L'extension urbaine des principales villes aux Antilles françaises des origines de la colonisation jusqu'à la fin des Trente Glorieuses (XVIIe-XXe siècles) ; L'extension urbaine des principales villes aux Antilles françaises des origines de la colonisation jusqu'à la fin des Trente Glorieuses (XVIIe-XXe siècles) ; L'extension urbaine des principales villes aux Antilles françaises des origines de la colonisation jusqu'à la fin des Trente Glorieuses (XVIIe-XXe siècles) Auteur(s) : Terral, Roméo Seveno, Caroline Terral, Roméo Seveno, Caroline Terral, Roméo Seveno, Caroline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians ACH : Association of Caribbean Historians ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Résumé : Quels ont été les traits caractéristiques des villes et de leurs populations dans les Petites Antilles françaises de leurs origines jusqu'à la fin du XXe siècle ? Il s'agit ici de s'interroger, à travers les exemples de Basse-Terre/Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et de Saint-Pierre/Fort-de-France (Martinique), sur l'existence d'une ou plusieurs spécificités de la ville aux Antilles françaises par rapport à d'autres villes colonisées par les français, mais également par rapport à celles de la métropole. Quels ont été les traits caractéristiques des villes et de leurs populations dans les Petites Antilles françaises de leurs origines jusqu'à la fin du XXe siècle ? Il s'agit ici de s'interroger, à travers les exemples de Basse-Terre/Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et de Saint-Pierre/Fort-de-France (Martinique), sur l'existence d'une ou plusieurs spécificités de la ville aux Antilles françaises par rapport à d'autres villes colonisées par les français, mais également par rapport à celles de la métropole. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14320 V14320 V14320 V14320 | Partager Voir aussi Ville Colonisation Antilles France Trente Glorieuses Ville Colonisation Antilles France Trente Glorieuses Martinique|Saint-Pierre Martinique|Fort-de-France Guadeloupe|Point-à-Pitre Guadeloupe|Basse-Terre Martinique|Saint-Pierre Martinique|Fort-de-France Guadeloupe|Point-à-Pitre Guadeloupe, Basse-Terre ; Télécharger |
Paysages martiniquais La rivière de la Basse-Pointe Auteur(s) : Symphorien Année de publication : Extrait de : "Madinina ""Reine des Antilles""" (En regard de la page 61) Résumé : Cliché Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110650093i2 PAP110650093i2 | Partager |
A deluge of boulders, Basse-Pointe May 30,1902 Auteur(s) : Heilprin, Angelo (1853-1907) Extrait de : The eruption of Pelée : a summary and discussion of the phenomena and their sequels () Résumé : Photographie du déluge de blocs de roche à Basse-Pointe après l'éruption de la Montagne Pelée en Martinique le 30 mai 1902 Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/images/HASHa0a0b4974efbfd4752a8ce HASHa0a0b4974efbfd4752a8ce | Partager |
Ti Marie On the route from St. Pierre to Basse-Pointe Auteur(s) : Hillbom Extrait de : Two Years in the French West Indies (p. 106) Résumé : Gravure d'une jeune marchande martiniquaise sur la route de Saint-Pierre à Basse-Pointe Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/images/HASHf154527993638ae7d5fe02 HASHf154527993638ae7d5fe02 | Partager Documents liés :
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Basse-Pointe Auteur(s) : Benoit-Jeanette, A. Année de publication : Extrait de : La Montagne Pelée et l'effroyable destruction de Saint-Pierre (Martinique) le 08 mai 1902. Le brusque réveil du volcan en 1929 (En regard de la page 57) Résumé : Cliché Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110550080i1 PAP110550080i1 | Partager |
Basse-Pointe. Maisons ensevelies sous les apports de la rivière, après la catastrophe de 1902 Auteur(s) : Benoit-Jeanette, A. Année de publication : Extrait de : La Montagne Pelée et l'effroyable destruction de Saint-Pierre (Martinique) le 08 mai 1902. Le brusque réveil du volcan en 1929 (En regard de la page 97) Résumé : Cliché Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110550137i2 PAP110550137i2 | Partager |
Petites Antilles. Auteur(s) : Nyon Extrait de : Manuel de la navigation dans la mer des Antilles et dans le golfe de Mexique : vues de cotes (Pl. 2) Résumé : La Martinique. Le Mont du Vauclin à 12 milles. Le Diamant à 12 milles. La Guadeloupe dans l'O. S. O. à 33 milles. Pointe des Châteaux à 9 milles (Guadeloupe). La Basse-Terre à 9 milles (Guadeloupe). Le Port-Louis (Guadeloupe). La Désirade dans l'O. 1/4 S. Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/SCH131460014i1 SCH131460014i1 | Partager |
Bibliometrics indicators in Caribbean islands: specificity of French West Indies authorship analyzed from 1989 to 2008 Auteur(s) : Contaret, Cedric Auteurs secondaires : Césaire, Raymond Deloumeaux, Jacqueline Cabié, André Neviere, Rémi Sylvestre, Emmanuelle Joachim, Clarisse Drame, Moustapha Année de publication : Éditeur(s) : Université des Antilles Description : Le poster présente une étude bibliométrique des publications des centres hospitalo-universitaires de Guadeloupe et Martinique recensées par la base Web of Science sur une période de 30 ans (1989-2018). Cette étude montre l'évolution de la recherche scientifique et médicale en Guadeloupe et en Martinique de même que le développement des coopérations internationales. Elle pointe la nécessité de renforcer la coopération entre les deux territoires principalement pour ce qui concerne les maladie dont la prévalence est forte dans la Caraïbe. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T20002 T20002 | Partager |
Petites Antilles. Marie-Galante. La Petite-Terre. La Dominique restant dans l'E. Port Anglais (Antigoa). Baie de Falmouth (Antigoa). Antigoa dans l'O.N.O. à 27 milles. Terres de la Baie des Cinq-iles (Antigoa). Auteur(s) : Nyon Extrait de : Manuel de la navigation dans la mer des Antilles et dans le golfe de Mexique : vues de cotes (Pl. 3) Résumé : La Martinique. Le Mont du Vauclin à 12 milles. Le Diamant à 12 milles. La Guadeloupe dans l'O. S. O. à 33 milles. Pointe des Châteaux à 9 milles (Guadeloupe). La Basse-Terre à 9 milles (Guadeloupe). Le Port-Louis (Guadeloupe). La Désirade dans l'O. 1/4 S. Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/SCH131460016i1 SCH131460016i1 | Partager |
Mapping a Knowledge-Based Malaria Hazard Index Related to Landscape Using Remote Sensing: Application to the Cross-Border Area between French Guiana and Brazil Auteur(s) : Li, Zhichao Roux, Emmanuel Dessay, Nadine Girod, Romain Stefani, Aurélia Nacher, Mathieu Moiret, Adrien Seyler, Frédérique Auteurs secondaires : UMR 228 Espace-Dev, Espace pour le développement ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse (UAPV) - Université de la Réunion (UR) - Université de Montpellier (UM) - Université de Guyane (UG) - Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (Pôle Guadeloupe) ; Université des Antilles (UA) Expertise et spatialisation des connaissances en environnement (ESPACE) Unité d'Entomologie Médicale ; Institut Pasteur de la Guyane Medicine Department ; Ecosystemes Amazoniens et Pathologie Tropicale (EPat) ; Institut Pasteur de la Guyane - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Université de Guyane (UG) - Institut Pasteur de la Guyane - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Université de Guyane (UG) Centre d'Investigation Clinique Antilles-Guyane (CIC - Antilles Guyane) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - CHU de Pointe-à-Pitre - Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon - CHU de Fort de France Éditeur(s) : HAL CCSD MDPI Résumé : International audience Malaria remains one of the most common vector-borne diseases in the world and the definition of novel control strategies can benefit from the modeling of transmission processes. However, data-driven models are often difficult to build, as data are very often incomplete, heterogeneous in nature and in quality, and/or biased. In this context, a knowledge-based approach is proposed to build a robust and general landscape-based hazard index for malaria transmission that is tailored to the Amazonian region. A partial knowledge-based model of the risk of malaria transmission in the Amazonian region, based on landscape features and extracted from a systematic literature review, was used. Spatialization of the model was obtained by generating land use and land cover maps of the cross-border area between French Guiana and Brazil, followed by computing and combining landscape metrics to build a set of normalized landscape-based hazard indices. An empirical selection of the best index was performed by comparing the indices in terms of adequacy with the knowledge-based model, intelligibility and correlation with P. falciparum incidence rates. The selected index is easy to interpret and successfully represents the current knowledge about the role played by landscape patterns in malaria transmission within the study area. It was significantly associated with P. falciparum incidence rates, using the Pearson and Spearman correlation coefficients (up to 0.79 and 0.75, respectively; p-value < 0.001), and the linear regression coefficient of determination (reaching 0.63; p-values < 0.001). This study establishes a spatial knowledge-driven, landscape-based hazard malaria index using remote sensing that can be easily produced on a regular basis and might be useful for malaria prediction, surveillance, and control. Keywords: remote sensing; land use and land cover; landscape metric; knowledge-based hazard modeling; malaria; cross-border area between French Guiana and Brazil ISSN: 2072-4292 hal-01355255 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01355255 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01355255/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01355255/file/010066865.pdf IRD : fdi:010066865 | Partager Voir aussi malaria cross-border area between French Guiana and Brazil remote sensing land use and land cover landscape metric knowledge-based hazard modeling [STAT.AP] Statistics [stat]/Applications [stat.AP] [SDV.SPEE] Life Sciences [q-bio]/Santé publique et épidémiologie [SHS.GEO] Humanities and Social Sciences/Geography |
Post-Traumatic Stress Disorder among Incomers in Remire-Montjoly Prison, French Guiana ; Le Trouble de Stress Post-traumatique parmi les Détenus en Centre Pénitentiaire en Guyane Française Auteur(s) : Arnal, Romain Ayhan, Gülen Pinganaud, Éric Basurko, Célia Jehel, Louis Auteurs secondaires : Service de psychiatrie et psychologie médicale et addictologie ; CHU de la Martinique Centre d'Investigation Clinique Antilles-Guyane (CIC - Antilles Guyane) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - CHU de Pointe-à-Pitre - Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon - CHU de Fort de France Unité fonctionnelle de psychiatrie intra-carcérale (UFPI) ; Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (CESP) ; Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) - Université Paris-Sud - Paris 11 (UP11) - Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) - Hôpital Paul Brousse - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Despite the recent interest in psychiatric illness in prison, the psychopathology of the Remire-Montjoly prison population remains largely unknown. Subject to significant population movements, French Guiana and its prison houses a very mixed population in which recent history has left a strong mark (earthquake in Haïti, civil war in Suriname, violence related to gold mining population and drug trafficking). These negative life events appear as potential vectors of psychological trauma. Additionally, strong links have been established in the literature between post-traumatic stress disorder (PTSD) and many other psychiatric disorders, including suicidal behavior and addictions. Under these conditions, we felt it essential to focus on the identification of PTSD in this sensitive population.Through adapted reception interviews, we tried to identify the PTSD, to describe by means of socio-demographic factors the studied population and to detect psychiatric comorbidities. The screening tool was the M.I.N.I. 5.0, which identifies 17 psychiatric disorders including the PTSD, based on the DSM IV definition. The target population was the prison incomers, agreeing to participate in the study, aged more than 18 years old and imprisoned between 18 January 2013 and 31 December 2013. To this date, 549 inmates were included in the study.The main result of this study was a prevalence of PTSD of 17% for incomers in detention. We found that the PTSD+ population is more likely to be female (15% against 7% p = 0.0246), which is consistent with the literature data. The M.I.N.I. 5.0 showed a higher prevalence of psychiatric disorders in the PTSD+ group. This association was confirmed in several types of pathology like mood disorders including: major depressive episode and manic or hypomanic episode, suicidal risk, some anxiety disorders including: panic disorder, obsessive-compulsive disorder and generalized anxiety disorder. Strong association was found for current major depressive episode, current manic or hypomanic episode and suicidal risk (p < 0.005).The prevalence of PTSD is very high in this study, about 24 times higher than in a general population survey using the same screening tool.A large number of comorbidities have been identified, which corresponds to those described in the literature. The specific issues of psychiatry in prison lead us to examine more specifically the significance of the results about suicide risk. A comprehensive suicide risk (sum of medium and high risk screened by the M.I.N.I.) was found in significantly more PTSD+ inmates (17% versus 7%, p = 0.005). This study supports the need for routine screening of PTSD among incomers in detention. This disease is both worrying and common in this population but the real issues are the comorbidities. Suicidal potential is among the most important issues in detention. Its evaluation should be completed by an early recognition of a PTSD. Soumis à des mouvements de population importants, la Guyane Française et son centre pénitentiaire abritentune population métissée chez qui l’histoire récente a laissé une empreinte forte (tremblement de terre en Haïti,guerre civile au Suriname, violence liée à l’orpaillage et au trafic de stupéfiants). Ces événements de vienégatifs apparaissent comme autant de vecteurs potentiels de psychotraumatismes. Dans ces conditions, il nous a paru essentiel de mettre l’accent sur le repérage du TSPT (Trouble de Stress Post-traumatique) dans cette population sensible. A l'aide d’entretiens d’accueil dédiés nous nous sommes proposé de repérer les TSPT, de décrire sur un plan sociodémographique la population étudiée et de rechercher les comorbidités psychiatriques. Le résultat principal de cette étude était une prévalence du TSPT de 17% chez les arrivants en détention. Le MINI 5.0 a montré une prévalence plus élevée des pathologies psychiatriques dans le groupe présentant un TSPT avec un lien très fort (p<0.005) pour l’épisode dépressif majeur actuel, l’épisode (hypo)maniaque actuel et le risque suicidaire. Cette étude appuie la nécessité d’avoir un dépistage systématique du TSPT chez les arrivants en détention. Cette pathologie est à la fois fréquente dans cette population et invalidante mais ce sont ses comorbidités, dont le potentiel suicidaire, qui font tout l’enjeu d’un repérage précoce. ISSN: 0383-6320 inserm-01421075 http://www.hal.inserm.fr/inserm-01421075 http://www.hal.inserm.fr/inserm-01421075/document http://www.hal.inserm.fr/inserm-01421075/file/2016%2C%20Arnal%20-%20Post-Traumatic%20Stress%20Disorder%20among%20Incomers%20in%20Remire-Montjoly%20Prison%2C%20French%20Guiana.pdf PUBMED : 27570960 | Partager |
Chapé-kouli : qui a échappé à quoi ? Auteur(s) : L'Etang, Gerry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : La présente communication a pour origine de longues discussions entre Gerry L'Etang et Jean Bernabé. Ce dernier lui avait soumis pour avis la version d'étape d'un texte resté probablement inédit, « L'ethnonyme créole kouli, ses expansions lexicales et ses enjeux socio-symboliques ». Leurs divergences portaient sur l'interprétation du mot créole martiniquais chapé-kouli (en français créolisé : échappé-coolie ou échappé). Selon Gerry L'Etang, « par-delà la signification du terme : « métis d'Indien et de Noir », nous nous interrogions sur son étymologie, sur « qui ici a échappé à quoi ? ». Pour Bernabé, en raison même de la construction de l'expression (chapé-kouli et non kouli-chapé), c'est « le nègre (base non exprimée mais cependant présente) qui se sauve en devenant kouli ». Or les recherches que j'avais réalisées jadis sur les représentations des Indiens de Martinique, indiquaient que du point de vue de ces derniers, c'est « le kouli qui ici l'a échappé belle ». J'eus alors pour nous départager, l'idée d'une enquête dont le résultat fut inattendu. » Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17245 V17245 | Partager |
Future eruption of Mount Pelée : risk and perception ; La futura erupción de la Montagne Pelée: riesgo y percepción ; La future éruption de la montagne Pelée: Risque et représentations Auteur(s) : D'ercole, Robert Rançon, Jean-Philippe Auteurs secondaires : Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) (BRGM) Éditeur(s) : HAL CCSD Maison de la géographie Résumé : International audience The paper points out the main divergences between the points of view of the inhabitants of Morne-Rouge (Martinique, French West Indies) and of volcanologists regarding the characteristics of a future eruption of Mount Pelée. The study is based on comparisons between the public’s perception of potentially threatened areas and scientific hazard maps. El artículo trata de evidenciar las principales discrepancias entre el punto de vista de la población del Morne-Rouge (Martinica) y el de los vulcanólogos en cuanto a las características de una erupción venidera de la montagne Pelée. El estudio se funda, en particular, en una comparación entre la cartografía de la percepción de las zonas amenazadas y la cartografía de las zonas de amenazas volcánicas realizada por los científicos. L’article met en évidence les principales divergences entre le point de vue des habitants du Morne-Rouge (Martinique) et celui des volcanologues à propos des caractéristiques d’une prochaine éruption de la montagne Pelée. Il s’appuie notamment sur une cartographie de la perception des espaces menacés, confrontée à l’évaluation scientifique des types et des zones d’aléa volcanique. ISSN: 1769-7298 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01161639 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01161639 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01161639/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01161639/file/PELEE.pdf | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Accidents vasculaires cérébraux en Martinique : Aspects épidémiologiques, étiologiques et thérapeutiques ; Cerebral vascular accidents in Martinique : Epidemiological, etiological and therapeutic aspects Auteur(s) : Chausson, Nicolas Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Smadja, Didier Résumé : L’objet de cette thèse est de présenter les spécificités épidémiologiques, étiologiques et thérapeutiques de la pathologie neurovasculaire dans la population noire spécifique que constitue la population martiniquaise. En 1998, l’étude ERMANCIA I a permis de mettre en évidence une surincidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) en Martinique d’environ 40% par rapport à la métropole avec une haute prévalence de l’hypertension artérielle et du diabète. Ces résultats ont participé à la création en 2003 de la 1ère unité neurovasculaire aux Antilles. Le suivi à 5 ans des patients ERMANCIA I a révélé que la moitié était décédée et que 50% des survivants présentaient une démence vasculaire (soit le double des cohortes métropolitaines), probablement favorisé par une microangiopathie cérébrale sous-jacente souvent sévère amplifiant l’impact cognitif de l’AVC. Ce suivi a également permis d’identifier les faiblesses de la prévention secondaire en Martinique avec près de 80% des hypertendus qui restent mal équilibrés justifiant la création en 2006 d’un réseau de prévention. L’efficacité de ce réseau a été évaluée montrant un taux élevé de bon contrôle tensionnel (74% vs 39%, p=0,01) et une morbi-mortalité vasculaire moindre à 2,5 ans (8,3% vs 24%, p<0,001) que chez les patients contrôles. En 2012, ERMANCIA II a permis de révéler une diminution majeure (en moyenne 30%) de l’incidence des AVC dans la population martiniquaise et de la mortalité à 1 mois pour les patients ≤55 ans (20% vs 8%, p=0,03) probablement en raison d’une meilleure implémentation des mesures de prévention primaire et de la prise en charge en UNV respectivement. Nos données ont également permis de décrire certaines spécificités étiologiques des AVC chez les Martiniquais : grande fréquence de l’athérome intracrânien (pour lequel nous apportons des arguments en faveur d’une nouvelle classification), infarctus choroïdiens antérieurs dont nous décrivons le profil évolutif particulier, infarctus lacunaires multiples sévères. Deux étiologies plus « classiques » comme la drépanocytose et les IC sur morsure de serpent sont devenues anecdotiques. En revanche, une dysplasie carotidienne focale, étiologie déjà décrite mais supposée rare , pourrait être responsable d’un tiers des infarctus carotidiens d’origine indéterminée chez les Afro-Caribéens ≤55 ans exposant à un risque élevé de récidive sous traitement antiagrégant (28% à 14 mois), contre aucun pour les patients traités par endartériectomie. Sur le plan thérapeutique, nos résultats sont en faveur d’un surrisque hémorragique de la thrombolyse standard chez les patients martiniquais les plus âgés, probablement en rapport avec un cumul de lésions microangiopathiques plus important. En l’absence de neuroradiologie interventionnelle en Martinique, nos travaux montrent que certains patients avec occlusion artérielle proximale résistante à la thrombolyse IV standard peuvent bénéficier d’un complément de thrombolytique (0,1mg/Kg de tenecteplase). Une étude randomisée est prévue afin de mieux mesurer le potentiel thérapeutique de cette stratégie. Pour conclure, l’intérêt de ces données est que la population martiniquaise partage très probablement beaucoup de ses « particularités » avec d’autres populations noires encore peu décrites et pour lesquelles l’occidentalisation progressive du mode de vie risque d’accentuer le fardeau représenté par les AVC. Our work presented herein aimed to describe the epidemiological, etiological and therapeutic features of the stroke pathology in the Martinican Afro-Caribbean population. In 1998, the first population-based epidemiological study, ERMANCIA I, showed a 40% greater firstever stroke incidence in Martinique compared to those observed in continental France, with a high prevalence of hypertension and diabetes. These results contributed to the creation, in 2003, of the first stroke unit in the Caribbean area. In the 5_year follow-up study, we found that half of the patients had died and that 50% of survivors were affected from vascular dementia (twice compared with continental French cohorts): this figure was probably favored by severe underlying cerebral microangiopathy that amplified the cognitive impact of stroke. We also identified a failure in the secondary prevention in Martinique, certified by nearly 80% of hypertensive patients still insufficiently controlled. As a result, in 2006, we developed a well-structured stroke prevention network. The efficiency of this network was attested by the high rate of good blood pressure control (74% vs. 39%, p=0.01) and the reduced vascular morbidity and mortality rate (8.3% vs. 24%, p <0.001) after a 30-month period of activity, in comparison with control “historic” patients. In 2012, ERMANCIA II study revealed a 30% reduction of first-ever stroke incidence and a reduced mortality rate at 1 month for patients ≤55 years (8% vs. 20%, p = 0.03), compared to these observed in ERMANCIA I, likely due to improvement of primary stroke prevention and the best stroke unit management at the acute phase, respectively. Based on our etiological data, we underline: 1) the relatively high frequency of symptomatic intracranial atherosclerosis, for which we propose a new definition; 2) the clinic-radiological features of stroke in the anterior choroidal artery; 3) the atypical picture of “malignant” multilacunar syndrome. On the other hand, stroke due to sickle cell disease or “trigonocephale” snakebite were only anecdotal. However, we found that carotid-bulb atypical fibromuscular dysplasia (CAFD), a very unusual previously described cause of stroke, could be responsible for up to the third of carotidterritory stroke of so-called undetermined etiology among patients ≤55 years. In addition, the relatively high rate of recurrence under antiplatelet (28% at 14 months), was dramatically reduced by endarterectomy in patients with CAFD. From a therapeutic point of view, our results showed an excess rate of post-thrombolysis symptomatic intracerebral hemorrhages in older patients, a figure probably linked to the severe underlying hypertension-triggered cerebral microangiopathy. Owing to the lack of neurointerventionnal option in Martinique, we tested a new therapeutic strategy in patients with a proximal arterial occlusion not responsive to standard IV thrombolysis, consisting in an additional administration of IV tenecteplase, 0.1mg/kg. Our preliminary results were promising, leading us to plan a randomized study. Finally, most of the characteristics of stroke in this Afro-Caribbean population are probably shared by the majority of black people. Thus, our results could have a universal impact in the understanding of stroke burden in blacks. http://www.theses.fr/2015AGUY0909/document | Partager |
Evaluation méthodologique du recueil de données des pêcheries artisanales martiniquaises Auteur(s) : Gobert, Bertrand Résumé : The "assessment of Caribbean fisheries" program, started in 1986 by the Caribbean Centre, included, amongst others, the study of coastal resources in Martinique as well as their exploitation. This study is based on a large amount of data collected on landing ports through a quite intensive survey system whose methodology had to be adapted to the available means and to environmental constraints. This document brings together two other documents presenting and analysing the two methods on which this data collection is based. -Methodological assessment of the indirect activity survey for artisanal fisheries in Martinique (p.1 to 24) - Methodological assessment of the visual estimate of the catches of artisanal fisheries in Martinique (p.25 to 52). Le programme "évaluation des pêcheries antillaises", entrepris en 1986 par le pôle caraïbe, comportait notamment l'étude des ressources côtières martiniquaises et de leur exploitation. Cette étude repose sur une quantité importante de données recueillies dans les points de débarquement par un système d'enquêtes assez intensif, dont La méthodologie a dû être adaptée aux moyens disponibles et aux contraintes de terrain. Ce document rassemble deux documents présentant et analysant les deux méthodes sur lesquelles reposait ce recueil de données: -Evaluation méthodologique de L'enquête indirecte d'activité pour Les pêcheries artisanales martiniquaises (p 1 à 24) évaluation méthodologique de l'estimation visuelle des prises des pêcheries artisanales martiniquaises (p.25 à 52). OCR NON CONTRÔLE Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1989/rapport-3886.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3886/ | Partager |
Proposition d'une nouvelle technique de peche du thon noir (Thunnus atlanticus) sous les DCP en Martinique Auteur(s) : Taquet, Marc Laurans, Martial Reynal, Lionel Lagin, Alain-sabin Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : The length frequency distribution of blackfin tunas (Thunnus atlanticus) shows a significant difference between fishes caught with a longline, during Ifremer experimental surveys and fishes landed by fishermen who exploit martinican FADs. The fishing technique used could probably explain this. In fact, diving surveys have confirmed the presence of great concentrations of adult blackfin tunas under FADs. Big individuals stay during long periods between 20 and 50 meters under the FAD while small ones go up to the surface to feed on little flying fishes, at dawn principally. The bait and the line used at the moment around martinican FADs do not fit to adult blackfin tunas fishing. From these observations and following the tests realized by Ifremer in La Reunion in 1990, we proposed to martinican fishermen to test a new technique based on the utilization of live bait locally called "coulirous" (Selar crumenophthalmus). In La Reunion, this technique has been successful. Live baits are hooked on a vertical longline. In Martinique, the tests to catch live bait during the night near the shore have been already successful and the first fishing experiences with vertical line are also encouraging. This paper aims at proposing and transfering this technique to martinican fishermen but technical exchanges and discussions are needed to improve this new fishing technique.Original Abstract: Une analyse des compositions en taille des thons noirs (Thunnus atlanticus) captures, d'une part, lors des peches experimentales realisees par l'Ifremer a la palangre derivante et, d'autre part, debarques par les pecheurs exploitant les DCP martiniquais montre une difference significative de la taille moyenne des individus. Les techniques de peche utilisees peuvent probablement expliquer cette difference. En effet, des observations sous-marines ont confirme a plusieurs reprises la presence de larges concentrations de thons noirs adultes sous les dispositifs. Les gros individus se tiennent preferentiellement entre 20 et 50 m de profondeur a proximite du DCP alors que les petits individus montent plus frequemment en surface pour chasser, notamment au lever du jour. L'appat et les caracteristiques des engins actuellement utilises autour des DCP martiniquais ne sont pas bien adaptes a la capture des thons noirs adultes. A partir de ce constat et sur la base des essais de palangres verticales realises au laboratoire de l'Ifremer de La Reunion en 1990, qui ont abouti a une generalisation de cette technique de peche autour des DCP reunionnais, nous avons propose aux pecheurs martiniquais de tester cette nouvelle technique basee sur l'utilisation de " coulirous " vivants (Selar crumenophthalmus). Les essais de peche de l'appat vivant, la nuit a la palangrotte, se sont reveles positifs dans plusieurs baies de la Martinique et les premiers tests sur la palangre verticale a thons noirs sont encourageants. Cette communication fait le point sur le transfert vers les pecheurs martiniquais en identifiant les mises au point necessaires pour ameliorer l'efficacite de la technique proposee. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15293/12651.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15293/ | Partager |
Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Composition du fruit à pain récolté sur un territoire contrasté : Structure, propriétés et aptitudes technologiques de son amidon ; Composition of bread fruit on a territory harvested constrasting : structure, properties and technology skills of its starch Auteur(s) : Nacitas, Joselle Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Buléon, Alain Fahrasmane, Louis Résumé : Les résultats de cette étude de la composition du fruit à pain récolté sur un territoire contrasté du point de vue agropédoclimatique, et de son amidon, montrent que la teneur en amidon du fruit à pain apparaît comme étant influencée par la saison, mais pas par la zone de récolte. La teneur en amidon beaucoup plus élevée pour les fruits à pain développés durant la saison la plus sèche est un résultat très original. La connaissance du cycle de développement des fruits à pain à la Martinique a été décrite pour une première fois, permettant de déterminer une période de récolte optimisée par rapport à la floraison : la 16ème semaine pour une croissance maximale, ou la 17ème semaine pour une plus haute teneur en amidon. L’étude de Worrell et al., (1998), la seule publiée actuellement, menée à la Barbade, a montré un cycle plus long de 2 semaines environ.Du point de vue de la diversité génétique, les fruits à pain récoltés en Martinique constituent un seul groupe, à l’opposé de ceux récoltés en Guadeloupe qui constituent 2 sous-groupes proches.En ce qui concerne l’amidon, nos résultats montrent que les dimensions des grains d’amidon de fruits matures sont comprises entre 9 et 12 µm. Leur taille augmente avec la croissance du fruit puisque dans un fruit immature leur diamètre moyen était de 7,5 µm. Il s’agit d’amidons de type B à très haute cristallinité, dont les températures d'empesage sont autour de 75 °C. Parmi les facteurs agropédoclimatiques, l’humidité a eu un rôle actif sur la qualité de l’amidon puisque à la fois la quantité d’amylose et la masse molaire de l’amylopectine diminuent. L’amidon a une solubilité et un gonflement faible du même ordre de grandeur que les amidons classiques et une forte viscosité à la gélatinisation et à la rétrogradation, lui conférant une aptitude à l’utilisation comme gélifiant.Des essais d’applications alimentaires ont été effectués en panification et en extrusion. Des transformations en produits de type crackers ont donné des résultats moyennement satisfaisant avec 100 % de farine de fruit à pain. En panification l’incorporation de farine de fruit à pain a des actions délétères sur la valeur boulangère. L’acceptabilité d’un goût « nature, vert » conféré par la farine de fruit à pain devra notamment être évaluée lors de travaux ultérieurs.Le développement de produits à base de fruit à pain permettra The results of this study the composition of breadfruit harvested in an area of agro climatic soil contrasting views, and its starch, show that the starch content of breadfruit appears to be influenced by season, but not by collection area. The starch content is much higher for breadfruit developed during the driest season is a very original result. Knowledge of the development cycle of breadfruit in Martinique has been described for the first time, to determine an optimal harvest period compared to flower: the 16th week for maximum growth, or the 17th week for a higher starch content. The study by Worrell et al., (1998), the only currently published, conducted in Barbados, showed a longer cycle of about 2 weeks.From the perspective of genetic diversity, breadfruit harvested in Martinique as a single group, in contrast to those collected in Guadeloupe that are close to two subgroups.With regard to starch, our results show that the size of starch granules of mature fruits are between 9 and 12 microns. Their size increases with the growth of the fruit as an immature fruit in their mean diameter was 7.5 microns. This is B-type starches with very high crystallinity, with temperatures of gelatinization are around 75 °C. Agro climatic soil factors, humidity took an active role on the quality of starch, since both the amount of amylose and amylopectin molecular weight of the decline. The starch has a solubility and low swelling of the same order of magnitude as the conventional starches and high viscosity to gelatinization and retrogradation, giving it a suitability for use as a gelling agent.Testing of food applications were made in bakery and extrusion. Changes in products like crackers gave moderately satisfactory results with 100 % breadfruit flour. Incorporation into bread flour breadfruit has deleterious actions on the baking. The acceptability of a taste "nature green" conferred by the breadfruit flour will be particularly assessed in future work.Product development based breadfruit allow several things, which meet the growing demand for food diversification. http://www.theses.fr/2012AGUY0517/document | Partager |