La famille esclave et l'article 47 du Code Noir : contribution de la Cour de cassation à l'émergence des droits familiaux chez les esclaves des colonies françaises d'Amérique avant l'abolition de 1848 Auteur(s) : Tanger, Margaret Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Institut d'études judiciaires IDHM : Institut des Droits de l'Homme de la Martinique Description : Exposé des différents cas particuliers d'affranchissements posant problèmes en raison d'un article du code noir garantissant l'indivisibilité familiale. Ils ont par la suite permis d'élaborer une jurisprudence plus ou moins favorable en fonction des différentes cours de jugement. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH0120d75f84f2339195646c2d HASH0120d75f84f2339195646c2d | Partager |
La révolution française et les Colonies. Synthèse des Travaux ; La révolution française et les Colonies. Synthèse des Travaux Auteur(s) : Boulle, Pierre H. Boulle, Pierre H. Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Pierre H. Boulle (Université McGill, Canada) présente la synthèse du séminaire consacré à « La Révolution Française et les Colonies ». Il explique la démarche du séminaire, son déroulement et il pose le problème du choix des dates pour traiter ce sujet. Il s'interroge notamment sur l'évolution du préjugé du couleur au racisme, avec la création d'une mythologie de race et de supériorité qui se poserait en réaction à une égalité promue par la Révolution. Il insiste également sur l'importance de s'interroger sur qui parle : le maître, le libre ou le greffier ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16110 V16110 V16110 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
La famille esclave et l'article 47 du Code Noir : contribution de la Cour de cassation à l'émergence des droits familiaux chez les esclaves des colonies françaises d'Amérique avant l'abolition de 1848 Auteur(s) : Tanger, Margaret Loading the player... Éditeur(s) : Institut des droits de l'homme de la Martinique Université des Antilles et de la Guyane. Institut d'études judiciaires Institut des droits de l'homme de la Martinique Université des Antilles et de la Guyane. Institut d'études judiciaires Résumé : Exposé des différents cas particuliers d’affranchissements posant problèmes en raison d’un article du code noir garantissant l’indivisibilité familiale. Ils ont par la suite permis d’élaborer une jurisprudence plus ou moins favorable en fonction des différentes cours de jugement. Martinique 19 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH0120d75f84f2339195646c2d | Partager |
Langue du droit et diglossie à la Martinique : étude de cas Auteur(s) : Confiant, Raphaël Loading the player... Résumé : Lors d’un procès, il se pose assez souvent des difficultés de compréhension dûes au bilinguisme en Martinique. Seulement, ces problèmes ne peuvent être résolus juste par l’intermédiaire d’un traducteur car ce sont parfois des problèmes d’adaptation du système judiciaire métropolitain dans son interprétation entre la langue française et créole. Incompréhension tant dans les termes créoles que les qualificatifs judiciaires français.Martinique 21 19 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 | Partager |
Langue du droit et diglossie à la Martinique : étude de cas ; Langue du droit et diglossie à la Martinique : étude de cas ; Langue du droit et diglossie à la Martinique : étude de cas Auteur(s) : Confiant, Raphaël Confiant, Raphaël Confiant, Raphaël Année de publication : Loading the player... Extrait de : "Langage du droit et langage commun. Juristes et linguistes : quel regard sur la langue ?", le 19 janvier 2010. Université des Antilles et de la GuyaneRésumé : Lors d'un procès, il se pose assez souvent des difficultés de compréhension dues au bilinguisme en Martinique. Seulement, ces problèmes ne peuvent être résolus juste par l'intermédiaire d'un traducteur car ce sont parfois des problèmes d'adaptation du système judiciaire métropolitain dans son interprétation entre la langue française et créole. Incompréhension tant dans les termes créoles que les qualificatifs judiciaires français. Lors d'un procès, il se pose assez souvent des difficultés de compréhension dues au bilinguisme en Martinique. Seulement, ces problèmes ne peuvent être résolus juste par l'intermédiaire d'un traducteur car ce sont parfois des problèmes d'adaptation du système judiciaire métropolitain dans son interprétation entre la langue française et créole. Incompréhension tant dans les termes créoles que les qualificatifs judiciaires français. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 | Partager Voir aussi Justice Créoliste Linguistique Sémantique Justice Créoliste Linguistique Sémantique Justice Créoliste Martinique Martinique Martinique Télécharger |
Les pêcheries mixtes de langoustine et de merlu du golfe de Gascogne. Description, préparation à une modélisation et à une simulation des procédures de gestion Auteur(s) : Charuau, Anatole Ifremer Résumé : 1 - Study's goals review The management of Norway Lobster and Hake fisheries can be considered as the most important issue in the Gascogne gulf. Calculation methods used to evaluate prediction variations under various efforts and mesh constraints all pinpoint to the crucial role narrow mesh fishing plays in Hakes' Northern stock status. The involvement of Gascogne gulf Norway Lobster fisheries regarding Hakes over exploitation seems over dimensioned when comparing the size of both of these stocks. Hake stocks spread from Northern Great Britain to Northern Spain, while Norway Lobster stocks are located in the Gascogne gulf's mud flats. The biological solution is well known and consists in globally increasing mesh nets to 80mm which would bring up Hakes yield to its most. It would be unreal to pretend all parties involved in Hake stocks will come to use them. For now, it is mostly an economical issue since many vessels continue on with an exploitation scheme dating from the 60's and fish on coastal mud flats which are the most exploited zones and where their catch is detrimental to juvenile class Hakes and Norway Lobsters. Considering our limited time, this study will cover bio- economical modelisation preparation. You will therefore find a description of fisheries and an exploitation assessment based on 1986's available data.
2 - Accomplished work
2. 1 Fishery description
Presenting the problems and preparing ulterior analyses was first and foremost. Norway Lobster vessels supposedly, according to evaluation models used, test immature Hakes in such a manner that all stock exploitation is jeopardized. Norway Lobster distribution is closely linked to the nature of the ocean floor since it can only build its habitat on fine sediment. Hakes' habitat is not as restrictive and is linked to food supply, especially euphausiid shrimps, so they can be found on sandy and sandy-sedimental floors. Norway Lobsters are sought by a fleet of 400 to 450 ships which characteristics widely vary according to their home port. On the northern part, fisheries are close to exploitation ports where Norway Lobsters and miscellaneous catch yield is sufficient to support an older fleet. On the southern part, the structure is diversified and flexibility usually rules, more modern vessels can easily switch their target on a seasonal or daily basis. Globally, Hakes' northern stocks are slightly on the rise. This rise is probably due to global mesh size increase, even if slight and a decrease on fishing effort where immature species are caught. Norway Lobster stocks unloading is stable or slightly lower and yields, as far as northern fishery are concerned, vary and oscillate between ±15 to ±20 % at about an average of 100 kg/day. Biological parameters used in the evaluations for each species are those used in CIEM and CEE work cells. Among those parameters, those describing growth are the greatest. For Hakes, an intermediary growth equation between males and females has been used. For Norway Lobsters, both sexes are treated separately. Simulations were carried out according to 3 types of data: Norway Lobster vessels fishing effort variations. Norway Lobster vessels mesh increase. Norway Lobster vessels fishing effort decrease or mesh increasing go along in the same direction for Hake and Norway Lobster stock production (chart A and B). Lastly, a brief study on results evaluation significance was done to modify: - the size of Hake rejects by Norway Lobster vessels. The range of sizes stays the same but the amount in each class varies according to the same percentage. - Norway Lobsters growth parameters, both values used (L» = 76 mm and k = 0.11 for males, L°° = 56 mm and k = 0.14 for females) representing the "high" hypothesis. In the first case, a 20% error rate for rejects evaluation with 60 mm mesh would only bring a 3% modification rate on global stock production. Those first results are contradicting usual evaluation conclusions and it will be necessary to recalculate by modifying the size class step. In the second case, to decrease L» and increase growth speed, in time production variations remain within usual inter annual fluctuations. In all figure cases, calculations confirming greater yield for in time production through hypothetical mesh size increase to 60 mm, are definitely well founded.
1 - Rappel des buts de l'étude La gestion des pêcheries de merlu et de langoustine peut être considérée comme le problème le plus important du Golfe de Gascogne. Les méthodes de calcul employées pour évaluer les variations de la production sous diverses contraintes d'effort et de maillage mettent toutes l'accent sur le rôle capital des pêcheries à petits maillages sur l'état du stock nord de merlu. Le niveau de responsabilité des pêcheries de langoustine du Golfe de Gascogne dans la surexploitation du merlu semble démesuré eu égard aux dimensions respectives des deux stocks. Le stock de merlu s'étend du Nord des Iles Britanniques au Nord de l'Espagne alors que le stock de langoustine est localisé aux vasièrés du Golfe de Gascogne. La solution biologique du problème est connue et tient à une augmentation généralisée des maillages à 80 mm qui amènerait le rendement du stock de merlu à son maximum. Il serait illusoire de prétendre que tous les acteurs opérant sur le stock de merlu arriveront jamais à l'utiliser. Pour le moment, le problème se pose essentiellement en termes économiques car beaucoup de navires poursuivent un schéma d'exploitation hérité des années 1960 et pèchent sur des vasièrés côtières qui sont les zones les plus exploitées et où ils effectuent leurs captures au détriment des jeunes classes d'âge de merlu et de langoustine. En raison des délais impartis, cette étude constitue la préparation à une modélisation bioéconomique. On y trouvera donc une description des pêcheries et un bilan de l'exploitation sur les données disponibles en 1986. 2 - Travaux effectués 2 . 1 Description de la pêcherie Il s'agissait avant tout de poser les problèmes et de préparer les analyses ultérieures. Les langoustiniers sont présumés, d'après les modèles d'évaluation employés, effectuer sur les immatures de merlu des prélèvements tels qu'ils mettent en danger toute l'exploitation du stock. La distribution de la langoustine est très liée à la nature du fond car elle ne peut construire son terrier que sur des fonds de vase fine. Celle du merlu est beaucoup plus large et inféodée à la recherche de nourriture, crevettes euphausiacées en particulier, on le trouve donc sur les fonds sableux à sablo-vaseux. La langoustine est recherchée par une flottille de 400 à 450 bateaux dont les caractéristiques sont très variables suivant leur appartenance géographique. Au nord, la pêcherie est proche des ports exploitants et les rendements en langoustine et en prise accessoire sont suffisants pour faire vivre une flottille ancienne. Vers le sud, la structure est très diversifiée et la flexibilité est généralement la règle et les navires de construction récente peuvent changer de cible aisément de façon saisonnière ou au cours de la même journée de pêche. Globalement, les débarquements de merlu du stock nord sont en légère hausse. Ce redressement est dû probablement aux augmentations de maillage, même légères, généralisées et à une baisse de l'effort sur les pêcheries où s'effectuent des captures d'immatures. Les débarquements de langoustine sont stables ou en légère baisse et les rendements, au moins sur la pêcherie du nord, varient avec des oscillations de ±15 à ±20 % autour d'une moyenne de 100 kg/jour. Les paramètres biologiques utilisés pour chaque espèce dans les évaluations sont ceux en usage dans les groupes de travail du CIEM et de la CEE. Parmi ces paramètres, ceux décrivant la croissance sont les plus importants. Pour le merlu une équation de croissance intermédiaire entre mâles et femelles a été utilisée. Pour la langoustine les deux sexes sont traitées séparément. Les simulations ont porté sur trois types de données : Variations de l'effort des langoustiniers Augmentation du maillage des langoustiniers La diminution de l'effort des langoustiniers ou L'augmentation de maillage agisse très exactement dans le même sens sur la production des stocks de merlu et de langoustine. Enfin une étude succincte de la sensibilité des résultats des évaluations a été effectuée pour des modifications : - de la composition en taille des rejets de merlu par les langoustiniers. L'étendue des tailles reste la même mais le nombre dans chaque classe varie selon le même pourcentage. des paramètres de croissance de la langoustine, le couple de valeurs utilisées (L» = 76 mm et k = 0.11 pour les mâles, L°° = 56 mm et k = 0.14 pour les femelles) constituant l'hypothèse "haute" Dans le premier cas, une erreur de 20 % sur l'évaluation des rejets pour un cnaillage de 60 mm n'apporterait qu'une modification de 3 % dans la production globale du stock. Ces premiers résultats sont en contradiction avec les conclusions habituelles des évaluations et il sera nécessaire de reprendre les calculs en modifiant le pas des classes de taille. Dans le deuxième cas, pour une diminution de L» et une augmentation de la vitesse de croissance, les variations de la production à terme restent à l'intérieur des fluctuations interannuelles habituelles. Dans tous les cas de figure, les calculs confirmant l'augmentation de la production à terme dans l'hypothèse d'une augmentation de maillage à 60 mm sont d'une robustesse à toute épreuve. Droits : 1987 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1987/rapport-1763.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1763/ | Partager |
Datations radiocarbone et le « problème vieux bois » dans l’arc antillais : état de la question Auteur(s) : Stouvenot, Christian Beauchêne, Jacques Bonnissent, Dominique Oberlin, Christine Auteurs secondaires : DAC Guadeloupe, Ministère de la Culture et de la Communication UMR 8096 - ARCHAM ; Archéologie des Amériques (AA) ; Université Panthéon-Sorbonne (UP1) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université Panthéon-Sorbonne (UP1) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) ; Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) - Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) Archéométrie et archéologie : Origine, Datation et Technologies des matériaux (Archéométrie) ; Université Lumière - Lyon 2 (UL2) - Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Instituto de Cultura Puertorriqueña, el Centro de Estudios Avanzados de Puerto Rico y el Caribe y la Universidad de Puerto Rico, Recinto de Río Piedras Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Radiocarbon dating and "old wood problem" in the Antilles : the state of the artAmong the many effects that may distort the interpretation of radiocarbon dates are those for which the age of the archaeological event is different from the radiocarbon age of the sample or "14C event" age. This type of problem arises in many cases, notably in the "old wood effect”, and occurs in various regions of the world where very long-lived trees species are common. In the Caribbean anthracological studies indicate a very high frequency of some indigenous centuries-old species such as Guaiacum, Guaiacum officinale L. However the absence of tree-ring data in humid tropical zones deprives us of an accurate inventory of long-lived species and especially the assessment of their longevity. Here we present measurements which enable us to estimate the longevity of archaeological Guaiacum wood posts. They highlight a gap of several centuries between wood from the outer edge and the heart of the tree. This example illustrates the additional uncertainty that can result from dating archeological events when dates are realized on unidentified botanical species from which the area that was sampled is unknown. Another source of error could arise from the use of rot-proof dead wood as fuel if we take into consideration that major hurricanes can produce large amounts of dead wood that may be collected for decades, even centuries. To improve chronometric data used in archaeological interpretations, it is necessary to ensure the quality of the dating process by following a protocol similar to those used in other regions of the world based on a better understanding of the material to be dated by preliminary identifications of wood samples: species, anatomical part, wood moisture content (unseasoned or seasoned). Radiocarbono y "problema madera vieja", que data de las Antillas: estado del arteEntre los muchos efectos que pueden distorsionar la interpretación de fechas de radiocarbono, destacan aquellos para los que la edad de la prueba arqueológica es diferente de la edad de radiocarbono de la muestra, o la edad del "evento de radiocarbono." Este tipo de problema se presenta en muchos casos, especialmente uno llamado "efecto madera vieja." Esto se refleja en diversas regiones del mundo donde las especies de plantas de mucha longevidad son comunes. En el Caribe, los estudios antracológicos disponibles indican una muy alta frecuencia de algunas especies autóctonas como el guayaco, Guaiacum officinale L. Sin embargo, la casi ausencia de datos de anillos de árboles en los trópicos húmedos, nos impide realizar un inventario exacto de especies de mucha longevidad y sobre todo la evaluación de la longevidad. Algunas de las pruebas presentadas aquí permitieron una estimación de la longevidad de de unos postes de guayaco de origen arqueológico. Ponen de manifiesto una brecha de varios siglos entre las partes externas y el corazón del tronco. Este ejemplo ilustra la aparición de una incertidumbre adicional en la datación de los eventos arqueológicos cuando no conocemos la especie botánica y tampoco la zona de la muestra en el árbol. Otra fuente de error puede surgir de la utilización de la madera muerta de calidad duradera como combustible ya que los grandes huracanes pueden producir grandes cantidades de madera muerta, que puede ser requerida durante décadas, incluso siglos. Para mejorar los datos cronométricos utilizados en interpretaciones arqueológicas, es necesario asegurarse de la calidad de las fechas, y por lo tanto seguir un protocolo similar a los utilizados en otras regiones fundado en una mejor comprensión de los elementos: especie, parte anatómica, humedad de la madera usada (verde o seco). Parmi les nombreux effets susceptibles de fausser l’interprétation des datations par le radiocarbone, figurent ceux pour lesquels l’âge de l’événement archéologique est différent de l’âge radiocarbone de l’échantillon, ou âge de l’« événement radiocarbone ». Ce type de problème se pose dans de nombreux cas, en particulier celui dénommé « effet vieux bois ». Cette question est prise en compte dans diverses régions du monde où des espèces végétales très longévives sont fréquentes. Dans les Antilles les études anthracologiques disponibles indiquent une fréquence très importante de certaines espèces autochtones multiséculaires dont le gaïac, Guaiacum officinale L.. Cependant, la quasi absence de données dendrochronologiques dans la zone tropicale humide, nous privent d’un inventaire précis des espèces longévives et surtout de l’évaluation de leur longévité. Quelques tests présentés ici ont permis une estimation de la longévité de poteaux d’origine archéologique en bois de gaïac. Ils mettent en évidence un décalage de plusieurs siècles entre les parties externes et le cœur du tronc. Cet exemple illustre l’apparition d’une incertitude supplémentaire dans la datation de l’événement archéologique lorsque que l’on ne connaît ni l’espèce botanique ni la zone de prélèvement dans l’arbre. Une autre source d’erreur pourrait provenir de l’utilisation de bois mort de qualité très durable comme combustible, sachant que les grands cyclones peuvent produire d’importantes quantités de bois mort susceptible d’être récolté pendant des décennies, voire des siècles. Afin d’améliorer les données chronologiques utilisées dans les interprétations archéologiques, il apparaît nécessaire de s’assurer de la qualité des datations, et donc de suivre un protocole similaire à ceux utilisés dans d’autres régions basé sur une meilleure connaissance des éléments datés : espèce, partie anatomique, humidité du bois utilisé (vert ou sec). Puerto Rico 2013 : Actas del 25to Congreso Internacional de Arqueología del Caribe - Proceeding of the 25th International Congress for Caribbean Archeology - Comptes rendus des communications du 25e Congrés International de l'Archéologie de la Caraïbe San-Juan, Puerto Rico hal-01198567 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01198567 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01198567/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01198567/file/Stouvenot%20et%20al.%202015.%20Effet%20vieux%20bois%20radiocarbone%20Antilles%20HD.pdf | Partager |
Coût de transaction de gouvernance territoriale dans un contexte de développement durable Auteur(s) : Rosele Chim, Paul Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "La question de la gouvernance territoriale dans les régions et départements français d'Amérique" : journées d'étude, les 8 et 9 avril 2012. Campus de Troubiran Description : Lors d'une modification d'une organisation institutionnelle, il ne faut pas oublier son essence qui est d'atteindre un meilleur résultat économique. Le coût de la transaction doit ainsi être inférieur à celui des retombées économiques futures. En effet,le développement des territoires est en lien avec le régime politique, les territoires français américains font partis de l'ensemble américain mais appartiennent au système européen, ce qui pose des problèmes de régulation. La conférence se termine par une étude détaillée suivi d'une synthèse du cas des Antilles et de la Guyane. Il aborde notamment les notions de développement endogène, des stratégies économiques, du rapport productivité/investissement, du taux d'ouverture au commerce international... Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12222 V12222 | Partager Voir aussi Gouvernance territoriale Départementalisation Décentralisation Guyane Française Guadeloupe Martinique Télécharger |
Enquête sur la notion de « pedagogical content knowledge », interrogée à partir du « site local d’une question » Auteur(s) : Silvy, Christian Delcroix, Antoine Mercier, Alain Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Apprentissage, Didactique, Evaluation, Formation (ADEF) ; Aix Marseille Université (AMU) - INRP Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience This paper shows how the notion of “local site of a question” helps the teacher to get into this question in order to teach it. We discuss the relationship between the description of what has to be deeply known to answer the difficulties or the obstacles which arise for the pupils during the study of a question, and what Shulman, and his successors, model under the name of pedagogical content knowledge. A survey, conducted among current French teachers, shows how they are powerless when facing the difficulties of their pupils and a study of some old teaching books shows how this problem was addressed in former teaching practices. Based on these results, we open the discussion of the training of the teachers. L’article montre l’usage possible de la notion de « site local d’une question » dans le travail du professeur se préparant à enseigner cette question. On discute à cette occasion les proximités entre la description de ce qu’il y a à savoir profondément, pour répondre aux difficultés ou obstacles que rencontreront les élèves au cours de l’étude d’une question, et ce que Shulman et ses successeurs modélisent sous le terme de « pedagogical content knowledge ». Une enquête auprès de professeurs actuels montre comment ils sont démunis face aux difficultés des élèves, et une enquête dans des ouvrages d’enseignement anciens montre comment le problème soulevé a été traité en pratique par l’enseignement traditionnel. L’article discute alors le problème de la formation que les professeurs seraient en droit d’attendre. Education & Didactique hal-01530862 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530862 | Partager Voir aussi didactics of the mathematics local site of a question anthropological approach of a teaching object didactic situation domain of reality pedagogical content knowledge situation didactique approche anthropologique d’un objet d’enseignement didactique des mathématiques site d’une question à l’étude |
Nouvelle théorie a propos de l'origine de la vénénosité : de certains poissons antillais Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The problems caused by venomous fish in the waters of the Lesser Antilles were studied in two notes published by the state-run Technical Assistance and Social Credit Company (SATEC) and in older works by Poey (1866), Arcisz (1950) and Randal (1958). The first SATEC note gives the brief description and classification of venomous coastal fishes of St. Barthelemy; the other SATEC note explores the hypotheses on the origin of venomousity of tropical fish based on a vast literature review (Morice, 1961, 1962). It also gives in the appendix a complete list of "fearful" species (this is how venoumous fish are designated in the local language and the "ciguatera" is called a "hurt fish") in St. Barthelemy waters and reports the cases of poisoning studied on the island since September 1960.In October 1963, we carried out a short expedition to St. Martin, during which we established equivalences between local names used by the inhabitants of St. Barthelemy and St. Martin to designate dangerous species. Moreover, thanks to kind help by a doctor at the Marigot hospital, we were able to note details on the symptoms from a series of serious poisonings that occurred at Marigot and surrounding areas in July-August 1963. The species incriminated by the victims of this poisoning had been caught in the south-west of the "Ile des Chiens" situated in the north-west of St. Martin and were all part of the list previously established for St. Barthelemy. Les problèmes posés par la vénénosité de certains poissons des eaux des Petites Antilles ont fait l'objet, en de:hors de travaux anciens de POEY, 1866 à ARCISZ, 1950 et RANDALL, 1958) de deux notes ronéotypées par les services de la S.A.T.E.C. L'une concerne la description rapide et la classification des poissons côtiers vénéneux de l'île de St-Barthélémy; l'autre étudie les théories émises à propos de l'origine de la vénénosité des poissons tropicaux, ceci après compilation de la vaste littérature parue à ce sujet (MORICE, 1961 : 1962) ; elle donne également en annexe la liste complétée des espèces « redouteuses » des eaux de St-Barthélémy avec notification des cas d'empoisonnement étudiés dans l'île depuis septembre 1960 (c'est en effet par ce qualificatif que les poissons vénéneux sent désignés dans le patois de St-Barthélémy, et la « ciguatera)) est appelée « mal poisson ))). En octobre 1963, nous avons effectué une courte mission d'étude à St-Martin, séjour au cours duquel nous avons pu établir l'équivalence des noms vernaculaires utilisés par les habitants de St-Barthélémy et de St-Martin pour désigner les espèces dangereuses; de plus, grâce au concours aimable du médecin de l'hôpital de Marigot, nous avons pu noter les détails symptomatologiques d'une série d'intoxications graves survenues à Marigot et clans ses environs en juillet-août 1963. Les espèces incriminées par les victimes de cette intoxication avaient été capturées dans le sud-ouest de l'îlot des Chiens, dans le nord-ouest de St-Martin et faisaient toutes partie de la liste établie précédemment pour St-Barthélémy. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-09 , Vol. 28 , N. 3 , P. 231-236 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4040.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4040/ | Partager |
Developpement de la peche de grands pelagiques dans les antilles francaises et organisation du marche des produits de la mer Auteur(s) : Lantz, Frederic Résumé : The development of large pelagic fishing in the French Antilles is an integral part of a difficult economic situation of the fishing sector in Martinique where this development can seem like a solution to increasingly acute problems. Indeed, for the regulatory authorities as well as for many participants in the sector, it is imperative to find solutions to the lack of profitability of a part of the fishing ships and to confront the regular increase of the share of imports in supplying Martinique with seafood. This question about the possibilities of developing large pelagic fishing is not new since it is already mentioned in the Notice from the Economic and Social Committee of the Martinique Region in 1982. We will not show in this document a detailed analysis of small-scale fishing in Martinique. Since the latter has been abundantly studied by the team of the Caribbean Oceanological and Halieutic Research Centre (PROHC) between 1985 and 1987, we will take up these principal conclusions (with which we are in full agreement) and bring them up to date based on data collected during our mission from 11 to 24 April 1988. The first section devoted to the supply structure (local fishing and imports) will attempt to define under what conditions large pelagic fishing can be developed. The second section will address marketing and demand. Indeed, at the same time as the problems of developing large pelagic fishing, we are faced with the question of the organisation of seafood markets. This organisation is a fundamental issue for the small-scale fishing sector in the French Antilles since its long-term future depends upon it by setting different prices and amounts exchanged according to the structure it is given. We will come to a conclusion on the economic conditions of developing a large pelagic fishery and organising a market, this based on research and study work already done. We will indicate which investigations must be conducted to complete the set of factors for decision support in this area. To perform this assessment, we reconstructed from the long series 1970-1986 (sometimes with significant inadequacies): these are presented as an appendix. (OCR non controlé) Le développement de la pêche de grands pélagiques dans les Antilles Françaises s'inscrit dans un contexte économique difficile du secteur de la pêche en Martinique où ce développement peut apparaître comme une solution à des problèmes de plus en plus aigus. En effet, pour les autorités de tutelle ainsi que pour de nombreux intervenants dans le secteur, il est impératif de trouver des solutions au manque de rentabilité d'une partie des unités de pêche et de faire face à l'augmentation régulière de la part des importations dans l'approvisionnement de la Martinique en produits de la mer. Cette question sur les possibilités d'un développement de la pêche de grands pélagiques n'est pas nouvelle puisqu'elle est déjà évoquée dans l'Avis du Comité Economique et Social de la Région Martinique en 1982. On ne présentera pas dans ce document une analyse détaillée de la pêche artisanale en Martinique. Celle-ci ayant été abondamment étudiée par l'équipe du Pôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraïbe (PROHC) entre 1985 et 1987, on reprendra ces principales conclusions (avec lesquelles nous sommes en plein accord) en les actualisant à partir des informations recueillies lors de notre mission du 11 au 24 avril 1988. La première section consacrée à la structure d'offre (pêche locale et importations) s'attachera à définir dans quelles conditions peut être développée une pêche de grands pélagiques. Là seconde section traitera de la commercialisation et de la demande. En effet parallèlement aux problèmes de développement d'une pêche de grands pélagiques, se pose la question de l'organisation du marché des produits de la mer. Cette organisation est un enjeu primordial pour le secteur de la pêche artisanale dans les Antilles Françaises puisqu'elle conditionne son avenir à long terme en définissant des prix et des quantités échangées différents suivant la structure qu'on lui donne. On conclura sur les conditions économiques du développement d'une pêche de grands pélagiques et de l'organisation d'un marché, ceci à partir des travaux de recherche et des études déjà réalisés. On indiquera quelles investigations doivent être menées pour compléter l'ensemble des éléments d'aide à la décision dans ce domaine. Pour effectuer cette évaluation, on a reconstituer des séries longues 1970-1986 (parfois avec des carences importantes) : celles-ci sont présentées en annexe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2519/ | Partager |
La concession d'une stratégie éco-touristique pour le développement des territoires et la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel ? L'espace colombien du parc amazonien Amacayacu Auteur(s) : Sierra Jimenez, Maria Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : En Colombie, il y a actuellement 56 parcs nationaux dont 24 sont à vocation touristique. Le parc Amacayacu est ouvert au tourisme national et international depuis 2002, il est par ailleurs frontalier avec le Brésil et le Pérou. Le titre de propriété du parc est communautaire, et doit permettre de sauvegarder le patrimoine culturel et naturel des locaux. Seulement les différentes communautés du parc sont hétérogènes, ce qui pose de nombreux problèmes de redistribution des bénéfices liés au tourisme. Depuis peu, le parc à un partenaire privé dans le cadre du développement du tourisme, ce nouvel interlocuteur a encore accentué les rivalités entre les communautés. Ainsi, loin d'être une valorisation culturelle, le parc doit essayer de trouver une gestion plus unifiée et redistributive des ressources liées au tourisme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12115 V12115 | Partager Voir aussi Tourisme Patrimoine culturel Patrimoine naturel Patrimonialisation Parc naturel Colombie ; Télécharger |
Le merlu du golfe de Gascogne et de la mer Celtique : Croissance, Répartition spatiale et bathymétrique, Ecologie alimentaire et Assemblages Auteur(s) : Kacher, Mohamed Éditeur(s) : Université du Littoral Côte d'Opale (Dunkerque) Résumé : In the Bay of Biscay and Celtic Sea waters, hake is considered as genetically homogeneous and form a unique stock with identical meristic characteristics. The vertebral mean vary from 50,68 (vertebrae) during the first year of life to 51,11 (vertebrae) for adults. 0-group Merluccius display a rapid growth with significant interannual variability (0.71 mm.day-1 in 2001 versus 0.74 mm.day-1 in 2002). The spawning period occurs in April and the average length on the firth January following the hatching is of 17.3 cm (first seasonal check / increment on the sagittal otolith is located about 0.143 cm from the nucleus). At the end of the first year of life the average length is about 24 cm. The longevity of the species is important and growth parameters (L = 138,24 cm ; K = 0,132) explain natural mortality coefficient of M = 0.21. No difference for growth between male and female has been observed for this stock. The ratio total weight / eviscerated weight is equal to Fc = 1,086. Both male and female have same spatial and bathymetric distribution. Juveniles are found in deep waters (< 17 cm length) and move to coastal waters where they display an average length of (33 cm length). Longer individuals are found in nursery areas where they feed and grow then move to deeper areas to spawn. Nursery areas are numerous and located in the Celtic Sea and in the bay of Biscay. In the bay of Biscay, disturbances resulted from hydrondynamics affect the settlement on the nursery grounds particularly in the southern part of the bay. Diet composition varies with age. Juveniles feed mainly on crustaceans (Euphausia kroni). At the length of 23 cm, individuals feed strictly on fishes. Sizes of preys are proportional with sizes of predators and preys are composed mainly of species that feed and reproduce close to the bottom. Cannibalism has been observed for this specie, and increases with age notably in the northern part of the bay of Biscay and in the Celtic Sea. Main preys are 0-group juveniles. This specie is assumed to be a passive predator catching its preys when they come to feed in the bottom. Although they are punctual, these results have been obtained after studies on the evolution of sizes during the first year of life (daily increments measurements) and on the spawning period parameters (back-calculating). Average length on the firth January following hatching and the position of the first seasonal check on the otolith are based on observations of the sizes on the firth January following hatching (obtained with growth rates and spawning period parameters). The results are similar to those described in previous studies, nevertheless they have to be confirmed with growth and diet composition analyses. A long term study appear essential to determine biological and ecological parameters of this species for sustainable management of the stock. Les alertes quant à la surexploitation du stock de merlu européen sont nombreuses et récurrentes. Seulement l'estimation du niveau réel de l'état du stock a toujours posé des problèmes du fait de certaines lacunes dans la connaissance de la biologie et de l'écologie de cette espèce. Dans les eaux du golfe de Gascogne et de la mer Celtique, le merlu européen fait partie de la même population génétique et possède les mêmes caractéristiques meristiques. Sa moyenne vertébrale est de 50,68 durant sa première année de vie et évolue pour se stabiliser à 51,11 chez l'adulte. La croissance du merlu durant sa première année de vie et très rapide mais présente une variabilité interannuelle significative (0,71 mm .J-1 en 2001 et 0,74 mm .J-1 en 2002). Sa période de ponte maximale se déroule au mois d'avril et sa longueur au premier janvier suivant sa naissance est de 17,3 cm (la première marque hivernale est positionnée à 0,143 cm du nucléus de la sagittae). Au terme de sa première année de vie le merlu atteint une longueur de 24 cm. Sa longévité est assez longue (23 ans environ) et ses paramètres de croissance (L = 138,24 cm ; K = 0,132) permettent d'estimer son coefficient de mortalité naturelle à M = 0,21. Il n'a pas été établi de croissance différentielle entre sexe chez le merlu dans ces eaux. Le rapport poids total / poids éviscéré a été estimé à Fc = 1,086. Mâles ou femelles, les merlus ont une même répartition spatiale et bathymétrique. En général, ils sont très profonds à leurs stades juvéniles (< 17 cm) et ils se dirigent vers les eaux côtières pour les atteindre à 33 cm de longueur environ. Au-delà de cette taille, les merlus se concentrent au niveau des zones de nourricerie pour s'y alimenter avant de rejoindre les eaux plus profondes pour y pondre. Les zones de nourricerie du merlu sont très nombreuses et sont localisées en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne aussi bien dans sa partie sud que dans sa partie nord. Les perturbations importantes dans l'hydrodynamisme du golfe de Gascogne (upwelling) semble influencer les niveaux de colonisation des zones de nourricerie notamment celles situées dans la partie sud du golfe. Le régime alimentaire du merlu évolue avec l'âge. Juvénile, il se nourrit principalement de crustacés (Euphausia krohni) et devient ichtyophage exclusif dès 23 cm de longueur. Le cannibalisme est une réalité chez le merlu et les merlus-proies sont les juvéniles du groupe d'âge G-0. Il s'intensifie avec l'âge notamment dans la partie nord du golfe de Gascogne et en mer Celtique ; Il est très faible dans le sud du golfe de Gascogne. La taille des proies évolue avec la taille du merlu et les poissons proies sont en général des espèces qui vont se nourrir ou se reproduire sur le fond. Ce comportement alimentaire fait que le merlu est un prédateur peu actif et qui attaque ses proies lorsqu'elles viennent sur le fond. Ces résultats, bien qu'ils ne soient que ponctuels, ont été obtenus après avoir déterminé le schéma d'évolution de la longueur du merlu durant sa première année de vie (dénombrement des accroissement journaliers) et des paramètres de sa période de ponte (rétro-calcul).La taille au premier hiver et la position de la première marque hivernale ont été déterminées en relativisant nos observations à l'estimation de la longueur du merlu au premier janvier suivant sa naissance : celle-ci étant obtenue en utilisant le taux de croissance et les paramètres de la période de ponte. Bien que l'ensemble des résultats obtenus, en ce qui concerne la répartition spatiale et les données sur la période de ponte, soient généralement conformes à ceux décrits dans la littérature, il est nécessaire de confirmer ceux concernant la croissance et le régime alimentaire. Pour cela, une étude à plus long terme semble indispensable pour parvenir à bien maîtriser l'ensemble des paramètres de biologie et d'écologie du merlu permettant ainsi une meilleure gestion de son stock. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-1247.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1247/ | Partager Voir aussi Celtic sea Bay of biscay Ecologie Juvéniles Otolith Growth Assemblages Hake Mer celtique Golfe de Gascogne Télécharger |
Threats to the ocean: on the role of ecosystem approaches to fisheries Auteur(s) : Christensen, V Aiken, K Villanueva, Ching-maria Éditeur(s) : Sage Publications Résumé : It is becoming increasingly clear that humans impact marine ecosystems and their biodiversity to a very considerate degree, and evidence of the scale of impact is growing. An enabling factor for this has been a change in focus from local-level studies to increased emphasis on meta-analysis of global or regional-level analysis of fisheries' impact, Results include the facts that the world's total fish catches have been decreasing over the last decade or more; that larger, predatory fishes (table fish) are becoming increasingly scarcer; and that we are appropriating the ocean shelves' primary productivity to the same level as we are for terrestrial ecosystems. Ecosystems are being eroded in countries throughout the world, and though one might get the impression from the IUCN Red List that it is mainly a developed-country problem, it is alarming that the impact of severe overfishing may be on an even larger scale for developing countries. We describe aspects of the risks overfishing poses to marine ecosystems, and point out how ecosystem approaches to fisheries can be used to evaluate the potential impact of alternative fishing policy scenarios. Il devient de plus en plus clair que les activités humaines altèrent les écosystèmes marins et leur biodiversité à un degré considérable, et les preures de l'échelle des impacts anthropiques s'accumulent. Un des facteurs déterminants de cette prise de conscience réside dans le changement d'échelle des études de l'impact des pêches qui sont passées d'un niveau local à un niveau global ou régional au travers d'études de type méta-analyse. Les résultats obtenus les plus évocateurs incluent le fait que la totalité des captures mondiales de poissons a diminué pendant la dernière décennie ou plus; que les grands prédateurs (l'essentiel des poissons "de table") deviennent de plus en plus rares; et que nous nous approprions la productivité primaire des plateaux continentaux au même titre que nous nous sommes appropriés celle des écosystèmes terrestres. Les écosystèmes sont érodés dans les pays du monde entier, et bien que la liste rouge de l'IUCN laisse penser que c'est principalement le problème des pays développés, il est alarmant de constater que l'impact de la surpêche excessive pourrait être une échelle bien plus grande encore pour les pays en voie de développement. Nous décrivons certains aspects des risques que pose la surpêche pour les écosystèmes marins, et mettons en exergue comment l'approche écosystémique des pêches peut être employée pour évaluer l'impact potentiel de scénarios alternatifs de règlementation des pêches. Social Science Information (0539-0184) (Sage Publications), 2007-03 , Vol. 46 , N. 1 , P. 67-86 Droits : 2007 Sage Publications http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/publication-6123.pdf DOI:10.1177/0539018407073656 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6123/ | Partager |
L'economie d'un secteur aquacole : la production de Macrobrachium Rosenbergii en Guyane Auteur(s) : Catanzano, Joseph Résumé : Aquafarming in Guyana (Macrobrachium Rosenbergii) finds itself confronted today with a serious economic problem linked to a concurrence of factors of differing origins.
- The absence of markets (an apparently cyclical phenomenon) has hindered many operations and calls into question the producing sector in its current form (See table 5: stock SICA 1987).
But behind this difficulty, other deeper and longer-lasting ones call for questions to be asked. During analysis of the sector, structural blockages appear from the first years of operations, which, combined with the prolonged absence of revenue, accelerates a process of decline (see the spiral of recession in the text). These other factors are:
- 1) An environment that hinders the creation of new farms (difficulties and delay of basin construction sites, wavering about the chosen farming techniques, changes while engaged in operations...)
- 2) A complete unawareness of the true capabilities of markets and competitors.
- 3) An overestimation of possible yields in the first years.
- 4) Underestimating cash flow needs and the consequences of taking out a large loan (see appendix 5, corporate earnings).
- 5) Difficulty with implementing a solid and sustainable business structure.
- 6) A serious and rapid deterioration of relations among the people involved in this production sector caused by a great deal of confusion about the role, attributions and sphere of expertise of each one of them (confusion in particular among IFREMER, France Aquaculture, and Guyane Aquaculture).
Taken all together, these factors mean that we must consider today that the solutions proposed in response to the problem of marketing (See appendix 8 on the DDA proposal and appendix 9 on the GEM report), cannot suffice either to revive discontinued farms or to go ahead with planned projects.
(OCR non controlé) L'aquaculture en Guyane (Macrobrachium Rosenbergii) se trouve confrontée aujourd'hui à un grave problème économique lié à la conjonction de facteurs de natures distinctes. - L'absence de débouchés (phénomène en apparence conjoncturel) est venu bloquer bon nombre d'exploitations et remet en cause le secteur productif dans sa forme actuelle (Cf.tableau 5 : stock SICA 1987). Mais derrière cette difficulté, d'autres plus profondes et durables amènent à poser des questions. A l'analyse du secteur, des blocages structurels apparaissent, dès les premières années d'exploitation, qui combinés à l'absence prolongée de recettes, accélèrent un processus de déclin (cf dans le texte la spirale de la récession). Ces autres facteurs sont : - 1 ) Un environnement contraignant pour la création des fermes (difficultés et retard des chantiers de construction de bassins, hésitations sur les techniques d'élevage choisies, modifications en cours d'exploitation...) - 2 ) Une méconnaissance totale des capacités réelles des marchés et des concurrents. - 3 ) Une sur-estimation des rendements possibles les premières années. - 4 ) Une sous estimation des besoins de trésorerie et des conséquences d'un recours à l'emprunt important (cf annexe 5 résultats d'entreprises). - 5 ) Une difficulté à mettre en place une structure professionnelle solide et pérenne. - 6 ) Une grave et rapide dégradation des relations entre les acteurs de ce secteur de production causée par de sérieuses confusions sur le rôle, les attributions et les domaines de compétences de chacun d'eux (confusion notamment entre IFREMER, FRANCE AQUACULTURE, GUYANE AQUACULTURE). L'ensemble de ces facteurs fait que l'on doit considérer aujourd'hui que les solutions proposées en réponse au problème de commercialisation (Cf annexe 8 sur proposition DDA et annexe 9 sur rapport GEM), ne peuvent suffire ni pour relancer les fermes arrêtées ni pour réaliser les projets envisagés). Celles ci ne tiennent pas compte de la dégradation des relations entre les différents partenaires et reposent uniquement sur une intégration accrue des producteurs dans un environnement que pourtant la plupart ont déjà rejeté (ceci est caractéristique de la proposition de Mr FINET, DDA GUYANE ; cf annexe 8). - Il convient de plus de réviser sérieusement les seuils de rentabilité des entreprises en tenant compte d'un prix de revient qui intégre la totalité des charges imputables à ces productions et non plus seulement une partie comme cela a trop souvent été le cas. Le calcul du prix de revient sur la base des données comptables d'une exploitation (cf annexe 5) donne comme résultat la valeur de 90 Frs/Kg si on tient compte d'une estimation des charges imputables à une partie de production non pêchée, stockée en bassin. Si on ne prend pas en compte cette estimation, le prix s'établit au niveau de 130 Frs. Dans les deux cas les prix de vente actuels ne laissent entrevoir un quelconque bénéfice. Ceci résume bien le problème majeur de cette activité. Si on prévoit la remise en activité des fermes aujourd'hui stoppées, on doit prendre en considération que cela va inévitablement accroître leurs charges financières par un recours supplémentaire au crédit. Le prix de revient s'alourdira d'autant. Cette hypothèse n'étant réalisable qu'aprés une confiance retrouvée auprés des banquiers, ce qui en l'état actuel est loin d'être gagné. - C'est l'ensemble de ces contraintes qu'il convient de prendre en compte aujourd'hui si on souhaite tirer un bilan sérieux et objectif sur cette expérience dont les effets escomptés sont loin d'être obtenus (effet sur la balance commerciale déficitaire en crevettes, effet sur le développement de la Guyane...). Ce n'est qu'au terme d'un travail d'analyse technique mais aussi économique qu'un réajustement des prévisions de base pourra être effectué. Mais parallèlement à cette démarche, une re-définition de l'organisation du secteur doit être recherchée. Ceci passe entre autre par une re-définition claire de la place et du rôle de chacun des organismes qui sont amenés à intervenir dans cette activité. Sans cela toute proposition d'action risque d'aboutir à trés court terme à un nouvel échec. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2300.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2300/ | Partager |
Le déficit commercial des produits de la mer quels enjeux ? Auteur(s) : Weber, Jacques Éditeur(s) : Ifremer Résumé : The external trade deficit of seafood is a subject of general concern, for the administration as it is for the profession and for research. From IFREMER's inception, its president, Mr SILLARD, made this problem one of the major guiding factors of the Institute by asking, as early as 1984, research teams to provide him with a complete and detailed view of the evaluation of seafood in France. The objective assigned to this task was twofold: assess France's room for manoeuvre and establish a research policy that must contribute to the improvement of this room for manoeuvre. The external trade deficit of sea products is a significant, long-term, structural problem to which it is conceivable to apply partial solutions. It is a national and therefore governmental problem: but it does not make it possible to judge the economic health of the fishing and marine farming sector. Its very importance tends to mask that of the challenges that management of the fishing and marine farming sector represents, a bit like a large tree hiding a forest, which we would like to try to show in this short article that does not, far from it, pretend to exhaust the subject. (OCR non controlé) Le déficit du commerce extérieur des produits de la mer est un sujet de préoccupation général, pour l'administration comme pour la profession et la recherche. Dès la création d'IFREMER, son Président, M. SILLARD faisait de ce problème l'un des paramètres majeurs d'orientation de l'Institut, en demandant dès 1984 aux équipes de chercheurs de lui fournir une vue complète et détaillée de la valorisation des produits de la mer en France. L'objectif assigné à ce travail était double : évaluer la marge de manoeuvre de la France et asseoir une politique de recherche devant contribuer à améliorer cette marge de manceuvre. Le déficit du commerce extérieur des produits de la mer est un problème important, durable, structurel, auquel il est envisageable d'apporter des solutions partielles. Il est un problème national, donc gouvernemental : mais il ne permet pas de juger de la santé économique du secteur des pêches et cultures marines. Son importance même tend à masquer celle des enjeux que représente la gestion du secteur des pêches et cultures marines, un peu comme un grand arbre cachant une forêt, ce que nous voudrions tenter de montrer dans ce bref article qui ne prétend pas, loin de là, épuiser le sujet. Equinoxe (Ifremer), 1986 , P. 7-13 Droits : 1986 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1986/publication-2469.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2469/ | Partager |
Free colored people confronted with prejudice : crossing lines in Martinique in the seventeenth and eighteenth centuries ; Les Libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles-Guyane Erick Noël Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In Martinique in the eighteenth century, the "free people of color", both those free by birth and freedmen, black or mixed race, form a legal category, which was distinct from those of whites and slaves. Comparative studies with Spanish or English territories show that no legal regulation formalized a shift - from the category of free colored people to that of White - in the French colonies between the late seventeenth century and the French Revolution. Also, this thesis proposes to show the informal process that enabled some people - the "assimilated" - to cross the color barrier. I analysed the color prejudice, a racist system, whose ideology, supported by local regulations, legitimized the collective construction of a public and social order. In a second step, I examined the development of the color bar. The free colored people were the first to bear the brunt of the impermeability of the demarcation line and of the problems posed by the purity of blood; but some whites, through interracial unions, and Native Americans have also been targeted. Finally I thought about what made the whiteness, and the strategies to achieve whiteness, change in status. Notarial acts and 33,000 acts of parish registers treaties led to the reconstitution of genealogies, in order to examine individuals and families over generations; I observed the importance of the phenotype, whitening, legitimacy relations, privileged partners, choice of networks, wealth levels and the use of space. À la Martinique au XVIIIe siècle, les « libres de couleur », qu’ils soient nés libres ou affranchis, noirs ou métis, forment une catégorie juridique distincte des Blancs et des esclaves. L’étude comparée, avec les territoires espagnols ou anglais, montre qu’aucune réglementation légale n’a officialisé un passage de la catégorie Libre de couleur à celle de Blanc dans les colonies françaises de la fin du XVIIe siècle à la Révolution française. Aussi, cette thèse se propose de montrer les processus officieux qui ont permis à certaines personnes – les « assimilés » – de franchir la barrière de couleur. Une réflexion a été menée sur le préjugé de couleur, système raciste dont l’idéologie, soutenue par la réglementation locale, a légitimé la construction collective d’un ordre public et social. Puis, on a examiné l’élaboration de la barrière de couleur. Les libres de couleur ont été les premiers à faire les frais de l’imperméabilisation de la ligne de démarcation et des problèmes posés par la pureté de sang ; mais les Blancs mésalliés, dans le cadre d’unions interraciales, et les Amérindiens ont aussi été visés. Enfin nous avons réfléchi à ce qui faisait la blancheur et aux stratégies adoptées pour réussir ce changement de statut. Le notariat et les 33 000 actes des registres paroissiaux traités ont donné lieu à la reconstitution de généalogies pour examiner des individus et des familles sur plusieurs générations ; on a ainsi observé l’importance du phénotype, le blanchiment, la légitimité des relations, les conjoints privilégiés, le choix des réseaux, les niveaux de fortune et l’usage de l’espace. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063 NNT : 2015AGUY0847 tel-01221063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063/file/These_Pierre-Louis.pdf | Partager |
Dynamique des populations marines exploitées. Tome 1. Concepts et modèles Auteur(s) : Laurec, Alain Le Guen, Jean-claude Laurec, Alain Le Guen, Jean-claude Éditeur(s) : CNEXO Résumé : This book constitutes the first of a series of three volumes, the purpose of which is to cover the principal methods used in fish population dynamics. It is devoted to the definition of the main concepts, ami the presentation of the usual mathematical models. The second volume will deal with the fitting of the models, and the estimation of parameters. The third will be devoted to sampling problems. These volumes will be recollections of communications presented during ad hoc seminars, hold in Brest (GSG/COB) in 1980 and 1981. The first part deals with the basic concepts related to the two components whose relationship is being described by the population dynamics, namely the fish stock, to its relations with biological populations, and to the partition of catchabtiity into its components (vulnerability, availability...). The second chapter of this part is devoted to the quantification of exploitation. This leads to a discussion of nominal and effective fishing effort and fishing intensity. A brief review of the use of catch per unit of effort as an index of abundance is followed by a discussion of the concept of fishing power. The second part starts with some general remarks on mathematical modelling (chapter III), then comes to the two classical categories of models : global (surplus production) models (chapter IV), and structural models (chapter V). Chapter IV is mainly a review, based upon the SCHAEFER and PELLATOMLINSON models. Some less classical formulas from the recent literature are also introduced. Attention is paid to the underlying hypotheses and to the limitation of such models. The reader is finally referred to papers presenting the developments that could make it possible to overcome some of these limitations. Chapter V is based upon the classical BEVERTON and HOLT and RlCKER models, and the yield per recruit concepts. This field is however inlarged. Other commonly used variants of structural models are presented with an effort being made to clarify the real differences between all these variants. Special attention is also paid to so-called regenerative models and to the use of spawing-biomass or fecundity per recruit, which are likely to become commonly used in the coming years. In all cases, special attention is paid to the presentation of the basic formulas, that the reader might have to use if faced with a practical problem. Finally, a discussion of the underlying hypotheses takes place, before a brief review of the main developments, where the reader is referred to the appropriate literature. Ce livre constitue le premier volet d'un tryptique destiné à effectuer une revue des méthodes essentielles en dynamique des populations marines exploitées. Il est consacré à la définition des concepts de base, à la présentation des modèles courants. Dans la discussion des concepts, ce volume s'attache à clarifier les notions relatives aux deux parties dont les relations font l'objet de la dynamique des populations exploitées : le stock et la flottille de pêche. Ceci amène notamment à préciser la définition d'un stock, sa relation avec la notion de population biologique, à analyser les problèmes de définition de la capturabilité. Les concepts d'intensité, d'effort, de puissance de pêche, une analyse des relations entre abondance et capture par unité d'effort sont ensuite présentés. Après une brève réflexion générale sur la modélisation, la deuxième partie de cet ouvrage présente les modèles eux-mêmes, en abordant successivement les modèles dits globaux et structuraux. Un effort est fait pour couvrir non seulement les versions les plus anciennes, mais aussi les variantes récentes, pour détailler les relations entre ces différentes variantes, offrir un formulaire de base, enfin, discuter les hypothèses majeures et les prolongements souhaitables ou en cours. Publications du C.N.E.X.O. Série "Rapports scientifiques et techniques" (0339-2899) (CNEXO), 1981 , N. 45 , P. 1-120 Droits : Centre National pour l'Exploitation des Océans, 1981 http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/rapport-1126.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1126/ | Partager |