"Marine molluscs in a changing environment", Book of abstracts Éditeur(s) : Physiomar 08, Book of abstracts - Brest, France - 1-4 September, 2008 Résumé : This second mollusc physiology meeting has being organized jointly by LEMAR (IUEM: European Institute for Marine Studies) and LPI (Ifremer: French Institute for the Exploitation of the Sea), as both laboratories conduct research in this field. Physiomar 08 followed the very successful workshop 'Physiological aspects of reproduction and nutrition in marine mollusks' held in La Paz (Mexico) in November 2006 under the guidance of Maria Concepcion Lora Vilchis and Elena Palacios Metchenov from CIBNOR. This year's meeting has focus on Reproduction, Growth, Nutrition and Genetics and genomics of marine molluscs, and included a specific session on the effects of climate change on mollusc physiology: Global change. This conference has served as a forum for the communication of recent advances in all aspects of the physiology in molluscs. Researchers, students, stakeholders and mollusc farmers have had the opportunity to communicate personally in a friendly environment with leaders in the field. This meeting aimed to provide a vehicle for continuing exchanges, cooperation, and collaboration in the field of the physiology of marine molluscs to better understand their adaptation ability in a changing environment, their ecological significance, and to promote their sustainable culture. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/acte-4600.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4600/ | Partager |
Acquisition d'images satellites : présentation de la station SEAS Guyane Auteur(s) : Dolique, Franck Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IRD : Institut de Recherche pour le Développement Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Projet CARIBSAT, système caribéen d'information environnementale" : conférence, le 21 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Frank Dolique, professeur à l'UAG, nous présente la station SEAS, porte d'entrée du projet CARIBSAT. Cette station de surveillance de l'environnement assistée par satellite, basée à Cayenne, est utile à plusieurs titres. Elle aide à la recherche scientifique, à la gestion durable, à l'enseignement supérieur, à la création d'entreprises et à la coopération régionale. L'intervenant revient sur son financement et mentionne son intégration à un réseau international de stations. Il explique également ses caractéristiques techniques et son champ d'action couvrant le bassin amazonien ainsi qu'une grande partie de l'arc caribéen. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13082 V13082 | Partager |
Combined Peptidomic and Proteomic analysis of electrically stimulated and manually dissected venom from the South American bullet Ant paraponera clavata Auteur(s) : Aili, Samira R. TOUCHARD, AXEL Petitclerc, Frédéric Dejean, Alain Orivel, JEROME Padula, Matthew P. Escoubas, Pierre Nicholson, Graham M. Auteurs secondaires : Neurotoxin Research Group ; University of Technology Sydney (UTS) Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Faculty of Science ; Suez Canal University. Ismailia. Egypt Venometech Éditeur(s) : HAL CCSD American Chemical Society Résumé : Ants have evolved venoms rich in peptides and proteins used for predation, defense, and communication. However, they remain extremely understudied due to the minimal amount of venom secreted by each ant. The present study investigated the differences in the proteome and peptidome of the venom from the bullet ant, Paraponera clavata. Venom samples were collected from a single colony either by manual venom gland dissection or by electrical stimulation and were compared using proteomic methods. Venom proteins were separated by 2D-PAGE and identified by nanoLC-ESI-QTOF MS/MS. Venom peptides were initially separated using C18 reversed-phase high-performance liquid chromatography, then analyzed by MALDI-TOF MS. The proteomic analysis revealed numerous proteins that could be assigned a biological function (total 94), mainly as toxins, or roles in cell regulation and transport. This investigation found that ca. 73% of the proteins were common to venoms collected by the two methods. The peptidomic analysis revealed a large number of peptides (total 309) but with <20% shared by the two collection methods. There was also a marked difference between venoms obtained by venom gland dissection from different ant colonies. These findings demonstrate the rich composition and variability of P. clavata venom. ISSN: 1535-3893 hal-01603415 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01603415 DOI : 10.1021/acs.jproteome.6b00948 PRODINRA : 406775 PUBMED : 28118015 | Partager |
Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
Integration of transoceanic people in German territories in the 18th century Auteur(s) : Jabs, Katharina Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "The European unions outermost regions and their sovereign neighbours economic development, integration and migration" : conférence, le 16 mars 2017. Description : Katharina Jabs, doctorante et conférencière à l'Université de Siegen, partage ses recherches sur l'« Intégration des personnes transocéaniques dans les territoires allemands au XVIIIe siècle ». Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17040 V17040 | Partager |
Compte-rendu de la campagne "Resubguy 4" (mai 1994) sur le plateau continental de la Z.E.E. guyanaise Auteur(s) : Rose, Joel Résumé : Le cycle biologique du principal stock de crevettes pénéïdes (Penaeus subtilis) exploité sur le plateau continental guyanais est court (18 mois environ). Les variabilités intra et inter annuelles de l'abondance des individus appartenant aux différentes composantes des premières phases du cycle (larves, post-larves, juvéniles) sont considérées comme très fortes, ce phénomène étant exacerbé par le double changement de milieu au cours du cycle, passage d'un habitat en eau salée à celui en eau douce, puis retour au premier.
La pêcherie de la flottille crevettière guyanaise est ainsi basée sur un stock au renouvellement rapide et variable, aussi l'optimisation de sa gestion implique une meilleure compréhension des mécanismes de recrutement des crevettes et notamment leur facteurs de variation.
Ainsi, depuis octobre 1992 une étude est conduite pour analyser ces mécanismes de recrutement. Elle s'intègre dans un programme de coopération régionale entre l'IFREMER et le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et des Pêches du Surinam financé par des fonds FEDER et du FIC, et elle est menée par l'IFREMER dans la Zone Economique Exclusive française et par le laboratoire du Département des pêches du Surinam sur le plateau surinamien.
Le programme prévoit une série de huit campagnes en mer qui seront conduites en parallèle par chacun des deux laboratoires Français et Surinarnien sur les plateaux de Guyane (campagnes RESUBGUY) et du Surinam (campagnes RESUBSUR) afin d'analyser le phénomène de recrutement sur la plus large échelle possible d'observation (plateau guyano-surinamien). Deux campagnes annuelles ont été programmées pour chaque pays, en mai et en octobre. La périodicité de ces campagnes est fonction des résultats des travaux conduits par l'IFREMER et l'ORSTOM sur la phase pré-recrutée de Penaeus subtilis qui ont mis en évidence deux principales périodes annuelles distinctes de recrutement (avril-mai; septembre-octobre).
Cette campagne est la quatrième de la série initiée en octobre 1992.
L'étude n'est pas limitée à l'examen des seules captures de crevettes Penaeus subtilis, puisqu'elle incluse également l'analyse de la composition des prises accessoires des crevettiers. Les "by-catches" considérées dans ce travail sont surtout représentées par la crevette "sea-bob", Xiphopenaeus kroyeri, ainsi que par les principales espèces de poissons d'intérêt commercial (ou ayant une forte probabilité de le devenir dans un futur proche). Enfin, une attention particulière a également été portée sur les captures accidentelles de tortues marines afin d’en estimer l’importance réelle. Droits : 1994 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00076/18750/16321.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00076/18750/ | Partager |
Portraits de coopérants antillais et guyanais au Sénégal (1960-1980) Auteur(s) : Labrune-Badiane, Céline Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) O. Goerg et F. Raison-Jourde Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : A partir des dossiers personnels de la sous-série 4C des Archives Nationales du Sénégal en établissant des statistiques à partir des 96 coopérants nés en Martinique, en Guadeloupe ou en Guyane, cette liste n'étant pas exhaustive, cet article esquisse un profil de ces coopérants, en identifiant leurs départements d'origine, leur sexe et leurs professions; les sociabilités et modes de vie du " cercle " des coopérants antillais à Dakar. Cahiers Afrique Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-00974142 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00974142 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00974142/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00974142/file/Cahiers-Afrique-28-Labrune-Badiane.pdf | Partager |
La lettre du Cnexo n° 4 Octobre Novembre Décembre 1980 Auteur(s) : Claude, Benoit Éditeur(s) : Cnexo Résumé : Les sulfures hydrothermaux, l'aquaculture, l'avenir des forages scientifiques profonds, la coopération franco-allemande, quatre sujets que je voudrais aborder brièvement dans cet éditorial. La présentation des activités franco-américaines sur la dorsale du Pacifique-Est a soulevé un très grand intérêt: le Secrétariat d'Etat à la Recherche, le Ministère de l'Industrie, chacun avec leur vision propre nous pressent d'aller vite et fort dans ce domaine au cours des prochaines années! L'organisation nécessaire se met en place. Un Comité Directeur de trois personnes, J.-P. LENOBLE, un expert de l'Industrie, un expert scientifique désigné par le Ministre des Universités, pilotera deux sous-projets: un sous-projet scientifique que devrait diriger J. FRANCHETEAU, un sous-projet minier plus proprement chargé de voir si face aux techniques appréhendables il pourrait y avoir un «gisement» et quel serait pour le «mineur» l'ampleur approximative de la ressource. De ce dernier point de vue, à la demande du Ministre de l'Industrie, un programme commun CNEXO-IFP lui a déjà été soumis. Il comporte l'adaptation sur le NADIR d'un système de positionnement dynamique nécessaire à un essai de pompage. Mais qui sait si demain géologues et géophysiciens n'utiliseront pas cette possibilité pour mettre en oeuvre des techniques de flexoforage ou de flexocarottage qui ouvriront de nouveaux horizons à leur imagination fertile? Quoiqu'il en soit il faudra savoir trouver le bon équilibre entre ces diverses préoccupations pour bien répondre à ce que l'on attend de nous. [OCR NON CONTRÔLE] La Lettre du Cnexo (Cnexo), 1980-12 , N. 4 , P. 1-6 Droits : Cnexo - Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1980/publication-4773.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4773/ | Partager |
Dredged rocks from the armorican and celtic margins Auteur(s) : Auffret, Gérard-andré Pastouret, Léo Cassat, G. De Charpal, O. Cravatte, J. Guennoc, P. Éditeur(s) : U. S. Government Résumé : This report presents the preliminary results of the study of rocks and sediments obtained by dredging during four cruises of the R/V Jean Charcot and R/V Le Suroît during a cooperative program between CNEXO and CEPM (CH 58 : April 1975 ; SU 01 : December 1975 ; CH 66 : February 1976 ; and CH 67 : March 1976). A bathymetric map of the margins under study, as well as the location of the 27 dredges considered in this report, are presented in Figures 1 and 2, respectively. [NOT CONTROLLED OCR] Initial Reports of the Deep Sea Drilling Project (U. S. Government), 1979 , Vol. 68 , P. 473-491 Droits : U. S. Government http://archimer.ifremer.fr/doc/1979/publication-5255.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5255/ | Partager |
No English title available ; Modélisation de la connectivité larvaire et implications en terme de gestion de l'environnement Auteur(s) : Crochelet, Estelle Auteurs secondaires : Ecologie marine tropicale dans les Océans Pacifique et Indien (ENTROPIE [Réunion]) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université de la Réunion - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Espace pour le Développement (UMR ESPACE-DEV) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de la Réunion - Université de Montpellier (UM) - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Université de la Réunion Pascale Chabanet Michel Petit Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Integrating ecological connectivity into marine ecosystem management and planning is important, especially in a global context of severe fish stocks depletion and growing habitat degradation. Environmental tools such as Marine Protected Areas have been proposed to protect biodiversity, restore damaged ecosystems, sustain fisheries, and rebuild overexploited stocks. The effectiveness of marine protected areas depends in part on the maintenance of connectivity between marine populations, linked by ecological processes such as larval dispersal. In this thesis, we applied a biophysical model driven by ocean currents derived from satellite altimetry to evaluate connectivity between Western Indian Ocean reefs and across the current MPA system in the Mediterranean Sea. We applied different methods of analysis such as graph-theoretic and clustering. In the Western Indian Ocean, marine connectivity analyses show that the number of connections between reefs increases with fish pelagic larval duration. It also highlights a low connectivity across the region and a high interconnectivity within several regions (Mozambique Channel, Mascarene archipelago). In the Mediterranean Sea, connectance is globally low at the regional scale. This connectance is more important in Western than Eastern Mediterranean. Moreover, the marine connectivity analyses revealed high domestic connectivity rates. Depending on the study area, priority reefs or sites for MPA implementation are proposed. Finally, implications for transboundary marine policies and regional cooperation are discussed. Intégrer les connaissances sur la connectivité écologique dans la gestion des écosystèmes marins est essentiel, surtout dans un contexte d'appauvrissement des ressources marines et de dégradation des habitats côtiers à l'échelle mondiale. Des outils environnementaux, tels que les Aires Marines Protégées ont été mises en œuvre pour protéger la biodiversité, restaurer les écosystèmes endommagés, soutenir les pêcheries et reconstituer les stocks surexploités. Leur efficacité dépend en partie du maintien de la connectivité entre les populations marines, assurée à travers divers processus écologiques dont la dispersion larvaire. Dans le cadre de ce travail de thèse, un modèle biophysique intégrant des données de courants, issues de mesures d'altimétrie par satellite, a été utilisé pour évaluer la connectivité entre les récifs de l'océan Indien d'une part, et à travers le réseau d'AMP de Méditerranée d'autre part. Différentes méthodes d'analyse ont été utilisées, telles que la théorie des graphes et le clustering. Dans l'océan Indien occidental, l'analyse des connectivités marines montre que le nombre de connexions entre les récifs augmente avec la durée de vie larvaire des poissons. Elle met également en évidence une faible connectivité à l'échelle de la région, mais une forte inter-connectivité au sein de plusieurs sous-régions (Canal du Mozambique, Mascareignes). En Méditerranée, la connectance est globalement faible à l'échelle régionale, bien que plus importante dans le bassin occidental que le bassin oriental. L'analyse des connectivités marines montre également un taux de connectivité élevé à l'échelle d'un même pays. Selon le cas d'étude, une liste de récifs ou de sites prioritaires dans la mise en œuvre des AMP a été proposée. Enfin, les implications de ces résultats en termes de politiques transfrontalières et de coopération régionale sont discutées. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01269631 NNT : 2015LARE0003 tel-01269631 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01269631 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01269631/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01269631/file/2015lare0003_ECrochelet.pdf | Partager |
A systematic review of socio-economic assessments in support of coastal zone management (1992-2011) Auteur(s) : Le Gentil, Eric Mongruel, Remi Éditeur(s) : Academic Press Ltd- Elsevier Science Ltd Résumé : Cooperation between the social and natural sciences has become essential in order to encompass all the dimensions of coastal zone management. Socio-economic approaches are increasingly recommended to complement integrated assessment in support of these initiatives. A systematic review of the academic literature was carried out in order to analyze the main types of socio-economic assessments used to inform the coastal zone management process as well as their effectiveness. A corpus of 1682 articles published between 1992 and 2011 was identified by means of the representative coverage approach, from which 170 were selected by applying inclusion/exclusion criteria and then classified using a content analysis methodology. The percentage of articles that mention the use of socio-economic assessment in support of coastal zone management initiatives is increasing but remains relatively low. The review examines the links between the issues addressed by integrated assessments and the chosen analytical frameworks as well as the various economic assessment methods which are used in the successive steps of the coastal zone management process. The results show that i) analytical frameworks such as 'risk and vulnerability', 'DPSIR', 'valuation', 'ecosystem services' and 'preferences' are likely to lead to effective integration of social sciences in coastal zone management research while 'integration', 'sustainability' and 'participation' remain difficult to operationalize, ii) risk assessments are insufficiently implemented in developing countries, and iii) indicator systems in support of multi-criteria analyses could be used during more stages of the coastal zone management process. Finally, it is suggested that improved collaboration between science and management would require that scientists currently involved in coastal zone management processes further educate themselves in integrated assessment approaches and participatory methodologies. Journal Of Environmental Management (0301-4797) (Academic Press Ltd- Elsevier Science Ltd), 2015-02-01 , Vol. 149 , P. 85-96 Droits : 2014 Elsevier Ltd. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00255/36598/35167.pdf DOI:10.1016/j.jenvman.2014.10.018 http://archimer.ifremer.fr/doc/00255/36598/ | Partager Voir aussi Integrated coastal zone management Integrated assessment Socio-economic assessment Systematic review Télécharger |
CAMP – Connectivité des Aires Marines Protégées - Période Mars 2009 – Février 2010. Rapport intermédiaire Auteur(s) : Muths, Delphine Bourjea, Jerome Résumé : The main aim of the CAMP project (2009-2011) is to estimate the efficient connectivity between the Marine Protected Areas (MPA) of the South-West Indian Ocean (SWIO). For that purpose, we use a population genetics approach on 3 reef fishes: Epinephelus merra, Lutjanus kasmira et Myripristis berndti. The overall goal of the project is to provide new elements to MPA managers that will contribute to design the best network of MPAs in the SWIO. In the first year of the project, most of the time was spent to sample fishes. Based on collaborations with 5 international and national partners, we succeed to sample more than 1100 fishes within 12 sites of the SWIO. More than 850 of the 1100 fishes were already sequenced. The development of third microsatellite libraries is under-going and should be available for the 2nd part of the year 2010. The second year of the project (2010) will focus on the end of the sampling in the SWIO as well as doing most of the genetic analysis of the samples collected in 2009 (microsatellit analysis) and in 2010 (mtDNA sequencing). At the end of the second year, we expect to be able to do a first regional analysis of the genetic structure of these reef fishes population. Then, in 2011, the project team will elaborate some recommendations to MPAs managers on the basis of the whole genetic dataset L’objectif principal du projet CAMP (2009-2011) est d’estimer la connectivité effective entre les Aires Marines Protégées (AMP) du sud ouest de l’océan Indien (SOOI) par le biais de la génétique des populations de 3 modèles biologiques : Epinephelus merra, Lutjanus kasmira et Myripristis berndti. L’objectif final est de fournir des éléments de réflexion aux gestionnaires afin de contribuer significativement au dessin du réseau des AMPs dans le SOOI. La première année du projet a été consacrée essentiellement à l’échantillonnage. Basé sur une coopération avec nos 5 partenaires nationaux et internationaux, cet échantillonnage a permis de collecter plus de 1100 échantillons de tissus de ces 3 espèces de poissons répartis dans 12 sites du SOOI. Sur ces 1100 poissons, plus de 850 séquences d’ADN mitochondrial ont d’ores et déjà été effectuées. En parallèle, le développement des banques microsatellites pour les 3 espèces est en cours et devrait être disponible pour à la mi 2010. La deuxième année du projet (2010) aura pour objectif de poursuivre l’échantillonnage sur l’ensemble du SOOI et de réaliser les analyses microsatellites des échantillons collectés en 2009 ainsi que les séquences des échantillons collectés en 2010. Au terme de cette deuxième année, une analyse de la structure génétique de ces populations de poissons de récifs pourra être menée, suivie en 2011 de l’élaboration d’aides à la gestion sur la base de l’ensemble des données acquises dans le cadre de ce projet. Droits : 2010 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21086/18710.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21086/ | Partager Voir aussi Aires marines protégées génétique connectivité poissons de récif échantillonnage Sud Ouest Océan Indien connectivité Télécharger |
CNEXO - Rapport annuel 1969 Résumé : Organisme de coordination et d'incitation, le Centre National pour l'Exploitation des Océans a mené en 1969 son action de façon à coopérer étroitement avec les organismes publics poursuivant des activités océanologiques, ainsi qu'avec les firmes industrielles susceptibles de créer ou de développer des activités dans le cadre du programme national « Océan » établi en 1968. Le Centre National pour l'Exploitation des Océans joue ainsi - d'une part un rôle d'aide et de soutien, lorsque ces organismes ou ces firmes possèdent déjà des structures leur permettant de réaliser les opérations proposées; - d'autre part, un rôle de promotion lorsque l'initiative ne peut venir que de lui en raison de l'absence de structures adéquates. En ce cas, il assure les préalables, et ouvre les voies dans lesquelles les organismes ou firmes coopérant orientent leur action. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1969/rapport-4841.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4841/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Qualité et valorisation de l'ombrine ocellée : l'exemple de la filière pisciculture marine martiniquaise Auteur(s) : Leon, Xavier Knockaert, Camille Regina, Françoise Résumé : The development of marine fish culture in Martinique, Guadeloupe, Reunion and Mayotte islands is relatively new and relies on the culture of the Red Drum (official name since 2007; scientific name: Sciaenops ocellatus). The current production is of about 70 tonnes per year in Reunion (only one company), 200 tonnes in Mayotte (a cooperative deriving from an entrepreneur's cooperative and an industrial company: Mayotte Aquaculture) and 100 tonnes in Martinique (around twelve artisanal companies). A company has also been running in Guadeloupe since 2004. Reunion's production is sold on the local market. In Mayotte, the entire Red Drum production of Mayotte-Aquaculture is exported to Europe. In the French Caribbean, the production is currently sold locally, with a strong development potential, the fish importations being larger than the fishing production (more than 60 % of the sea products sold locally is imported). Sea food consumption in the Caribbean is traditionally very large. The local market in Martinique is thought to be of about 18,000 tonnes, which corresponds to an average consumption of 48 kg/year per inhabitant (average consumption in France: 35 kg/inhab/year)... Le développement de la filière pisciculture marine à la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et Mayotte est relativement récent et repose sur l'élevage de l'Ombrine ocellée (appellation officielle depuis 2007 ; nom scientifique : Sciaenops ocellatus). La production actuelle avoisine les 70 tonnes par an à la Réunion (une seule entreprise), 200 tonnes à Mayotte (un regroupement issue d'une pépinière d'entreprises et une entreprise à caractère industriel : Mayotte Aquaculture) et 100 tonnes à la Martinique (une douzaine d'entreprises à caractère artisanal). Une entreprise produit également à la Guadeloupe depuis 2004. La production de la Réunion est écoulée sur le marché local. A Mayotte, la production d'Ombrine de Mayotte-Aquaculture est entièrement exportée vers l'Europe. Aux Antilles, la production est pour l'instant distribuée localement, avec un fort potentiel de développement, les importations de poissons étant supérieures à la production de pêche (plus de 60% de la consommation locale de produits de la mer est issue de l'importation). La consommation des produits de la mer aux Antilles est traditionnellementélevée. On estime le marché en Martinique à 18 000 tonnes, ce qui aboutit à une consommation par habitant de 48 kg/an (consommation moyenne en France : 35 kg/hab/an). La concurrence des produits importés est forte et les produits de la mer locaux sont très peu compétitifs dans l'état actuel d'absence quasi-totale de structure de conditionnement, transformation et distribution. L'atout qu'ils présentent est, à ce jour, essentiellement traditionnel (fraîcheur, vente directe, relation avec le pêcheur) et c'est sur ce créneau que la pisciculture marine martiniquaise, et en particulier l'Ombrine, devrait éviter de rester cantonnée. La réduction des prix et la transformation du poisson doivent en faire un produit fortement adaptable à différents modes de distribution, et notamment à une distribution moderne (grande distribution, collectivités). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-6592.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6592/ | Partager |
Evaluation of the potential of MODIS satellite data to predict vegetation phenology in different biomes: An investigation using ground-based NDVI measurements Auteur(s) : Hmimina, G. Dufrene, E. Pontailler, J. -Y Delpierre, N. Aubinet, M. Caquet, B. De Grandcourt, A. Burban, Benoît Auteurs secondaires : Ecologie Systématique et Evolution (ESE) ; Université Paris-Sud - Paris 11 (UP11) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) AgroBio Tech GxABT ; Univ Liege Gembloux Agrobio Tech Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Sol Agro et hydrosystème Spatialisation (SAS) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - AGROCAMPUS OUEST Ecologie et Ecophysiologie Forestières (EEF) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université de Lorraine (UL) Ctr Ecol Fonct & Evolut ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Unité de recherches Écosystèmes forestiers : microbiologie, pathologie et biogéochimie ; Institut National de Recherche Agronomique GIP ECOFOR; F-ORE-T "Observatoires de Recherche en Environnement (ORE) sur le Fonctionnement des Losystemes Forestiers" ECOFOR; INSU; Ministere de l'Enseignement Superieur et de la Recherche Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : Vegetation phenology is the study of the timing of seasonal events that are considered to be the result of adaptive responses to climate variations on short and long time scales. In the field of remote sensing of vegetation phenology, phenological metrics are derived from time series of optical data. For that purpose, considerable effort has been specifically focused on developing noise reduction and cloud-contaminated data removal techniques to improve the quality of remotely-sensed time series. Comparative studies between time series composed of satellite data acquired under clear and cloudy conditions and from radiometric data obtained with high accuracy from ground-based measurements constitute a direct and effective way to assess the operational use and limitations of remote sensing for predicting the main plant phenological events. In the present paper, we sought to explicitly evaluate the potential use of MODerate resolution Imaging Spectroradiometer (MODIS) remote sensing data for monitoring the seasonal dynamics of different types of vegetation cover that are representative of the major terrestrial biomes, including temperate deciduous forests, evergreen forests, African savannah, and crops. After cloud screening and filtering, we compared the temporal patterns and phenological metrics derived from in situ NDVI time series and from MODIS daily and 16-composite products. We also evaluated the effects of residual noise and the influence of data gaps in MODIS NDVI time series on the identification of the most relevant metrics for vegetation phenology monitoring. The results show that the inflexion points of a model fitted to a MODIS NDVI time series allow accurate estimates of the onset of greenness in the spring and the onset of yellowing in the autumn in deciduous forests (RMSE <= one week). Phenological metrics identical to those provided with the MODIS Global Vegetation Phenology product (MDC12Q2) are less robust to data gaps, and they can be subject to large biases of approximately two weeks or more during the autumn phenological transitions. In the evergreen forests, in situ NDVI time series describe the phenology with high fidelity despite small temporal changes in the canopy foliage. However, MODIS is unable to provide consistent phenological patterns. In crops and savannah, MODIS NDVI time series reproduce the general temporal patterns of phenology, but significant discrepancies appear between MODIS and ground-based NDVI time series during very localized periods of time depending on the weather conditions and spatial heterogeneity within the MODIS pixel. In the rainforest, the temporal pattern exhibited by a MODIS 16-day composite NDVI time series is more likely due to a pattern of noise in the NDVI data structure according to both rainy and dry seasons rather than to phenological changes. More investigations are needed, but in all cases, this result leads us to conclude that MODIS time series in tropical rainforests should be interpreted with great caution. (C) 2013 Elsevier Inc. All rights reserved. ISSN: 0034-4257 hal-01032407 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032407 DOI : 10.1016/j.rse.2013.01.010 | Partager |
The French Polynesian experience (Pearl oyster management, a manual) Auteur(s) : Berthe, Franck Prou, Jean Éditeur(s) : FAO, Rome Résumé : French Polynesia is currently the world's largest producer of cultured black pearls with exports worth U5$150 millions annually. The activity has become of prime socioeconomic importance the archipelagos with strong support and control of the government. In the mid-1980s, mass mortality of the black-lipped pearl oyster, Pinctada margarltlfera, has occurred in several atolls and challenged the development of pearl farming activity. Consequent studies and surveys have described several pathological conditions. None of those is considered to pose significant threat to the industry. However, they are monitored by a surveillance program in order to prevent and control emerging diseases. The government of French Polynesia has developed efforts to maintain high quality of the pearls and sustain demand of the markets. This paper reviews a successful model of development based on proactive policy and cooperation among stakeholders. In : M. G. Bondad-Reantaso, S. E. McGladdery & F. C. Berthe. Pearl oyster health managment : a manual FAO Fisheries Technical Paper. N° 503, Rome, FAO : 120 p. (FAO, Rome), 2007 , Vol. 503 , P. 103-109 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/publication-3703.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3703/ | Partager |
L’exploitation du Raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun : entre contribution au développement socio-économique et dégradation des ressources naturelles Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’exploitation commerciale des produits forestiers non ligneux a animé et anime encore au plan international les débats sur la gestion durable des forêts, notamment par son apport en matière de conservation, d’amélioration des conditions d’existence des populations locales et de gestion participative. Cependant, l’exploitation commerciale des PFNL soulève la problématique de la durabilité tant au plan écologique, économique que sociopolitique. La présente recherche traite de cette problématique en prenant comme PFNL d’illustration le raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun. Elle vise à analyser la durabilité socio-économique et environnementale de l’exploitation du raphia dans la forêt marécageuse « Hlanzoun ». La méthodologie utilisée est une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives. Les outils d’analyse de données utilisés sont entre autre, la statistique descriptive, l’analyse filière des revenus d’exploitation et des valeurs ajoutées et l’analyse du système socio-écologique. Nos résultats montrent que le raphia est une plante à usages multiples. Que ce soit les feuilles, les fibres, la sève ou le tronc, tout ou presque peut être valorisé sur le raphia. Au niveau des villages riverains du Hlanzoun l’exploitation de la sève du raphia et sa transformation en alcool alimentaire est de loin le type d’usage qui procure le plus de revenu malgré le fait que les autres types d’usages mobilisent un nombre plus important d’acteurs. L’exploitation commerciale de ce PFNL se déploie suivant une organisation relativement simple et avec des caractéristiques propres à la plupart des activités de la petite production marchande des économies sous-développées en crise. Cette exploitation est essentiellement articulée autour des coupeurs/collecteurs, des intermédiaires commerciaux, des agents de transformation/conditionnement et des consommateurs des produits finis. La contribution annuelle totale de la filière raphia au développement a été estimée à 192 429 633 Fr. CFA (environ 385 000 dollar) et les revenus d’exploitation de tous les acteurs ont un signe positif malgré le faible niveau de technologie et de formation. Le raphia apporte donc des revenus relativement importants aux divers acteurs en dépit des handicaps de la filière et du déficit d’équité dans la répartition des richesses produites. Au plan de la gouvernance, on note un déficit d’instances, de règles et de procédures, dont l’effectivité et la légitimité sont clairement établies. Cet état de chose laisse le parc à raphia dans un régime d’accès « libre » mais seulement pour les riverains ; nous nous retrouvons donc en présence d’un système de cueillette, caractérisé par l’exploitation de plants immatures et la surexploitation, mettant en péril la capacité de renouvellement de la ressource et même l’avenir de la filière. On note cependant un effort de contrôle de l’accès des non riverains et des tentatives d’adaptation des riverains. En effet, le nombre d’exploitants est passé de 148 à 92 entre 2008 et 2010 et le nombre de pieds de raphia saignés est passé de 15 452 à 8 832 durant la même période. Au total, l’exploitation du raphia dans le Hlanzoun s’inscrit dans un environnement défavorable par rapport aux exigences de développement durable d’une filière de PFNL. Mais les divers acteurs sont à présent conscients de la nécessité d’agir pour une meilleure réglementation de l’accès et de l’exploitation. The commercial use of non woody forest products is a crucial issue in the international debate on the sustainable management of forests. These products are supposed to contribute to conservation by improving local populations’ livelihood and their involvement in forest management. This study lies within the scope of two South-South Cooperation projects (PSC 22P07 and PSC 03T08) implemented by the CEBEDES NGO with the financial support of the Kingdom of the Netherlands. It aims at analyzing the socioeconomic and environmental sustainability of the raffia stands management in the swamp forest "Hlanzoun ". This small forest is located in one of Benin southern Wetlands in the municipality of Zogbodomey.The methodology to assess raffia socioeconomic performances relies on the estimation of the values added within the raffia value chains. Stakeholders at every segment of the value chains have been surveyed on the incomes obtained out of raffia. The methodology to assess the sustainability of the management relies on a simple indicator measuring the ratio of younger to elder palms. Palms in stands have been counted according to their age group. The survey confirms that raffia is a multi-purpose plant used for its leaves, fibers, sap and trunk. In villages at the borders of the Hlanzoun forest, harvesting the raffia sap on standing palms and processing it into alcohol are a major income generating activity. Alcohol is then marketed through a network of collectors, wholesalers and petty traders up to the consumers. The contribution of raffia to local and regional development was estimated by the total incomes generated at 192.429.633 F CFA. All stakeholders earn positive and significant incomes in spite of the low level of technology and skills, but traders receive a large share of the wealth produced. As regard to governance, "free" access only concerns residents and efforts are made to control the access of non-residents. One notes a deficit of legitimated authorities, rules and procedures for a sustainable use: Restrictions on the harvest of immature palms are not anymore enforced and it endangers the renewal capacity of the resource. But at the same time, the number of operators seems to be decreasing (from 148 to 92 between 2008 and 2010, whereas the number of harvested raffia palms decreased from 15,452 to 8,832 during the same period). A self-regulation might occur, due to the fact that a livelihood of local people relies on a diversity of income generating activities. In total, the operation of Raffia in Hlazoun is in an unfavorable environment with the requirements of sustainable development in a sector of NTFF. But the various actors are now aware of the need for action to better regulate access and operation. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5556 | Partager |
Effet de l'exploitation sur les caractéristiques démo-génétiques de la régénération chez Jacaranda copaia Auteur(s) : Vimal, Ruppert Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Ivan Scotti Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, 97387 Kourou, Guyane (France)Diplôme : Master Recherche il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Cette étude s’inscrit dans le cadre d'un projet intitulé «Impact du degré d'exploitation sur la biodiversité ». Ici, nous avons analysé l'effet de cette perturbation sur les caractéristiques démo-génétiques d’une espèce forestière héliophile Jacaranda copaia. Nous avons travaillé sur quatre parcelles (chacune de 6,25 ha) du dispositif de Paracou, dont une parcelle témoin et trois parcelles à degré d'exploitation croissant. Un échantillonnage exhaustif de tous les arbres appartenant à l'espèce a été réalisé sur les quatre parcelles, La population se répartit en deux groupes : les adultes ayant potentiellement participé à la régénération (DBH > 10 cm ; N = 133) et les juvéniles issus de la régénération (DBH < 10 cm). Ces derniers sont séparés en deux sous-groupes selon leur position : dans les trouées d'exploitation (N = 564) ou hors des trouées d'exploitation (N = 127). A l’aide de quatre marqueurs microsatellites SSR. Nous avons donc comparé la diversité génétique, le coefficient de consanguinité, la différenciation, le déséquilibre génotypique et la proximité génétique des individus en fonction de la distance spatiale (auto corrélation génétique spatiale). Les résultats ainsi obtenus ne montrent pas d'effet de l’exploitation sur la diversité génétique globale. Cependant celle-ci est plus structurée dans l'espace et se traduit par une consanguinité plus forte. La présence de déséquilibres génotypiques et une répartition en agrégats des juvéniles présents dans les trouées d’exploitation. Ceci pourrait s’expliquer par une contribution inégale des adultes à la régénération dans les zones exploitées mais il faudra cependant tenter d’expliquer quels en sont les mécanismes et comment interagissent-ils avec les caractéristiques écologiques de l’espèce. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189281 hal-01189281 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189281 PRODINRA : 22898 | Partager |
Coopération inter-couche dans un algorithme hybride Illustration avec l'optimisation de constellations de satellites Auteur(s) : Grandchamp, Enguerran Auteurs secondaires : Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience This paper deals with hybrid optimization take different methods to solve a complex problem. As if the choice of concerning methods is important, the way to combine them is determinant for an ef cient search. The article deals with cooperation strategy between the different layers of an hybrid optimization algorithm. We describ the way it is articulated for an Satellite Constellation Optimization problem. This cooperation allows a dynamical adaptation of the optimization algorithm parameters according to the mutual advance of each search Journal Européen des Systèmes Avancés hal-00602267 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00602267 | Partager |