The use of pesticides by small-scale farmers in rice production in Discrit Nickerie, Suriname. ; L'utilisation des pesticides par de petitd agriculteurs dans la production de riz dans le secteur nickerie. Auteur(s) : Kesharie, Raghni Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation University of Suriname Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : The import data from the Ministry of Trade indicates that Suriname has increased pesticides imports over the last five years. According to research evidence, as much as 80% of potential production in various crops including rice would be lost as a result of agricultural pests without crop protection measures. Even though the benefits of chemical pesticides use are clear, negative health and environmental impacts of their use are also evident. In lieu of this information a study was conducted to determine small rice farmers? perceptions on their knowledge of pesticide use, and safety of pesticides in rice production For this investigation a questionnaire was adapted from a pesticide use survey to generate and collect meaningful data on perceptions of small rice farmer?s knowledge and practices related to pesticide use and safety aspects in rice production in Nickerie. The sample population consisted of 200 small rice farmers.?The collected data was analyzed using SPSS and Microsoft Excel. Descriptive statistics and correlation were used to describe the data. Findings reveal that the rice farmers are male, on the average older than 50 years and have more than 15 years of experience with rice production. Results also reveal that farmers perceive the recommended dosage as too little and therefore increase the dosage. They often mix different types of pesticides and do not use all of their protective equipment while spraying. Based on the results it is recommended to develop pesticide policies to stimulate farmers to practice safe pesticide use in Suriname. Les données d'importation du ministère du commerce indiquent que le Surinam a augmenté des importations de pesticides au cours des cinq dernières années. Selon des preuves de recherches, pas moins de 80% de production potentielle dans diverses cultures comprenant le riz serait perdu en raison des parasites agricoles sans mesures de protection des cultures. Quoique les avantages d'une utilité chimique de pesticides soient clairs, la santé et les impacts sur l'environnement négatifs de leur utilisation est également évident. Au lieu de cette information une étude a été entreprise pour déterminer les perceptions des petits agriculteurs de riz sur leur connaissance d'utilisation de pesticide, et la sécurité des pesticides dans la production de riz. Pour cette enquête un questionnaire a été adapté d'une enquête d'utilisation de pesticide pour se produire et rassembler des données significatives sur des perceptions de la connaissance du petit agriculteur de riz et des pratiques s'est rapporté aux conditions de sécurité d'utiliser-et de pesticide dans la production de riz dans Nickerie. La population témoin s'est composée de 200 petits agriculteurs de riz. Les données rassemblées ont été analysées utilisant SPSS et Microsoft Excel. Des statistiques descriptives et la corrélation ont été employées pour décrire les données. Les résultats indiquent que les agriculteurs de riz sont masculins, les plus vieux que 50 années moyennes et ont plus de 15 ans d'expérience avec la production de riz. Les résultats indiquent également que les agriculteurs perçoivent le dosage recommandé en tant que trop peu et augmentent donc le dosage. Ils souvent mélangent différents types de pesticides et n'utilisent pas tout leur équipement de protection tout en pulvérisant. Basé sur les résultats on lui recommande de développer des politiques de pesticide pour stimuler des agriculteurs pratiquer l'utilisation sûre de pesticide au Surinam. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16248 V16248 | Partager |
Une relecture de la polémique Fanon / Mannoni, psychologues de la colonisation Auteur(s) : Viard, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles Mémorial ACTe Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette communication réévalue la polémique qui opposa Frantz Fanon et Octave Mannoni au début des années 50 sur la question de la psychologie de la colonisation. Adlériens, l'un et l'autre, Fanon et Mannoni ne font pas le même usage du "complexe d'infériorité". Le premier l'applique au colonisé, le second au colonisateur. Mais la pomme de discorde concerne avant tout le "complexe de dépendance" que Mannoni impute au colonisé et que Fanon conteste au nom de la philosophie sartrienne de la liberté sans en évaluer l'immense fécondité anthropologique. Mannoni met en évidence la sécurité affective que la dépendance par rapport aux ancêtres mythiques procure à tous les peuples de la tradition et que la modernité a perdue. Le face à face du Blanc et du Noir dans ces conditions a mis en présence deux humanités qui se trouvaient des côtés opposés de l'immense rupture produite par le meurtre du père qu'on appelle "modernité". Il s'agit donc d'introduire, à côté du racisme et de l'économie, une troisième dimension, d'ordre anthropologique, dans la compréhension de la colonisation. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13079 V13079 | Partager |
The Front Room: Migrant Aesthetic in the home Auteur(s) : MacMillan, Michael Auteurs secondaires : Ferly, Joëlle Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRPLC : Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe CEREGMIA : Centre d'études et de recherche en économie, gestion et modélisation informatique appliquée CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : Intervention de l'artiste autours d'une exposition qu'il a organisé et qui reconstitue une pièce traditionnelle que l'on retrouve dans l'habitat des familles issues de la diaspora caribéenne résidant à Londres depuis les années 50-60. Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH30d8df8846e313746ca663 | Partager |
The Front Room: Migrant Aesthetic in the home ; The Front Room: Migrant Aesthetic in the home ; The Front Room: Migrant Aesthetic in the home Auteur(s) : MacMillan, Michael MacMillan, Michael MacMillan, Michael Auteurs secondaires : Ferly, Joëlle Ferly, Joëlle Ferly, Joëlle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CEREGMIA : Centre d'Etudes et de Recherche en Economie, Gestion et Modélisation Informatique Appliquée CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Les diasporas du nouveau monde" : symposium international des jeunes chercheurs de la Caraïbe, les 21 et 22 janvier 2010. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Intervention de l'artiste autour d'une exposition qu'il a organisée et qui reconstitue une pièce traditionnelle que l'on retrouve dans l'habitat des familles issues de la diaspora caribéenne résidant à Londres depuis les années 50-60. Intervention de l'artiste autour d'une exposition qu'il a organisée et qui reconstitue une pièce traditionnelle que l'on retrouve dans l'habitat des familles issues de la diaspora caribéenne résidant à Londres depuis les années 50-60. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH30d8df8846e313746ca663 HASH30d8df8846e313746ca663 HASH30d8df8846e313746ca663 HASH30d8df8846e313746ca663 | Partager |
Couplages entre tectonique et processus de surface dans les orogènes à l'échelle du cycle sismique Auteur(s) : Cattin, Rodolphe Simoes, Martine Steer, Philippe Auteurs secondaires : Risques ; Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - IPG PARIS - Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7) - Université de la Réunion (UR) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Rennes (GR) ; Université de Rennes 1 (UR1) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Observatoire des Sciences de l'Univers de Rennes (OSUR) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Bureau de recherches géologiques et minières Résumé : National audience Les tremblements de Terre sont sans doute l’un des phénomènes les plus catastrophiques associés à la dynamique de notre planète. Leur occurrence peut être associée d’une part au chargement lent et progressif des failles dû au mouvement des plaques tectoniques, mais également à la proximité d’autres séismes qui peuvent localement provoquer une déstabilisation du milieu. Les séismes sont classiquement interprétés dans le cadre de la théorie du cycle sismique (Fig. 1). La période asismique, correspondant au chargement séculaire des contraintes sur le plan des failles, est appelée période inter-sismique. Sa durée, entre 50 et 1000 ans, dépend du contexte géodynamique et notamment de la vitesse de chargement. La phase co-sismique correspond au séisme, i.e. à la phase de nucléation et de propagation de la rupture sismique. La période de temps associée est extrêmement courte et varie suivant les séismes entre quelques secondes à plusieurs minutes pour les méga-tremblements de terre comme celui de Sumatra en 2004 ou plus récemment celui du Japon en 2011. Enfin, suite à la rupture sismique, on considère une phase post-sismique qui correspond à un réajustement mécanique rapide du milieu qui peut s’effectuer sur plusieurs semaines, mois ou même années. La courte échelle de temps des observations sismologiques ou géodésiques (<100 ans) par rapport à la durée d’un cycle sismique (plusieurs centaines d’années) est un facteur limitant. Ainsi, aucun cycle sismique complet n’a pour l’instant pu être documenté. ISSN: 0292-8477 insu-00913121 https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-00913121 https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-00913121/document https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-00913121/file/geochronique_cattinetal.pdf | Partager |
Long term monitoring of coral and fish assemblages (1983-2014) in Tiahura reefs, Moorea, French Polynesia ; Suivi à long terme des assemblages de coraux et de poissons (1983-2014) sur le récif de Tiahura, Moorea, Polynésie française Auteur(s) : Galzin, René Lecchini, David Loma, Thierry Lison de Moritz, Charlotte Parravicini, Valeriano Siu, Gilles Auteurs secondaires : Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Éditeur(s) : HAL CCSD Paris : Muséum national d'histoire naturelle Résumé : International audience Coral reefs are one of the most diverse ecosystems on Earth and sustain millions of people worldwide.However, coral reefs are temporally dynamic and fragile systems subject to ever increasing disturbancesof anthoropogenic and natural origins. Understanding the patterns and trajectories of changes through time isurgently needed to estimate the resilience of coral reefs. To ascertain these patterns, we depend on the availabilityof long-term datasets, which are seldom available. In this study, we present the data set which allowed us to analysethe long-term trends of coral and fish assemblages for the island of Moorea (French Polynesia) from 1983to 2014, a dataset spanning 32 years, comprising two Acanthaster planci outbreaks (1987 and 2006) and severalhurricanes (1982, 1983, 1991 and 2010), on three permanent monitoring sites (quadrats of 50 × 2 m2) located onboth fringing and barrier reefs as well as on the outer slope. Coral cover oscillated significantly over time, particularlyon the outer slope where it suffered greatly from the effects of A. planci outbreaks and hurricanes. Totalfish and commercial fish abundances varied significantly across the three habitats. Prior to 2000, both total fishand herbivorous fish abundances increased on the barrier reef while after this time, numbers began to drop significantlyalong the outer slope. Species richness for total, commercialized and herbivorous fish increased over thesampling period for all three habitats. There were varied responses amongst species to disturbances on the outerslope over the sampling period: while some tended to disappear for a while before reappearing, others showed apeak in abundance in the middle of the sampling period, and still others increased or decreased continuously orwere stable over time. Our results support the view that coral reefs are highly dynamic systems and that differentfunctional groups show different temporal trajectories. While disturbance is probably the major driver for coralcover dynamics, its impact is less obvious for fish, possibly due to their mobility and population dynamics whichmay mask the effect of disturbance. Les récifs coralliens sont des systèmes dynamiques et diversifiés régulièrement soumis à des perturbationsnaturelles et anthropiques, sources d’hétérogénéité spatiale et temporelle dans la structure et la dynamique deces communautés d’organismes que sont, entre autres, les poissons et les coraux. Récemment, il a été démontréque les activités humaines pouvaient modifier les régimes naturels de perturbations des récifs coralliens en transformantles événements ponctuels en perturbations persistantes ou en stress chronique, soit en introduisant denouveaux types de perturbations, soit en ajoutant ou altérant certaines perturbations naturelles nécessaires au bonmaintien de la dynamique inhérente aux récifs. Dans cette étude, nous présentons la base de données qui nouspermettra d’analyser les tendances à long-terme des assemblages de poissons et de coraux de l’île de Moorea(Polynésie française) entre 1983 et 2014 sur une période de 32 ans, comprenant deux proliférations d’Acanthasterplanci (1987 et 2006) et plusieurs cyclones (1982, 1983, 1991 et 2010), sur trois sites de suivi permanents(quadrats de 50 × 2 m2) sur les récifs barrière et frangeant ainsi que sur la pente externe. La couverture corallienneprésente de fortes oscillations, en particulier sur la pente externe où elle a répondu fortement à la proliférationd’A. planci et des cyclones. Les abondances des poissons totaux et des poissons commercialisés montrent destendances contrastées sur les trois habitats, avec, plus particulièrement, une augmentation sur le récif barrière etune diminution sur la pente externe après 2000. Ces tendances se retrouvent chez les poissons herbivores dansces deux habitats. La richesse spécifique des poissons totaux, commerciaux et herbivores, augmente de façoncontinue au cours de la période d’étude dans les trois habitats. Des groupes particuliers d’espèces répondentdifféremment aux perturbations de la pente externe au cours du suivi : alors que certaines espèces ont tendanceà disparaître pendant quelques années avant de réapparaître, d’autres présentent un pic en terme d’abondanceen milieu de suivi ; d’autres espèces ont des abondances qui augmentent ou diminuent de façon continue, etd’autres encore montrent des abondances stables. Ceci indique que les récifs coralliens sont des systèmes trèsdynamiques dans lesquels les perturbations naturelles peuvent affecter les espèces de façon différente. Alors quele régime de perturbations naturelles semble être important pour la dynamique de la couverture corallienne danscertains habitats, cela se retrouve beaucoup moins pour les poissons. Cette atténuation des fluctuations spatialeset temporelles peut être due aux aptitudes de dispersion de nombreuses espèces de poissons, capables de chercherun autre habitat favorable en cas de perturbation de l’habitat corallien d’origine. ISSN: 0399-0974 hal-01282378 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01282378 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. L'imaginaire carnavalesque dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau : La Marianne Lapofig Auteur(s) : Corinus, Véronique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Mouvement de la créolité dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau. Le masque Marianne Lapofig, figure dans le carnaval martiniquais : son costume est fait, d'un amas de peau de bananes séchées, surmonté d'un masque qui cherche à reproduire la tête d'un ours. Le masque a été créé, suite à un incident qui a mis à la fin du 19è siècle au début du 20è siècle, la ville de Saint-Pierre en émoi. Un ours qui se serait échappé d'un cirque, qui se produisant dans la cité, emmenant la troupe à lui substituer une dénommée Marianne, qui fut affublée de feuilles de bananes séchées, en lieu et place de l'animal qui n'était plus là. Cette mésaventure, a inspiré à certains carnavaliers, la confection d'un costume de feuilles, ainsi que l'invention de son exhibition, durant le carnaval, cet ours végétal est accompagné de deux comparses, l'un, représentant le dompteur qui le tien en laisse, tandis que l'autre, le fait danser au rythme de ses musiques. Dans l'oeuvre de Chamoiseau, la danse de Marianne était classique, familière dans le carnaval jusque dans les années 50. Son masque s'est imposé dans son imaginaire, on voit apparaitre la silhouette de Marianne de façon discrète mais avec insistance dans ses ?uvres. Le masque Marianne est souvent associé à un autre masque rouge dit "maque du diable" et les deux constitue une sorte de binôme métonymique du carnaval. Chamoiseau reprend la tradition du carnaval, sans y laisser contraindre acceptant de la transformer, de la recréer, de la faire évoluer, montrant une richesse à refaçonner. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17168 V17168 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata à la Martinique Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : Depuis maintenant plus de trois ans, l'équipe IFREMER de Martinique travaille à la mise au point technique de l'élevage de l'ombrine subtropicale (Sciaenosp ocellata), dans des conditions intensives. En matière de reproduction, l'équipe IFREMER a engagé dès 1987, une opération de transfert de la technologie Américaine de maturation et ponte grâce au contrôle environnemental de la température et de la phtopériode. Près de 50 millions d'oeufs ont été produits en 1989, à partir de 5 femelles de 5 à 6 kg. En terme d'alevinage, les "résidus d'expérimentation" ont été de 12 000, 18 000, 9 000 et 89 000 alevins sevrés (1 à 2g), respectivement pour les années 1987, 88, 89 et 1990. En 1990, l'objectif principal de démonstration de la faisabilité de la technique d'alevinage en intensif a été atteint avec succès à travers trois élevages "pilotes" successifs aux taux de survie moyen, à 2 grammes, de 14% , 15% et 24%. En expérimentation larvaire, un effort conséquent a été réalisé sur l'approche des besoins nutritionnels de l'espèce. La valeur limite en acides gras essentiels se situerait pour l'ombrine, entre 0,15% et 0,25% de 20:5w3 (en % de poids sec de nauplii) ou entre 0,22% et 0,33% des 2 AGLOPI essentiels: le 20:5w3 et le 22:6w3. En phase de grossissement, les élevages ont permis d'obtenir des poissons de 400 g de poids moyen en 6 à 7 mois en cages flottantes. Le poids initial des alevins est d'environ 2 g pour 2 mois d'âge. L'aliment utilisé est un granulé de type "loup", non spécifique, à 52% de protéines et près de 9% de lipides. Avec cet aliment, les taux de nutrition évoluent de 5, 0-5, 5% en début d'élevage, pour finir à 1,0-1,5% en fin d'élevage (350-500g). Les taux de conversion expérimentaux chez les aquaculteurs, sont compris entre 1,2-2,3. Les charges moyennes des élevages sont de 10 à 15 kg/m3, et la charge maximale enregistrée, de 20-22 kg/m3. La survie moyenne est de 60-70%. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00130/24140/22146.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00130/24140/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Fluctuations à long terme du thon rouge: validité, origines et conséquences Auteur(s) : Ravier, Christelle Éditeur(s) : Ecole nationale supérieure agronomique de Rennes Résumé : Describe and gain understanding on fluctuations in animal population over time and space is a central goal of population ecology. This is also crucial to ensure the sustainable management of exploited resources, particularly those with complex population dynamics such as the bluefin tuna. The goal of this work is to collect bluefin tuna catches from the ancestral Mediterranean and Atlantic trap fisheries to (i) characterise long-term fluctuations in bluefin tuna population migrating in the Mediterranean, (ii) analyse their causes et (iii) assess their implications for fisheries management. The bluefin tuna main biological and ecological characteristics are first detailed. Then, the first part presents the trap fishery, and the process of collect and validation of the historical catches. This leads to develop a data base of 54 time-series more than 20 years long, the longest ones spanning about four centuries. Mean historical catches were around 15 000 tons/year ([7 000;25 000]). Time-series are analysed in a second part. Temporal variability of trap catches may be decomposed in three components: 100-year-long periodic fluctuations, 20-year cycles and inter-annual variations. These medium- to long-term fluctuations, representing more than 50% of the variability in the time-series, were synchronous all around the western Mediterranean and adjacent North Atlantic. In contrast, short-term variability was synchronous at a local scale only. It is argued that long-term fluctuations in trap catches could be considered as a proxy for those in abundance, and a synthetic time-series is computed to depict them. Biological and ecological processes that could cause such long-term fluctuations are discussed in a third part. We tested whether long-term fluctuations in Atlantic bluefin tuna might be related to large-scale environmental changes, using long time-series of the North Atlantic Oscillation (NAO), the Length of the Day index (LOD, a proxy of the atmospheric circulation index ACI) and the temperature. Spectral analyses of trap catches, LOD and temperature displayed similar spectra with peak at low frequency, whereas those of the NAO exhibited a broad band spectrum. Regression analyses and tests of correlation did not reveal any clear relationship between trap catches on the one hand and NAO and LOD on the other hand. In contrast, long-term fluctuations in trap catches appear to be negatively and significantly related to long-term trends in temperature. Underlying processes that could explain such a relationship are discussed, with special focus on changes in migration patterns. Finally, implications of such fluctuations in term of fisheries management are discussed in a fourth part. A simulation framework, in which a simulated population dynamics model is coupled with a VPA, is built to test the pertinence of the diagnostic of stock assessment according to different scenarios on fluctuations origins and population status. In the hypothesis of fluctuations linked to variations in the recruitment, VPA appears able to reconstruct the fluctuations but the predictions may be biased if natural fluctuations are not taking into account. In the hypothesis of fluctuations linked to changes in migration pattern, VPA is not able to reconstruct the population dynamics. In a precautionary approach, quotas which follow may be unsuitable in the best case, at worst dangerous if they are defined in comparison with a reference point. The concept of cible reference points, fixe and unique over time, appears not relevant for bluefin tuna; estimate trajectory reference pertinent may prove to be more pertinent. Décrire et comprendre les fluctuations spatio-temporelles des espèces animales constituent les enjeux majeurs de l'écologie. La question est également cruciale pour réussir la gestion durable des ressources exploitées, en particulier celle du thon rouge, grand pélagique migrateur à la dynamique complexe. L'objectif de ce travail est de collecter les captures historiques de thon rouge par les madragues méditerranéennes et proche atlantiques pour (i) caractériser les fluctuations à long terme de la population migrante en Méditerranée, (ii) étudier leur déterminisme et (iii) évaluer leurs implications en terme de gestion des pêcheries. Après avoir décrit les principales caractéristiques biologiques et écologiques du thon rouge, la première partie présente la pêcherie à la madrague, puis le processus de collecte et de validation des données historiques de captures. Ce dernier conduit à la mise en place d'une base de données de 54 séries de plus de 20 ans, dont les plus longues s'étendent sur près de 4 siècles. Les productions historiques sont estimées à environ 15 000 tonnes/an ([7 000;25 000]). Les séries historiques de captures sont analysées dans la seconde partie. Leur variabilité temporelle peut être décomposée en trois composantes : de larges cycles pseudo-séculaires, des variations périodiques d'une vingtaine d'années et des fluctuations inter-annuelles. Les fluctuations à moyen et long terme, expliquant plus de la moitié de la variance des séries, sont synchrones à l'échelle du bassin méditerranéen occidental et du proche Atlantique. La variabilité inter-annuelle, en revanche, n'est synchrone qu'à une échelle locale. On montre finalement que les fluctuations à long terme des captures peuvent être considérées comme de bons indices des tendances des abondances de la population de thons rouges migrants en Méditerranée. Une série synthétique est construite pour les décrire. Les processus biologiques et écologiques susceptibles d'être à l'origine de ces fluctuations sont discutés dans la troisième partie. L'hypothèse d'un forçage environnemental à grande échelle est testée en utilisant des indices à long terme de l'Oscillation Nord Atlantique (NAO), de la longueur du jour (LOD, un indicateur de l'indice de circulation atmosphérique ACI) et de la température. Les analyses spectrales sur les séries de captures, du LOD et des températures révèlent des spectres similaires, avec un pic sur les basses fréquences, alors que celles sur le NAO conduisent à une large bande spectrale. Les régressions et les tests de corrélations ne montrent aucune relation significative entre les captures par les madragues et le NAO et le LOD. En revanche, les fluctuations à long terme des captures apparaissent significativement et négativement corrélées avec les fluctuations à long terme des températures. Les processus sous-jacents susceptibles d'expliquer une telle relation, en particulier des changements migratoires, sont discutés. Finalement, les implications des fluctuations pour la gestion de la pêcherie sont discutées dans une quatrième partie. Un cadre de simulation, couplant un modèle de dynamique de population à une VPA, est élaboré pour tester la pertinence des diagnostics d'évaluation de stock selon différents scénarios d'origine des fluctuations et d'état de la population. Dans l'hypothèse de fluctuations liées à des variations du recrutement, la VPA apparaît capable de reconstruire les fluctuations mais les prédictions sont biaisées lorsqu'il n'est pas tenu compte des fluctuations naturelles du stock. Dans l'hypothèse de fluctuations liées à des changements migratoires, la VPA est alors incapable de reproduire la dynamique de la population. Dans une approche de précaution, les quotas qui en découlent peuvent se révéler au mieux inappropriés, au pire dangereux s'ils sont définis par rapport à un point de référence. Ce concept de point cible, fixe et unique dans le temps, apparaît inapproprié pour le thon rouge ; estimer des "trajectoires de référence" serait sans doute plus pertinent. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/these-65.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/65/ | Partager |
Mise au point technique de l'élevage de l'Ombrine Sciaenops Ocellata Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : Depuis maintenant plus de trois ans, l'équipe IFREMER de Martinique travaille à la mise au point technique de l'élevage de l'ombrine subtropicale (Sciaenops ocellata), dans des conditions intensives. En matière de reproduction, l'équipe IFREMER a engagé dès 1987, une opération de transfert de la technologie Américaine de maturation et ponte grace au contrôle environnemental de la température et de la photopériode. Près de 50 millions d'oeufs ont été produits en 1989, à partir de 5 femelles de 5 à 6 kg. En terme d'alevinage, les "résidus d'expérimentation", ont été de 12.000, 18.000, 9.ooo et 89.000 alevins sevrés (1 à 2g), respectivement pour les années 1987, 88, 89 et 1990. En 1990, l'objectif principal de démonstration de la faisabilité de la technique d'alevinage en intensif a été atteint avec succès à travers trois élevages "pilotes" sucessifs aux taux de survie moyen, à 2 grammes, de 14%, 15% et 24%. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00081/19190/16785.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00081/19190/ | Partager |
Contribution à l'étude du stock de langouste Panulirus Argus en Martinique Auteur(s) : Clairouin, Noël Éditeur(s) : ISTPM Résumé : La demande en langoustes sur le marché antillais a considérablement augmenté ces dernières années, principalement en raison de l'essor du tourisme. Conscients de l'intérêt économique représenté par cette espèce, dont le prix de vente moyen est de 50 F/kg, les professionnels ont accentué leur effort de pêche en continuant d'exploiter la zone côtière (fonds inférieurs à 10 m). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1980-03 , Vol. 300 , P. 7-18 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1980/publication-7168.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7168/ | Partager |
Le Telémaco ou Le dernier voyage Auteur(s) : BERTIN-ELISABETH, Cécile Cruz Rodriguez, José Manuel Élisabeth, Léo Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Société d’Histoire de la Martinique Résumé : International audience Cet ouvrage nous rappelle un événement très peu connu de l'histoire martiniquaise, à savoir l'arrivée de naufragés canariens en 1950. Difficultés de leur voyage (fuite du franquisme et espoir d'arrivée au Venezuela) et accueil par la population martiniquaise +cartes + Traduction de l'espagnol au français de poèmes écrits par l'un des naufragés. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01664336 hal-01664336 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01664336 | Partager |
L’évolution de l’imaginaire dans les sociétés Barbadienne et Trinidadienne de 1995 à nos jours : La musique, la danse et le contexte carnavalesque ; Evolution of creativity in Barbadian and Trininadian societies from 1995 to nowadays : (music, dance and carnaval) Auteur(s) : Corosine Pétrus-Foucan, Viviane Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Elbaz, Gilbert Résumé : Mondialisation et cultures populaires à Barbade et Trinidad (musique, Carnaval et danse) La culture caribéenne subit de plus en plus les assauts de la mondialisation. Et la question qui se pose concerne l'impact de la mondialisation sur la culture dans la région, c'est-à- dire le passage de la culture ethnique à la mondialisation. Au cours des siècles, le Caribéen, ce métis culturel, cet individu s'est façonné au contact d'influences diverses . Il faut attendre les années 1970 pour que la Barbade et Trinidad se forgent une nouvelle identité sous l'influence du Black Power venu des Etats - Unis et du mouvement Rastafari issu de la Jamaïque. Par ailleurs, l'influence de la télévision et de la musique américaine combinée aux migrations et aux effets de la mondialisation constitue des éléments majeurs à la formation de cette nouvelle identité. Aujourd 'hui après plus de cinquante ans d'indépendance, il y a une timide appréciation de la culture locale. Timide , parce qu'à radio, on entend plus de la musique internationale (américaine, anglais) que de musique locale (calypso, soca) saufpendant le Carnaval de Trinidad et le Crop Over de Barbade. Ce que regrettent les calypsoniens qui reprochent aux radios locales de ne diffuser cette musique que pendant cette période. De la musique caribéenne, les . jeunes de Barbade et de Trinidad plébiscitentures le reggae, la dancehall, le raggasoca, la musique soca. En fait, le calypso correspond à un moment de la vie. A Trinidad, la musique indienne joue un rôle important qui correspond à la population du pays. La musique de Rihanna, l'icône du moment n'a rien de caribéen. Mais son succès phénoménal à Barbade et ailleurs permet de mieux appréhender les facettes de l'identité caribéenne, en général et en particulier, celle de Barbadien et du Trinidadien. De nos jours, les nouvelles technologies accentuent les effets de la mondialisation et contribuent à l'émergence d'une « décréolisation » pour reprendre les termes de G. Létang et d'une nouvelle identité.. Globalization and popular cultures in Barbados and Trinidad Caribbean culture is under the influence ofglobalization. The question is here the impact ofglobalization on the culture in the region . Through centuries the Caribbean man has been made through different cultures. We must wait for the years 1970 to see Barbados and Trinidad which have been made a new identity under the influence of Black Power and the Rastafari movement coming from Jamaica. After more than 50 years ofindependence, there is a shy appreciation oflocal culture . There is more international music than calypso. In Trinidad the Indian music plays an important role corresponding ta the population of the country The new technologies increase the effect of the globalization. It constitutes the rise of the "decreolisation movement". http://www.theses.fr/2013AGUY0681/document | Partager |