Capacité d'épuration et mode de traitement Auteur(s) : Moullet, Didier Saffache, Pascal Dehoorne, Olivier Martinique|Sainte-Anne Martinique|Marin 21 Cul de sac du Marin Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH01ac0bf0c5ac5ce2bbe47d2d | Partager |
Sécurisation des souches de crevettes d’élevage en Nouvelle-Calédonie. Résultats de la quarantaine et du conservatoire expérimental. Eléments pour la définition d’une stratégie de sécurisation des souches de crevettes en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Patrois, Jacques Goyard, Emmanuel Peignon, Jean-marie Dufour, Robert Ansquer, Dominique Résumé : A new strain of L. stylirostris was introduced in New Caledonia. Quarantine facilities were set up inland using RAS and artificial seawater. After 5 months of rearing, all the 16 initial families were still represented with a 50% average survival. Three samplings for known pathogens were made during that period, all of them negative. Half the animals were taken to outdoor ponds for rearing to reproduction size when the rest was used to test different arrangements for a biosecure rearing until reproduction.
Numerous spawnings and nauplii were obtained but larval rearings could not be completed.
Different options are considered for the set up of a biosecure facility allowing the rearing and the breeding of pathogen free strains of shrimp. Afin de disposer d’une plus forte diversité génétique exploitable, des producteurs calédoniens ont, en relation avec l’Ifremer, récemment introduit d’Hawaii une autre souche de crevette de l’espèce Litopenaeus stylirostris, domestiquée et garantie exempte de pathogènes. Malgré cette garantie sanitaire, les crevettes ont été maintenues en observation dans une quarantaine tertiaire pendant cinq mois avant la sortie et l’élevage d’une moitié de l’effectif en bassins terre extérieurs. L’autre moitié a été conservée dans les installations de quarantaine comme stock de secours au cas où un problème affecterait les crevettes élevées à l’extérieur. Les installations de quarantaine ont été progressivement transformées, tout en continuant les élevages, afin de réaliser un prototype de conservatoire biosécurisé. Les crevettes ont été élevées jusqu’à la taille de géniteurs en utilisant de l’eau de mer artificielle puis de l’eau de mer naturelle traitée au chlore. Des essais de reproduction et d’élevage larvaire ont été menés et de nombreuses pontes fécondées ont été obtenues mais les élevages larvaires, à une exception, n’ont pas dépassé le stade Zoé 3. Les analyses par PCR réalisées sur les crevettes du conservatoire ont montré que les mesures et précautions sanitaires qui avaient été prises avaient préservé le statut sanitaire “sans pathogènes” initial. Cette expérience a permis de mieux cerner les problèmes qui pouvaient se poser pour la mise en place et le fonctionnement d’installations biosécurisées utilisant des circuits fermés. Ces enseignements ont servi à répertorier les principales contraintes envisageables pour la réalisation d’un futur conservatoire crevette qui viendrait conforter et sécuriser les souches actuellement disponibles en Nouvelle-Calédonie. Plusieurs options sont proposées pour les crevettes devant entrer dans le conservatoire (sans quarantaine, quarantaine tertiaire, quarantaine primaire puis secondaire) et pour le type de fonctionnement du conservatoire. Les principaux critères pour le choix du site, l’utilisation de l’eau de mer et son traitement, les systèmes de recirculation sont abordés; et des schémas d’installations de quarantaine et de conservatoire sont proposés. Droits : 2007 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/20659.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/ | Partager |
Capacité d'épuration et mode de traitement Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Moullet, Didier Martinique|Sainte-Anne Martinique|Marin 21 Cul de sac du Marin Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH01ac0bf0c5ac5ce2bbe47d2d | Partager |
Absorption et dégradation de la chlordécone (CLD) et du (g-HCH) par un matériau hybride-charbon actif-VB12 Auteur(s) : Ranguin, Ronald Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Pour limiter la contamination de l'eau potable par les pesticides, dans les zones polluées de la Guadeloupe et de la Martinique, les usines de production d'eau ont été équipées de filtres à charbon actif (CA). Cependant, après le traitement, le CA est contaminé, il est alors nécessaire de les régénérer. L'objectif ici est de préparer d'un matériau hybride charbon actif/vitamine B12 qui pourrait être utilisé pour le traitement de l'eau par charbon actif et aussi la régénération de ce dernier. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14187 V14187 | Partager Voir aussi Pollution Décontamination Epuration contamination Ecologie Environnement Insecticide Pesticide Chlordécone Chlordécone France Guadeloupe Martinique ; Télécharger |
Le Tout-Monde Auteur(s) : Leupin, Alexandre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Lire Edouard Glissant. Introduction à l'interprétation des essais " : conférence, du 13 au 15 mars 2018. Université des Antilles Description : La deuxième conférence dirigée par Alexandre LEUPIN, porte sur le thème « Le Tout-Monde ». Il s'agit du titre d'un Traité d'Edouard GLISSANT que le professeur choisit d'étudier dans un cadre philosophique. Pour parvenir à ses explications, le Professeur dresse d'abord un schéma de la pensée antique mettant en évidence les quatre éléments de la nature : la terre, l'eau, l'air et le feu. Selon lui, tout ce qui existe est composé par un mélange de ces éléments. L'homme n'y échappe pas puisqu'il fait partie de la nature. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18034 V18034 | Partager |
Capacité d'épuration et mode de traitement Auteur(s) : Moullet, Didier Saffache, Pascal Dehoorne, Olivier Année de publication : Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/recherch/HASH01ac0bf0c5ac5ce2bbe47d2d HASH01ac0bf0c5ac5ce2bbe47d2d | Partager Voir aussi Traitement de l'eau Tout-à-l'égout Fosse septique Epuration Martinique|Sainte-Anne Martinique|Marin ; Télécharger |
Géomorphologie et hydrologie de la lagune de la Manche-à-Eau (Guadeloupe, Antilles françaises) Auteur(s) : Mantran, Murielle Hamparian, Robert Bouchereau, Jean-Luc Auteurs secondaires : Biologie de la Mangrove (BM) ; Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Evolution Paris Seine ; Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Département de Biologie ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Groupe français de géomorphologie (GFG) Résumé : International audience La lagune de la Manche-à-Eau , écosystème d'eau saumâtre, est soumise non seulement quotidiennement à la marée et aux alizés, mais aussi régulièrement aux ouragans. On cherche à mettre en relation son évolution morphologique avec la fréque nce des cyclones. Sur la photographie aérienne de l'Institut Géographique National de 2004, on a superposé un quadrillage selon une maille de 90 m dans un Système d'Information Géographique. Les 37 points géoréfércncés ainsi obtenus ont été bornés sur le terrain avec un système de positionnement global. D'après les photographies aériennes, le dessin des contours rend possible le suivi morphologique depuis 1950. La profondeur est mesurée en 1 437 points avec une perche et une sonde bathymétrique. L'ôrientat ion des courants est établie au flot et au jusant avec des penons fixés aux 37 points et une boussole. On a mesuré le mamage moyen et calculé les volumes d 'eau renouvelés à chaque marée. Le suivi cartographique montre une stabi lisation des contours et de l'île de La Fourche due à l'effet de protection des palétuviers entre eux (effet" bouclier ") et au sol (tourbe racinaire) et une agrégation ou désagrégation des îlots selon le passage des ouragans. D'après la bathymétrie actuelle, le comblement de la lagune et le creusement des chenaux sont constatés. Les courants généraux sont gouvernés en surface par les alizés, vents de SSE-NNW, et par le va-et-vient de la marée. Les descentes et remontées d 'eau obligent les courants à emprunter en profondeur les passages situés le long des berges et autour des dépressions et des hauts-fonds. Le volume d'eau de la lagune renouvelé à chaque marée (14,8 %) combiné à l'hydrodynamisme actif et varié tend à vivifier cet écosystème. ISSN: 1266-5304 hal-00761085 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00761085 DOI : 10.4000/geomorphologie.7606 | Partager |
Health effects of exposure to disinfection by-products ; Effets sanitaires de l'exposition aux sous-produits de chloration de l'eau Auteur(s) : Costet-Deiber, Nathalie Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Université Rennes 1 Sylvaine Cordier Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Background. Chlorine is the most widely used disinfectant for drinking water treatment. During treatment process, the natural organic matter present in water reacts with chlorine to form disinfection by-products (DBPs), such as trihalomethanes (THMs) and haloacetic acids (HAAs), the most occurring ones. Several identified DBPs were recognized carcinogens or fetotoxic in animals. We conducted two epidemiological studies to assess the health effects of human exposure to DBPs regarding cancer and reproduction. Association between THM exposure and the risk of bladder cancer: a pooled analysis of 3 European case-control studies. The study included 2381 cases and 3086 controls from 3 case-control studies (France, Finland, Spain). Environmental exposure to SPCs was measured by THM concentrations in water distribution systems, retrospectively estimated through the 40-year exposure window. Information about water uses (tap water ingestion, showers and baths, swimming-pool attendance) was available. An increased risk of bladder cancer was observed, in men only, with increasing THM concentrations in water systems and duration of exposure to chlorinated surface water. No association was observed with exposure through tap water ingestion. Exposure through showers, baths and swimming in pools (available in Spanish study only) was associated with an increased risk of bladder cancer. Three North-American case-control studies were joined to the three European ones into a meta-regression. No specific dose-response relationship was identified for European studies. A global dose-response relationship was consequently estimated, including 4351 cases and 7055 controls. Association between DBP exposure and the risk of preterm birth and Intra-Uterine Growth Retardation (IUGR). This study was conducted within the PELAGIE cohort (3400 pregnant women included in early pregnancy, in Brittany, France, between 2002 and 2006). Exposure during pregnancy was measured by 2 indicators: THM concentrations in water distribution systems and a biomarker of HAA ingestion, the level of trichloroacetic acid in maternal urine at inclusion (in a nested case-control study). The regulatory database SISE-Eaux was used to estimate THMs concentrations in the water distribution systems. Water uses during pregnancy (ingested tap water, swimming-pool attendance, showers and bath frequencies and duration) were collected with questionnaires. Our results suggest an association between prenatal exposure to DBPs (THMs and HAAs) and the risk of IUGR. No association was found with the risk of preterm birth. Contexte. La chloration est le traitement le plus utilisé pour désinfecter l’eau distribuée à la population. Lors du traitement, des sous-produits de chloration (SPCs) se forment par réaction de la matière organique naturelle présente dans l’eau avec le chlore. Les produits les plus présents sont les trihalométhanes (THMs), les acides haloacétiques (HAAs). Des études toxicologiques (animales et in vitro) ont montré la génotoxicité et/ou carcinogénicité et la reprotoxicité de certains SPCs. Nous avons mené deux études évaluant les effets sur la santé humaine de l’exposition aux SPCs, dans le domaine du cancer et de la reproduction. Association entre exposition aux THMs et risque de cancer de la vessie : une analyse poolée de 3 études cas-témoins européennes. Cette analyse a inclus 2381 cas et 3086 témoins issus de 3 études cas-témoins (France, Espagne, Finlande). L’exposition environnementale aux SPCs a été mesurée par la concentration en THMs estimée rétrospectivement dans les réseaux de distribution d’eau au cours des 40 années de la fenêtre d’exposition. Les usages de l’eau connus sont l’ingestion, les douches et les bains, la fréquentation de piscine (étude espagnole seulement). Une relation croissante a été observée entre le niveau environnemental de THMs, la durée d’exposition à une eau de surface chlorée et le risque de cancer de la vessie, chez les hommes uniquement. Aucune association n’a été observée avec l’exposition via l’ingestion d’eau du robinet. L’exposition via les douches, les bains et la piscine est apparue liée au risque de cancer de la vessie. Trois études cas-témoins nord-américaines ont été intégrées dans une méta-régression. Aucune spécificité européenne de la relation dose-réponse n’a été mise en évidence. Une relation dose-réponse globale incluant 4351 cas et 7055 témoins a été estimée. Association entre exposition aux SPCs et risque de prématurité et de retard de croissance intra-utérin (RCIU). Cette étude est issue de la cohorte bretonne Pélagie (3400 femmes enceintes recrutées en début de grossesse entre 2002 et 2006). L’exposition pendant la grossesse a été mesurée à l’aide de 2 indicateurs : la concentration en THMs de l’eau distribuée dans les réseaux et le dosage d’un biomarqueur urinaire (acide trichloroacétique) pour un sous-échantillon de femmes (étude cas-témoins nichée). Les niveaux dans les réseaux proviennent de la base de données réglementaire SISE-Eaux. Les usages de l’eau du robinet par les femmes pendant la grossesse ont été collectés par questionnaire (quantité d’eau du robinet bue, fréquentation de la piscine, fréquence et durée des douches et des bains). Notre étude suggère une association entre l’exposition prénatale aux SPCs et le risque de RCIU. Aucune association n’est observée avec le risque de prématurité. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00927735 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess NNT : 2013REN1B008 tel-00927735 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00927735 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00927735/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00927735/file/COSTET_DEIBER_Nathalie4.pdf | Partager |
Contribution des DCP fixes et derivants a l'accroissement de la puissance de peche des navires de peche thoniere Auteur(s) : Le Gall, Jy Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Tuna world fisheries yield 3 million tons per year; the increase rate of whole production is constant and sustained since 30 years. This original figure for marine fisheries is due to enlargement of tuna fleets and fishing grounds over all the world ocean, the continuous increase of tuna fishing power by in board equipment and remote sensing equipment for searching and scouting (on board, aircraft, satellite, telecommunication_). During the last 20 years, the log-associated tuna fishing has contributed to the local individual and tuna fleets efficiency and fishing power either for large industrial tuna seiners by radio-equipped buoys on natural (debris) or artificial man-made logs. The same trend is noted for numerous artisanal tuna and large pelagic coastal fisheries on moored fishing aggregating devices and networks. The first part of the paper is a review of data and results to assess and rank the "Surfaces prospected by in board tuna seiners and associated aircraft and satellite technics" (visual, radar, sar-radar and satellite altimetry sensors). The final objective is the comparison with the surfaces and volumes associated to fads. Since 20 years, tuna ecology and behaviour data from ultrasonic tagging (short-term depth/distance/time migration around logs and fads) are used for fishing of tuna associated with floating objects, namely fads. The second part of this paper is an "Assessment of fad's aggregating associated surface and volume" linked with oceanographic data: large oceanic geostrophic current and observed drift speed of radio-equipped fads in the Indian Ocean. Using the available data on fads, tuna fishing technology linked with oceanographic and biological data results from ultrasonic tuna tracking experiments, the paper is an attempt to identify and place the fads technology in the scale of tuna fishing devices as a contribution to the increase of tuna fishing power either individual tuna boat or tuna fleets.Original Abstract: La production mondiale des pecheries thonieres est actuellement de l'ordre de 3 millions de tonnes par an et conserve depuis pres de 50 ans un taux de croissance annuel soutenu. Cette croissance, exceptionnelle pour un secteur des peches maritimes, est due a plusieurs causes: accroissement des effectifs et des puissances de peche des grandes flottes thonieres industrielles oceaniques qui exploitent les ressources thonieres de l'ocean mondial et le developpement conjoint de nouvelles techniques de peche et de nouvelles technologies d'aide a la peche, telles que les dispositifs de concentration de poissons (DCP). L'accroissement de la puissance individuelle des navires est du au developpement de la construction navale (mecanisation, propulsion, hydraulique, conservation et traitement a borda) et a l'utilisation d'une gamme diversifiee d'aides a la peche : navigation, telecommunication, localisation des zones favorables, detection visuelle ou radiometrique assistee par equipement a bord, en helicoptere et avion, detection acoustique, detection par radar de bord, radar-avion ou, a terme, antenne SAR sur satellite. Plus recemment, soit depuis 20 ans, les caracteristiques du comportement, migration de court terme, agregation et concentration des poissons pelagiques, fixation et retention des bancs de thons, sont utilisees, par les dispositifs de concentration de poissons (DCP) ancres ou derivants. Cette contribution a pour objectif de situer et placer les DCP fixes ou derivants sur cet ensemble de techniques d'aide a la peche thoniere. Les donnees pour cet essai de classement sont d'ordres biologique, ethologique et comportementaux (amplitude de deplacement des thons et dimension de la sphere d'attraction d'un DCP) et d'ordres environnemental et oceanographique : masse d'eau concernee par un DCP dans une large veine de courant oceanique ou cotier. On tente de quantifier et d'ordonner les surfaces et les volumes prospectes par les thoniers et particulierement les volumes et masses d'eau exploites par les thoniers utilisant des DCP. Ce classement des DCP dans la serie des dispositifs d'aide a la peche thoniere facilitera l'appreciation de leur contribution a l'augmentation des puissances de peche des thoniers. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15297/12656.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15297/ | Partager Voir aussi Attracting techniques Fishing power Fishing technology Remote sensing Tracking Tuna fisheries Ultrasonic devices Télécharger |
Contamination chimique du milieu marin : de la mesure à l'évaluation des risques Auteur(s) : Abarnou, Alain Éditeur(s) : Université de Bretagne Occidentale Résumé : This activity report entitled (“Chemical contamination of the marine environment: from measurement to risk assessment”) summarizes the main stages my career at Ifremer from November 1975 to june 2013. The first chapter deals with the seawater chlorination and chlorinated waters released into the sea, the identification and the conditions of the formation of various by-product of these processes. The second chapter concerns PCBs, their nature, their chemical analysis in environmental matrices. PCBs are considered as the best examples of persistant and bioaccumulable compounds and therefore, in all this report they are flagship contaminants to which other groups of studied substances are compared. The third chapter refers to studies performed within marine pollution monitoring programme RNO (Réseau National d’Observation de la qualité de l’environnement marin - National observation network on the quality of the marine environnment) and well as other more limited studies like a first assessement on the presence of dioxins and dioxin-like PCBs in the French coastal marine environment and last, on the use of zebra mussel (Dresseinia polymorpha) as sentinelle species of the chemical contamination in the Seine estuary. The next two chapters are about bioaccumulation and about the distribution of organic contaminants (PCBs, dioxins, PAHs, PBDEs) in marine organisms and in marine foodwebs. These studies aim at a better knowledge of the presence and fate of these compounds in fish and marine organisms eitheir in an environmental perspective (chapter IV) or in order to contribute to the assessment of their health impact, or more precisely to estimate therelative part of fish and seafood to the human exposure to chemical residues (chapter V). To conclude, the chapter VI concerns the PCB and dioxin fingerprints in the various studied marine matrices ; analytical and environmental interpretations of the observed differences are suggested as well as possible applications. Ce bilan d’activité intitulé « Contamination chimique du milieu marin : de la mesure à l’évaluation des risques » retrace les étapes essentielles de mon parcours à Ifremer entre novembre 1975 et juin 2013. Le premier chapitre traite de la chloration dans l’eau de mer et les rejets chlorés en mer, l’identification des sous-produits formés lors de ces traitements, les conditions de leur formation. Le second chapitre concerne la nature des PCB et leur analyse dans les matrices environnementales. Les PCB considérés comme les meilleurs exemples de composés persistants bioaccumulables constituent les « contaminants phares » de l’ensemble de ce travail et c’est par rapport aux PCB que sont comparés et évalués les autres groupes de contaminants étudiés. Le troisième chapitre se rapporte aux travaux réalisés dans le cadre de la surveillance RNO (Réseau National d’Observation de la qualité de l’environnement marin) ainsi que dans des études ponctuelles comme un premier inventaire sur les niveaux de présence des dioxines (PCDD et PCDF) dans l’environnement marin littoral ou sur l’utilisation de la moule zébrée (Dresseinia polymorpha) comme espèce indicatrice de la contamination de l’estuaire de la Seine. Les deux chapitres suivants sont consacrés aux travaux sur la bioaccumulation et aux contaminants organiques (PCB, dioxines, HAP, PBDE) dans les organismes et les réseaux trophiques marins soit dans une perspective environnementale sur le devenir des contaminants dans le vivant (chapitre IV) soit dans le cadre de l’évaluation des risques sanitaires ou, plus précisément, de l’estimation de la contribution de la consommation des produits de la mer à l’exposition de l’homme aux résidus chimiques (chapitre V). Pour terminer, le chapitre VI concerne les empreintes de PCB et de dioxines dans les différentes matrices étudiées ; une interprétation analytique et environnementale des différences observées est proposée ainsi que de possibles applications. Droits : 2013 UBO http://archimer.ifremer.fr/doc/00168/27946/26237.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00168/27946/ | Partager |
Traitement des crevettes contre le noircissement .Mise au point d'une ligne de traitement Auteur(s) : Chantreau, Patrick Résumé : Once fished, the shrimps must be cooled quickly in water cooled in order to slow down all chemical and bacteriological activities.
In addition, in order to avoid blackening (mélanose) shrimps (céphalothorax and legs) it is necessary to treat those with an antioxydant product.
The product currently used to inhibit this enzymatic change is the soda niétabisuifite (Na-> S7 O5), until now, after being fished. the shrimps were directly soaked in a cooled water tank, containing the pesticide.
The solution of treatment was progressively prepared needs. The concentration of this one was approximately 2 to 3% of métabisulfite, that is to say 6 to 9 G of SO2 per liter for a starting product containing 320 G of SO2 approximately.
In order to preserve a good quality of the liquid of treatment it was essential to often renew it (every 400 to 500 kg) what was not always the case, the métabisulfite being often added progressively with the liking of the appointed person with the treatment of shrimps.
In order to cure this delicate problem of renewal of vat and uniformity of the treatment, the SODACAL obtained the system of treatment by sprinkling. Une fois pêchées, les crevettes doivent être refroidies rapidement dans de l'eau réfrigérée afin de ralentir toutes activités chimiques et bactériologiques. D'autre part, afin d'éviter le noircissement (mélanose) des crevettes (céphalothorax et pattes) il est nécessaire de traiter celles-ci avec un produit anti-oxydant. Le produit actuellement utilisé pour inhiber cette altération enzymatique est le niétabisuifite de soude (Na-> S7 O5), jusqu'à maintenant, après avoir été pêchées. les crevettes étaient directement trempées dans une cuve d'eau réfrigérée, contenant le produit de traitement. La solution de traitement était préparée au fur et à mesure des besoins. La concentration de celle-ci était d'environ 2 à 3 % de métabisulfite, soit 6 à 9 g de SO2 par litre pour un produit de départ contenant 320 g de SO9 environ. Afin de conserver une bonne qualité du liquide de traitement il était indispensable de le renouveler souvent (tous les 400 à 500 kg) ce qui n'était pas toujours le cas, le métabisulfite étant souvent rajouté au fur et à mesure au gré de la personne préposée au traitement des crevettes. Afin de remédier à ce problème délicat de renouvellement de bac et d'uniformité du traitement, la SODACAL s'est dotée du système de traitement par aspersion. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1991/rapport-1648.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1648/ | Partager Voir aussi New Caledonia Blackening Treatment Penaeus stylirostris Shrimp Nouvelle Calédonie Noircissement Traitement Penaeus stylirostris Crevette Télécharger |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
L'énergie thermique des mers Auteur(s) : Marchand, Philippe Résumé : Ocean Thermal Energy Conversion, OTEC, is a concentrated renewable source of energy available in the one third of the world's ocean lying in the tropics. An OTEC plant is a heat engine fed with warm surface water and cold water pumped up from the deep. The difference of temperature, 20°C, is small, it can be used to produce electricity as well as fresh water. Plants can be installed on land or at sea. The main problem is to build and deploy a large diameter pipe to pump the cold water from 600 to 1 000 m in depth. France, who discovered the idea realised some major demonstrations fifty years ago. More recently US and Japanese firms have spent more than dollars 200 millions to develop prototypes and research in this field. Several major OTEC pilot plants are presently discussed mainly hy US, Japanese and French teams. The main challenge is to prove the potential competitivness of OTEC electricity in the 10 to 100 MWe range, with diesel electricity in the 1990's. Production of OTEC desalination water and marine proteins are also under consideration. The present book give a unique overview of both technical and economical aspects of this promising source of energy. [NOT CONTROLLED OCR] L'Océan présente un potentiel considérable d'énergie renouvelable. Dans ce domaine, l'énergie thermique des mers (ETM) apparaît très riche de promesses. C'est une idée française: elle est due à d'Arsonval (1881). Les travaux de G. Claude et P. Boucherat (1928-1934), les projets d'Abidjan (1940-1956) et de la Guadeloupe (1958) essaieront de la matérialiser. Depuis les années 60, ce sont surtout les Américains et les Japonais qui développent les recherches. La France a repris ses projets à partir de 1978, de même que certains pays d'Europe, Cet ouvrage expose les caractéristiques de l'ETM et fixe les ordres de grandeur qui permettent de dimensionner les composants d'une centrale. Il rend compte des recherches menées dans différents pays pour maîtriser la technologie ETM :aux États-Unis, au Japon, en Grande-Bretagne, en Suède, en France et, plus récemment, en Inde ou à Taïwan. Il examine les potentialités réelles dans 98 pays et territoires qui ont accès au gisement ETM et dont les 2/3 sont dans la mouvance européenne. L'étude traite enfin du coût de cette énergie dans la perspective d'une compétitivité du KWG/ETM avec le KWG/fioul. L'examen porte ainsi sur d'autres actions possibles: production eau douce, aquaculture, froid. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1986/rapport-4310.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4310/ | Partager |
Etude sur les contaminants émergents dans les eaux françaises - Rapport de l'étude prospective sur les contaminants émergents dans les eaux littorales de la métropole et des DOM Auteur(s) : Abarnou, Alain Bocquene, Gilles Champin, Maryline Durand, Gaetane Gonzalez, Jean-louis Le Moigne, Morgan Masson, Jean-claude Priou, Pierre Résumé : This study contributes to inventory programme on emerging pollutants in French waters and to the general reflection which will enable to update the list of relevant substnaces to be included in the new monitoring programmes to come. This work concerns the coastal part of the inventory programme on marine waters and sediments of France and five overseas french departments (OFD). In this goal, passive sampling techniques and direct extraction techniques have been tested through the implementation of in situ systems integrators POCIS (Polar Organic Chemical Integrative Sampler) and the extraction by SBSE bars (Stir bar sorptive extraction) directly in the waters sampled. Finally, analyzes of sediment completed the acquisition of data. Arount 40 stations were sampled for shore waters and sediments were collected from 7 stations in France and 5 stations in the OFD (one station/OFD). In analytical terms, 1054 analyzes were carried out on POCIS membranes and only 64 data exceeded the limit of detection (LD), 12726 analyzes came from SBSE extractions and 304 were above the LD and 1536 analyzes in sediment showed that 237 data were above the limit of quantification (LQ). Finally, 169 different substances were investigated and 68 of them were detected at least once in water or sediment. The lack of replicates for POCIS analyzes and those in the sediment limited the statistical treatment of data. The results were used to determine the level of contamination, the detection frequency (FD), the distribution of substances between France and OFD, the comparison with environmental thresholds (the PNEC) and the origin/use of the substances. In littoral waters, 32 substances were identified and 19 were quantified. In the sediment, 47 substances were quantified. Nine substances were detected in both water and sediment. In France, the 15 substances that were quantified at higher frequencies (> 50 %, one out of 2 sites) were quantified in sediments. These are the congeners of PAHs (11 substances), organic forms of tin (2 substances), diethyl lead and 209 PBDE congener. In the OFD, the 22 substances that were quantified at higher frequencies (> 50 %, one out of 2 sites) were measured in sediments. These are congeners of PAHs (13 substances) , alkylphenols ( 3 molecules: the mono and diethoxyate nonylphenol and the 4-ter butylphenol ), the organic forms of tin (2 substances), products of metabolism insecticide DDT ( 2 products), diethyl lead and the 209 PBDE congener. The study of the highest concentrations distribution of substances between France and OFD shows that the 5 (among 19 molecules) highest concentrations in water and the 6 (among 47 molecules) highest concentrations in sediments are found in OFD. Reference to PNEC indicates that four pesticides in water and 11 different substances in sediments exceed the environmental thresholds. Substances with highest detection frequency are found in the sediment. The distribution of data by use or nature of the substance shows that plasticizers and pesticides predominate in raw water, both in France and overseas departments while PAHs in sediments dominate in France and in OFD. Cette étude contribue au programme d’inventaire des substances chimiques émergentes dans les eaux françaises et à la réflexion qui doit permettre d’actualiser la liste des substances pertinentes à surveiller de manière régulière dans le cadre des nouveaux programmes de surveillance. Ce travail concerne la partie littorale de l’inventaire, sur les eaux brutes et les sédiments de la métropole et des 5 DOM. Dans ce cadre, des techniques d’échantillonnage passif (EP) et d’extraction directe ont été testées grâce à la mise en place in situ de systèmes intégrateurs POCIS (Polar Organic Chemical Integrative Sampler) et à l’extraction par des barres SBSE (Stir Bar Sorptive Extraction) directement dans les eaux échantillonnées. Enfin des analyses de sédiments ont complété l’acquisition des données. L’eau d’une quarantaine de stations a été échantillonnée et des sédiments ont été prélevés sur 7 stations en métropole et dans 5 stations dans les DOM (une station par DOM). En termes analytiques, 1054 analyses ont été réalisées sur les membranes POCIS et 64 dépassaient la limite de détection (LD), 12726 analyses ont concerné les extractions par SBSE pour 304 résultats situés au dessus de la LD et 1536 analyses effectuées dans le sédiment ont donné 237 valeurs supérieures à la limite de quantification (LQ). Au bilan 169 substances différentes ont été recherchées et 68 d’entre elles ont été détectées au moins une fois dans l’eau brute ou le sédiment. L’absence de réplicats pour les analyses POCIS et celles dans le sédiment a limité le traitement statistique des données. Les résultats ont permis de déterminer le niveau de contamination, la fréquence de détection (FD), la distribution métropole/DOM des substances, la comparaison avec les seuils environnementaux (PNEC) et l’origine des substances. Dans l’eau 32 substances ont été identifiées et 19 ont été quantifiées. Dans le sédiment 47 substances sont quantifiées .Neuf substances sont détectées à la fois dans l’eau et le sédiment. En métropole, les 15 substances quantifiées aux plus hautes fréquences (> 50%, soit un site sur 2) sont quantifiées dans les sédiments. Ce sont les congénères de la famille des HAP (11 substances), des formes organiques de l’étain (2 substances), le plomb diéthyle et le congénère 209 des PBDE. Dans les DOM, les 22 substances quantifiées aux plus hautes fréquences (> 50%, soit un site sur 2) sont mesurées dans les sédiments. Ce sont des congénères de la famille des HAP dans (13 substances), des alkylphénols (3 substances : nonylphénols mono et diéthoxylés et 4-ter butylphénol), des formes organiques de l’étain (2 substances), des produits de métabolisation de l’insecticide DDT (2 produits), du plomb diéthyle et du congénère 209 des PBDE. L’étude de la répartition des plus fortes concentrations entre la métropole et les DOM montre que les 5 (sur 19) concentrations les plus élevées mesurées dans l’eau et les 6 (sur 47) plus fortes concentrations mesurées dans les sédiments sont trouvées dans les DOM. Les substances mesurées aux fortes fréquences sont observées dans le sédiment. La référence à la PNEC indique le dépassement de la norme pour 4 pesticides dans l’eau brute et 11 substances diverses dans les sédiments. L’exploitation des données par usage ou nature des substances montre que les plastifiants et les pesticides sont majoritaires dans les eaux brutes, à la fois en métropole et dans les DOM alors que ce sont les HAP qui dominent dans les sédiments, en métropole et dans les DOM. Droits : 2014 ONEMA, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00259/36994/35483.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00259/36994/ | Partager Voir aussi Eaux littorales eaux côtières sédiment métropole DOM pollution substances chimiques POCIS SBSE Coastal waters Télécharger |
Valeur économique totale des récifs coralliens, mangroves et herbiers de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Martinique possède 55 km2 de récifs coralliens, 50 d’herbiers et 20 de mangroves. Ces trois écosystèmes produisent des biens et services dont la valeur est estimée à quelque 250 millions d’euros par an. Près de 60 % de cette valeur est issue des usages directs liés aux activités récréatives (plongée, excursion, récréation balnéaire) induites pour l’essentiel par le tourisme et celles liées à la pêche (professionnelle et de plaisancière). Les services écosystémiques (assimilés aux usages indirects) tels que la protection des côtes, l’absorption/séquestration de carbone, la production de biomasse de poissons et l’épuration de l’eau sont conséquents puisque leur valeur annuelle s’élève à 94 millions € soit 38 % de la valeur totale. La valeur de ce qui a trait au non-usage des récifs, herbiers et mangroves (lié à la volonté de transmettre un patrimoine écologique pour l’essentiel ou encore à la satisfaction de savoir que les récifs sont en bon état) se traduit par une création de valeur de l’ordre de 10 millions €/an. Les herbiers et les mangroves contribuent le plus (par km2) à la création de valeur (respectivement 2,16 millions €/km2, 1,87 million €/km2 contre 1,78 million €/km2 pour les récifs). Ils doivent donc bénéficier de mesures de protection et surtout de valorisation au même titre que les récifs coralliens qui font déjà l’objet d’une attention particulière. Martinique possesses 55 km2 of coral reefs, 50 of sea grass and 20 of mangroves. These three ecosystems produce services for a value estimated at 250 millions € per year. About 60% of this value originates from directs uses such as recreational activities (diving, excursions, beach activities, etc.) induce by tourism and fishery. Ecosystem services (indirect uses) such as coastal protection, carbon sequestration, biomass production and water purification are significant since their sum value reaches annually 94 millions € (38% of the total economic value). Non-use value links to the improvement of the health of coastal ecosystem is estimated to 10 millions € per year. At the ecosystem level, sea grass and mangrove contribute the more (per km2) to the wealth creation (respectively 2,16 millions €/km2, 1,87 million €/km2 against 1,78 million €/km2 for the reefs). They need therefore to benefit from protection and management measures in the same magnitude than the reefs already received. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4410 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4410 | Partager |
Functional diversity in an Amazonian rainforest of French Guyana: a dual isotope approach (d15N and d13C) Auteur(s) : Guehl, Jean-Marc Domenach, Anne-Marie BÉREAU, Moïse Barigah, Tete Severien Casabianca, H. Ferhi, A. GARBAYE, Jean Auteurs secondaires : Unité d'Écophysiologie forestière ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Ecologie microbienne (EM) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) - Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon (ENVL) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Service central d'analyse - Echangeur de Solaize ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherches Géodynamiques ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) Interactions Arbres-Microorganismes (IAM) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université de Lorraine (UL) Éditeur(s) : HAL CCSD Springer Verlag Résumé : Functional aspects of biodiversity were investigated in a lowland tropical rainforest in French Guyana (5°2'N, annual precipitation 2200 mm). We assessed leaf '15N as a presumptive indicator of symbiotic N2 fixation, and leaf and wood cellulose '13C as an indicator of leaf intrinsic water-use efficiency (CO2 assimilation rate/leaf conductance for water vapour) in dominant trees of 21 species selected for their representativeness in the forest cover, their ecological strategy (pioneers or late successional stage species, shade tolerance) or their potential ability for N2 fixation. Similar measurements were made in trees of native species growing in a nearby plantation after severe perturbation (clear cutting, mechanical soil disturbance). Bulk soil '15N was spatially quite uniform in the forest (range 3-5‰), whereas average leaf '15N ranged from m0.3‰ to 3.5‰ in the different species. Three species only, Diplotropis purpurea, Recordoxylon speciosum (Fabaceae), and Sclerolobium melinonii (Caesalpiniaceae), had root bacterial nodules, which was also associated with leaf N concentrations higher than 20 mg gm1. Although nodulated trees displayed significantly lower leaf '15N values than non-nodulated trees, leaf '15N did not prove a straightforward indicator of symbiotic fixation, since there was a clear overlap of '15N values for nodulated and non-nodulated species at the lower end of the '15N range. Perturbation did not markedly affect the difference '15Nsoil m '15Nleaf, and thus the isotopic data provide no evidence of an alteration in the different N acquisition patterns. Extremely large interspecific differences in sunlit leaf '13C were observed in the forest (average values from m31.4 to m26.7‰), corresponding to intrinsic water-use efficiencies (ratio CO2 assimilation rate/leaf conductance for water vapour) varying over a threefold range. Wood cellulose '13C was positively related to total leaf '13C, the former values being 2-3‰ higher than the latter ones. Leaf '13C was not related to leaf '15N at either intraspecific or interspecific levels. '13C of sunlit leaves was highest in shade hemitolerant emergent species and was lower in heliophilic, but also in shade-tolerant species. For a given species, leaf '13C did not differ between the pristine forest and the disturbed plantation conditions. Our results are not in accord with the concept of existence of functional types of species characterized by common suites of traits underlying niche differentiation; rather, they support the hypothesis that each trait leads to a separate grouping of species. ISSN: 0029-8549 hal-01032378 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032378 DOI : 10.1007/s004420050593 | Partager |
Premiers resultats experimentaux sur le comportement de Tabebuia heterophylla (DC) Britton et de Hymenaea courbaril L. vis-a vis de la secheresse Auteur(s) : Huc, Roland Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD INRA/EDP Sciences Résumé : Deux espèces de la forêt de basse altitude d'Amérique tropicale (Antilles), Tabebebuia heterophylla (poirier-pays) et Hymenaea courbaril (courbaril), se révèlent intéressantes pour le reboisement des régions les moins arrosées. Le comportement de ces espèces vis-à-vis de la sécheresse est étudié grâce à un traitement sous forme d'arrosage différencié appliqué à des jeunes plants âgés de 1 an, en pépinière. L'évolution de l'état hydrique des plants est suivie au cours de 6 mois d'expérience à l'aide de la bombe à pression. Les valeurs caractéristiques du potentiel hydrique, du potentiel de base (Pb) et du potentiel minimum (Pm), sont étudiées. La cinétique journalière du potentiel de base indique que le poirier-pays se comporte comme une espèce plus économe de son eau que le courbaril. Toutefois, le meilleur enracinement du poirier-pays provoque un rapide dessèchement du sol. Ceci se traduit par une chute plus précoce du potentiel de base de cette espèce dans les lots moins arrosés (arrosage 1 fois par semaine). Durant la phase de dessèchement, l'évolution de la différence Pm-Pb indique une fermeture stomatique maximale pour un potentiel de base plus élevé pour le poirier-pays (-25 bars) que pour le courbaril (-32 bars). Les résultats obtenus dans les mesures d'élongation des axes montrent que l'arrêt de croissance pour les deux espèces se produit pour des valeurs élevées de Pb voisines de - 6 bars pour le poirier-pays et - 7 bars pour le courbaril. Dans les deux cas, seule la fréquence de 1 arrosage hebdomadaire réduit de façon notable la formation de matière sèche et la croissance chez les plants. ISSN: 0003-4312 hal-01032356 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032356 | Partager |
Caractérisation de la contamination de la faune halieutique par la chlordécone autour de la Guadeloupe. Résultats des campagnes de 2008 à 2011 (projet CarGual). Auteur(s) : Bertrand, Jacques Guyader, Olivier Reynal, Lionel Résumé : In the French West Indies islands, the transfer of chlordecone (kepone) from treated grounds towards the marine environment has been proved since the beginning of 2000s. In 2008, a maximal residue limit (MRL) was set at 20 µg / kg wet weight in fish and seafood, and therefore intensified the concern about the risks of high human exposure to the pesticide due to the consumption of contaminated marine products. To answer this concern, several sampling cruises were carried by public authorities and by Ifremer in order to analyze the contamination of the fish fauna around the Guadeloupe island. The data collected within these surveys improved our knowledge on the characteristics of the contamination of fish fauna and allowed to assess the distribution of this contamination in relation with optional geographical plans of the marine area around the Guadeloupe island. Further, this study was completed by an assessment of the fishery activity in areas which are the more exposed to the chlordecone contamination, taking into account data from a fishery observatory which has been set up in the archipelago since 2007.
The results allow to precise two main characteristics of distribution of the contamination: its spatial and specific dimensions. About the spatial aspect, contamination of the fish fauna is centred on marine areas which are closely downstream contaminated watersheds. Concerning the marine fauna, two species groups are particularly exposed: the very coastal ones, particularly those living at or close to the mouth of rivers, and crustaceans wherever they live. Among fishes, the most contaminated species belong to many various groups which are present in the very coastal belt, more or less regularly. Lastly, this study provided orders of magnitude on the relative part of the fishery activity around the archipelagos for which the contamination is of great concern. Aux Antilles, l’existence d’un transfert de la molécule de chlordécone des sols traités vers le milieu marin est avérée depuis le début des années 2000. L’établissement d’une limite maximale de résidus à 20 µg/kg pf pour tous les produits marins en 2008 y a intensifié la préoccupation vis-à-vis des risques d’exposition des populations humaines par les produits de la pêche. Pour répondre à cette préoccupation, depuis 2008, plusieurs campagnes d’échantillonnage ont été réalisées par les services de l’Etat (DAAF) et par l’Ifremer pour analyser la contamination de la faune halieutique autour de la Guadeloupe. Les données collectées de 2008 à 2011 par ces plans d’observation ont été utilisées pour actualiser les connaissances sur les caractéristiques de la contamination de la faune halieutique autour de la Guadeloupe, et analyser cette distribution en référence à différents schémas de segmentation du domaine marin. L’étude a été complétée par une analyse de l’activité halieutique dans les secteurs les plus sensibles à la contamination, à partir des données du système d’informations halieutiques déployé dans l’archipel depuis 2007. L’analyse a permis de préciser deux traits majeurs de cette distribution : sa dimension spatiale et son caractère spécifique. Sur le plan spatial, la contamination de la faune halieutique est centrée sur les espaces maritimes situées immédiatement en aval des bassins versants contenant des sols contaminés. Sur le plan faunistique, deux groupes apparaissent particulièrement sensibles, les espèces très côtières, en particulier celles fréquentant les embouchures des cours d’eau, et les crustacés, quelque soit leur milieu de vie. Chez les poissons, parmi les espèces contaminées, on trouve un large cortège d’espèces fréquentant plus ou moins régulièrement la bande littorale. Enfin, l’étude a permis de fournir des ordres de grandeur sur la part de l’activité halieutique de l’archipel directement concernée par cette pollution. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00136/24762/22840.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00136/24762/ | Partager |
Les célèbres rizières de Jatiluwih, les subak et l’Unesco à Bali Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur l'île de Bali, en Indonésie, paradis touristique et culturel, aujourd'hui en proie à un développement trop rapide, les rizières en terrasses constituent une véritable marque de fabrique du paysage local. La campagne autour de Jatiluwih est désormais le site naturel phare récemment reconnu par l'Unesco. Ses fameuses rizières représentent aussi un parfait exemple du fonctionnement des subak balinais, ces systèmes d’irrigation et de gestion de l’eau qui sont traditionnellement ancrés dans la culture balinaise. Ici, culture et agriculture sont intrinsèquement liées, et de plus en plus menacées. Cet article traite du présent et du devenir de la riziculture, patrimonialisée ou non, face à un essor du tourisme qui tous les jours s'affirme plus massif que culturel. Un défi majeur pour les Balinais qui souhaiteraient que leur paradis ne soit pas perdu mais préservé. On the island of Bali, in Indonesia, a touristic and cultural heaven, nowadays confronted with a too fast development, the typical rice fields form a real distinguishable brand of the local landscape. The countryside around Jatiluwih become now the main natural site recently approved by UNESCO. Its famous rice fields also represent a perfect case of the Balinese system named Subak, a traditional water network deeply rooted in the local culture. Here, culture and agriculture are strongly tied together, but always more threatened these days. This contribution discuss the present and the future of the rice culture, whether put in heritage or not, in the context of a tourism growth which everyday looks more mass than cultural oriented. A major challenge for the Balinese who would prefer to see their paradise not lost but better preserved. Bali Indonésie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6957 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6957 | Partager |
Comparaison de deux méthodes de prélèvement pour le dénombrement des larves de Crassostrea gigas en zone conchylicole Auteur(s) : His, Edouard Borel, Michel Robert, Rene Laborde, Jean-louis Éditeur(s) : Acte du Conseil International pour l'Exploration de la mer, CM 1987/K:52 Résumé : La numération des larves d'huître dans le plancton renseigne les ostréiculteurs sur la date de pose des collecteurs. La technique utilisée est très ancienne (BOURY, 1928) ; pour chaque station trois prélèvements par traits de filets pendant 10 minutes sont effectués : deux en surface (filet 200 et filet 130) et un à 1 mètre de profondeur (filet 130). Une méthode par pompage avec mesure instantanée du volume d'eau filtrée a été mise au point (prélèvements en surface et à 1 mètre de profondeur, et rétention des véligères sur filets 200). La comparaison des deux techniques met en évidence l'inadaptation de l'ancienne méthode. Le choix de la porosité (70 µm pour les filets 200) est mal adapté à la récolte des larves D (stade 1) dont le nombre peut être sous estimé par un facteur 10 (distension des mailles par la traction sur les filets) ; à l'inverse l'utilisation des filets 130 (porosité 130 µm) lorsque la taille des véligères augmente, s' accompagne d'une surestimation du nombre de larves par mètre cube, (facteur de 1.6 à 2 4). La technique des traits de filets ne permet donc pas de ramener le nombre de larves prélevées à un volume d'eau déterminé. Les observations par pompage volumétrique montrent que les différents stades larvaires sont plus abondants à 1 m de profondeur de jour (68 % à 90 %), avec une légère tendance à la migration vers la surface la nuit (46 % à 64 %). La numération des larves dans le plancton pourrait donc être effectuée par pompage à l'aide d'un seul prélèvement par station, à 1 m de profondeur, avec rétention sur un filet de porosité 70 µm. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1987/acte-6444.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6444/ | Partager Voir aussi Numération Technique Reproduction Crassostrea gigas Larves Naissain Recrutement Ostréiculture Télécharger |