![]() | Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
![]() | L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
![]() | Recomposition des jeux d’acteurs et concurrence pour l’espace face à la mise en place d’un Centre touristique Intégralement Planifié (CIP). L’exemple de Santa Maria Huatulco dans l’état d’Oaxaca (Mexique) Auteur(s) : Marie dit Chirot, Clément Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En développant, à partir de 1984, un Centre touristique Intégralement Planifié dans une localité de la côte Pacifique de l’état d’Oaxaca, l’État mexicain entendait impulser un développement économique dans une région périphérique et pauvre du pays. Basé sur l’expropriation d’une portion du territoire communal, le processus engendre un certain nombre de résistances au sein des communautés locales. Le centre touristique est aujourd’hui un espace fragmenté, reflet et conséquence des inégalités sociales et des conflits sociaux. Depuis une perspective de géographie sociale, cet article cherche à mettre en lumière les conflits et compromis sociaux qui traversent la société locale. L’appropriation de l’espace, les luttes de pouvoir et les stratégies développées par les différents acteurs seront les entrées privilégiées pour interroger un modèle de planification, « par le haut », ignorant trop souvent les réalités sociales à l’échelle locale. Since 1984, the Mexican government has tried to stimulate the economy in a poor and peripheral area of the country. They aimed to do so by developing an Integrally Planed Resort (CIP, in Spanish) in a community, located in the Oaxaca state on the Pacific coast. Being based on the expropriation of some parts of the communal territory, this process created some remittances among the local communities. Today, this resort is still a fragmented space and reflects social inequalities and social conflicts. From a social geographical perspective, this article aims to show the social conflicts and social compromises among the local society. Space appropriation, power battles and strategies developed by the different actors, will be the main tools to investigate this planning model. In this model, the government too often has ignored social realities on the local scale. Al crear, a partir de 1984, un Centro turístico Integralmente Planeado en un poblado de la costa del estado de Oaxaca, el gobierno mexicano pretendió impulsar el desarrollo económico de una región periférica y marginada del país. Basado en la expropiación de una parte del territorio municipal, dicho proceso genera resistencias entre las comunidades locales. Hoy en día, el centro turístico es un espacio fragmentado, reflejo y consecuencia de las desigualdades sociales y conflictos. Desde una perspectiva de geografía social, el presente artículo buscará destacar los conflictos y compromisos sociales que atraviesan la sociedad local. La apropiación del espacio, las luchas de poder y las estrategias desarrolladas por los diferentes actores serán los enfoques privilegiados para cuestionar un modelo de planeación “vertical”, que suele ignorar las realidades sociales a nivel local. Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4069 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4069 | Partager |
![]() | Aires protégées, gestion participative des ressources environnementales et développement touristique durable et viable dans les régions ultra-périphériques Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme est souvent présenté comme l’un des instruments d’un développement durable, même s’il connaît une expansion difficilement maîtrisable, au détriment du patrimoine environnemental, insulaire et littoral en particulier, comme dans les DOM-TOM.Le tourisme a des impacts, culturels et sociaux notamment, sur l’environnement. Les ressources du patrimoine alimentent de leur côté la demande et l’offre touristiques. Un tourisme assis sur une gestion ad hoc des ressources du patrimoine constitue un facteur puissant de durabilité du développement local. La soumission de l’activité touristique aux exigences de protection, de conservation et de gestion reproductible de la biodiversité et du patrimoine naturel, dans les aires protégées de la Caraïbe française en particulier, génère des approches, des stratégies et des comportements nouveaux. La démarche écotouristique appelle une gestion participative et intégrée des ressources et des espaces, et constitue un défi pour les opérateurs du tourisme comme pour les acteurs de l’environnement, et une opportunité de « réappropriation » de leur milieu de vie par les populations locales. Il faut alors en clarifier le concept et les implications ; puis en analyser les objectifs et les enjeux dans une perspective de développement durable. Tourism often appears as one a tool for a sustainable development, even if it is not easy to control, in the détriment of island and costal environment heritage, as in French overseas regions. Besides the cultural and social impacts of tourism upon environment, the heritage resources nuture the touristic request and offer. If based on an appropriate management of those resources, it may be a strong incentive for local sustainable development. The respect of protection, conservation and sustainable management of biodiversity and natural resources by tourism, especially in the overseas regions of French West Indies, produces new approaches, strategies and behaviours. The ecotourism approach, calling for a joint and integrated management of resources and areas, is a challenge for tour operators as for environment actors, and brings local population an opportunity to reappropriate their life environment. Its concept and implications must then be clarified, before analysing its aims and stakes regarding sustainable development Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3560 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3560 | Partager |
![]() | Postcolonial heritage in the Caribbean ; Patrimoine postcolonial dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Until the end of the 20th century, heritage was mainly defined in the Caribbean, as in the entire world, by an european conception (linked with the formation of national identities), founded on the value of tangible heritage (rare, ancient objects, monuments and materials) as an historic proof of the value of cultures and peoples. Poets in the Caribbean hardly criticize this evidence that contributed to inferiorized people. Memory and imagination played a central role in the building of a Caribbean cultural identity. Poets tried to show how the common could rise from different patterns, diversity instead of unity, creation instead of fixity. Nevertheless, In the 21st century, frameworks are not available to deal with Caribbean heritage in its diversity (monuments, material, natural and intangible...) and complexity whereas it constitute a challenge for a sustainable society and can play a fundamental role in education as in tourism. Jusqu'à la fin du XXe siècle, le patrimoine dans la Caraïbe comme ailleurs dans le monde, répondait principalement à une conception européenne (liée à la formation des identités nationales) fondée sur la valeur positive du patrimoine matériel comme preuve historique de la valeur des cultures et des peuples. Les poètes caribéens ont déconstruit ce cadre, instrument de l'infériorisation des individus. La mémoire et l'imagination ont joué un rôle central dans la construction d'une identité culturelle caribéenne. Ils ont tenté de montrer que le commun pouvait émerger de modèles différents, opposant à l'unique, le divers et à la fixité, la création. Cependant, au XXIe siècle, la Caraïbe ne dispose pas d'un cadre pour traiter son patrimoine dans sa diversité (patrimoine matériel, immatériel, naturel) et sa complexité alors que le patrimoine constitue un défi pour le développement durable des sociétés et peut jouer un rôle fondamental dans l'éducation et le tourisme. Caribbean Studies Association annual conference Port-au-Prince, Haiti hal-01612909 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01612909 | Partager |
![]() | Evaluating the tourism activity in a destination: the case of Samos Island Auteur(s) : Spilanis, Ιoannis Vayanni, H. Glyptou, K. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The current consensus on Sustainable Tourism Development emphasizes the necessity for all tourist planning and policy making decisions to consider the impacts of tourism activity on all three dimensions of sustainability: economic efficiency referring to the capacity of an economy to be competitive, social justice aiming at the better distribution of produced welfare in the society and environmental preservation as the conservation of ecosystem’s capacity to provide humans with goods and services essential for their survival.A successful evaluation of the tourism activity presupposes the extensive examination of certain elements of the tourism product itself (expressed as characteristics of supply, demand and the organization of the tourist market), along a series of parameters related directly to the tourism products (effects), and indirectly to its implications for the destination (impacts). This paper presents a methodological framework for an integrated evaluation and monitoring of the tourism activity, in support of planners and policy makers towards both tourism and regional policy.A case study on the island of Samos in Greece is employed to demonstrate the scope of the methodology based on real data, its potential value but also its limits. The results of the study indicate that tourism remains the main developmental force in the island for over two decades without unfortunately, succeeding to deviate from the rule of decreasing tendencies, of similar mass tourism destination. Le consensus actuel sur le développement du tourisme durable met l’emphase sur la nécessité pour tous les porteurs de projets et décideurs de prendre en compte les impacts de l’activité touristique sur les trois dimensions de la durabilité : l’efficience économique se réfère à la capacité d’une économie à être compétitive, la justice sociale aspire à une meilleure redistribution des richesses au sein de la société et la préservation de l’environnement concerne la préservation de la capacité des écosystèmes à fournir aux humains les biens et services essentiels à leur survie.Une évaluation réussie de l’activité touristique présuppose un examen exhaustif de certains éléments du produit touristique en lui-même (caractéristiques de l’offre, de la demande et de l’organisation du marché touristique), ainsi qu’une série de paramètres liée directement au produit touristique (effet). Il faut également prendre en compte les implications directes et indirectes du développement touristique de la destination (impacts). Cette recherche présentera un cadre méthodologique pour l’évaluation et la gestion intégrée de l’activité touristique, pour accompagner l’élaboration de politiques publiques et ce tant au niveau du tourisme que des politiques régionales.Une étude de cas réalisée sur l’île de Samos en Grèce sera utilisée pour démontrer la portée de la méthodologie utilisée (basée sur des résultats réels), sa valeur potentielle, ainsi que ses limites. Les résultats de l’étude indiquent que, depuis deux décennies, le tourisme est la principale force de développement de l’île sans, malheureusement, déroger à la règle des tendances à la baisse qui affecte également d’autres destinations touristiques similaires. Grèce Samos Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6257 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6257 | Partager |
![]() | « Pepe, regarde ! Les experts arrivent ! » : Porto Rico comme laboratoire des sciences sociales Auteur(s) : Avilés-Maldonado, Giselle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les États-Unis, en tant que puissance coloniale et avec le soutien du Parti populaire démocratique (PPD) dirigé par Luis Muñoz Marín, ont utilisé les sciences sociales pour présenter Porto Rico comme le cadre idéal pour penser les politiques publiques de la modernité et de l’industrialisation. L’Université de Porto Rico et le Centro de Investigaciones Sociales (CIS) deviendront entre 1940-1960 des vitrines pour la production et la légitimation de la science sociale étatsunienne. À partir de témoignages recueillis auprès de trois chercheurs clés de l’époque, cet article se propose de restituer les tensions de la pratique des sciences sociales, en période coloniale. The United States, as a colonial power and with the support of the Popular Democratic Party (PPD) led by Luis Muñoz Marín, used the social sciences to present Puerto Rico as the perfect setting for thinking modernity and industrialization through public policy. Between 1940-1960 the University of Puerto Rico and the Centro de Investigaciones Sociales (CIS) will become showcases for the production and legitimation of United States social science. From testimonies gathered of three key researchers of the time, this article proposes to restore the tensions of practicing social science in Puerto Rico within the colonial period. Caraïbes Porto Rico États-Unis Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8785 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8785 | Partager |
![]() | Lucir: aspectos tipológicos, tecnológicos y funcionales en el diseño de una apariencia distintiva (circa 1900) Auteur(s) : Paola Kaczan, Gisela Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Este trabajo indaga en la forma de componer la apariencia femenina hacia el inicio del siglo XX, como signo altamente valorado de un estilo de vida. Se hará hincapié en la moda para el ocio en la playa. En el marco de una práctica insipiente, se priorizó la necesidad de exaltar la distinción por sobre la vivencia de las sensaciones que podrían provocar el contacto con la naturaleza. Se entiende que para esto fueron decisivas las pautas tipológicas, tecnológicas y funcionales del vestir. Los atributos como forma, materialidad, modos de confección y de uso trascendieron su rol técnico para volverse condicionantes de las formas de comportamiento e interacción social y para comunicar los modos que podía asumir el gusto por el lujo. Ce travail de recherche est consacré à la construction de l'apparence féminine, au début du xxe siècle, comme style de vie jouissant d’une grande considération. L’accent est mis sur le développement de la mode sur les plages, dans un cadre d’oisiveté. Dans le cadre de l’émergence de ces pratiques naïves, la priorité fut l’exaltation d’un besoin de distinction plutôt que la recherche de sensations au contact de la nature. De nouvelles normes émergent en combinant les types, les technologies et la fonctionnalité de l’habillement. Les attributs comme la forme, la matérialité, la confection et l’usage constituent des éléments déterminants dans les formes de comportement et les interactions sociales et ils illustrent les différentes manières d’assumer le goût du luxe. This work investigates in the way of composing the feminine appearance to the beginning of the 20th century, as sign highly valued of a way of life. It will be emphasized in the mode used for the leisure in the beach. In the frame of an ignorant practice, there was prioritized the need to exalt the distinction for on the experience of the sensations that might provoke the contact with the nature. There is understood that for it were decisive the guidelines typological, technological and functional of to dress. The attributes like form, materiality, confection and use, came out his technical role to become determining of the forms of behavior and social interaction and to communicate the manners that the taste could assume for the luxury. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7348 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7348 | Partager |
![]() | Lujo y alteridad: el exceso como salvoconducto para evadir/seducir al Otro. Acercamiento a los filmes The Bling Ring Auteur(s) : Díaz Calderón, Mauricio Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La cinematografía contemporánea es uno de los vehículos de difusión privilegiados en las sociedades de consumo actuales. Se considera relevante reconocer la manera en que esta construye sus mensajes y se posiciona en el imaginario social. Los filmes The Bling Ring (2013) de la norteamericana Sofia Coppola, Les derniers jours du monde (2009) de los hermanos franceses Arnaud y Jean-Marie Larrieu y The Great Gatsby (2013) del australiano Baz Luhrmann, tienen como punto en común la incursión en un mundo de lujos y ostentación. El análisis privilegia determinados pasajes textuales, los cuales permiten identificar los elementos constitutivos, las estrategias visuales y los valores sociales que los tres productos cinematográficos emplean en la representación del campo de la sobreabundancia. A pesar de la diversidad de contextos socioculturales, el objetivo es el de reconocer las afinidades textuales al exponer estos ámbitos exclusivos y señalar qué preocupaciones simbólicas y sociales manifiestan. In current consumer societies, cinematography plays a privileged role as a spreading vehicle. So, it is relevant to recognize how films build their messages and fix in the social imaginary. The The Bling Ring film (2013), by American Sofia Coppola; Les Derniers Jours du monde (2009), by French brothers Arnaud and Jean -Marie Larrieu; and The Great Gatsby (2013), by Australian Baz Luhrmann, have in common the exploration of a luxurious and ostentatious world. The analysis focusses on certain text passages, allowing the identification of constituent elements, visual strategies and social values used by these three films in the representation of the overabundance field. Despite the diversity of cultural contexts, the goal is to recognize textual affinities on exposing these exclusive spaces, and to point out the expressed symbolic and social concerns. La cinématographie contemporaine est l'un des modes privilégiés de diffusion dans les sociétés de consommation actuelles. Il est essentiel de connaître la manière dont se construisent ses messages et comment ils se positionnent dans l’imaginaire social. Les films The Bling Ring (2013), de l´Américaine Sofia Coppola, Les derniers jours du monde (2009) des frères français Arnaud y Jean-Marie Larrieu et The Great Gatsby (2013) de l'Australien Baz Luhrmann, ont pour point commun l'incursion dans le monde du luxe et de l’ostentation. L'analyse privilégie des passages textuels déterminés qui permettent d'identifier les éléments constitutifs, les stratégies visuelles et les valeurs sociales que les trois textes cinématographiques emploient dans la construction de la représentation de la surabondance. Après avoir exposé leurs domaines exclusifs et souligné leurs préoccupations symboliques et sociales, l’objectif est d’identifier leurs affinités textuelles à travers la diversité de contextes socioculturels présentés. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7331 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7331 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
![]() | Development Versus Coastal Protection: The Gold Coast Case Study (Australia) Auteur(s) : Dupre, Karine Bosman, Caryl Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Gold Coast in Australia is one of these coastal places, which developed through taking advantage of its environmental assets, such as direct access to the sea, a white sandy shoreline, an extensive and naturally protected broadwater and several large accessible rivers. While many other coastal cities relied on port facilities to develop commercial and naval activities, the City of Gold Coast emerged and grew as a tourism destination. Largely because of this phenomenon, the pattern of settlement and subsequent development of the city differs from most traditional Australian settlement and development patterns. Today, the Gold Coast is one of the most famous tourist cities in Australia and it accommodates more than ten million visitors annually.In the wider Australian context, 85% of the population lives within 50 km of the beach, evidencing popular lifestyle cultural preferences of many Australians. Given this preoccupation with the coast, one may expect that Australia would be at the forefront of coastal tourism developments and coastal protection. There is, however, no overriding jurisdiction covering planning law enforcement in maritime areas and, this situation has led to many social and environmental conflicts. The City of Gold Coast is a case in point and no more so than currently (2017) with proposals to build a cruise terminal or/and a casino, and high rise residential towers on its protected coastal strip (the Spit).This paper demonstrates how the evolution and resolution of development conflicts on the Spit (Gold Coast) are symptomatic of the evolution of place values and the national coastal management and how, this informs a shift towards coastal protection. La ville côtière de Gold Coast, en Australie, s’est développée grâce à un environnement naturel exceptionnel, qui comprend un accès direct à la mer, un littoral de sable blanc, une large baie naturellement protégée et plusieurs rivières. Si la plupart des autres villes du littoral australien se sont appuyées sur leur port pour développer leurs activités commerciales et navales, la ville de Gold Coast est, depuis ses débuts, une ville touristique. De ce fait, son mode et ses formes de développement se différencient de ceux que l’on rencontre traditionnellement dans les autres villes. Aujourd’hui la ville de Gold Coast est l’une des principales destinations touristiques australiennes et accueille plus de dix millions de visiteurs par an.En Australie, 85% de la population habite dans un rayon de 50km de la plage, avec les préférences de style de vie qui y sont associées. Vu cette attraction pour le littoral, on pourrait présumer que l’Australie soit à l’avant-garde des développements touristiques et de la protection de son littoral. Cependant, du point de vue national, comme, historiquement, il n’y a eu qu’une faible jurdiction concernant l’aménagement et la protection des zones maritimes et du littoral, de nombreux conflits sociaux et environmentaux ont vu le jour. La ville de Gold Coast concentre malheureusement nombre de ces conflits ; le dernier en date concernant le projet de construction d’un terminal de bateaux de croisière et/ou d’un casino avec quelques tours residentielles sur une langue de terre protégée (le Spit).L’objectif de cet article est de montrer comment l’évolution et la résolution des conflits sur le Spit de Gold Coast, tous liés à des projets de développements touristiques, reflètent non seulement l’évolution de la valeur d’un lieu et l’approche nationale du développement du littoral, mais aussi le changement vers une meilleure protection du littoral. Australie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10496 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10496 | Partager |
![]() | De l’émotion à l’émotion Auteur(s) : Elbaz, Gilbert Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le présent article introductif au numéro d’Études Caribéennes consacré à l’étude des mouvements sociaux analyse la place théorique de l’émotion dans l’émergence et le maintien de ces phénomènes sociologiques. Rejetée par les théoriciens classiques comme aberration dangereuse, l’émotion sera tour à tour réintégrée par les théoriciens néo-classiques, puis de nouveau rejetée par les théoriciens modernes rationalistes ou ignorée par les théoriciens constructivistes, pour finalement être totalement réintégrée, voire centrée dans le cadre théorique adopté par certains sociologues postmodernes contemporains. Les contributions de ce numéro d’Études Caribéennes reflètent l’ascension nouvelle réalisée par l’émotion dans la théorie intégrative postmoderne des mouvements sociaux. The present article opens the issue of Etudes Caribéennes dedicated to the study of social movements and analyzes the theoretical significance of emotion within the emergence and maintenance of these sociological phenomena. Rejected by classical theorists as dangerous aberration, emotion will be consecutively reintegrated by neo-classical theorists, then once again rejected by modern rationalists or ignored by constructivists, and finally totally reintegrated, even centered within the theoretical framework adopted by certain contemporary post-modern sociologists. Contributions to this issue of Etudes Caribéennes reflect the new strides made by emotion within the integrative post-modern theory of social movements. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7102 | Partager |
![]() | Le développement touristique à Tolagnaro et dans le Parc national d’Andohahela (Madagascar): la mise en valeur des ressources naturelles par la lutte contre la pauvreté Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Ramahatra, Haja Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article propose d’explorer les enjeux politiques et économiques auxquels sont confrontés les acteurs du développement touristique à Madagascar. S’appuyant sur une approche hétérodoxe d’économie politique, notre analyse cherche à identifier les mécanismes d’arbitrage entre les objectifs de développement du tourisme, de lutte contre la pauvreté et ceux de protection des ressources naturelles, particulièrement dans le cas du Parc National d’Andohahela dans la région de Tolagnaro (Sud-est de Madagascar). Les enjeux sous-jacents et l’urgence des conditions qui caractérisent Madagascar militent en faveur d’un renouvellement du regard s’appuyant sur l’économie politique afin d’éclairer les perceptions et les tensions dans la définition des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Cette lecture permet d’identifier certaines incompatibilités qui expliquent en partie les multiples ambiguïtés dans la mise en œuvre de stratégies de protection des ressources naturelles par le développement touristique et contribue ainsi à mieux comprendre les « blocages » qu’on lui attribue. This paper analyses some challenges facing tourism development in Madagascar. Relying on a heterodox political economy approach, our analysis seeks to better understand dialectical relationship between tourism development objectives, the fight against poverty and the natural resources conservation, particularly in the case of Andohahela National Park in Tolagnaro region (South-eastern Madagascar). The underlying issues that characterize Madagascar suggest for are newed analytical framework based on political economy to clarify perceptions related to economic, social and environmental problems. This process contributes to clarify the several ambiguities of tourism based conservation strategies and seeks to better understand implementation setback. Madagascar Tolagnaro Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6557 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6557 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles, prendre la mesure du défi Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le questionnement sur les interactions entre le tourisme et les ressources naturelles est plus que jamais d’actualité compte tenu de l’importance croissante des mobilités touristiques à travers le monde. Le tourisme est un puissant vecteur de transformation du territoire qui doit être appréhendé à travers les flux, les pratiques, les consommations. Il s’agit de prendre la mesure de la complexité du système touristique et d’identifier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à l’utilisation et l’exploitation de la biodiversité par cette activité. Considering the increasing importance of the tourist mobilities worldwide, the questioning on the interrelationships between tourism and natural resources is more current more than ever. Tourism is a powerful vehicle of territory transformations which must be comprehended though flows, practices, consumptions. It means taking of the complexity of tourist system and of identifiyng the economic, social and environmental stakes linked to the use and the exploitation of the biodiversity by this activity. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9489 | Partager |
![]() | Del lujo al terorrismo : turismo, el terrorismo por otros medios Auteur(s) : E. Korstanje, Maximiliano Skoll, Geoffrey Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Los estudios en terrorismo parecen apuntar al turismo como una industria del lujo y el placer, dos de los valores prohibidos por el Islam. Muchos analistas sugieren que el turismo es una actividad secular que obstruye la vida religiosa, otros sugieren que el lujo desmedido y la ostentación generan un resentimiento precisamente en aquellas poblaciones donde las necesidades básicas no se encuentran satisfechas. Desde otra perspectiva, defendemos la tesis que turismo y terrorismo comparten un origen común, la organización del trabajo en la era industrial. Ni el terrorismo es un fenómeno moderno, ni mucho menos monopolio del Islam. Si por un lado, la lucha sindical devino en un sinnúmero beneficios para la fuerza laboral, beneficios que terminaron masificando a la industria de los viajes, no menos cierto es que por el otro, las demandas sindicales que atentaban contra el aparato productivo capitalista fueron rechazadas y expulsadas hacia las afueras de los contornos de la sociedad. Sin miedo al error, puede afirmarse que el turismo es el terrorismo por otros medios. Desde dentro, la lucha sindical y la huelga fueron los mecanismos legales para lo que fuera de las fronteras fueron denominados actos de terrorismo. A medida que la lógica de producción capitalista comenzó a descentralizarse, y las viejas estructuras de poder fueron recicladas, los blancos de los ataques terroristas dejaron de ser los políticos, o personajes importantes de la cultura, para pasar a ser los turistas. Comprender la función social del lujo es entender la forma en que la organización del trabajo y el terrorismo convergen. Terrorism-led studies pointed out to tourism as a pleasure industry where visitors experience hedonism and luxury. Many analysts see in tourism a secular activity that intrudes in the religious forms of Middle East, while others signals to the resentment generated by unlimited luxury and ostentation these types of establishment offer. A third view is oriented to discuss a new fresh thesis. We argue that are inextricably intertwined by means of the industrial organization of labor. Nor terrorism is a monopoly of Islam, neither it is a modern phenomenon. If, on one hand, the worker union struggle resulted in a set of monetary and legal benefits for workforce, advantages that led to a mass-tourism, no less truth was that, on another hand, those claims which defied the capitalist order were rejected and expulsed towards the periphery of system. With no fear to any mistake, this validates the idea that tourism is terrorism by other means. Within society, strike and worker union organization served as two legal mechanisms to discipline workers, but beyond the control of society, the same was labeled as terrorism. At time the logic of production was decentralized, as main target of terrorism, politicians and important celebrities set the pace to lay people and tourists. By understanding the role played by luxury at this stage, is a good first step to acknowledge that organization of labor and terrorism converge. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7388 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7388 | Partager |
![]() | Tourisme pro-pauvre dans les Petites Antilles : éléments de réflexion à partir de l’exemple d’île de Trinidad Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La République de Trinidad-et-Tobago, située à l’extrême sud de l’arc des Petites Antilles fait figure d’exception dans la région Caraïbe. En effet, l’économie de l’île dépend presque exclusivement du secteur industriel et gazier, alors que le tourisme et l’agriculture participent peu au produit intérieur brut du pays, au contraire des autres îles caribéennes. Profitant d’un contexte international favorable, Trinidad connaît depuis deux décennies une croissance économique continue qui lui permet d’afficher des indices sociaux élevés, mais son économie garde les caractéristiques d’un Petit État Insulaire en Développement et elle doit faire face à des problèmes persistants de chômage et de pauvreté. C’est dans ce contexte que le gouvernement a initié une politique de diversification économique identifiant plusieurs domaines d’intervention, dont le tourisme, susceptible de réduire la pauvreté. L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’actions touristiques pro-pauvres dans un petit état insulaire au travers d’une expérience menée dans le village de Matura, au nord-est de Trinidad. The Republic of Trinidad and Tobago, located in the extreme south of the Lesser Antilles, is an exception in the Caribbean region. Indeed, unlike other Caribbean islands, the economy of Trinidad and Tobago depends almost exclusively on industrial and gas sector, while tourism and agriculture involved a small share of gross domestic product of the country.Taking advantage of a favorable international context, Trinidad known for two decades continued economic growth that allows it to display high social indices, but its economy keeps the characteristics of a Small State Islander Developing and faces problems of unemployment and poverty. It’s in this context that the government has initiated a policy of economic diversification identifying several areas of activity, including tourism, likely to reduce poverty. The objective of this study is to analyze the impacts and limitations of pro-poor tourism actions in a small island state through an experiment conducted in the village of Matura in the Northeast of Trinidad. Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6535 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6535 | Partager |
![]() | Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
![]() | Observatoire de tourisme et de culture comme stratégie mise en valeur du développement régional Auteur(s) : Luis Tomazzoni, Edegar Dorion, Eric Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article aborde la création du projet Observatoire de Tourisme et Culture de la Serra Gaúcha qui, dans son étape initiale, inclut les dix villes de l’Agglomération urbaine nord-est de l’État de Rio Grande Do Sul (AUNe). La création de l’Observatoire a été prévue dans le projet de Valorisation du Tourisme intégré à l’Identité culturelle des Territoires (VICTUR), financé par le Programme URB-AL, de la Commission européenne. Le programme de Maîtrise en Tourisme de l’Université de Caxias do Sul coordonne et développe les activités de recherche de l’Observatoire, dont l’objectif principal est de contribuer au développement régional, par un processus de socialisation de connaissances, au moyen d’un portail électronique (www.observatur.org.br). L’initiative démontre la possible coopération et la présence réelle d’échanges entre les organismes publics et privés pour la réalisation de projets d’intérêts communs qui mettent en valeur le capital social régional. This article discusses the creation of Project Monitoring Tourism and Culture of the Serra Gaucha, which in its initial stage, includes the ten cities of the urban north-eastern state of Rio Grande Do Sul (ELL). The creation of the Observatory has been provided in the proposed Integrated Tourism Enhancement of the Cultural Identity Territories (victuri), funded by the URB-AL, the European Commission. The program in Tourism Degree from the University of Caxias do Sul coordinates and develops research activities of the Observatory, whose main objective is to contribute to regional development, um process of socialization of knowledge, by means of an electronic portal (www.observatur.org.br). The initiative demonstrates the cooperation and the possible presence of real exchange between public and private projects of common interests that enhance the regional capital. Brésil Rio Grande Do Sul Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3986 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3986 | Partager |
![]() | Du tourisme et de la pauvreté en Afrique : duel ou duo ? Auteur(s) : Hillali, Mimoun Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La notion du tourisme moteur de développement n’a pas survécu à la chute du communisme. Cette chute a rendu caduc, le rôle idéologique de ce secteur, symbole et acteur du libéralisme au temps de la guerre froide. De fait, le tourisme retrouve sa place « normale » parmi les vocations nationales des pays en développement : aide au développement et/ou lutte contre la pauvreté !Le Maroc, l’un des pionniers du libéralisme en Afrique, n’a pas échappé aux conséquences du suivisme économique propre aux pays d’Afrique, socialistes et libéraux confondus. Du tourisme moteur de développement (1964), il a récemment procédé au réajustement de sa stratégie en matière du développement touristique, en en faisant un secteur d’appoint pour l’économie nationale. « Le miracle économique du tourisme n’a donc pas eu lieu ! » (Hillali, 2007). Constat d’échec ou réajustement stratégique normal, la question est posée. À ce propos, deux initiatives méritent d’être citées :- Le tourisme représente un secteur d’activité qui procure emplois et revenus aux citadins démunis (artisanat, emplois peu qualifiés...) et aux populations rurales (gites, auberges, accompagnement...) dans le cadre de la nouvelle stratégie des Pays d’accueil touristiques (2003), du tourisme de niches et de l’aide aux jeunes entrepreneurs. - L’initiative nationale du développement humain (INDH), lancée en 2004, est censée épauler les nécessiteux dans cette politique sociale et économique de grande envergure.Or, en dépit des programmes bien planifiés, les résultats sont mitigés. Peut-être, est-il que la mise en pratique de ces nouvelles approches de développement local et ciblé (actions opérationnelles) et les méthodes d’évaluation qui en assurent le suivi (mesure des impacts) ne sont pas encore assez rôdées. The concept of tourism as a driving force for development has not survived the fall of communism. The end of the Cold War rendered the ideological role of the tourism sector, as a main tool of liberalism, obsolete. Today, the most common setting for the tourism sector is in developing countries, as a tool for development and/or poverty reduction.Morocco, one of the pioneers of liberalism in Africa, has not escaped the consequences of the economic band wagonning among African states, socialists and liberals alike. A driving force for tourism development in the last century (1964), Morocco has recently readjusted its strategy to create an extra sector to contribute to the national economy. "The economic miracle of tourism has not taken place!"(Hillali, 2007). The question is posed: What is more appropriate, identifying failures or engaging in strategic readjustment? In this regard, two initiatives are worth mentioning: - Tourism is an industry that provides jobs and income for the urban (crafts, low-skilled jobs) and rural (cottages, inns, coaching) poor as part of the new strategy of the country’s tourist reception (2003), tourism niches and helping young entrepreneurs. - The National Initiative for Human Development (NIHD), launched in 2004, aims to support those in need in major social and economic policies.However, despite well-planned programs, the results have been mixed. Perhaps it is that the implementation of these new approaches to local development and targeted (operational activities) and evaluation methods that ensure monitoring (measurement of impacts) do not overlap enough. Afrique Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6563 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6563 | Partager |
![]() | Coral garden economies: international tourism and the magic of tropical nature Auteur(s) : Picard, David Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper aims to explore the complex relationships between international tourism and the production and exchange of 'nature' in tropical countries. It is based on data gathered through an ethnographic case study approach on the changing aesthetic, economic and symbolic values attached to the coral reef in the tropical island of La Réunion, Indian Ocean. The analysis of this data shows that, from the point where the collective imaginaries in the Western world associate a 'magic' value with corals, an international institutionalisation process takes place in order to protect and preserve coral reefs and make them touristically accessible. This raises important issues related to the challenges the new value of tropical nature represents for the communication and exchange systems of communities in tropical countries. The paper first explores the meanings of the spiritual and religious value Western societies attribute to coral reefs. It then discusses the institutionalisation of tropical nature by international organisations and the problem of parallel land and natural space ownership systems in La Réunion. After that, it deconstructs the mystification policy of the coral reef operated by local institutions in La Réunion and examines the meaning of protecting the coral reef as a socially embedded 'communicative action' in La Réunion. L’objectif de cette étude est d’explorer les relations complexes entre d'une part le tourisme international et d'autre part la production et l'échange de 'nature' dans des pays tropicaux. L'étude est basée sur des données recueillies à travers une approche ethnographique des valeurs esthétiques, économiques et symboliques attachées au récif corallien de l'île de La Réunion, dans l'océan Indien. L'analyse de ces données montre qu'à partir du moment où les imaginaires collectifs de l'Occident associent les coraux à une valeur 'magique', un processus d'institutionnalisation internationale s’engage dans le but de protéger, préserver et rendre accessibles au tourisme les récifs coralliens. Ceci implique des problématiques importantes liées à la mise à l'épreuve des systèmes de communication et d'échange des sociétés dans les pays tropicaux. L'étude explore d'abord la signification des valeurs spirituelles et religieuses qu'attribuent les sociétés occidentales aux récifs coralliens. Ensuite, elle discute l'institutionnalisation de la nature tropicale par des organisations internationales ainsi que le problème de l'existence de différents systèmes de gestion foncière à La Réunion. Enfin, l'étude déconstruit la politique de mythification du récif corallien mise en œuvre par des institutions locales à La Réunion et examinera la signification de 'protéger l'environnement' en tant qu'action communicante définie par les systèmes de communication et d'échange réunionnais. Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1112 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1112 | Partager |