![]() | Deux nouveaux isopodes abyssaux de l'atlantique nord appartenant au genre Janirella BONNIER, 1885 Auteur(s) : Chardy, Pierre Éditeur(s) : E.J. BRILL Leiden. Résumé : Genus Janirella Bonnier, 1885, has numerous members in the North Atlantic Ocean (J. nanseni Bonnier, 1885; J. abyssicola Richardson, 1911; J. glabra Richardson, 1911; J. spongicola Hansen, 1916; J. lobata Richardson, 1908; J. laevis Hansen, 1916; J. vemae Menzies, 1962; J. priseri Chardy, 1972) as well as in the adjoining seas (J. bonnieri Stephensen, 1915 in the Mediterranean Sea and J. carribica Menzies, 1956 in the Caribbean Sea). Two new species have been added to this list, J. bocqueti sp. n. and J. laubieri sp. n., collected during the Noratlante cruise of the R.S. "Jean Charcot". Le genre Janirella Bonnier, 1885, compte de nombreux représentants en Atlantique Nord (J. nanseni Bonnier, 1885 ; J. abyssicola Richardson, 1911 ; J. glabra Richardson, 1911 ; J. spongicola Hansen, 1916 ; J. lobata Richardson, 1908 ; J. laevis Hansen, 1916 ; J. vemae Menzies, 1962 ; J. priseri Chardy, 1972) ainsi que dans les mers adjacentes (J. bonnieri Stephensen, 1915 en Méditerranée et J. carribica Menzies, 1956 en mer des Caraïbes). A cette liste viennent s'ajouter deux espèces nouvelles, J. bocqueti sp. n. et J. laubieri sp. n., récoltées au cours de la campagne Noratlante du N.O. ,,Jean Charcot". [OCR NON CONTRÔLE] Crustaceana (E.J. BRILL Leiden.), 1974 , Vol. 26 , N. 2 , P. 129-135 Droits : E.J. BRILL Leiden. http://archimer.ifremer.fr/doc/1974/publication-5118.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5118/ | Partager |
![]() | Perceptions et pratiques territoriales des littoraux de la Caraïbe Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Le territoire est une aire appropriée, investie par une communauté ou une société qui y vit, chaque île se décompose donc en une série de territoires qui se jouxtent et se superposent suivant les fonctionnalités qu’ils représentent. On peut identifier des territoires de vie, de production, de découverte et de loisirs. Ces derniers sont multiples en fonction des pratiques sportives, des groupes qui les exercent, de la symbolique qui l’accompagne. L’espace de vie du pêcheur se compose des lieux du quotidien : sa maison, le quartier, la plage, la zone de pêche plus ou moins étendue en fonction de la région. Les valeurs psychologiques qu’il projette sur la mer sont nombreuses et fondent en partie ses connaissances empiriques, sa représentation mentale du fond, des biocénoses marines et la réponse technique qu’il apporte. Les espaces vécus des individus comprennent les espaces de vie (lieux fréquentés par l’individu), l’espace social (composé des interrelations sociales spatialisées) et les valeurs psychologiques qui y sont projetées et perçues (Frémont A, 1984). La constitution multiethnique des sociétés insulaires et créoles accroît la variété des espaces vécus. Ces derniers constituent des métastructures spatiales qui englobent les différents territoires de l’individus (Di Méo G, 1991) qu’il est nécessaire d’appréhender afin de comprendre en partie le fonctionnement des dynamiques littorales. Les territoires littoraux sont appropriés par des communautés qui y vivent, y travaillent et y pratiquent des loisirs. Les sociétés littorales traditionnelles sont faciles à identifier : elles comprennent les pêcheurs, les marins de commerce, les professions induites aux activités maritimes. Leur niveau d’appropriation de l’espace littoral est cependant très divers entre le pêcheur à pied qui capture les crabes en mangrove et celui qui effectue des sorties de plusieurs jours en mer. Si le territoire du premier est restreint, les phénomènes de territorialisation peuvent être forts dans les deux cas. Les habitants du littoral sont plus nombreux et leur rapport à la mer reste difficile à appréhender. Les rivages permettent la survie pour les paysans haïtiens fuyant les mornes de l’intérieur, la mer apporte un complément d’activité, un espace libre pour s’y installer. Cependant dans la majorité des îles de la Caraïbe, les littoraux accueillent de nouvelles populations attirées par la beauté des paysages marins, par de nouveaux modes d’existence où les loisirs nautiques donnent sens à la vie. Vivre au bord de la mer et bénéficier de la vue océane devient signe d’une promotion sociale, et aussi de spéculation foncière et économique. D’autre exercent par choix, de nouveaux métiers maritimes, moniteurs de plongée, skippers de voiliers …Les touristes enfin constituent des populations littorales éphémères mais en renouvellement constant. Leur rapport à la mer est très divers et peut-être très intime pour certains d’entre eux, passionnés de voile, de surf ou de plongée. Ils créent aussi des territoires particuliers.Le territoire induit aussi l’identification de la société à un lieu qu’il charge d’une histoire et d’un patrimoine communs et d’une idéologie particulière. Ces éléments fondent en partie le sentiment d’identité collective (Di Méo G, 2000).Ainsi dans une société qui se tertiairise, la mer, espace mythique, se charge de multiples valeurs symboliques : la liberté, la pureté, le plaisir. Le surfeur, comme le pêcheur deviennent emblèmes de ces valeurs alors que leur nombre est réduit aux Antilles. Dans ces îles rurales, ce sont les pêcheurs pourtant peu nombreux qui incarnent en partie la tradition des métiers d’autrefois : les courses de bateaux de travail (gommiers, yoles, keelboat) se développent et sont appréciées dans toute la Caraïbe. ISSN: 1779-0980 hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/file/etudescaribeennes-583-3-perception-et-pratiques-territoriales-des-littoraux-de-la-caraibe.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.583 | Partager |
![]() | Les villes et la mer dans la Caraïbe ; entre paupérisation et gentrification Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Jean Bernabé et Serge Mam Lam Fouck Éditeur(s) : HAL CCSD Ibis Rouge Editions Résumé : International audience La liaison entre les villes de la Caraïbe et la mer semble banale et évidente. Le Malécon de La Havane, ce long boulevard battu par les vagues, haut lieu de sociabilité, ou encore la vieille ville de San Juan de Puerto Rico sont les modèles des liens qu’entretiennent les grandes villes antillaises et la mer.Pourtant les contre-exemples sont tout aussi nombreux. A Port-au-Prince, le bord de mer est devenu au fil des années de misère le dépotoir d’une ville incontrôlable. Dans les Petites Antilles, les fronts de mer s’artificialisent et se séparent des villes par des parkings, des boulevards et des enrochements ou des murs de protection comme à Roseau. Les nouveaux bassins portuaires et les nouvelles zones industrialo-portuaires sont construits en périphérie des capitales insulaires. Les fronts de mer connaissent donc depuis 20 ans des dynamiques territoriales spécifiques entre éloignement et réintégration dans les centres-villes, entre paupérisation et gentrification.Après avoir rappelé le temps de la fusion entre les villes et la mer, nous analyserons les causes de l’éloignement des ports et les formes d’occupation du littoral durant les années 1970. Les phénomènes de réhabilitation de certaines fonctions portuaires ciblées, essentiellement axées vers le tourisme de croisière et les phénomènes de gentrification qui les accompagnent permettront de dégager les nouvelles perspectives d’aménagement des fronts de mer. Mélanges offerts à Lucien Abenon, Sur les chemins de l’histoire antillaise hal-01202988 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202988 | Partager |
![]() | Iles et iliens (îles des Antipodes, des Caraibes et Saint Pierre) Auteur(s) : Antona, Martine Résumé : Les îles et archipels français des Caraibes, de l'Océan Indien, du Pacifique et l'île de Saint Pierre et Miquelon concentrent la majorité des 1,670 millions de français habitant outre-mer. Il s'agit de terres étroites, éloignées de la métropole et distantes entre elles, éparses et souvent composées d'archipels. A l'exception de Saint Pierre et Miquelon, elles sont tropicales et soumises à des risques climatiques majeurs (cyclones). Leur superficie est réduite si on la compare à celle des territoires continentaux français d'outre-mer (Guyane et Terres Australes) mais elles sont au centre d'une surface maritime importante marquée par la pauvreté et l'inégale répartition des ressources biologiques et par la nature fragile des écosystèmes littoraux insulaires. Des parallèles entre l'isolement biologique des îles et leur peuplement ont pu amener à assimiler les îles à des "refuges" 1/ d'où une faible relation des îliens avec la mer et de rares échanges maritimes. Présenter ces îles comme un ensemble ne saurait rendre compte que leurs points communs sont autant de différences. La mer apparaît selon les îles comme un facteur d'isolement ou d'activités et de relations. La dynamique des îles renvoie donc à l'insularité perçue comme un handicap du fait de l'isolement ou un atout de position. Ces caractères peuvent être accentués selon la situation des îles (iles océaniques ou précontinentales), ou selon l'interaction entre insularité et système socio-culturel issu des relations avec la métropole. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1992/rapport-4213.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4213/ | Partager |
![]() | La représentation des entités infra-étatiques dans les organisations de coopération et d'intégration régionales : Débats 01 Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette première tranche de débat permet d'approfondir la question de la coopération infra-étatique. Y émergent des interrogations sur le rapport entre le besoin d'intégration et de coopération et la modification du droit français. De même que des interrogations sur le rôle et la place de la société civile dans la coopération et la formation des hommes et femmes à cet effet. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13120 V13120 | Partager |
![]() | Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
![]() | Le changement climatique, moteur du renouvellement urbain : vers une meilleure résilience à la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Martin ? Auteur(s) : Pastel, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Ma thèse en 180 secondes, le 22 février 2020. Université des Antilles Description : L'intervention présente un projet doctoral qui vise à anticiper les conséquences du changement climatique (notamment l'élévation du niveau de la mer) sur les territoires insulaires de la Caraïbe. Le but est d'améliorer leur résilience à travers l'aménagement du territoire. L'analyse porte sur les pratiques professionnelles en pleine évolution et les stratégies territoriales mises en oeuvre, à la Martinique et à Saint-Martin, afin de faire face à l'élévation du niveau de la mer. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20115 V20115 | Partager |
![]() | Regards croisés : vision du Noir et expression poétique dans la Caraïbe hispanophone du XIXe et du début du XXe siècle Auteur(s) : Boisseron, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Mémorial ACTe G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'esclavage des Noirs aux Amériques a été un socle fondateur d'une certaine vision du Noir et de ses représentations dans l'imaginaire européen voire même dans l'imaginaire des descendants de ces transportés africains sur le continent américain. Nul n'est besoin de démontrer le rôle qu'a joué la triomphante Révolution haïtienne dans le bouleversement des hiérarchies établies trois siècles durant. Mais il serait intéressant de voir, au coeur même de cette première colonie du Nouveau Monde, en Hispaniola, et des territoires hispanophones (Porto Rico, Cuba) l'évolution des représentations du Noir au plus près de cette nouvelle réalité : celle du peuple libre. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13067 V13067 | Partager Voir aussi Littérature Politique Abolition de l'esclavage Esclavage Esclaves Noirs Poésie ; Porto Rico République dominicaine Cuba Haïti ; Télécharger ![]() |
![]() | Nationality, subjecthood and citizenship at Swedish St Barthélemy Auteur(s) : Thomasson Fredrik Auteurs secondaires : Urban, Yerri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Description : Fredrik Thomasson (professeur à l'Université d'Uppsala, Suède) propose une étude sur la situation des Gens de couleurs et des Noirs libres dans l'histoire de la Saint-Barthélemy suédoise, entre 1784 et 1878. Il présente les aspects d'une présence suédoise méconnue dans l'histoire coloniale de la Caraïbe avec l'implantation suédoise à Saint-Barthélemy et la fondation de la ville de Gustavia (en honneur du roi Gustave III très attaché à la politique d'Outre-mer de la Couronne suédoise) et de son port franc. C'est ainsi que la ville de Gustavia comptait 5492 habitants en 1812 répartis entre les esclaves (un quart environ de la population), les Blancs (un quart également) et les Libres de couleur (la moitié restante). D'où la réflexion proposée sur le traitement de la population noire, esclaves ou libres, dans le système judiciaire mise en place par la colonisation suédoise. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16119 V16119 | Partager |
![]() | Les collectivités ultramarines et les processus d'intégration et de coopération régionales, problématique des territoires non indépendants : Débats 03 Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette tranche de débat permet la rétrospective sur l'adhésion à l'OSCS ainsi que sur la problématique de l'adhésion de Saint-Martin à l'OSCS. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13130 V13130 | Partager |
![]() | Le changement climatique, moteur du renouvellement urbain ? Pour une résilience de la Martinique, de la Guadeloupe et de Saint-Martin Auteur(s) : Saffache, Pascal Pastel, Audrey Année de publication : Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie - Développement Environnement de la Caraïbe Description : Le poster présente un projet doctoral qui vise à anticiper les conséquences du changement climatique (notamment l’élévation du niveau de la mer) sur les territoires insulaires de la Caraïbe, afin d’améliorer leur résilience. L’analyse porte sur les pratiques professionnelles actuelles et les changements en cours de ces pratiques dans le but de répondre aux enjeux liés à l’élévation du niveau de la mer à travers l’aménagement du territoire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T20003 T20003 | Partager Voir aussi Urbanisation Environnement Aménagement Climat Changement climatique Urbanisme Martinique Guadeloupe Saint-Martin Télécharger ![]() |
![]() | Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
![]() | Le tourisme de croisière dans le monde : permanences et recompositions Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Petit-Charles, Nathalie Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de croisière est un secteur d’activité en pleine expansion (16 millions de passagers en 2011). De nos jours, la croisière reste encore une affaire essentiellement américaine, dominée par les clientèles nord-américaines, et dont le champ spatial privilégié est la mer des Caraïbes. Les circuits américains de la croisière s’étendent et se diversifient, du canal du Panama aux confins de l’Alaska. Parallèlement, la croisière conforte sa position sur les mers méditerranéenne et baltique et se déploie en Asie orientale, des rivages de la mer de Chine aux grands fleuves. Entre permanences et recompositions, l’industrie de la croisière doit relever plusieurs défis tels que les limites du gigantisme (plus de 6 000 passagers à bord), ses relations avec les territoires d’accueil (les ports d’escales), le renouvellement du produit « croisière ». Cruise tourism is a sector that is rapidly expanding (16 million passengers in 2011). Today, cruising remains an essentially American affair, dominated by North American clients whose preferred destination is the Caribbean Sea. American cruise circuits continue to extend and diversify from the Panama Canal to the edge of Alaska. Meanwhile, cruises strengthen their position on the Mediterranean and Baltic Seas and has launched in East Asia from shores of the South China Sea to major rivers. Between continuity and recomposition, the cruise industry faces several challenges such as the limits of overcapacity (more than 6,000 passengers on board), its relationship with the host territories (ports of call), and the renewal of the “cruise” products. Amérique du Nord Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5629 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5629 | Partager |
![]() | Les territoires britanniques d'Outre-mer : situation présente et perspectives Auteur(s) : Clegg, Peter Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les territoires non indépendants de la Caraïbe : une quête inaboutie de nouveaux modèles de gouvernance ?" : séminaire, le 21 février 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Dès l'incipit de sa communication, Peter Cleg met en lumière les aspects clés de la relation entre la Grande Bretagne et ses territoires d'outre-mer, qu'il présente comme ayant chacun leur propre constitution et comme auto-suffisants économiquement à l'exception de Monserrat. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14117 V14117 | Partager |
![]() | Structure, reproduction, and diet of Lophogobius cyprinoides (Gobiidae) in a lagoon of Guadeloupe (French West Indies) Auteur(s) : Bouchereau, Jean-Luc Cordonnier, Sébastien Nelson, Laetitia Auteurs secondaires : Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Dynamique des écosystèmes Caraïbe et biologie des espèces associées (DYNECAR EA 926) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Laboratoire Ressources Halieutiques Antilles ; Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) Éditeur(s) : HAL CCSD Station Biologique Résumé : International audience From fish samplings (rotenone: 6 February 2002 & 13 May 2003; boxtraps: January 2008 to July 2009) in amangrove lagoon, the demographic structure, reproductive period and diet of Lophogobius cyprinoides were studied.Individual fish were measured (< 1 mm), weighed (± 0.01 g), and sexed by observing the urogenital papilla, sex-ratios andtotal length (TL)-standard length and length-mass relationships were calculated. Five individuals per size class (2 mm) wereused to study sexual maturity by macroscopic observation of gonad structure with a sexual maturity scale, and diet byqualitative and quantitative examination of digestive tract contents and calculation of the following indices: levels offullness and vacuity; occurrence, number, and point frequencies of various food items, and quality of nutrition. Growth isisometric and sexual dimorphism in favor of males (78 vs. 64 mm), demographic structure (18 ≤ TL ≤ 78 mm) and conditionevolved over time, with a distinct femininization of the population. Sexual inversion appeared from 46 mm onward, andtotal masculinization at 72 mm. Protogynous hermaphrodism is advantageous in a sedentary, subcryptobenthic species thatis reproductively active almost throughout the year. The species has an omnivorous diet specialized in copepods and plants ISSN: 0007-9723 hal-00746079 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00746079 | Partager |
![]() | La plage : reflet des fractures sociales et ethniques aux Antilles. Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Loin d’apparaître comme de simples interfaces, les littoraux de la Caraïbe sont constituésd’enclaves fonctionnelles qui se juxtaposent donnant une mosaïque créole polyéthnique(mosaïque raciale), aux fractures sociales et spatiales marquées (mosaïque sociale et spatiale).Dans ces îles paysannes qui traditionnellement tournent le dos à la mer, la plage a longtempsété perçue par les populations littorales et les pêcheurs comme une continuité de l’île de laplantation pour y habiter et y pêcher. Une marge ouverte à tous dont la population rurale seméfiait pour ne l’aborder que quelques heures dans l’année à Pâques ou à la Pentecôte.2 Tout au long du XX siècle, une véritable subversion du regard s’opère par les classesdominantes, bourgeoises et touristes qui investissent les plages, souvent celles qui n’étaientguère fréquentées. Quitter la plage peu à peu investie par les touristes pour les fonds blancsou la Baignoire de Joséphine constitue une nouvelle marque, une volonté de maintenir unehiérarchie sociale par la distance.3 Depuis quelques années, les plages deviennent des lieux d’hybridation entre les populationslocales et les touristes. Avec la tertiairisation des sociétés, les populations antillaises desclasses moyennes et défavorisées découvrent les plages qui occupent une place importantedans la culture (publicité, télé…) des jeunes générations. Les plages sont investies etdeviennent peu à peu des espaces conviviaux.4 La ségrégation sociospatiale demeure cependant dans les pratiques, les temps et même lesespaces occupés. Si certains îlets et fonds blancs, comme les plages s’ouvrent au plus grandnombre, la piscine privée, le yacht, l’îlet privé, l’enclave protégée permettent toujours deconserver distance et discrétion. De même la capacité financière nécessaire à la pratique decertains sports nautiques permet cette démarcation. Ainsi, touristes, Métropolitains et Antillaisdes classes moyennes ou appartenant à la bourgeoisie, se côtoient et se croisent mais nepratiquent pas forcément la même plage. ISSN: 1779-0980 hal-01202979 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979/file/etudescaribeennes-693-4-la-plage-reflet-des-fractures-sociales-et-ethniques-aux-antilles.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.693 | Partager |
![]() | Les nouvelles hiérarchies du système portuaire dans le Bassin Caraïbe Auteur(s) : Vergé-Dépré, Colette Ranély Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Introduction Défini comme l’ensemble des territoires qui bordent la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique, le Bassin Caraïbe présente une densité portuaire élevée qui s’explique notamment par l’éclatement géographique de cet espace et par un fort degré d’extraversion de ces économies continentales et insulaires. Situé à proximité des grandes routes maritimes internationales qui relient les trois pôles de la Triade, le Bassin Caraïbe espère tirer profit d’une situation de carrefour redécouve... Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.683 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/683 | Partager Voir aussi |
![]() | Eléments de biologie et données d'élevage de la dorade coryphene (Coryphaena hippurus, L. 1758) : synthèse bibliographique Auteur(s) : Noglerra, Bruno Résumé : Les îles des Caraïbes, et parmi elles les Antilles Françaises, présentent un potentiel considérable en matière d'élevage en cage de poissons marins en raison de la disponibilité en sites potentiels, de la forte demande locale en produits de la mer, des possibilités d'exportation vers l'Europe ou l'Amérique du Nord et des bonnes performances zootechniques des espèces tropicales. Parmi les poissons marins tropicaux, la dorade coryphène revêt l'interêt d'être présent dans toute la ceinture inter tropicale, d'avoir un marché large et relativement bien connu en raison de l'existence de pêcheries, et de posséder des performances zootechniques hors du commun. Cependant malgré certains travaux américains annonçant la maîtrise du cycle biologique et en dépit de projets d'investisseurs sérieux, cette filière d'élevage tarde à se développer. Ce rapport fait le point des connaissances actuelles sur la biologie de la dorade coryphène et analyse les données aquacoles afin de mettre en évidence les points de blocage éventuels à son élevage et d'orienter les programmes de recherche vers les sujets permettant leur levée. Les performances de croissance sont remarquables (2 kg en 6-7 mois depuis l'oeuf), la reproduction a lieu toute l'année sous nos lattitudes, l'élevage larvaire semble maîtrisé (malgré une survie qui pourrait être améliorée) et les problèmes de nutrition en grossissement semblent avoir été contournés. Cependant le comportement agressif en élevage est insuffisamment étudié et reste problématique notamment chez les mâles au delà de 2 kg. Ce dernier point ouvre des perspectives de recherche sur le contrôle du sexe et/ou de la maturation. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00081/19222/16817.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00081/19222/ | Partager |
![]() | Cruise Tourism in the World: Continuity and Recomposition ; Le tourisme de croisière dans le monde : permanences et recompositions Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Petit-Charles, Nathalie Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Cruise tourism is a sector that is rapidly expanding (16 million passengers in 2011). Today, cruising remains an essentially American affair, dominated by North American clients whose preferred destination is the Caribbean Sea. American cruise circuits continue to extend and diversify from the Panama Canal to the edge of Alaska. Meanwhile, cruises strengthen their position on the Mediterranean and Baltic Seas and has launched in East Asia from shores of the South China Sea to major rivers. Between continuity and recomposition, the cruise industry faces several challenges such as the limits of overcapacity (more than 6,000 passengers on board), its relationship with the host territories (ports of call), and the renewal of the “cruise” products. Le tourisme de croisière est un secteur d’activité en pleine expansion (16 millions de passagers en 2011). De nos jours, la croisière reste encore une affaire essentiellement américaine, dominée par les clientèles nord-américaines, et dont le champ spatial privilégié est la mer des Caraïbes. Les circuits américains de la croisière s’étendent et se diversifient, du canal du Panama aux confins de l’Alaska. Parallèlement, la croisière conforte sa position sur les mers méditerranéenne et baltique et se déploie en Asie orientale, des rivages de la mer de Chine aux grands fleuves. Entre permanences et recompositions, l’industrie de la croisière doit relever plusieurs défis tels que les limites du gigantisme (plus de 6 000 passagers à bord), ses relations avec les territoires d’accueil (les ports d’escales), le renouvellement du produit « croisière ». ISSN: 1779-0980 hal-01624751 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624751 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5629 | Partager |