation multi-spécifique. Mutualisms, defined as interspecific interactions where each partner receives net benefices from their interactions, are central to the organization of earth biodiversity. Although globally beneficial for each partner, such interactions do not modify the inherent selfishness of species for their survival and reproduction, generating conflicts of interests between species. Thus understanding the ecological and the evolutionary processes maintaining positive outcomes in mutualisms is fundamental to understand how mutualisms shape earth biodiversity. However, scientific research on mutualisms has most of the time focused on interaction between pairs of species. Such knowledge is thus partial as mutualisms are embraced in a community context. My doctoral thesis takes place in this conceptual framework. I focused my research on the integration of a third fungal partner in protective interactions between ants and plants to evaluate its consequences on the ecological and evolutionary outcomes of such mutualisms, taken as multispecies interactions. I first focused my researches in defining the mutualistic interaction linking the fungal partner with its two other associates and in revealing any conflict of interests and their regulation that may emerge from such tripartite interactions. The interactions between the ants and the fungi can be qualified as a case of non-food fungiculture. The ants protect, provide food and disseminate the fungus, and the latter, thanks to its structural properties, allows the elaboration of galleries used that are then used as trap to capture preys. This phenomenon creates a conflict of interest in the allocation of the worker force, altering host plant benefits through a decrease of worker patrolling activity and consequently leaves protection and thus fitness. However, the role of the fungus in the nutrient transfers between ants and plants added to evolutionary responses from the plant allows regulating this conflict, stabilizing the net benefits towards the plant. Then I have concentrated my researches in understanding how evolutionary factors would modulate the ecological outcomes of such interactions. Taking into account the multispecific character of mutualisms changes radically the vision on the evolution of mutualisms when pair of species are considered. While it is widely accepted that specialization of mutualist species through coevolution reinforce the stability of the interaction and the net benefit of each partner, the multispecific context seems to deviate these predictions. Conversely, I show that specialization between three mutualistic partners can drive instability and decrease of benefits. Finally, the results of this thesis join the gap between two previously opposed concepts: diffuse coevolution and pairwise coevolution. I show that coevolution can happen between more than two species simultaneously and that it can drive mutlispecific specialization. Opposed to the diffuse coevolution, I show that contrasting selective pressures on a same trait from different partner can promote specialization of species. http://www.theses.fr/2013AGUY0622/document | Partager |
![]() | Comprehensive assessment of carbon productivity, allocation and storage in three Amazonian forests Auteur(s) : Malhi, Yadvinder Aragao, Luiz Eduardo O. C. Metcalfe, Daniel B. Paiva, Romilda Quesada, Carlos A. Almeida, Samuel Anderson, Liana Brando, Paulo Auteurs secondaires : School of Geography and the Environment, Environmental Change Institute ; University of Oxford [Oxford] Department of Forest Ecology and Management ; Swedish University of Agricultural Sciences School of Geography, Earth and Biosphere Institute ; University of Leeds Coordenaçao de Botânica ; Museu Paraense Emilio Goeldi Department of Botany and School of Natural Resources and Environment ; University of Florida [Gainesville] Ecology and Evolutionary Biology, Tulane University ; University of New Orleans Centro de Geociencias ; Universidade Federal do Pará Urban Design and Planning ; University of Washington [Seattle] Éditeur(s) : HAL CCSD Wiley Résumé : The allocation and cycling of carbon (C) within forests is an important component of the biospheric C cycle, but is particularly understudied within tropical forests. We synthesise reported and unpublished results from three lowland rainforest sites in Amazonia (in the regions of Manaus, Tapajos and Caxiuana), all major sites of the Large-Scale Biosphere-Atmosphere Programme (LBA). We attempt a comprehensive synthesis of the C stocks, nutrient status and, particularly, the allocation and internal C dynamics of all three sites. The calculated net primary productivities (NPP) are 10.1 +/- 1.4 Mg C ha(-1) yr(-1) (Manaus), 14.4 +/- 1.3 Mg C ha(-1) yr(-1) (Tapajos) and 10.0 +/- 1.2 Mg C ha(-1) yr(-1) (Caxiuana). All errors bars report standard errors. Soil and leaf nutrient analyses indicate that Tapajos has significantly more plant-available phosphorus and calcium. Autotrophic respiration at all three sites (14.9-21.4 Mg C ha yr(-1)) is more challenging to measure, with the largest component and greatest source of uncertainty being leaf dark respiration. Comparison of measured soil respiration with that predicted from C cycling measurements provides an independent constraint. It shows general good agreement at all three sites, with perhaps some evidence for measured soil respiration being less than expected. Twenty to thirty percent of fixed C is allocated belowground. Comparison of gross primary productivity (GPP), derived from ecosystem flux measurements with that derived from component studies (NPP plus autotrophic respiration) provides an additional crosscheck. The two approaches are in good agreement, giving increased confidence in both approaches to estimating GPP. The ecosystem carbon-use efficiency (CUEs), the ratio of NPP to GPP, is similar at Manaus (0.34 +/- 0.10) and Caxiuana (0.32 +/- 0.07), but may be higher at Tapajos (0.49 +/- 0.16), although the difference is not significant. Old growth or infertile tropical forests may have low CUE compared with recently disturbed and/or fertile forests. ISSN: 1354-1013 hal-01032150 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032150 DOI : 10.1111/j.1365-2486.2008.01780.x | Partager |
![]() | Métiers, effort and catches of a Mediterranean small-scale coastal fishery: The case of the Côte Bleue Marine Park Auteur(s) : Leleu, Kevin Pelletier, Dominique Charbonnel, Eric Letourneur, Yves Alban, Frederique Bachet, Frederic Boudouresque, Charles F. Éditeur(s) : Elsevier Science Bv Résumé : The overexploitation of fishery resources has led to a major fisheries crisis. In this context, artisanal fisheries, and in particular small-scale coastal fisheries, appear as relevant alternatives for a sustainable use of coastal resources. Marine Protected Areas (MPA) are more and more used as management tools for these fisheries, as protection effects and targeted access regulations may benefit to commercial fishers. Managers and scientists need then quantitative information not only to adapt their management to the fishing activity present on their territory, but also to estimate the effects of MPA management on it. This study provides catch and effort estimates that are essential for appraising and managing the artisanal fishery in the Côte Bleue Marine Park (CBMP), a French Mediterranean MPA including two No-Take Zones of different age and size. A field protocol was defined and implemented between July 2009 and June 2010 within the CBMP. Seven métiers were identified and characterized by target species, gear type, fishing grounds and fishing periods. During the one-year studied period, 3512 fishing trips and 4645 fishing operations were performed by 30 active boats in the Côte Bleue fishing territory, amounting to 9500 km of immersed nets. In total, approximately 130 tons of catch were landed in the six CBMP harbors, out of which 58% depend on the three main species caught on the Côte Bleue: hake (Merluccius merluccius), gilthead seabream (Sparus aurata) and common sole (Solea solea). The presented methodology could be part of a long term monitoring requiring close collaboration with local fishers. It enables adaptive management with respect to changes in fishing pressure (from inside and outside the MPA) that may impact the environment and its resources. Fisheries Research (0165-7836) (Elsevier Science Bv), 2014-06 , Vol. 154 , P. 93-101 Droits : 2014 Elsevier B.V. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29120/29367.pdf DOI:10.1016/j.fishres.2014.02.006 http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29120/ | Partager |
![]() | An overview of the FADs fishery in the Mediterranean Sea Auteur(s) : Morales-nin, B Cannizzaro, L Massuti, E Potoschi, A Andaloro, F Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 15-19 octobre 1999 Résumé : The Mediterranean small-scale fleet is highly adaptive, showing a dynamic fishing intensity and strategy, and exploiting seasonal abundant resources. In this area, the aggregatory behaviour under floats of juvenile fish has been used since ancient times to exploit oceanic migratory species such as dolphinfish (Coryphaena hippurus), using Fish Aggregating anchored Devices (fads). A total of 2 300 boats are engaged in this fishery from August to December, the main fishing areas being those around Malta, Tunisia, Sicily and Majorca. The fads ( arrow right m2) are made of different cheap floating materials, and are moored in fixed places, ranging from shore waters to areas 60 miles off the coast (1 500 m depth). Each boat deploys an average of 20 to 100 fads. The gears used are special surrounding nets without purse line, and traditional purse seine nets. The fishery exploits young-of-the-year dolphinfish (<6 months old), originated by a pre-spawning migration of adults from Atlantic waters. Their catches show high annual and monthly variability, depending on the recruitment and the accessibility of recruits to the fishery. Pilotfish (Naucrates ductor) and greater amberjack (Seriola dumerili) are also exploited in this fishery as by-catch. A total of about 1 000 metric tons of dolphinfish are yearly caught mainly in September-October. The fads are historically laid in August. Recently, the fads fishing period has increased in Sicily, and the fads are laid in July, so as to catch pilotfish and greater amberjak juveniles. In recent years, the interest for this fishing method and the study of these fisheries has increased in the Mediterranean. Though the market and its seasonality limit this exploitation, this fishery is economically profitable with good revenue. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15286/12672.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15286/ | Partager |
![]() | Langoustes et scyllares des petites Antilles Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Crayfishing is not particularly organized in the French islands as their population is not fond of large crustaceans. However, young crayfishes, about the size of the European scampi are ordered by rich Creoles for receptions or family gatherings. But lobsters, heavier than 0.750 to 1 kilo are eaten only by Europeans.Any fisherman who is asked to provide 10 kilos of crayfish catches them very quickly with a brass snare or a hook placed underneath the rocks. Some artisans gather the crustaceans in large rectangular baskets made of wire mesh and called "gardes", to wait for the potential customer. There is no specific pot for this type of fishing whereas Creole wicker makers worked hard on the creation of tools both complex and difficult to make to catch small morays; a fish which does not have a great commercial value.Consequently, it is impossible to precisely assess the importance of the exploitable large crustacean stock based on the catches of the Creole fishermen. If the performances of some crayfish boats from Douarnenez, using Mauritanian nets on the banks of St-Martin, can be considered as extremely satisfactory, it is not the case of other attempts. A whole study has to be undertaken. This note is only the beginning of a larger work focusing on the natural history of the crayfishes and Spanish lobsters in the waters of the arc of the Petites Antilles. La pêche des langoustes n'est pas spécialement organisée dans les îles françaises, la population n'étant que peu friande de gros crustacés. Toutefois de jeunes langoustes, de la taille de la langoustine européenne sont commandées aux pêcheurs par les riches créoles, à l'occasion de réceptions ou de fêtes familiales; mais les « homards») dépassant le poids de 0,750 à 1 kilo sont consommés seulement par les Européens. Le pêcheur. auquel on demande de fournir 10 kilos de langoustes, les capture rapidement au collet de laiton ou au crochet sous les cayes, Certains artisans rassemblent les crustacés dans de grandes nasses rectangulaires de grillage métallique, appelées « gardes », en attendant l'acheteur éventuel. Il n'existe pas de type de casier spécial à cette pêche, alors que les vanniers créoles se sont ingéniés, par exemple, à créer des engins compliqués et difficiles à construire pour capturer les petites murènes appelées « moringues » qui n'ont pourtant que peu de valeur commerciale. Il est donc impossible de se faire une idée précise de l'importance du stock de gros crustacés exploitable en se basant sur les apports des pêcheurs créoles. Si les rendements de certains langoustiers douarnenistes, travaillant au filet mauritanien sur les bancs de St-Martin, ont pu être considérés comme extrêmement satisfaisants, il n'en est pas de même à propos d'autres tentatives. Il y a là toute une étude à entreprendre. Cette note n'est que le début d'un travail concernant l'histoire naturelle des langoustes et scyllares des eaux de l'arc des Petites Antilles. [OCR NON CONTRÔLE] Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1958-03 , Vol. 22 , N. 1 , P. 105-114 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1958/publication-4567.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4567/ | Partager |
![]() | Implementation of an ongoing FAD programme in Curacao (Netherlands Antilles) during the period 1993-2000 Auteur(s) : Van Buurt, G Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 15-19 octobre 1999 Résumé : In Curacao, deep-water fads with grp surface buoys were developed and tested. The first fad was deployed in 1993. Up to now, a total of 5 fads were deployed at the following depths: 730, 685, 700, 754 and 574 metres. Changes were made to the surface buoy, resulting in an improved design, the mkii surface buoy. One fad lasted three years and one month. The main features of the design used are: the use of a sparbuoy design with constant tension on the moving chain to avoid slamming and jerking of the surface buoy; liberal use of sacrificial anodes, and maintenance to replace these anodes about once a year; the use of a short anchor chain with depth buoys, that does not touch bottom; a one-piece inverted mushroom anchor. With the grp surface buoy, a reserve buoyancy of approximately 800 kg is obtained with chain as external ballast about 610 kg of net buoyancy remains (it would seem that the reserve buoyancy needed where strong currents occur, has been underestimated in many designs). Five new grp mkii buoys are now under construction. Utilizing the experience gained with the deep-water fads, two new types of fads made of 500 mm diameter pvc tubes were designed to be used in waters of shallow and medium depth (150-400 m). One design uses a 3-m length of pvc tube, the other a 5-m tube (500 mm diameter). One fad with 3-m pvc buoy has been tested succesfully, two 5-m pvc buoys are under construction. The use of pvc results in a buoy which is substantially less expensive than a grp buoy. On the other hand, this type of buoy can probably not withstand the same forces as a grp buoy and we assume that for use in deeper waters the grp mkii buoy will still be needed. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15288/12674.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15288/ | Partager |
![]() | Growth patterns of natural seawater bacterial communities incubated in situ. Auteur(s) : Turley, C Lochte, K Éditeur(s) : Actes de colloques. Ifremer Brest [ACTES COLLOQ. IFREMER.]. 1986 Résumé : Using in situ incubations in dialysis bags of natural bacterial communities, the change in growth rates over a 2-day period has been studied for the community as a whole and for different morphological groups within the community. A sequence of events during growth of both communities well above (4m) and well below (60m) the thermocline in the stratified waters, close to a shallow sea front in the Irish Sea, was noted. There was evidence not only of a periodic pattern of growth of the whole bacterial community but also of synchronous cell division of groups within the community. An increase in mean cell volume of both 4 m and 60 m bacterial communities preceded an increase in specific growth rate which usually coincided with a decrease in mean cell volume. There are distinct differences in numbers of phytoplankton, protozooplankton, macrozooplankton and fish between the waters above and below the thermocline. Some of these organisms exhibit diurnal rhythms and their possible influence on the growth rates and rhythms of bacterial communities in each water mass is discussed. Les modifications du taux de croissance d'une communauté naturelle de bactéries, prise dans son ensemble, et des différents groupes morphologiques la constituant sont étudiées sur une période de 2 jours par incubations in situ dans des sacs à dialyse. Les phénomènes successifs survenant durant la croissance de la communauté sont étudiés à la fois nettement au-dessus (4m) et au-dessous (60m) de la thermocline dans des eaux stratifiées, à proximité d'un front côtier en mer d'Irlande. Il est mis en évidence, non seulement des phases périodiques de croissance sur toute la communauté bactérienne, mais également une division synchrone des cellules dans les différents groupes de la communauté. Une augmentation du volume moyen des cellules des deux communautés des 4 et 60 m précède une augmentation du taux de croissance spécifique, qui coïncide généralement avec une diminution du volume cellulaire moyen. La communauté présente à 4 m, dans son ensemble, mais aussi les deux groupes morphologiques (cocci et bâtonnets) qui la composent, ont des temps de génération proches de la journée. Toutefois, la plupart des formes coccoides se divisent pendant la nuit, et la plupart des formes en bâtonnet se divisent pendant la journée. Réciproquement, à 60 m, la plupart des bâtonnets se divisent pendant la nuit, tout en ayant le même temps de génération qu'à 4 m. La plupart des cocci se divisent pendant la journée et ont un temps degeneration plus faible (presque trois jours). Ceci fait passer le temps de génération de l'ensemble de la communauté des 60 m à 2 jours. Des différences nettes sont observées dans les numérations de phytoplancton, protozooplancton, macrozooplancton et poissons entre les eaux situées au-dessus et au dessous de la thermocline. Plusieurs de ces organismes présentent des rythmes diurnes et leur influence possible sur les taux de croissance et rythmes des communautés bactériennes dans chacune de ces masses d'eau est discutée. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1984/acte-951.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/951/ | Partager |
![]() | Les engins de pêche passifs Auteur(s) : George, Jean-paul Deschamps, Gerard Résumé : At the request of local correspondents of the statistical system, an internship about fishing vessels was organised. The goal of this internship was to show the diversity, variability and specificity of "passive" (or sleeping) vessels, depending, on the one hand, on the region or the country, and on the other hand, on the researched species.
The report's table of contents:
General Points
Lines and ropes
Selectivity
Ship Owners' Report
Nets
Mesh Nets
Cast Nets
Lift Nets
Traps
Lines and Hooks
Handlines
Trolling Lines
Longlines
FADs
Fitting out the Boats
Line Haulers
Gillneters
Lobster Pot Boats
Boulters
Vessel/Species Compatibility
ETS Le Drezen Visit
Classification of fishing vessels
List of "fishing technology" videos
Documents in French about "fishing technology"
Ending
A la demande des correspondants locaux du système statistique, un stage sur les engins de pêche a été organisé. Ce stage avait pour but de montrer les diversités, la variabilité et la spécificité des engins "passifs" (ou arts dormants), selon d'une part les régions, ou le pays, et d'autre part les espèces recherchées. Sommaire du rapport : Generalites Fils et cordages Sélectivité Rapport d'armement Les filets Les filets maillants Les filets lances Les filets soulevés Les pièges Les lignes et hameçons Les lignes a main Les lignes de traîne Les palangres Les D.C.P. Les aménagements des bateaux Les vireurs Les fileyeurs Les caseyeurs Les palangriers La compatibilité engin / espece Visite des ETS Le Drezen Classification des engins de pêche Liste des films vidéo en "technologie pêche" Documents en français sur "technologie pêche" Finalites Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1994/rapport-2194.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2194/ | Partager |
![]() | La crevette profonde (pandalus borealis) dans la région du nord-ouest atlantique Auteur(s) : Fontaine, Bernard Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Introduction. L'exploitation commerciale des crustacés, et en particulier des crevettes, a connu un développement considérable à partir de 1950. L'augmentation constante des apports est liée à une demande croissante sur les marchés et l'intérêt s'est porté vers de nombreuses espèces qui ne subissaient à l'origine qu'une exploitation locale. Parmi ces espèces, Pandalus borealis, caractérisée par sa vaste distribution dans l'Atlantique nord, a reçu plusieurs noms vernaculaires. Elle est appelée "pink shrimp" ou "crevette rose" aux Etats-Unis, alors que ce terme désigne aussi bien une grande crevette du golfe du Mexique et de Guyane qu'une espèce des fonds rocheux côtiers européens. L'appellation "northern shrimp" ou "crevette nordique" est quelquefois employée dans la littérature ; ce terme très vague pourrait s'appliquer à d'autres espèces, Le nom "deep-sea prawn" ou "crevette profonde" vient de la distribution bathymétrique. En réalité, les fonds fréquentés par cette crevette sont quelquefois peu profonds, mais ce nom généralisé dans le langage scientifique international sera employé dans ce texte. La crevette profonde se présente comme un animal de plus grande taille que la "crevette rose" ou "bouquet" des côtes rocheuses européennes. Elle est armée d'un long rostre épineux mesurant près de la moitié de la longueur du corps du crustacé et sa couleur varie du rose au rouge sombre. Le caractère qui permet de la distinguer très rapidement des autres crevettes de l'Atlantique nord, est situé sur le troisième segment de l'abdomen. Ce troisième segment qui détermine la courbure de la queue porte un tubercule très visible qui ressort sur le profil supérieur, cela est très net en contre-jour (fig. 1). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1970-11 , Vol. 197 , P. 1-14 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1970/publication-7003.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7003/ | Partager |
![]() | Les crevettes profondes du Talus continental de la Guyane Française-Partie II-Etude biométrique de quatre crevettes profondes de la Guyane Française Auteur(s) : Gueguen, Frédéric Achoun, Joseph Résumé : La connaissance de certaines caractéristiques d'une espèce donnée de crevette peut se trouver dans l'application d'une étude biométrique simple qui consiste à appréhender la croissance relative en comparant les relations entre différents caractères morphologiques chez des animaux de taille différente. Il va de soi qu'une telle étude n'a de sens que si l'on s'adresse à une "population" bien définie, c'est-à-dire remplissant les conditions d'isolement et d'homogénéité ; isolement dans le sens d'un écosystème déterminé et homogénéité dans celui d'une uniformité des caractéristiques individuelles. Cela nous amène à considérer : - le choix des espèces seules : les espèces présentant un intérêt commercial réel ont été retenues, à savoir celles déjà exploitées en Guyane française, Plesiopenaeus edwardsianus (fam. Aristeidae) et Solenocera acuminata (fam. Solenoceridae), ainsi que deux autres espèces capturées parallèlement mais avec des rendements nettement moindres et qui sont respectivement Aristeus antillensis (fam. Aristeidae) et Parapenaeus longirostris (fam. Penaeidae). - la constitution des échantillons : ils doivent être représentatifs de la population étudiée et donc satisfaire aux conditions requises. C'est pourquoi les individus de chaque espèce sont pris en nombre suffisamment grand, sur une aire géographique limitée (celle des campagnes de prospection), durant une courte période de temps (quelques jours) et en prélevant aléatoirement chaque animal de façon à obtenir une population la plus homogène possible et donc une distribution normale des tailles. Chez les crustacés comme la crevette cette dernière condition est souvent réalisée en raison d'une part de l'étalement de la période de ponte - surtout en zone équatoriale, et d'autre part de la variabilité des croissances individuelles. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21622/19202.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21622/ | Partager |
![]() | Analyse par ondelettes des variations historiques de la ligne de rivage entre l'oued Réghaïa et l'oued Mazafran (Wilaya d'Alger) Auteur(s) : Boutiba, Maklouf Zaourar, Naïma Guettouche, Mohamad Saïd Briqueu, Louis Auteurs secondaires : FSTGAT, USTHB ; Université du Québec Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Les variations de la ligne de rivage à toutes les échelles comportent des informations fondamentales sur la dynamique du système côtier et son évolution morphologique. Nous avons étudié l'évolution de la ligne de rivage de la côte algéroise sur une longueur de 60 km, allant de l'embouchure de l'oued Réghaïa à l'est, à l'embouchure de l'oued Mazafran à l'ouest. Les variations de la ligne de rivage le long de cette portion côtière ont été obtenues à partir de photographies aériennes orthorectifiées et géo-référencées prises entre 1959 à 2003. Les fluctuations du taux net de variation sont évaluées durant les périodes 1959 -1999 pour les lignes de la côte ouest et de la Baie d'Alger, et 1959- 2003 pour la côte est. L'analyse spectrale par Transformée de Fourier des fluctuations du taux net de variation pour les trois lignes de rivage, montre un comportement en loi d'échelle, caractéristique des signaux stochastiques non stationnaires auto affines. Cette observation nous a conduit à utiliser une Transformée en Ondelettes Continue comme outil d'analyse des fluctuations des lignes de côte le mieux adapté pour quantifier l'existence de corrélations à longue portée associées aux propriétés d'invariance d'échelle que présentent ces signaux. En effet, les exposants de la loi d'échelle estimés par Transformée en Ondelettes Continue pour chacune des trois lignes de rivage qui font l'objet de l'étude varient localement dans l'intervalle [1,23, 1,80], confirmant ainsi les propriétés d'autoaffinité associées aux corrélations à longue portée de ces fluctuations. L'observation des propriétés d'auto-affinité suggère fortement que ces corrélations sont liées aux phénomènes d'érosion- accrétion de l'évolution du trait de côte, en relation avec le processus de réplication du transport des sédiments par un modèle stochastique de diffusion. Dans ce contexte, le point d'intérêt de notre démarche est d'apporter des éléments prédictifs de l'évolution morphologique de cette côte à l'échelle décennale pour une meilleure gestion et prévision des risques littoraux. Bulletin du Service Géologique National hal-00463846 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00463846 | Partager Voir aussi photographie aérienne orthorectification ligne de rivage fractal exposant d'echelle aerial photographies shoreline scale exponent [SDU.STU.GP] Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Geophysics [physics.geo-ph] [PHYS.PHYS.PHYS-GEO-PH] Physics [physics]/Physics [physics]/Geophysics [physics.geo-ph] |
![]() | L'impact d'une politique de limitation de l'effort de peche : Les chalutiers méditerranéens et le système des licences Auteur(s) : Meuriot, Eric Dremiere, Pierre-yves Résumé : Many theoretical studies since after the war have been devoted to the biological and economic aspects of exploiting halieutic resources. They often lead to, indeed focus directly on, the interest of limiting the fishing effort. In the simplest case, the one in which production automatically finds an outlet, the idea of limiting the fishing effort comes from an argument that can be presented schematically in three points:
a) halieutic resources and their renewal are limited;
b) an increase in overall fishing effort cannot therefore be done while maintaining the same level of catches per unit of effort; the latter inevitably decrease. Additionally, beyond a certain level of fishing intensity, a supplementary increase of the overall fishing effort brings about a decrease in overall catches.
c) without limitations, any expectation of profits from exploiting the resources elicits an increase of effort (increase in the number of ships or their fishing power); the latter leads to a decrease in catches per unit of effort, which makes it impossible to obtain the anticipated individual profits. The fishing effort will eventually have a tendency to grow up to the time when average net profits per boat and of the fleet become zero. This tendency is in part masked by technological improvements that make it possible, for the same level of overall effort, to increase production per ship; the decrease in number of ships is a corollary to that. For some species, a pronounced rise in the landing price can compensate for the drop in intake. Producers can benefit from that, not consumers.
The conclusion to which the theoretical analyses lead is that there is, in the absence of limitations on fishing efforts, a squandering of not only natural resources, but also of human and material means...
(OCR non controlé) De nombreuses études théoriques ont été consacrées depuis l'après-guerre aux aspects biologiques et économiques de l'exploitation des ressources halieutiques. Elles débouchent souvent, voire portent directement, sur l'intérêt d'une limitation de l'effort de pêche. Dans le cas le plus simple, celui où la production trouve automatiquement un débouché, l'idée d'une limitation de l'effort de pêche découle d'un raisonnement que l'on peut présenter, de manière schématique, en trois points : a) les ressources halieutiques et leur renouvellement sont limités ; b) un accroissement de l'effort total de pêche ne peut donc s'effectuer tout en maintenant un même niveau de captures par unités d'effort ; celles-ci diminuent nécessairement. De plus, audelà d'un certain niveau d'intensité de pêche, une augmentation supplémentaire de l'effort total de pêche entraîne une diminution des captures totales c) en l'absence de limitation, toute anticipation de bénéfices tirés de l'exploitation des ressources suscite un accroissement de l'effort (accroissement du nombre de navires ou de leur puissance de pêche) ; celui-ci entraîne une diminution des captures par unité d'effort qui ne permet pas d'obtenir les bénéfices individuels escomptés. L'effort de pêche aura finalement tendance à se développer jusqu'au moment où les bénéfices moyens nets par bateau et de la flottille deviennent nuls. Cette tendance est en partie masquée par les améliorations technologiques qui permettent, pour un mème niveau d'effort total, d'accroître la production par navire ; la diminution du nombre de navire en est un corollaire. Pour certaines espèces, une hausse prononcée du prix au débarquement permet de compenser la baisse des apports. Les producteurs peuvent en bénéficier, non les consommateurs. La conclusion à laquelle les analyses théoriques aboutissent est qu'il existe, en l'absence de limitation de l'effort de pêche, un gaspillage non seulement des ressources naturelles, mais aussi des moyens humains et matériels... Econommie Meridionale, 1986-10 , Vol. 133-134 , P. 27-39 Droits : 1986 Econommie Meridionale http://archimer.ifremer.fr/doc/1986/publication-2514.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2514/ | Partager |
![]() | Differential seedling growth response to soil resource availability among nine neotropical tree species Auteur(s) : Baraloto, Christopher Bonal, Damien Goldberg, Deborah E. Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Cambridge University Press (CUP) Résumé : Although the potential contribution to tropical tree species coexistence of niche differentiation along light gradients has receivedmuch attention, the degree to which species perform differentially along soil resource gradients remains unclear. To examine differential growth response to soil resources, we grew seedlings of nine tropical tree species at 6.0% of full sun for 12mo in a factorial design of two soil types (clay and white sand), two phosphate fertilization treatments (control and addition of 100mgP kg−1) and two watering treatments (field capacity and water limitation to one-third field capacity). Species differedmarkedly in biomass growth rate, but this hierarchy was almost completely conserved across all eight treatments. All species grew more slowly in sand than clay soils, and no species grew faster with phosphate additions. Only Eperua grandiflora and E. falcata showed significant growth increases in the absence of water limitation. Faster-growing species were characterized by high specific leaf area, high leaf allocation and high net assimilation rate but not lower root allocation. Slower-growing species exhibited greater plasticity in net assimilation rate, suggesting that tolerance of edaphic stress in these species is related more to stomatal control than to whole-plant carbon allocation. Although relative growth rate for biomass was correlatedwith both its physiological and morphological components, interspecific differences were best explained by differences in net assimilation rate across six of the eight treatments. A suite of traits including high assimilation and high specific leaf area maintains rapid growth rate of faster-growing species across awide gradient of soil resources, but the lack of plasticity they exhibit may compromise their survival in the poorest soil environments. ISSN: 0266-4674 hal-01032086 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032086 DOI : 10.1017/S0266467406003439 | Partager |