![]() | Engins et techniques de pêche de la Martinique Auteur(s) : Guillou, Alain Lagin, Alain-sabin Résumé : This document is mainly a catalogue of the different types of fishing gears noticed all around
Martinique during a ten years period (1985-1994)The technical description of these gears and their plans are presented, according to FAO standards.
Besides these descriptions, the origins of the introduction in Martinique of the main categories of gears are related .Moreover,, the operating conditions of each fishing gear as well as the targeted species are dealt with.
In addition, recent gears and techniques such as fishing aggregating devices (FADs) and associated fishing techniques are described. These ones appeared in Guadeloupe and Martinique during the last eighties years.
Furthermore, the main characteristics of the martinican fishing fleet structure are mentioned at the beginning of this work, with a special attention to dug-out canoes, because of their progressive disappearance.
Cet ouvrage est essentiellement un catalogue des différents types d'engins de pêche observés le long du littoral de la Martinique, entre 1985 et 1994. Les caractéristiques techniques de ces: engins et leurs plans sont présentés selon les normes FAO. En dehors de ces descriptions, on s'est à chaque fois que possible attaché à rappeler l'introduction à la Martinique des grandes catégories d'engins de pêche. En outre, les conditions pratiques de mise en oeuvre de chaque engin ainsi que les principales espèces recherchées sont précisées au mieux. Sont également décrits des engins et techniques récents,tels que les dispositifs de concentration de poissons (DCP) et des techniques de pèche qui leur sont associées, apparues dans les eaux de la Guadeloupe et de la Martinique à la fin des années quatre vingt. Enfin, les grands traits de la structure de la flottille de pêche martiniquaise sont rappelés en début d'ouvrage, avec un développement particulier pour les gommiers, en raison de leur disparition progressive. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1997/rapport-1120.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1120/ | Partager |
![]() | Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
![]() | Suivi et évaluation de la pêche professionnelle au sein d'une Aire Marine Protégée : protocoles d'enquêtes et indicateurs de pression et d'impact. Application au Parc Marin de la Côte Bleue Auteur(s) : Leleu, Kevin Éditeur(s) : Université Aix Marseille Résumé : La surexploitation des ressources halieutiques a conduit à une crise majeure du secteur de la pêche professionnelle. Dans ce contexte, les pêcheries artisanales, et notamment les pêcheries aux petits métiers côtiers, apparaissent comme des modes d’exploitation potentiellement durables des ressources côtières. La diversité des engins utilisés et des espèces ciblées rend néanmoins complexe le suivi de cette composante importante de la pêche professionnelle. L’activité de pêche artisanale reste ainsi très peu évaluée en Méditerranée, et notamment à l’échelle d’une Aire Marine Protégée (AMP). Les AMP sont pourtant de plus en plus utilisées comme des outils de gestion de ces pêcheries, les effets des différentes mesures de gestion mises en place étant à même de bénéficier aux pêcheurs professionnels. A l’heure où le nombre d’AMP se multiplie, il apparaît alors nécessaire pour les gestionnaires comme pour les scientifiques de disposer d’indicateurs permettant de suivre l’activité de pêche professionnelle sur le territoire d’une AMP, et d’évaluer les effets de la gestion sur cette activité. Un protocole d’enquête pour le suivi de la pêche artisanale aux petits métiers côtiers a ainsi été mis en place entre juillet 2009 et juin 2010 au sein du Parc Marin de la Côte Bleue (PMCB), AMP méditerranéenne française comprenant deux réserves marines d’âge et de taille différents. Les données récoltées ont permis d’identifier sept métiers principaux pratiqués par les pêcheurs du PMCB, et de les caractériser par un groupe d’espèces cibles, un engin, un territoire et une période de pêche. L’effort de pêche et les captures ont alors pu être estimés à partir de ces métiers. Sur le territoire de la Côte Bleue, 3 512 sorties de pêche et 4 645 opérations de pêche ont été réalisées par les 30 bateaux actifs lors de la période d’étude, avec 9 500 km de filets calés. Au total, environ 140 tonnes de captures ont été débarquées dans les 6 ports du PMCB. Si l’ensemble du territoire de la Côte Bleue est fréquenté par les pêcheurs professionnels, la répartition de l’effort de pêche est hétérogène et dépend notamment des habitats présents ainsi que de la proximité des ports d’attache. La présence des réserves marines influe également sur cette répartition. Les deux indicateurs développés dans cette étude montrent par contre que l’effet d’attraction varie selon la réserve marine et selon les espèces ciblées. La perception par les pêcheurs de l’effet des réserves dépend également des espèces ciblées, de même que leur activité sur les zones adjacentes aux réserves, et leur ancienneté dans l’activité. Les perceptions des pêcheurs soulignent l’acceptation sociale du PMCB par ces usagers. L’ensemble des résultats montre ainsi que l’activité de pêche professionnelle aux petits métiers côtiers présente au sein du PMCB s’inscrit dans la démarche de pêche côtière durable promue par les gestionnaires. Ce travail de thèse fournit une liste de métriques et d’indicateurs pouvant être utilisés pour le suivi et l’évaluation d’une pêcherie aux petits métiers côtiers au sein d’une AMP. Cette liste doit néanmoins faire l’objet d’un suivi temporel, afin de valider l’efficacité des indicateurs à détecter des changements dans la pêcherie comme dans l’écosystème. L’ensemble des activités de pêche, et notamment l’activité de pêche récréative, doit être pris en compte pour évaluer les pressions et les impacts présents sur le territoire du PMCB. Droits : 2012 Ifremer, Université Aix-Marseille http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21103/18729.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21103/ | Partager |
![]() | Langoustes et scyllares des petites Antilles Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Crayfishing is not particularly organized in the French islands as their population is not fond of large crustaceans. However, young crayfishes, about the size of the European scampi are ordered by rich Creoles for receptions or family gatherings. But lobsters, heavier than 0.750 to 1 kilo are eaten only by Europeans.Any fisherman who is asked to provide 10 kilos of crayfish catches them very quickly with a brass snare or a hook placed underneath the rocks. Some artisans gather the crustaceans in large rectangular baskets made of wire mesh and called "gardes", to wait for the potential customer. There is no specific pot for this type of fishing whereas Creole wicker makers worked hard on the creation of tools both complex and difficult to make to catch small morays; a fish which does not have a great commercial value.Consequently, it is impossible to precisely assess the importance of the exploitable large crustacean stock based on the catches of the Creole fishermen. If the performances of some crayfish boats from Douarnenez, using Mauritanian nets on the banks of St-Martin, can be considered as extremely satisfactory, it is not the case of other attempts. A whole study has to be undertaken. This note is only the beginning of a larger work focusing on the natural history of the crayfishes and Spanish lobsters in the waters of the arc of the Petites Antilles. La pêche des langoustes n'est pas spécialement organisée dans les îles françaises, la population n'étant que peu friande de gros crustacés. Toutefois de jeunes langoustes, de la taille de la langoustine européenne sont commandées aux pêcheurs par les riches créoles, à l'occasion de réceptions ou de fêtes familiales; mais les « homards») dépassant le poids de 0,750 à 1 kilo sont consommés seulement par les Européens. Le pêcheur. auquel on demande de fournir 10 kilos de langoustes, les capture rapidement au collet de laiton ou au crochet sous les cayes, Certains artisans rassemblent les crustacés dans de grandes nasses rectangulaires de grillage métallique, appelées « gardes », en attendant l'acheteur éventuel. Il n'existe pas de type de casier spécial à cette pêche, alors que les vanniers créoles se sont ingéniés, par exemple, à créer des engins compliqués et difficiles à construire pour capturer les petites murènes appelées « moringues » qui n'ont pourtant que peu de valeur commerciale. Il est donc impossible de se faire une idée précise de l'importance du stock de gros crustacés exploitable en se basant sur les apports des pêcheurs créoles. Si les rendements de certains langoustiers douarnenistes, travaillant au filet mauritanien sur les bancs de St-Martin, ont pu être considérés comme extrêmement satisfaisants, il n'en est pas de même à propos d'autres tentatives. Il y a là toute une étude à entreprendre. Cette note n'est que le début d'un travail concernant l'histoire naturelle des langoustes et scyllares des eaux de l'arc des Petites Antilles. [OCR NON CONTRÔLE] Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1958-03 , Vol. 22 , N. 1 , P. 105-114 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1958/publication-4567.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4567/ | Partager |
![]() | Overview of recent progress in fisheries acoustics made by Ifremer with examples from the Bay of Biscay Auteur(s) : Trenkel, Verena Berger, Laurent Bourguignon, Sebastien Doray, Mathieu Fablet, Ronan Masse, Jacques Mazauric, Valerie Poncelet, Cyrille Éditeur(s) : Edp Sciences S A Résumé : This paper provides an overview of the progress Ifremer has made recently in fisheries acoustics and the study of small pelagic fish by: i) pushing observation frontiers using a range of platforms including an autonomous underwater vehicle, AUV, ii) developing measuring instruments and methods and iii) studying fish distributions. Presently, information from several frequencies of single-beam echosounders is routinely collected together with data from the ME70 multibeam echosounder. For onboard data acquisition control the HERMES software was developed. The new MOVIES 3D software includes modules for simultaneous realistic 3D visualisation and post-processing such as bottom detection, school extraction and calculation of descriptors and integration of all acoustic data. Several data analysis methods are being developed and some initial results are presented. Finally, results on the spatial distribution of small pelagic fish schools in the Bay of Biscay illustrate the role that acoustics can play, and are already playing, in the implementation of an ecosystem approach to fisheries. Cet article présente une vue d’ensemble des avancées récentes de l’Ifremer en acoustique halieutique et une étude des petits poissons pélagiques tenant compte : i) de l’extension des limites de l’observation, en utilisant une gamme diverse de plates-formes dont un engin sous-marin autonome (AUV), ii) des développements méthodologiques et d’instruments de mesures, iii) de l’étude de la répartition des poissons. Désormais, les données de plusieurs fréquences des sondeurs mono-faisceaux sont collectées en routine en parallèle à celles du sondeur multifaisceau ME70. Le logiciel HERMES a été développé pour le contrôle de l’acquisition des données à bord. Le nouveau logiciel MOVIES 3D comprend des modules de visualisation réaliste en 3D et de post-traitement (dont la détection du fond, l’extraction de bancs et le calcul de leurs descripteurs ainsi que l’intégration de toutes les données acoustiques). Plusieurs méthodes d’analyse de données sont en cours de développement et quelques premiers résultats sont présentés. Enfin, les résultats relatifs à la répartition spatiale des bancs de petits poissons pélagiques dans le golfe de Gascogne illustrent le rôle actuel et potentiel de l’acoustique dans la mise en place d’une approche écosystémique des pêches. Aquatic Living Resources (0990-7440) (Edp Sciences S A), 2009-10 , Vol. 22 , N. 4 , P. 433-445 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2009 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/11165/7517.pdf DOI:10.1051/alr/2009027 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/11165/ | Partager |
![]() | Synthèse des pêcheries de Guadeloupe 2011 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2011 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2011 des navires présents sur la région Guadeloupe Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/27527.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/ | Partager |
![]() | Ma peche a la crevette sur le plateau guyanais les techniques americaines et l'analyse des captures Auteur(s) : Morice, Jean Warluzel, Noël Éditeur(s) : ISTPM Résumé : In November and December 1959, one of us was assigned by the Credit and Technical Assistance Society (SATEC) to do a study on shrimp fishing on the Guiana Shield as practised by American trawlers (Figure 1). This study had both technological and biological goals. It was first necessary to describe the fishing boats and the methods used by American shrimp boats to fish in the Guianas. Each step of processing and packaging of the shrimp was monitored on board as well as on land, from catch up to storage under refrigerated conditions until commercialisation. It was then necessary to evaluate the relative proportions of shrimp and fish in the catches in order to establish the factors governing productivity of the operations. This was done with a view for establishing a fleet of fishing boats in French Guyana wishing to exploit as much of the catches as possible. American trawlers discard all fish and shellfish that are not marketable by American standards. The flat trawls used by ships based in Georgetown (British Guyana) or in Paramaribo (Surinam) are not designed for catching fish; but during the expedition off the shore of Surinam, we observed that a good part of catches was made up of various marketable species, including flatfishes, many goatfishes, pompano fishes, rockfishes, etc. It was thus important to weigh, insofar as possible, species that were discarded. ... (unverified OCR) En novembre et décembre 1959, l'un de nous était chargé par la Société d'assistance technique et de crédit (SATEC) d'une étude de la pêche à la crevette telle que la pratiquent les chalutiers américains (fig. 1 ) sur le plateau continental des Guyanes. Cette étude avait deux buts, technologique et biologique. Il fallait tout d'abord décrire les engins et les méthodes utilisés par les crevettiers américains pour exploiter les fonds guyanais et suivre pas à pas le travail de transformation et de conditionnement des crustacés, à bord comme à terre, de la capture jusqu'au stockage sous froid avant la commercialisation. Il était nécessaire ensuite d'évaluer les proportions relatives des crevettes et des poissons dans les apports, ceci pour établir les facteurs de rentabilité des opérations dans le cas de la mise en place, en Guyane française, d'armements métropolitains soucieux d'utiliser la presque totalité des captures. Les chalutiers américains rejettent en effet à la mer tout ce qui n'est pas crustacé commercialisable selon les normes observées aux Etats-Unis. Certes les chaluts plats utilisés par les navires basés à Georgetown (Guyane britannique) ou à Paramaribo (Surinam) ne sont pas des engins destinés à la capture des poissons mais, au cours de la marée effectuée au large du Surinam sur l'un des bateaux sus-cités, nous avons constaté qu'une bonne partie des captures était constituée d'espèces parfaitement commercialisables, poissons plats divers, Mullidés relativement nombreux, Carangidés, Scorpénidés, etc. Il était donc important de peser, dans la mesure du possible, ce qui était rejeté à la mer. Le marché des Antilles françaises, loin d'être saturé, pouvait être ravitaillé si les moyens de transport étaient organisés et si une infrastructure « froid » suffisante était créée. Il était peut-être possible, de plus, d'envisager la création d'une conserverie utilisant les têtes de crevettes habituellement éliminées (plus de 13 % du poids total des captures), les Scorpénidés et autres espèces ichthyologiques moins appréciées de la clientèle Antillaise, et les crustacés d'intérêt secondaire pour le marché américain : Portunidés (« cyriques »), Calappidés, crevettes de petites tailles, scyllares..., pour la confection de bisques, de soupes ou de concentrés; il suffisait pour cela d'équiper les chalutiers de cuiseurs, de broyeurs et de dessiccateurs. Les résultats obtenus ont été formulés et présentés à la SATEC sous forme d'une note ronéotypée en plusieurs cahiers dont la diffusion a été relativement restreinte. Nous reprenons ici ce travail en le développant grâce à l'exploitation des carnets de note de la mission comme de l'abondante bibliographie afférente. Les auteurs américains ont en effet beaucoup publié au sujet de la biologie des différentes espèces de Penéidés exploitées, de la technologie de la pêche comme à propos de la technologie des transformations culinaires subies par les crustacés. Les statistiques les plus récentes (LYLES, 1966) montrent que les apports pour l'année 1964 (la dernière année pour laquelle nous ayons des informations complètes) furent de 96 157 tonnes environ valant quelque 70 400 000 dollars; 99 % de cette production furent capturés au chalut de fond tandis que le reste l'était au chalut à perche, aux nasses, à l'épervier ou avec d'autres engins de type artisanal. La demande en « shrimps » outre-Atlantique est loin d'être saturée et les armements américains déplacent progressivement leurs unités vers les rares points du continent américain dont le plateau continental n'a point été, jusqu'à maintenant, exploité. Les capitaux investis dans la pêèhe proprement dite, les installations à terre et les moyens de distribution sont largement supérieurs à ceux qui ont été investis à propos de la pêche au thon et l'industrie crevettière américaine fait vivre une grande partie de la population de pêcheurs des états du sud des Etats-Unis. Le travail que nous présentons ici n'a aucun 2 prétention quant à l'établissement d'une liste faunistique du plateau guyanais pas plus qu'à une étude des fonds et la détermination précise des crevettes capturées n'a pas été tentée; le lecteur devra consulter à ce sujet les travaux de Voss (1955), DURAND (1959), HOLTHUIS (1959), BULLIS et THOMPSON (1959), HIGMAN (1959)... Nous espérons cependant que les documents que nous fournissons ici seront utiles aux professionnels soucieux de se documenter sur des techniques inutilisées encore en France, comme aux fabricants de filets qui fourniront les engins réclamés par les futurs exploitants du plateau guyanais, et peut-être par ceux de Madagascar. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1968-12 , Vol. 32 , N. 4 , P. 477-506 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1968/publication-3191.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3191/ | Partager |
![]() | Les engins de pêche passifs Auteur(s) : George, Jean-paul Deschamps, Gerard Résumé : At the request of local correspondents of the statistical system, an internship about fishing vessels was organised. The goal of this internship was to show the diversity, variability and specificity of "passive" (or sleeping) vessels, depending, on the one hand, on the region or the country, and on the other hand, on the researched species.
The report's table of contents:
General Points
Lines and ropes
Selectivity
Ship Owners' Report
Nets
Mesh Nets
Cast Nets
Lift Nets
Traps
Lines and Hooks
Handlines
Trolling Lines
Longlines
FADs
Fitting out the Boats
Line Haulers
Gillneters
Lobster Pot Boats
Boulters
Vessel/Species Compatibility
ETS Le Drezen Visit
Classification of fishing vessels
List of "fishing technology" videos
Documents in French about "fishing technology"
Ending
A la demande des correspondants locaux du système statistique, un stage sur les engins de pêche a été organisé. Ce stage avait pour but de montrer les diversités, la variabilité et la spécificité des engins "passifs" (ou arts dormants), selon d'une part les régions, ou le pays, et d'autre part les espèces recherchées. Sommaire du rapport : Generalites Fils et cordages Sélectivité Rapport d'armement Les filets Les filets maillants Les filets lances Les filets soulevés Les pièges Les lignes et hameçons Les lignes a main Les lignes de traîne Les palangres Les D.C.P. Les aménagements des bateaux Les vireurs Les fileyeurs Les caseyeurs Les palangriers La compatibilité engin / espece Visite des ETS Le Drezen Classification des engins de pêche Liste des films vidéo en "technologie pêche" Documents en français sur "technologie pêche" Finalites Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1994/rapport-2194.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2194/ | Partager |
![]() | La pêche au vivaneau en Guyane française Auteur(s) : Prevost, Etienne Résumé : Traditionally fished by line and conical fishing basket by Venezuelan ships, the red snapper resource off the coast of French Guyana (fish belonging to the Lutjanidae family) has been experiencing intensive fishing since 1984-85 due to the boom in classic fishing techniques and the development of trawl fishing.
The study evaluates the situation of this resource's potential: biology, sampling data, bio-statistics (size and sex), size-weight relationship of the three species, specific composition of the catches, describes fishing devices and prospecting, pinpoints fishing spots, gives a distribution of the Venezuelan and Martinique fishing effort.
Traditionnellement exploitée à la ligne à main et à la nasse par les navires vénézuéliens, la ressource en vivaneaux au large de la Guyane française (poissons appartenant à la famille des Lutjanidae) subit depuis 1984-85 une exploitation intense par l'accroissement des techniques de pêche classiques et le développement d'une pêcherie au chalut. L'étude fait le point sur les potentialités de cette ressource : biologie, données de l'échantillonnage, bio-statistique (taille et sexes), relation taille-poids des 3 espèces, composition spécifique des captures, décrit les engins de pêche et prospection, localise les lieux de pêche, donne une répartition de l'effort de pêche vénézuélien et chalutier martiniquais. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1986/rapport-2646.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2646/ | Partager Voir aussi bow net trawl fishing line Franch Guyana Lutjanidae Guyane chalut nasse ligne engin de pêche Télécharger |
![]() | Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
![]() | Synthèse des Pêcheries de Guadeloupe 2010 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2010 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2010 des navires présents sur la région Guadeloupe. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/27519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/ | Partager |
![]() | Technique de pêche à la Palangre du Requin Sonneur (Lamna nasus Bonnaterre) et de l'Espadon (Xiphias gladius Linnaeus) en Atlantique Nord-Est Auteur(s) : Le Gall, Jean-yves Mallet, G. Éditeur(s) : Société franco-japonaise d'océanographie Résumé : French fishermen have been fishing porbeagle shark Lamna nasus on the edges of the continental shelf, from the Bay of Biscay to the south of Ireland. Incidentally, until the past few years, when, during summer, bluefin tunas Thunnus thynnus, albacores Thunnus alalunga and sworfishes Xiphias gladius were caught on the same line. Since 1970, some fishermen have started focusing on swordfish. The authors describe the technique and gear used for this fishery. A fishery that could largely develop in the years to come. Les pêcheurs artisans français pêchent depuis une vingtaine d'années le requin sonneur (ou taupe) Lamna nasus sur les accores du plateau continental du Colfe de Gascogne jusqu'au Sud de l'Irlande. Incidemment jusqu'à ces dernières annees, durant l'été, des thons rouges Thunnus thynnus, des germons Thunnus alalunga et des espadons Xiphias gladius étaient capturés A l'aide de cette même palangre. Depuis 1970, quelques pêcheurs commencent à développer un effort de pêche particulier pour la capture de l'espadon. Les auteurs décrivent la technique et les engins de cette pêche qui peut se développer beaucoup plus largement dans les années à venir. [OCR NON CONTRÔLE] Bulletin de la Société franco-japonaise d'océanographie (Société franco-japonaise d'océanographie), 1972-11 , Vol. 10 , N. 4 , P. 174-177 Droits : Société franco-japonaise d'océanographie http://archimer.ifremer.fr/doc/1972/publication-5140.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5140/ | Partager |
![]() | La pecherie de langouste rouge en Corse Auteur(s) : Marin, Jean Résumé : The european red spiny lobster, Palinurus elephas, is the main target species of the small-scale fishery in Corsica. The fishery is described fleet, fishing areas, fishing strategy and fishing gear ; fishing effort, yield, c.p.u.e, and complementary.catches ; resource condition. Its specific problem, the economic overfishing, is analysed. Finally, it has been tried to assess the fishing regulation impact (minimum market size, fishing seasonal close, fishing sanctuaries). La langouste rouge européenne, Palinurus elephas, est, en Corse, la principale cible des "petits métiers". On présente la pêcherie de langouste (flottille ; secteurs, stratégie et engin de pêche, effort de pêche, production, p.u.e., captures complémentaires ; état de la ressource) ; et on évoque son problème spécifique : la surexploitation économique. Enfin, on tente d'évaluer l'impact des mesures encadrant l'exploitation (taille marchande minimale, fermeture saisonnière de la pêche, réserves de pêche). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-1538.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1538/ | Partager |
![]() | Evolution et répartition de la capacité physique et de l'effort de pêche des navires français. Estimation de l'adéquation de la capacité utilisée et des possibilités de pêche Auteur(s) : Leonardi, Sophie Leblond, Emilie Le Blond, Samuel Marchal, Paul Résumé : Ce document vise à fournir des informations concernant la situation des différents stocks et la capacité des flottilles françaises et communautaires sur ces stocks. Il met à disposition des données permettant de mesurer :
1. l'évolution de la capacité physique de la flotte française. Celle-ci est abordée à travers la puissance nominale totale (kW), la puissance moyenne (kW) et le nombre de navires. L'évolution de ces indicateurs est fournie depuis 1983 pour la façade Mer du Nord – Manche – Atlantique et la façade Méditerranée, depuis 1997 pour les Départements d'Outre Mer (DOM). Dans un premier temps, l'ensemble des navires français inscrits au fichier flotte sont pris en compte. Dans un second temps, seuls les navires actifs sont retenus en distinguant des segments de flotte selon le rayon d'action [« côtier », « mixte », « large »] puis la catégorie de longueur. Enfin, une comparaison est faite de l'évolution du nombre de navires et de la puissance nominale totale (kW) entre les treize Etats membres qui ont une façade maritime depuis 2000.
2. l'évolution de l'activité de la flotte par engin . Celle-ci est appréhendée à travers l'évolution du nombre de navires et du nombre de mois d'activité par engin, depuis 2000 pour la façade Mer du Nord – Manche – Atlantique et depuis 2003 pour la façade Méditerranée. L'évolution de ces indicateurs par rayon d'action pour chaque engin est également abordée.
3. l'évolution de la contribution des différents segments de flotte aux débarquements ainsi qu'à la puissance nominale totale, par stock . L'indicateur calculé ici est la part (pourcentage) des débarquements et de la puissance nominale totale par segment de flotte (rayon d'action et catégorie de longueur) dans un premier temps, par engin ou classe de longueur et par stock, dans un second temps.
4. la comparaison entre la production française sur les différents stocks, la production globale et les niveaux de prélèvements recommandés par les avis scientifiques. L'indicateur calculé ici, est un indicateur biologique, proposé par la Commission européenne, et calculé, pour chaque flottille, comme le ratio entre la mortalité estimée et la mortalité cible. Cet indicateur mesure l'adéquation entre la capacité utilisée (effort de pêche) et la disponibilité des ressources. Ce n'est pas un indicateur d'une éventuelle capacité physique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00001/11213/7587.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00001/11213/ | Partager |
![]() | Rapport annuel 2002 Résumé : La richesse des activités et des résultats de l'Ifremer s'est confirmée en 2002. Ce rapport d'activité décrit de nombreux résultats : des résultats scientifiques comme la faible variabilité génétique des crevettes de la filière néo-calédonienne ou la découverte d'assemblages écosystémiques originaux associés aux sorties d'hydrocarbures dans le golfe de Guinée, des résultats technologiques avec le succès de la diffusion du logiciel de simulation numérique des engins de pêche (DynamiT) ou le transfert opérationnel de l'outil de cartographie sismique à trois dimensions. Il montre également des résultats dans le domaine de la gestion de données avec la production d'un cédérom regroupant les données de 108 campagnes océanographiques en Méditerranée, ou avec la constitution de systèmes d'information géographique interfacés à des modèles dynamiques qui constitue un outil essentiel de la gestion intégrée des zones côtières. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2002/rapport-4829.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4829/ | Partager |
![]() | Typologie de l'activité de Pêche en Guadeloupe Auteur(s) : Maguer, Cedric Reynal, Lionel Taquet, Marc Éditeur(s) : University of Miami Résumé : This work aims to describe fishing activity in Guadeloupe through a typology. The samply unit y is the landing represented by a profile of specific composition. Using multivariate analysis methods allows to synthesize this fishing multi specises and multi fishing tackles. Principal Component Analysis and classification regroup landings. Then, segmentation method separateses classes by species composition. Typology is obtained by association of classes and tackles. The contraist between landings of reef fishes realized with traps and those which search for pelagics is clearly shown. Landings of queen conch and landings without fishes are separated in two classes. L'objectif de cette étude est de décrire par une typologie, l'activité de pêche en Guadeloupe. L'unité d'échantillonnage est la sortie représentée à l'aide d'un profil de la composition spécifique du débarquement. L'utilisation des méthodes d'analyses de données multivariées permet d'appréhender de façon synthétique cette pêcherie muIti-espèce et multi-engin. L'analyse en composantes principales couplée à une classification regroupe les sorties en classes homogènes. Une fois les classes définies, la segmentation les discrimin à partir de leur composition spécifique. La typologie est obtenue en associant les classes et les engins. Elle fait parfaitement ressortir l'opposition entre les sorties ciblant les poissons de fond, essentiellement réalisées aux casiers, et celles recherchant des pélagiques. Les sorties ciblant les langoustes sont séparées en deux classes en fonction du pourcentage en poissons de fond pêchés conjointement. Les sorties capturant des lambis et celles de captures nulles sont regroupées dans deux classes différentes. Proceedings - Gulf and Caribbean Fisheries Institute, University of Miami (0072-9019) (University of Miami), 1998 , Vol. 50 , P. 228-248 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00113/22408/20105.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00113/22408/ | Partager |
![]() | La pêcherie de crevettes tropicales de Guyane française. Problème des captures accessoires : estimation et implications Auteur(s) : Vendeville, Philippe Éditeur(s) : Institut National Polytechnique de Toulouse Résumé : La flottille crevettière qui exploite les stocks de Pénéidés du plateau continental de Guyane Française comptait en 1981 81 chalutiers, en majorité de nationalité étrangére, et avait débarqué l'équivallent de 5700 tonnes de crevettes entières pour l'année entière. Lors des opérations de pêche, d'autres organismes marins sont capturés en même temps que les crevettes par les chaluts. En majorité ce sont des poissons osseux. Trois campagnes de pêche expérimentale effectuées en 1981 ont permis d'estimer au moyen d'une technique d'échantillonnage stratifié, la biomasse accessible au chalut à crevettes. Il apparait que dans la zone du plateau continental exploitée par la flottille, les crevettes ne representent guère qu'entre 1/30 et 1/20 ème de la biomasse totale, en moyenne. D'autre part, les espéces de la faune associée sont nombreuses et les poissons capturés sont en majorité de petite taille. La part de la biomasse totale qui pourrait être commercialisée facilement, sans necessiter de transformation, ne dépasserait pas la moitié de la biomasse des crevettes. Partant de ces estimations, il a été possible d'évaluer le volume des captures totales pour l'année 1981 de l'ensemble de la flottille basée à Cayenne. Celui-ci représenterait prét de 71000 tonnes, c'est à dire que la pêche d'un kilo de crevette s'accompagnerait de celle de 11 à 12 kilos de poissons, en moyenne. Ces résultats ont conduit à s'interesser aux effets de la pêche crevettière sur les stocks de 7 espèces de la faune associée, prises comme exemple. Le modéle de Beverton et Holt utilisé ici a montré que pour certain d'entre eux des risques de surexploitation existaient. Ces divers constatations ont conduit à une discussion axée dans deux dirrections: - la première consiste à envisager la valorisation de cette ressource inutilisée : les diverses possibilitées sont passées en revue et sont discuttées; en particulier les implications sur l'organisation de la pêcherie sont abordées. - la seconde s'attache à réduire la collecte des captures accessoires dans le but de rationaliser l'exploitation de l'ensemble des ressources du plateau continental. Des mesures d'aménagement sont proposées; elles s'appuient sur la réglementation par zones d'interdiction saisonnière au chalutage à la crevette et le passage à un maillage réglementaire de 6Ornm. Enfin, il s'est révélé indispensable de developper la recherche dans certains domaines (biologie, technologie des engins de pêche, et économie) pour mettre au point un plan d'aménagement cohérent dans cette région. Droits : 1984 Institut National Polytechnique de Toulouse http://archimer.ifremer.fr/doc/00137/24796/22873.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00137/24796/ | Partager |
![]() | Embarcations et engins de la pêche artisanale martiniquaise recensés en 1985 et évolution récente Auteur(s) : Guillou, A Gueredrat, J.a. Lagin, Alain-sabin Résumé : A systematic census of the fishing boats, of their motors and of the fishing gears has been conducted in Martinique in 1985, as par of a program entitleè "Antillean fisheries study" of the "Pôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraïbe". In addition, a comparison of our results with those of previous inquiries and scattered informations gives the opportunity for presenting the main qualitative and quantitative tendancies of the different components of the fishing fleet, of its motorization and of the fishing gears in Martinique during the last past decades. NOT CONTROLLED OCR Un recencement systématique des embarcations de pêche, de leurs moteurs et des engins de pêche a été réalisé à la M~Martinique en 1985, dans le cadre du programme d'évaluation des Pêcheries Antillaises" du Pôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraïbe. La confrontation des résultats de cette enquête avec ceux des enquêtes et informations éparses antérieures fournit en outre l'occasion de retracer dans ses grandes lignes l'évolution qualitative et quantitative des différentes composantes de la flottille de pêche, de sa motorisation et des engins de captures à la Martinique au cours des dernières décennies. OCR NON CONTRÔLE Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-3887.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3887/ | Partager |
![]() | Recent expansion of the slipper limpet population (Crepidula fornicata) in the Bay of Mont-Saint-Michel (Western Channel, France) Auteur(s) : Blanchard, Michel Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : A population of the invasive slipper limpet (Crepidula fornicata) has been spreading in the Bay of Mont-Saint-Michel (Western English Channel) for 40 years. Sidescan sonar, underwater video and quantitative sampling were conducted in 1996 and 2004 to document the widening geographic spread of the species over the bay. The limpet population grew by 50% during this period, to reach a fresh biomass of about 150 000 t. This local study analyses causes and effects of the spread and provides a typical example of the limpet spreading process. This population increase has significant effects on the environment in the most densely colonized area (modification to the sediment and biodiversity), leading to the emergence of a new benthic community. Anthropic dredging activities are among the causative factors of the spread but are also adversely affected by the invasion. Depuis 40 ans, la population de crépidules (Crepidula fornicata) prolifère en baie du Mont Saint-Michel (Manche Ouest). Deux études réalisées en 1996 et 2004 ont permis de cartographier et d'estimer le stock de la population grâce à des moyens similaires : sonar à balayage latéral, vidéo sous-marine et prélèvements quantitatifs à la benne. Durant cet intervalle de temps, la biomasse a augmenté de 50 % pour atteindre 150 000 t dans la baie en 2004. Cette étude comparative a permis d'analyser les causes et les effets d'une telle prolifération et d'en montrer le processus général. Dans les secteurs fortement colonisés, les effets sur l'environnement sont particulièrement néfastes (modification du sédiment et de la biodiversité) et aboutissent à une nouvelle communauté benthique. Les activités de pêche aux engins traînants (dragues et chaluts) sont à la fois les principales responsables et les victimes de cette prolifération. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2009 , Vol. 22 , N. 1 , P. 11-19 Droits : 2009 EDP Sciences http://archimer.ifremer.fr/doc/2009/publication-6351.pdf DOI:10.1051/alr/2009004 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6351/ | Partager Voir aussi Western Channel, France Crepidula fornicata Sidescan sonar Stock estimation Oyster farming Spread Invasive species Télécharger |
![]() | Etude des fonds de pêche du littoral atlantique martiniquais : ressources, exploitation, prospectives Auteur(s) : Farrugio, Henri Saint-felix, Christian Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Atlantic coast of Martinique shows the typical characteristics of the tropical regions with a coral facies, and especially: a) a wide variety of sedentary animal species, especially coral fishes, of smaller sizes and numbers, thus forming smaller populations than those living under other latitudes ; b) the presence, between the shore and the reef barrier, of a shallow strip of soft bottoms, without any natural shelter, well protected, but with difficult access for off-shore species, and with a poor fauna. It is the major explanation for the weakness of the performances on this restricted continental shelf where, in addition, the fishing effort keeps growing. The complex relief of the reef makes the use of the trawl nets impossible and very difficult that of filtering nets, like bottom gillnets, which proved difficult to handle on the reef areas, as observed through this campaign. For these reasons, the Atlantic coast of Martinique is bound to an artisanal exploitation, whose expansion is very limited by the natural ecologic conditions. [...] La côte atlantique martiniquaise présente les caractéristiques typiques des régions tropicales à faciès corallien et essentiellement: a) une grande variété d'espèces animales sédentaires, et en particulier de poissons récifaux, de tailles généralement réduites et de faible abondance numérique, constituant des populations bien moins denses que celles qui existent sous d'autres latitudes; b) la présence, entre le rivage et la barrière corallienne, d'une bande peu profonde de fonds doux, dépourvue d'abris naturels, bien protégée, mais peu accessible aux espèces du large et où le règne animal est pauvre. C'est là l'explication majeure de la faiblesse des rendements obtenus sur ce plateau continental restreint sur lequel, en outre, l'effort de pêche ne cesse d'augmenter. Le relief complexe du récif y rend impossible l'utilisation des arts traînants et très difficile celle des engins filtrants comme les filets calés, dont cette campagne nous a montré le peu de maniabilité sur les secteurs coralliens. Pour ces raisons, la zone littorale atlantique martiniquaise est vouée exclusivement à une exploitation de type artisanal, dont les possibilités d'expansion sont très limitées par les conditions écologiques naturelles. D'après l'examen des données recueillies, l'état des stocks halieutiques littoraux, tant en poissons qu'en crustacés semble encore assez satisfaisant dans l'ensemble. Cependant, il faut souligner le fait que l'accroissement de l'effort et du nombre des pêcheurs « occasionnels », et l'exploitation en général encore très anarchique des ressources, auxquels on assiste à l'heure actuelle en dépit de la législation existante, risquent, si l'on n'y prend garde, de conduire à brève échéance à une surexploitation des fonds côtiers. Il est facile, pour les professionnels, d'éviter l'appauvrissement qui menace ces lieux de pêche, s'ils prennent conscience, dès à présent, de la nécessité d'appliquer spontanément et sans contraintes un certain nombre de mesures de protection indispensables. Enfin, de premières observations nous laissent supposer que les conditions de milieu, existant au-delà de la barrière corallienne, sont favorables à la prolifération d'une faune benthique, mais surtout pélagique, abondante et de bonne qualité. C'est donc vers le large, ou, dans un premier temps, le semi-large qu'il convient d'orienter les actions en vue d'assurer l'essor de la pêche atlantique martiniquaise. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1975-10 , Vol. 251 , P. 1-17 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1975/publication-6668.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6668/ | Partager |