Research framework for the developpement of creole pig's niche lmarket in Martinique : a holistic approach" ; Cadre de recherches pour le développement du marché de niches du porc créole martinique : une apprache holistique Auteur(s) : Gourdine, Jean-Luc Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : The Creole pig has always been part of the rural and suburban landscape of Martinique. Currently, this breed is not integrated into a research and conservation program. The Natural Park of Martinique Region (PNRM) has the objective to maintain and valorize the genetic heritage of Martinique?s Creole pig and develop a niche business. Based on PNRM knowledge, some Creole pigs live freely in the mountains in the North, in the South coast and in a few disparate traditional breeders located in the countryside. It is essential to carry out an inventory of the local pig population to propose a scheme for conservation and economic development. In order to favour the appropriation of the Creole pig niche, the PNRM, as a decision maker, acts in a systemic and holistic way by considering the whole Martinican territory and the pig sub-sector: producers involved in the COOPMAR pig farmers? cooperative, researchers of INRA (FWI), the food chain and at least (in a second phase) the consumers and the Martinican society. First of all, the pig farmers are involved (private family farms and specialised pig producers). Researchers and technicians from PNRM and INRA- URZ (Animal production research unit) and INRA-PTEA (Tropical platform in animal experimentation) are performing experimental studies both in controlled conditions and in farms, in order to: i) determine phenotypic and genetic characteristics of Martinique?s Creole pigs in comparison with other pig breeds from the Caribbean area; ii) help at designing genetic management to maintain the population and avoiding inbreeding; iii) help at defining feeding management by a) establishing, at the whole territorial food chain, an inventory of co or by-products available for pig feeding; b) implementing experimental studies in technology for conservation; c) implementing feeding and growing experiments and finally iv) help at defining eco-friendly production systems a) aiming at generate an adequate revenue and b) focusing on ecosystem services such as meat quality, socio-cultural services and circular economy. Le porc créole a toujours fait partie du paysage rural et suburbain de la Martinique. Actuellement, cette race n'est pas intégrée dans un programme de recherches et de conservation. Le parc naturel de la région de la Martinique (PNRM) a l'objectif pour maintenir et valoriser l'héritage génétique du porc créole de la Martinique et pour développer des créneaux. Basé sur la connaissance de PNRM, quelques porcs créoles vivent librement dans les montagnes dans le nord, dans la côte sud et chez quelques éleveurs traditionnels disparates situés dans la campagne. Il est essentiel d'effectuer un inventaire de la population locale de porc pour proposer un plan pour la conservation et le développement économique. Afin de favoriser l'appropriation du créneau créole de porc, le PNRM, comme décideur, agit d'une manière systémique et holistique en considérant tout le territoire de la Martinique et sous-secteur de porc : producteurs impliqués dans la coopérative d'agriculteurs de porc de COOPMAR, les chercheurs d'AICN (FWI), la chaîne alimentaire et au moins (dans une deuxième phase) les consommateurs et la société Martiniquaise. Tout d'abord, les agriculteurs de porc sont impliqués (les fermes privées de famille et les producteurs de porc spécialisés). Les chercheurs et les techniciens de PNRM et AICN URZ (unité de recherches de production animale) et INRA-PTEA (plate-forme tropicale chez l'expérimentation animale) réalisent des études expérimentales dans des conditions commandées et dans les fermes : i) déterminent des caractéristiques phénotypiques et génétiques des porcs créoles de la Martinique en comparaison d'autres races de porc à partir du secteur des Caraïbes ; ii) aide à concevoir la gestion génétique pour maintenir la population et à éviter l'endogamie ; iii) aide à définir la gestion de alimentation a) en établissant, à la chaîne alimentaire territoriale de totalité, à un inventaire de Co ou aux sous-produits disponibles pour l'alimentation de porc ; b) mise en oeuvre des études expérimentales en technologie pour la conservation ; c) mettant en application des expériences de alimentation et croissantes et finalement iv) aide à définir viser qui respecte l'environnement des systèmes de production a) produisent de à revenu approprié et b) se concentrant sur des services d'écosystème tels que la qualité de viande, des services socioculturels et l'économie circulaire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16263 V16263 | Partager |
Effet de l'exploitation sur les caractéristiques démo-génétiques de la régénération chez Jacaranda copaia Auteur(s) : Vimal, Ruppert Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Ivan Scotti Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, 97387 Kourou, Guyane (France)Diplôme : Master Recherche il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Cette étude s’inscrit dans le cadre d'un projet intitulé «Impact du degré d'exploitation sur la biodiversité ». Ici, nous avons analysé l'effet de cette perturbation sur les caractéristiques démo-génétiques d’une espèce forestière héliophile Jacaranda copaia. Nous avons travaillé sur quatre parcelles (chacune de 6,25 ha) du dispositif de Paracou, dont une parcelle témoin et trois parcelles à degré d'exploitation croissant. Un échantillonnage exhaustif de tous les arbres appartenant à l'espèce a été réalisé sur les quatre parcelles, La population se répartit en deux groupes : les adultes ayant potentiellement participé à la régénération (DBH > 10 cm ; N = 133) et les juvéniles issus de la régénération (DBH < 10 cm). Ces derniers sont séparés en deux sous-groupes selon leur position : dans les trouées d'exploitation (N = 564) ou hors des trouées d'exploitation (N = 127). A l’aide de quatre marqueurs microsatellites SSR. Nous avons donc comparé la diversité génétique, le coefficient de consanguinité, la différenciation, le déséquilibre génotypique et la proximité génétique des individus en fonction de la distance spatiale (auto corrélation génétique spatiale). Les résultats ainsi obtenus ne montrent pas d'effet de l’exploitation sur la diversité génétique globale. Cependant celle-ci est plus structurée dans l'espace et se traduit par une consanguinité plus forte. La présence de déséquilibres génotypiques et une répartition en agrégats des juvéniles présents dans les trouées d’exploitation. Ceci pourrait s’expliquer par une contribution inégale des adultes à la régénération dans les zones exploitées mais il faudra cependant tenter d’expliquer quels en sont les mécanismes et comment interagissent-ils avec les caractéristiques écologiques de l’espèce. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189281 hal-01189281 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189281 PRODINRA : 22898 | Partager |
Diversité et différentiation génétiques des populations de tortues vertes (Chelonia mydas) dans les sites de ponte et d'alimentation du sud-ouest de l'océan Indien : application aux stratégies de conservation de l'espèce Auteur(s) : Taquet, Coralie Éditeur(s) : Université de la Réunion Résumé : The green turtle (Chelonia mydas) is an emblematic species of marine life. However, nowadays it is subject to many threats (poaching, by-catch). Even if there is deep growing measures for its protection, the green turtle still is an endangered species and it is listed in Appendix I of Washington Convention (CITES). In order to elaborate efficient conservation and management plans, perfect knowledge of green turtle biology, but also of its population structure and their characteristics, are needed. In this thesis, we have assessed genetic structure of green turtle populations in the South-Western Indian Ocean by using genetic tools. In all, 1551 tissue samples have been collected from our study zone and from our control site French Polynesia (37 samples). All kinds if individuals were sampled (except males in reproductive phase) from 15 sampling sites including nesting, foraging, and immature development site. We used both control region of mitochondrial DNA and 6 microsatellite loci to better infer maternal and paternal lineages. We identified 29 haplotypes in the South-Western Indian Ocean. They are distributed in 3 independent and highly divergent clades, including one composed with haplotypes from Atlantic Ocean. For 7 of these haplotypes, it was the first time they were detected in the study zone. Fifteen haplotypes were previously undescribed, distributed in all the 3 clades. These new haplotypes seem to be specific to the South-Western Indian Ocean, which is then an original zone. Besides, we found a high allelic richness. These results show the South-western Indian Ocean is rich and very diversified. This region plays an important role in the global diversity of the species. The South-Western Indian Ocean is one of the two contact zones presently known between the two metapopulations of green turtles (Atlantic-Mediterranean and Indo-Pacific). This contact induces a genetic cline based on CM8 (Atlantic) and C3 (Indo-Pacific) haplotype frequencies. Analysis of the microsatellite differentiation between individuals provides evidence of genetic exchanges between the two metapopulations in the region. The South-Western Indian Ocean participates to green turtle global genetic mixing. Studying the influence of several intrinsic and extrinsic factors on population structuring provides useful information for management plan elaboration. We found no significant difference between genetic structures of foraging females and males, contrary to immature turtles which seem to be organised in 'regional pools'. This organisation could be due to both immature natal homing and influence of oceanic currents. High mitochondrial differentiation of nesting females and low global microsatellite differentiation of our samples indicate male-mediated gene flow among populations of the study zone. The genetic composition of a sampling site presents no significant variation along the year, even if we could notice some trends. Nevertheless, it can be significantly different from a year to an other one. This may result from alternation of distinct populations on the same site. We noticed different evolution in 10 or 20 years of the genetic composition depending on the sampling site. Geographic distance seems not to have significant influence on population structuring concerning microsatellite markers. Nesting females of Saziley Beach (Mayotte Island, Comoros Archipelago) present genetic divergence from females nesting in the two other sampled beaches of this island. The observed population structure shows no contradiction with the organisation of oceanic currents in the South-Western Indian Ocean. Comparing the results from the two genetic markers used, we identified 8 genetic differentiated clusters of turtles in the study zone and at least 6 distinct populations. These clusters constitute 8 potential management units (MUs) which could serve as basis in the elaboration of conservation and management plans. La tortue verte (Chelonia mydas) constitue l'un des espèces emblématiques de la vie marine, pourtant de nombreuses menaces pèsent de nos jours encore sur sa survie (braconnage, captures accidentelles). Ainsi, malgré l'essor de mesures de protection menées à travers pour sa sauvegarde, la tortue verte constitue une espèce 'en danger d'extinction' et figure dans l'Annexe I de la Convention de Washington (CITES). Afin d'élaborer des plans de gestion et de conservation qui soient efficaces, il est important d'avoir une parfaite connaissance de la biologie de la tortue verte, mais aussi de la structure de ses populations et de leurs caractéristiques. C'est dans ce cadre que s'inscrit la présente étude. L'objectif de cette étude était d'acquérir des connaissances sur la structure des populations de tortues vertes dans le sud-ouest de l'océan Indien grâce à l'utilisation de l'outil génétique. Au total, 1551 échantillons de tissu ont été collectés dans la zone d'étude et dans notre site témoin la Polynésie française (37 échantillons). Toutes les catégories d'individus ont été échantillonnées (excepté les mâles en phase de reproduction) et les 15 sites d'échantillonnage comprennent à la fois des sites de ponte, d'alimentation et de développement pour les immatures. Deux types de marqueurs ont été utilisés : la région contrôle de l'ADN mitochondrial et 6 loci microsatellites, afin d'appréhender au mieux l'apport des lignées maternelles et paternelles. Nous avons pu mettre en évidence la présence dans le sud-ouest de l'océan Indien de 29 haplotypes distincts, appartenant à trois clades fortement divergents dont l'un constitué d'haplotypes originaires de l'océan Atlantique. Parmi ces haplotypes, 7 ont été détectés pour la première fois dans la zone d'étude, et 15 autres n'ont jamais été précédemment décrits chez cette espèce. Ils sont présents dans chacun des 3 clades d'haplotypes. Ces nouveaux haplotypes semblent spécifiques à la région, et en font une zone originale. On observe par ailleurs une grande richesse allélique dans les effectifs analysés. Ces résultats montrent que le sud-ouest de l'océan Indien est une zone riche et très diversifiée. Cette région joue un rôle important dans la diversité génétique globale de l'espèce. Le sud-ouest de l'océan Indien constitue l'une des deux seules zones connues à l'heure actuelle de contact entre les deux métapopulations de tortues vertes (Atlantique-Méditerranée et Indo-Pacifique). Ce contact a entraîné la formation d'un cline génétique portant principalement sur les fréquences relatives des haplotypes CM8 (Atlantique) et C3 (Indo-Pacifique). Les résultats obtenus lors de l'analyse microsatellite de la différenciation entre les individus originaires des deux métapopulations montrent que le sud-ouest de l'océan Indien constitue une zone d'échanges génétiques entre les deux métapopulations, participant au brasage génétique de l'espèce. L'étude de facteurs, intrinsèques et extrinsèques, pouvant influencer la structuration des populations apportent de nombreuses informations qui pourraient s'avérer utiles lors de l'élaboration de plans de gestion. La structure des femelles et des mâles en alimentation ne diffère pas, contrairement à celle des immatures qui semble s'organiser en 'pools régionaux' qui seraient le fruit de l'interaction d'un comportement de philopatrie et d'une influence des courants océaniques. La forte différenciation mitochondriale des femelles en ponte et la très faible différenciation microsatellite observée à l'échelle de la région, indiquent l'existence de flux de gènes via les mâles. La composition génétique d'un site ne varie pas de manière significative au cours de l'année. Par contre, elle peut varier d'une année à l'autre, signifiant l'alternance dans certains sites de ponte de plusieurs populations distinctes. L'évolution de la composition génétique d'un groupe, au cours de 10 ou 20 ans, diffère selon le site considéré. La distance ne semble pas influencer de manière significative la structuration des populations au niveau microsatellite. Les femelles en ponte sur la plage de Saziley (Mayotte) diffèrent génétiquement de celles pondant sur les deux autres plages de l'île. La structure observée des populations est en accord avec l'organisation des courants océanique dans la région. La confrontation des résultats obtenus à partir des deux marqueurs génétiques utilisés, permet la détermination de 8 ensembles génétiquement différenciés dans la zone d'étude et l'identification d'au moins 6 populations distinctes. Ces ensembles constituent autant d'unités de gestion (MUs) potentielles qui pourront servir de base à l'élaboration de plans de gestion et de conservation. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/these-3532.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3532/ | Partager |
Exposition prénatale aux insecticides organophosphorés et issues de grossesse, dans la cohorte mères-enfants PELAGIE ; Exposition prénatale aux insecticides organophosphorés et issues de grossesse, dans la cohorte mères-enfants PELAGIE Auteur(s) : Chevrier, Cécile Chevrier, Cécile Chevrier, Cécile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides GFP : Groupe Français des Pesticides GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Un certain nombre d'études animales ont démontré la toxicité reproductive et la neurotoxicité développementale des insecticides organophosphorés. Quelques études épidémiologiques suggèrent un rôle de l'exposition aux insecticides organophosphorés sur la croissance foetale de façon concordante pour les groupes de population présentant une susceptibilité génétique particulière (faible activité paraoxonase 1). Ces études sont pour l'essentiel des études de cohorte de population générale nord-américaine. L'objectif est d'étudier l'association entre l'exposition prénatale aux insecticides organophosphorés et la croissance intra-utérine à partir de marqueurs urinaires d'exposition pendant la grossesse et en tenant compte de susceptibilités génétiques potentielles (PON1), à partir d'une cohorte mères-enfants dans la population française. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14216 V14216 V14216 V14216 | Partager Voir aussi Ecologie Environnement contamination Insecticide Pesticide Santé Ecologie Environnement contamination Insecticide France France France ; Télécharger |
Diversity and Evolution in tropical rainforest trees: example of Eperua falcata in French Guiana ; Diversité et évolution des arbres de forêt tropicale humide : exemple d'Eperua falcata en Guyane française Auteur(s) : Brousseau, Louise Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecologie et Ecophysiologie Forestières (EEF) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université de Lorraine (UL) Université de Lorraine Ivan Scotti, Erwin Dreyer(ivan.scotti@ecofog.gf) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In the tropical rainforest of Amazonia, the factors driving the evolution of tree species remain poorly understood, and the relative influence of neutral and adaptive processes is continuously debated. In particular, local habitat patchiness draws much attention, as profound changes in the structure and composition of forest communities occur among micro-habitats. Thus, micro-environmental variations related to topography have frequently been invoked as drivers of adaptive radiation leading to sympatric speciation in Neotropical trees. On one hand, the hypothesis of local adaptation has never been investigated at the intra-specific level, i.e. within species currently undergoing population differentiation; on the other hand, many tree species are genetically structured over local scales due to neutral processes, mainly limited gene flow (caused by restricted pollen and seed dispersal). In this study, I used populations of a common tree species of the Guiana Shield - Eperua falcata (Fabaceae) - to study how neutral and adaptive processes shape the distribution of genetic diversity across forest landscapes characterized by local micro-habitat patchiness. I asked three main questions by combining both phenotypic (quantitative genetics) and molecular (population genetics) approaches: 1) How is the genetic diversity structured in forest landscapes of French Guiana? 2) Which evolutionary drivers are relevant to explain the structure of genetic diversity at local scale? 3) Does local adaptation contribute to structure genetic diversity within continuous populations? En forêt tropicale humide Amazonienne, les facteurs gouvernant l'évolution des espèces d'arbres restent peu connus et continuellement débattus. En particulier, les micro-variations environnementales attirent beaucoup d'attention car elles induisent de profondes modifications de structure et composition des communautés. Les variations micro-environnementales associées à la topographie ont couramment été évoquées comme facteur de radiations adaptatives chez les espèces d'arbres. Cependant, l'hypothèse de l'adaptation locale n'a jamais été testée au niveau intra-spécifique chez les arbres de forêt amazonienne alors que l'on sait que la diversité génétique des arbres tropicaux est couramment structurée à faibles échelles spatiales par des processus neutres (en particulier du fait de restrictions de flux de gènes). Dans cette étude, j'ai étudié le processus de différentiation génétique d'une espèce d'arbre (Eperua falcata, Fabaceae) dans les paysages forestiers de Guyane française grâce à la combinaison d'une approche phénotypique (génétique quantitative) et d'une approche moléculaire (génétique des populations). Je me suis attachée à répondre à trois questions principales : 1) Comment se distribue la diversité génétique dans les paysages forestiers de Guyane française ? 2) Quelles forces évolutives sont impliquées dans le processus de différentiation génétique à faible échelle spatiale ? 3) Est-ce que le processus d'adaptation locale contribue à structurer la diversité génétique à faible échelle spatiale ? https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00967318 NNT : 2013LORR0188 tel-00967318 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00967318 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00967318/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00967318/file/THESE_Louise_Brousseau.pdf | Partager |
Hydrographic network structure and population genetic differentiation in a vector of fasciolosis, Galba truncatula Auteur(s) : Hurtrez-Bousses, S. Hurtrez, Jean Emmanuel Turpin, H. Durand, C. Durand, P. De Meeus, T. Meunier, C. Renaud, F. Auteurs secondaires : Génétique et évolution des maladies infectieuses (GEMI) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : We report a preliminary analysis on the relationships between drainage basin structure and genetic structure of populations of the European vector of fasciolosis, Galba truncatula. In the study area, 251 snails belonging to 12 populations were collected along different ditches of a same river network. Each snail was genotyped at six variable microsatellite loci. Our results show that all sample sites are characterized by a low level of polymorphism and a very high and significant heterozygote deficiency. Our data reveal a significant genetic differentiation, even at a small scale, and failed to delimit clear patterns of isolation by euclidian distance. Our study shows that genetic differentiation significantly increases with hydrographic distance along the streams (p < 0.002), in consistence with the hypothesis that dispersion along the stream is dependent on the direction of water flow. This study shows that relationships can exist between the organization of the hydrological network and population biology of a disease vector, which has strong potential applications to drainage network management issues. ISSN: 1567-1348 hal-00496374 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00496374 DOI : 10.1016/j.meegid.2010.01.005 | Partager |
Marqueurs microsatellites chez l'huître plate Ostrea edulis l. : caractérisation et applications à un programme de sélection pour une résistance au parasite Bonamia ostreae et à l'etude de populations naturelles Auteur(s) : Launey, Sophie Éditeur(s) : Institut national agronomique Paris Grignon Résumé : The flat oyster Ostrea edulis L. is the indigenous oyster of the Atlantic as well as the Mediterranean coasts of Europe. Its commercial exploitation dates back to Antiquity but its breeding is now threatened by two parasitic protozoa, among which Bonamia ostreae. Various aspects of the genetics of this species' natural and farmed populations have been studied with the aid of microsatellite markers. At first, the implementation and the screening of two partial genomic libraries made it possible to identify 28 new microsatellite loci. Analysis of the segregation of 12 of these loci and of two enzymatic loci shows that most microsatellite loci are transmitted in a Mendelian way, but some loci have significant segregation distortions. Moreover, seven linkage groups, of which four contain at least two markers, were identified in Ostrea edulis. The genetic variability of three populations selected for one or two generations for resistance to Bonamia ostreae was analysed with the aid of 5 microsatellite loci. In spite of the absence of genealogical data, we have shown that these selected populations were descended from a very low number of founding genitors (from 3 to 15 depending on the population) and for two populations, we were able to reconstruct the genealogy and the relationships between the individuals were identified. These selected populations have, in addition to a very low genetic variability, real and at times high levels of consanguinity. These results have a significant implication for the continuation of the selection programme (consanguinity management, augmentation of genetic variability by introducing wild genitors). The geographical structuring of the genetic variability of natural populations of Ostrea edulis has been analysed with the aid of 5 microsatellite loci on a sampling covering almost the entire distribution area of the species (from Norway to the Adriatic Sea). The results are consistent with those published in the literature and using enzymatic markers. The populations show a low level of differentiation that could correspond to a model of isolation by distance. The Atlantic populations, which have a reduced polymorphism, could be descended from post-glacial recolonisation from Mediterranean populations that had survived the glaciations of the Quaternary Period. The current distribution of flat oyster populations is surely also subject to anthropogenic activities. Finally, the genetic bases of the heterozygosis-growth correlation were studied in a natural population with the aid of enzymatic and microsatellite markers. Although leads favouring the direct contribution of enzymatic loci have been found, biases in the sampling design make it impossible to come to a formal conclusion. However, this study has made it possible to show that the capture of individuals over a short period (around ten days) leads to a sampling of a population descended from a very low number of founding genitors, in contradiction with the generally accepted idea that marine bivalve populations are large panmictic populations with significant, efficient numbers. These results confirm in a natural population the observations of a significant reduction of efficient sizes in hatchery populations. L'huître plate Ostrea edulis L. est l'huître indigène des côtes européennes aussi bien atlantiques que méditerranéennes. Son exploitation commerciale remonte à l'Antiquité mais son élevage est aujourd'hui menacé par deux protozoaires parasites dont Bonamia ostreae. Différents aspects de la génétique des populations naturelles et cultivées de cette espèce ont été étudiés à l'aide de marqueurs microsatellites. Dans un premier temps, la réalisation et le criblage de deux banques génomiques partielles ont permis l'identification de 28 nouveaux locus microsatellites. L'analyse de la ségrégation de 12 de ces locus et de deux locus enzymatiques montre que la plupart des locus microsatellites sont transmis de façon mendélienne, mais certains locus présentent des distorsions de ségrégation importantes. Par ailleurs, sept groupes de liaison dont quatre contiennent au moins deux marqueurs ont été identifiés chez Ostrea edulis. La variabilité génétique de trois populations sélectionnées depuis une ou deux générations pour une résistance à Bonamia ostreae a été analysée à l'aide de 5 locus microsatellites. Malgré l'absence de données généalogiques, nous avons montré que ces populations sélectionnées étaient issues d'un très faible nombre de géniteurs fondateurs (de 3 à 15 selon les populations) et pour deux populations, la généalogie a pu être reconstituée et les liens de parenté entre les individus ont été identifiés. Ces populations sélectionnées présentent, outre une très faible variabilité génétique, des niveaux de consanguinité réels et parfois élevés. Ces résultats ont une implication importante pour la continuation du programme de sélection (gestion de la consanguinité, augmentation de la variabilité génétique par introduction de géniteurs sauvages). La structuration géographique de la variabilité génétique des populations naturelles d'Ostrea edulis a été analysée à l'aide de 5 locus microsatellites sur un échantillonnage couvrant presque toute l'aire de répartition de l'espèce (de la Norvège à la Mer Adriatique). Les résultats sont cohérents avec ceux publiés dans la littérature et utilisant des marqueurs enzymatiques. Les populations montrent un niveau de différenciation faible qui pourrait correspondre à un modèle d'isolement par la distance. Les populations atlantiques, qui présentent un polymorphisme réduit, pourraient être issues de recolonisation post-glaciaire à partir de populations méditerranéennes ayant survécu aux glaciations du Quaternaire. La répartition actuelle des populations d'huître plate est certainement aussi soumise aux actions anthropiques. Enfin, les bases génétiques de la corrélation hétérozygotie-croissance ont été étudiées dans une population naturelle à l'aide de marqueurs enzymatiques et microsatellites. Bien que des pistes en faveur de la contribution directe des locus enzymatiques aient été trouvées, des biais dans le dispositif expérimental ne permettent pas de conclure de façon formelle. Cependant, cette étude a permis de montrer que le captage d'individus sur une faible période (une dizaine de jours) conduit à l'échantillonnage d'une population issue d'un nombre très réduit de géniteurs fondateurs, en contradiction avec l'idée reçue que les populations de bivalves marins sont de larges populations panmictiques à effectif efficace important. Ces résultats confirment dans une population naturelle les observations de réduction importante des tailles efficaces dans des populations d'écloserie. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/these-1919.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1919/ | Partager |
Conséquences génétiques de la production de larves d'huîtres en écloserie : étude des processus de dérive et de sélection Auteur(s) : Taris, Nicolas Sauvage, Christopher Batista, Frederico Baron, Sophie Ernande, Bruno Haffray, Pierrick Boudry, Pierre Éditeur(s) : Actes du 6e colloque national BRG, La Rochelle, 2-3-4 octobre 2006 Résumé : Previous studies have shown heritable variation in larval developmental traits in the Pacific oyster Crassostrea gigas. In order to study the genetic consequences of production of oyster larvae in hatcheries, two factors, specific to hatcheries, were examined: the effect of discarding the smallest larvae (i.e. culling) and the effect of temperature (20°C versus 26°C). A mixed-family approach was used in order to infer the genetic composition of larval populations and family assignment, limiting possible environmental bias and allowing the study of a relatively large number of families using a limited number of larval tanks. Our results show that three multiplexed highly polymorphic microsatellite markers are a powerful tool for family assignment and, consequently, for the study of bivalve larvae genetics. Culling, by selective sieving of the smallest larvae is an advantageous practice at a phenotypic scale as it reduced variance in larval size, variance of developmental rate and time to settlement. Culling of 50% of the larval population only led to 15% less spat, showing a positive phenotypic correlation between larval growth and settlement success. However, culling represents a substantial risk for diversity loss, because it increases the variance of reproductive success among parental oysters. The effective population sizes of early settling cohorts of settlement were lower than those of later ones. Our results show that the settlement of slow growing larvae significantly contributes to minimizing the variability of reproductive success and therefore to maximizing genetic diversity. These results corroborate the low estimations of variability of broodstocks sampled in several French commercial hatcheries, relative to natural populations. The genetic composition of the larval population and the resulting spat was significantly different between the two tested temperatures, revealing genotype x environment interaction for survival. Similarly, genotype x environment interaction was also observed for larval growth as a higher temperature exerted a positive influence on the expression of genetic variability for this trait. Consequently, we can conclude that a temperature of 26°C coupled with culling, to common practice in oyster hatcheries, is likely to amplify the selection pressure for fast growing larvae. To test for this hypothesis, we compared larval developmental traits in the progeny of a hatchery broodstock closed for 7 generations, with the progeny of wild oysters and the two possible hybrids. Our results show that selection of fast growing larvae can counteract presumed inbreeding depression, due to higher mean relatedness among hatchery broodstock than in the wild. Genetic effects of intensive rearing conditions at larval stage are significant and should be taken into account in hatchery practices, especially in terms of genetic diversity management. Afin d'étudier les conséquences génétiques des pratiques de production en écloserie d'huître creuse, deux facteurs ont été examinés : l'élimination des petites larves et la température. Nos résultats montrent que l'assignation de parenté par marqueurs microsatellites est un outil performant pour les études génétiques en phase larvaire de familles élevées en mélange. Bien qu'avantageux d'un point de vue phénotypique, le tamisage sélectif représente un risque de perte de diversité. La fixation des larves à croissance lente permet en effet de minimiser la variabilité du succès reproducteur et de fait, de maximiser la variabilité génétique. Ces résultats corroborent les estimations de variabilité sur les stocks d'écloseries françaises où l'on constate une diversité allélique inférieure à celle de populations issues du milieu naturel. La température exerce également une influence sur la précocité de l'expression de la variabilité génétique pour la croissance larvaire. Ainsi une température élevée associée à une procédure de tamisage peut amplifier l'effet sélectif. Enfin, la sélection de larves à croissance rapide semble démontrée, s'opposant à la dépression de consanguinité présumée. Les conditions d'élevage peuvent donc avoir un effet génétique significatif qui devrait être pris en considération dans les pratiques d'écloserie, notamment dans la gestion de la diversité génétique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/acte-1505.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1505/ | Partager |
Etude des processus de dérive et de sélection liés aux pratiques d'élevage en écloserie d'huître creuse Auteur(s) : Boudry, Pierre Résumé : Genetic consequences of production of Pacific oyster larval in hatchery: drift and selective pressures related to rearing practices. In order to study the genetic consequences of production of oyster larvae in hatcheries, two factors were examined: the effects of discarding the smallest larvae (i.e. culling) and temperature effects. A mixed-family approach was used in order to infer the genetic composition of the larval population. The results show that high polymorphic microsatellite-based family assignment is a powerful tool for the study of bivalve larvae genetics. Culling by selective sieving is an advantageous practice at a phenotypic scale, but also represents a substantial risk for diversity loss if parentage assignment is not introduced as a breeding practice. Settlement of slow growing larvae contributes to minimizing the variability of reproductive success and therefore to maximizing genetic diversity. These results corroborate the lower estimations of variability made on broodstocks from French commercial hatcheries relative to natural populations. Temperature exerts an influence on the expression of genetic variability for larval growth. A temperature of 26°C, coupled with culling could amplify the selective effect. Furthermore, selection of fast growing larvae has proven to counteract inbreeding depression at this stage. Genetic effects of intensive rearing conditions are significant and should be taken into account in hatchery practices, especially in terms of genetic diversity management. Afin d'étudier les conséquences génétiques des pratiques de production de larves en écloserie d'huître creuse, deux facteurs ont été examinés : l'effet de l'élimination des plus petites larves et l'effet de la température. Une approche de familles élevées en mélange a été utilisée afin d'avoir accès à l'information génétique au stade larvaire. Les résultats obtenus montrent que l'assignation de parenté basée sur des marqueurs microsatellites hautement discriminants est un outil performant pour les études génétiques en phase larvaire. Bien qu'avantageuse d'un point de vue phénotypique, la pratique de tamisage sélectif représente un risque substantiel de perte de diversité si cette pratique n'est pas associée à une assignation de parentée par empreintes génétiques. La fixation des larves à croissance lente permet de minimiser la variabilité du succès reproducteur et de fait, de maximiser la variabilité génétique. Ces résultats corroborent les estimations de variabilité sur les stocks d'écloseries commerciales françaises où l'on constate une diversité allélique inférieure à celle de populations issues du milieu naturel. La température exerce également une influence sur la précocité de l'expression de la variabilité génétique pour la croissance larvaire. Ainsi une température élevée (26°C) associée à une procédure de tamisage peut amplifier l'effet sélectif. Enfin, la sélection de larves à croissance rapide semble démontrée, s'opposant à la dépression de consanguinité présumée en phase larvaire. Les conditions d'élevage peuvent donc avoir un effet génétique significatif qui devrait être pris en considération dans les pratiques d'écloserie, notamment dans la gestion de la diversité génétique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/rapport-1459.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1459/ | Partager |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuse du genre Crassostrea: hybridation et conservatoire de souches - Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998 - Synthèse finale Auteur(s) : Boudry, Pierre Heurtebise, Serge Huvet, Arnaud Chollet, Bruno Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Gerard, Andre Résumé : Actions menées de 1994 à 1998 au sein du conservatoire de souches : 1. Résultats des importations, acclimatation et hybridation. a) Rappel des conditions d'introduction de nouvelles souches. L'importation de toute espèce est conditionnée par les résultats d'une enquête préliminaire dont l'objet est de rechercher les exigences écologiques de l'espèce et la situation épidémiologique dans son milieu d'origine. Le travail du LGP et de ses partenaires a été partagé en différentes actions: 1. Recherche de contacts dans divers pays étrangers, en vue de l'importation d'huîtres présentant des caractéristiques intéressantes. 2. Importation : L'importation se fait selon les normes du CIEM (Conseil International pour l'Exploration de la Mer) : contrôles pathologiques sur les lots d'animaux importés, confinement en salle de quarantaine des géniteurs avec stérilisation systématique des eaux de rejet, sacrifice des géniteurs après la production de la première génération. 3. Production d'une première descendance: La ponte est également réalisée en salle de quarantaine. Des contrôles pathologiques auront lieu tout au long de l'élevage. 4. Contrôle des performances : ils se font, dans un premier temps, uniquement au laboratoire avec stérilisation des eaux de rejet. Cette caractérisation intègre différentes approches : résistance aux parasites présents dans le milieu français, caractères quantitatifs (poids, taille, rendement, vitesse de croissance), polymorphisme enzymatique ou ADN, tests physiologiques (mesure de la respiration, du rendement d'assimilation ... ). 5. Hybridation: Des hybridations entre espèces ont été tentées, avec contrôle par marqueurs génétiques. 6. Conservatoire de souches : Les générations F1 des différentes espèces ont systématiquement été conservées. Une salle a été spécialement équipée au LGP dans cet objectif. Droits : 1998 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/12907.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/12922.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/ | Partager Voir aussi Génétique Acclimatation Hybridation Marqueurs moléculaire Marqueurs populations Crassostrea Télécharger |
Organisation de la diversité génétique dans le complexe d'espèces du genre Carapa Auteur(s) : Allard, Luc Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Sciences et Technologies (Bordeaux 1) Caroline Scotti-Saintagne Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, F97387 Kourou, Guyane (France)Diplôme : Master Recherche il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Origin and maintenance of species diversity is one of the main questions in evolutive biology. Species complexes, ie sister species still exchanging genes, are common in tropical forests and contribute to this diversity. This poster describes the organization of the genetic diversity in two closely related tree species, Carapa guianensis and C. procera, which are in sympatry in French Guiana. By using a clustering method based on nuclear markers (Pritchard et al. 2000), 506 trees sampled in French Guiana have been assigned to a species. Interestingly, many individuals harbored intermediate genome and we assigned to an hybrid group. The geographic distribution of these individuals revealed the presence of a contact zone between the two carapa species in the Eastern part of French Guiana. We then analysed genetic diversity at cholroplast genome and revealed a symmetrical gene flow between the two sister species. In addition, hybridization between hybrids and parental species ar likely possible but still need validations thanks to control crosses. Within species, we finally revealed the presence of a departure from the neutral equilibrium in thedirection of a population expansion likely related to Holocene perturbations. This expansion may have contributed to the hybrid zone formation in French Guiana. L'origine et le maintien de la diversité spécifique des forêts tropicales humides est une question clé en biologie évolutive. Ce travail contribue à améliorer la compréhension de ces mécanismes à travers l'étude de la distribution de la diversité génétique de deux espèces sœurs interfertiles, le Carapa procera et C. guianensis en Guyane. L'assignation botanique des arbres échantillonnés (506) a été effectuée en adoptant une approche moléculaire qui repose sur l'analyse de la répartition des fréquences alléliques de six microsatellites nucléaires (Pritchard et al. 2000). Chaque locus présente des allèles dont les différences de fréquences entre espèces sont importantes, permettant ainsi d'envisager des outils simples de reconnaissances pour ces espèces difficilement identifiables sur la seule base de leurs caractères phénotypiques. Une zone de contact des deux espèces où les phénomènes d'hybridations sont fréquents a par ailleurs été localisée. En associant une analyse de la diversité au niveau du génome chloroplastique sur un sous ensemble d'individus (244), j'ai pu montrer que l'introgression est bidirectionnelle et que les backcross sont possibles. Les flux de gènes entre les deux espèces sont fréquents, et à l'intérieur des espèces, les populations sont peu structurées bien que la différenciation soit significative entre les sites les plus éloignés. Enfin, ce travail met en évidence que les populations de chacune des deux espèces présentent un signal d'expansion de population, avec un signal plus fort pour le C. procera, qui laisse présager une expansion récente, vraisemblablement à l'origine de la zone de contact. L'impact des évènements climatiques et/ou des activités amérindiennes des 10 000 dernières années pourrait expliquer la restriction puis l'expansion de ce genre post pionnier. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189488 hal-01189488 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189488 PRODINRA : 42333 | Partager |
Diversité, différenciation et héritabilité des caractères phénotypiques des espèces Eperua falcata et Sextonia rubra de la forêt tropicale humide guyanaise Auteur(s) : Calvo Vialettes, Leticia Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts Ivan Scotti Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, 97387 Kourou, Guyane (France) Diplôme : Diplôme d'Ingénieur des Techniques Forestières il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Le stage est principalement centré sur l'étude des traits de croissance, de physiologie et de morphologie foliaire sur des populations de plantules d'Eperua falcata (en forêt et en serre ) et de Sextonia rubra (en serre) afin d' étudier la diversité et la différenciation entre pieds mères, d'une part, et l'héritabilité d'autre part. L'héritabilité est une mesure du degré de transmission d'un caractère ; elle représente (en terme statistique) le rapport de la variance phénotypique d'origine génétique. A travers une analyse de variance (ANOVA) on a pu estimer les différentes composantes de la variance (génétique et résiduelle) des traits pour les deux espèces. Les différences génétiques trouvées entre pieds mères jouent un rôle important dans la variabilité des traits. Pour E. falcata, les héritabilités obtenues nous donnent, dans certains traits, des valeurs fortes et similaires en serre et en forêt (ex. l'épaisseur) et dans d'autres, des résultats assez variables à cause de l'interaction génotype- environnement. Par contre pour le S. rubra, les valeurs d'héritabilité sont très homogènes dans la majorité des traits étudiés en serre. Cela montre que, du point de vue écologique aussi bien que du point de vue de gestion, il est indispensable de prendre en compte la variabilité individuelle et héritable, l'adaptabilité et l'adaptation au milieu, comme paramètres de tout modèle des communautés végétales de la Forêt Tropicale Humide. L'ensemble des résultats nous donne une forte motivation pour poursuivre les analyses, dans le temps ou dans la reformulation de la conception des dispositifs avec des transplantations réciproques en pleine forêt. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189280 hal-01189280 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189280 PRODINRA : 22857 | Partager |
Résistance de la crevette Litopenaeus stylirostris à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida : Physiologie, immunologie et pathologie comparées d’une population sélectionnée sur un critère de survie aux épisodes de mortalité et d’une population témoin non sélectionnée. Auteur(s) : De Decker, Sophie Résumé : The New-Caledonian shrimp industry is based on the controlled reproduction of the shrimp Litopenaeus stylirostris, a species which was introduced in the 80s. The major difficulty to which the industry has been faced for 10 years is the occurrence of the “Syndrome 93”, which corresponds to mortality phases when the temperature falls down in April-May-June. This mortality is associated to the pathogenic bacteria Vibrio penaecida. An experiment of genetic selection based on the criterion ofsurvival to Syndrome 93 has been conducted at the Laboratory of Aquaculture of New Caledonia. The 3rd selected generation had demonstrated very encouraging results (survival rates improved by around 20% in experimental infections with V. penaeicida). These results have not been confirmed at the 4th generation and no difference in terms of physiology and immunology appears between the selected population and the non-selected control population. The potential causes of these results are examined and proposals for protocol improvements are given. La filière crevette de Nouvelle-Calédonie reposesur la maîtrise de la reproduction contrôlée de la crevette Litopenaeus stylirostris, espèce introduite dans les années 1980. La difficulté majeure que rencontre la filière depuis une dizaine d’années est la récurrence du « Syndrome 93 », qui s’exprime sous forme d’épisodes de mortalités lors des baisses de température aux intersaisons. Ces mortalités sont associées à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida Une expérience de sélection sur un critère de survie à des épisodes de Syndrome 93 a été menée au Laboratoire Aquacole de Calédonie. La 3èmegénération sélectionnée avait montré des résultats très encourageants (survies améliorées de l’ordre de 20% lors d’infections expérimentales à V. penaeicida). Ces résultats ne sont pas confirmés en 4ème génération et aucune différence en termes physio-et immunologique n’apparaît entre la population sélectionnée et la population témoin non sélectionnée. Les causes potentielles de ces résultats sont examinées et des propositions d’amélioration de protocoles sont avancées. Droits : 2004 Université de la Rochelle, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00204/31527/29943.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00204/31527/ | Partager |
Accès à la culture biomédicale et enjeux socio-symboliques des représentations de la drépanocytose dans une population scolaire de Guadeloupe Auteur(s) : Pruneau, Jérôme Ferez, Sylvain Maillard, Frédéric Philippon, Berangere Hue, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’étude des représentations de la drépanocytose dans une population scolarisée de l’île de Marie-Galante (N=267), en Guadeloupe, est ici réalisée à partir du traitement des réponses à une question d’association libre qui s’inscrivait dans un questionnaire plus large. L’analyse des occurrences et des co-occurrences spontanément associées à la drépanocytose montre le flou qui entoure cette maladie dans la population étudiée, attestant d’une faible maîtrise des représentations biomédicales. Ce sont finalement le statut et la signification du sang, ainsi que la notion même de maladie génétique, qui paraissent mal assurés, car réinscrits dans l’univers des représentations culturelles et sociales liées à l’identité/altérité et à la filiation. This paper presents a part of the results of a research on the representation on SCD (Sickle Cell Disease) among a schooled population living in Marie-Galante (Guadeloupe). It treats free associations of the respondents concerning SCD. The analysis of occurrencies and co-occurrencies spontaniously associated to the disease reveals the incertitude surrounding it, attesting thus of a small control of biomedical representations. The status and signification of blood, even as the notion of genetic disease, seem to be ambigious in their answers. They are in fact imbedded in the universe of social and cultural representations related to identity/alterity and filiation problematics. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3684 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3684 | Partager |
Residual genetic variability in domesticated populations of the Pacific blue shrimp (Litopenaeus stylirostris) of New Caledonia, French Polynesia and Hawaii and some management recommendations Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Arnaud-haond, Sophie Vonau, Vincent Bishoff, Vincent Mouchel, Olivier Pham, Dominique Wyban, Jim Boudry, Pierre Éditeur(s) : Elsevier Résumé : The Latin American shrimp Litopenaeus stylirostris was introduced in three different Pacific islands (Tahiti, New Caledonia via Tahiti, and Hawaii) and hatchery-propagated for 7-25 generations to develop shrimp farming based on these domesticated stocks. Three microsatellite markers have been used in an attempt to assess the genetic bases of the populations available to start a selective breeding program. The comparison of eight hatchery stocks (five New Caledonian, two Hawaiian and one Tahitian stocks) and one wild Ecuadorian population showed a much lower variability in the domesticated stocks than in the wild population, especially in New Caledonia and Tahiti (2-3.7 vs. 14-27 alleles per locus; 20-60% vs. 90% expected heterozygosity). The Tahitian and the New Caledonian stocks share the same alleles, suggesting that the loss of alleles occurred during the common past of these populations. On the contrary, New Caledonian and Hawaiian populations share only one common allele at the three loci studied. Although the low genetic variability and the resulting inbreeding of the New Caledonian stocks do not seem to affect their present performance, the results of this study demonstrate the usefulness of the introduction of new stocks in order to increase the potential responses to new controlled or uncontrolled selective pressures. The introduction in New Caledonia of the Hawaiian domesticated stocks, which would provide the local shrimp industry with 40% of the allelic diversity of the species, is advised and preferred to the one of wild animals in order to take advantage (i) of the spontaneous selection which occurred during domestication and (ii) of their favourable sanitary "specific pathogen free" status (no presence of four viruses: WSV, YHV, IHHNV, TSV) which limits the risk of introduction of pathogens. La crevette d'Amérique latine Litopaenus stylirostris a été introduite dans trois îles du Pacifique (à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie via Tahiti, et à Hawaii), et a été ensuite reproduite en écloserie pendant 7 à 25 générations à des fins d'aquaculture. Trois marqueurs microsatellites ont été utilisés pour évaluer les bases génétiques des populations disponibles pour le démarrage d'un programme d'amélioration génétique. L'étude comparative de 8 populations domestiquées (cinq néo-calédoniennes, deux hawaiiennes et une tahitienne) et d'une population sauvage d'Equateur révèle une variabilité très réduite dans les populations d'élevage, en particulier en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti (2 à 3.7 allèles par locus au lieu de 14 à 27 en population sauvage ; 20% à 60% d'hétérozygotie au lieu de 90%). Les souches tahitiennes et calédoniennes disposent des mêmes allèles, ce qui suggère que la perte d'allèles a eu lieu lors de l'histoire commune des ces populations. A l'inverse, les populations néo-calédoniennes et hawaiiennes n'ont en commun qu'un seul allèle sur les 3 locus étudiés. Bien que la très faible variabilité génétique du cheptel calédonien ne semble pas affecter ses performances actuelles, les résultats de cette étude démontrent l'utilité de l'introduction de variabilité afin d'augmenter la capacité de réponse à de nouvelles pressions de sélection (contrôlées ou non). L'introduction des souches hawaiiennes en Nouvelle-Calédonie qui permettrait à la filière locale de disposer de 40% de la diversité allélique de l'espèce) est préconisée de préférence à celle d'animaux sauvages afin de bénéficier (i) de la sélection spontanée qu'elles ont subi lors de leur domestication et (ii) de leur statut sanitaire « specific pathogen free, SPF » (absence de 4 virus : WSV, YHV, IHHNV, TSV) qui limite les risques de transferts de pathogènes. Aquatic Living Resources (0990-7440) (Elsevier), 2003-12 , Vol. 16 , N. 6 , P. 501-508 Droits : 2003 Published by Elsevier, Paris. http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/publication-596.pdf DOI:10.1016/j.aquliv.2003.07.001 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/596/ | Partager |
Phylogéographie des huîtres creuses des mangroves de l'Atlantique Sud par l'apport des marqueurs moléculaires Auteur(s) : Verdon, Beatrice Résumé : La taxonomie des huîtres est longtemps restée basée sur des critères morphologiques tel que la coquille et les organes internes ou sur la répartition géographique. Ces critères se révèlent aujourd'hui peut fiable du fait de la grande plasticité des caractères morphologiques des huîtres en fonction des conditions environnementales, et du transport d'espèce par l'ostréiculture ou accidentellement. La biologie moléculaire et en particulier les marqueurs génétiques sont des outils très utiles pour différencier les espèces. La phylogéographie des huîtres creuses de l'Atlantique Sud a ainsi été étudié grâce à différentes méthodes d'observation du polymorphisme de l'ADN. Ces techniques ont dans un premier temps été appliquées à des fragments mitochondriaux (16S) pui à des fragments nucléaires (ITS). La PCR6RFLP a été utilisée d'une part sur les fragments 16S pour déterminer les haplotypes de 5 nouvelles populations du genre Crassostrea provenant du Sénégal, du Nigeria et du Brésil. Il a été ainsi possible d'identifier une nouvelle population de Crassostrea gasar en Amérique du Sud. Nous nous sommes ensuite intéressés aux polymorphisme pouvant exister entre les différentes populations de C. gasar de part et d'autre de l'Atlantique. Pour cela des fragments nucléaires ITS, à priori plus polymorphes que les fragments mitochondriaux 16S ont été étudiés. Différentes mises au point ont été réalisées afin de révéler un éventuel polymorphisme entre les populations. Toutes les informations recueuillies tendent vers cette hypothèse sans toutefois pouvoir la confirmer. La présence d'une zone de sympatrie entre les espèces C. gasar en Amérique du Sud poste la question de son introduction, soit par l'homme soit accidentellement. Des études complèmenaires sont indispensables, par un échantillonnage plus large, pour évaluer l'étendue de la présence des espèces de part et d'autre de l'océan. Il est également nécessaire de continuer la mise au point sur les marqueurs nucléaires afin de confirmer le polymorphisme suspecté entre les populations C. gasar d'Afrique et d'Amérique. La publication récente d'un article séparant les espèces C. brasiliana et C. rhizophorae pose également la question de la position de C. brasiliana par rapport aux deux espèces que nous avons étudié. Droits : 2000 Univ. La Rochelle http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14409/11706.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14409/ | Partager |
Amélioration génétique expérimentale de la crevette d'élevage de Nouvelle-Calédonie : Sélection d'une population de L. stylirostris résistante à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida. Rapport final pour le Ministère de l'Outre-Mer Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Goarant, Cyrille Bachere, Evelyne De Lorgeril, Julien Mugnier, Chantal Ansquer, Dominique Broutoi, Francis Brun, Pierre Résumé : The New-Caledonian shrimp industry is based on the controlled reproduction of the shrimp Litopenaeus stylirostris, a species which was introduced in the 80s. The major difficulty to which the industry has been faced for 10 years is the occurrence of the "syndrome 93", which corresponds to mortality phases when the temperature falls down in April-May-June. This mortality is associated to the pathogenic bacteria Vibrio penaecida and is expressed at different levels which are variable from year ta year and from pond to pond. No resistance to this pathology has been developed spontaneously. This is likely due to the protocole used to rear spawners, which does not allow to implement an efficient selective pressure at each generation
An experimental selection on the criteria of survival after picks of syndrome 93 has been conducted at the Laboratoire Aquacole de Calédonie. The 3rd selected generation demonstrates survival rates improved by 20% during experimental infections with V. penaeicida in comparison with a non selected control population of same genetic origin. The comparison of the correlated responses on the level of expression of 5 genes which are potentially implicated in immunity phenomena (Peneidins, lysozyme, transglutaminase. profiline, annexine) shows that the selected population has a level of expression in lyzozyme twice higher than the control population. This result suggests that the lysozyme could be a genetic marker which could be used in a selective breeding program to he developed in relation with the private hatcheries. La filière crevette de Nouvelle-Calédonie repose sur la maîtrise de la reproduction contrôlée de la crevette Litopenaeus stylirostris, espèce introduite dans les années 80. La difficulté majeure que rencontre la filière depuis une dizaine d'années est la récurrence du « syndrome 93 », qui correspond à des épisodes de mortalités lors des baisses de température en avril-mai-juin. Ces mortalités sont associées à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida et s'expriment à des niveaux d'intensité variable d'une année à l'autre et d'un bassin à l'autre. Aucune résistance vis-à-vis de cette pathologie ne s'est développée spontanément. Ceci est vraisemblablement lié au protocole employé pour l'élevage des géniteurs qui ne permet pas d'exercer une pression de sélection efficace à chaque génération. Une expérience de sélection sur un critère de survie à des épisodes de syndrome 93 a été menée au Laboratoire Aquacole de Calédonie. La 3ème génération sélectionnée montre des survies améliorées de l'ordre de 20% lors d'infections expérimentales à V. penaeicida par rapport à une population témoin non sélectionnée de même origine génétique. La comparaison des réponses corrélées sur le niveau d'expression de 5 gènes potentiellement impliqués dans les phénomènes de défense immunitaire (penaeidine, lysozyme, transglutaminase, profiline, annexine) montre que la population sélectionnée a un niveau d'expression en lysozyme deux fois plus élevé que la population témoin. Ce résultat suggère que le lysozyme pourrait être un marqueur génétique utilisable dans un programme de sélection à développer en relation avec les écloseries de production. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00109/22020/19643.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00109/22020/ | Partager |
Altitudinal gradients, biogeographic history and microhabitat adaptation affect fine-scale spatial genetic structure in African and Neotropical populations of an ancient tropical tree species Auteur(s) : Wang, Zhengfeng Torroba Balmori, Paloma Budde, Katharina Birgit Heer, Katrin GONZALEZ MARTINEZ, Santiago C. Olsson, Sanna SCOTTI-SAINTAGNE, Caroline Casalis, Maxime Auteurs secondaires : Department of Forest Ecology and Genetics ; Spanish National Institute for Agriculture and Food Research and Technology (INIA) Sustainable Forest Management Research Institute ; Universitad de Valladolid Spanish National Institute for Agriculture and Food Research and Technology (INIA) Biodiversité, Gènes et Communautés ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Institute of Experimental Ecology Germany, Conservation Biology and Ecology ; University of Ulm Conservation Biology and Ecology ; University of Marburg Ecologie des Forêts Méditerranéennes (URFM 629) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Public Library of Science Résumé : The analysis of fine-scale spatial genetic structure (FSGS) within populations can provide insights into eco-evolutionary processes. Restricted dispersal and locally occurring genetic drift are the primary causes for FSGS at equilibrium, as described in the isolation by distance (IBD) model. Beyond IBD expectations, spatial, environmental or historical factors can affect FSGS. We examined FSGS in seven African and Neotropical populations of the late-successional rain forest tree Symphonia globulifera L. f. (Clusiaceae) to discriminate the influence of drift-dispersal vs. landscape/ecological features and historical processes on FSGS. We used spatial principal component analysis and Bayesian clustering to assess spatial genetic heterogeneity at SSRs and examined its association with plastid DNA and habitat features. African populations (from Cameroon and São Tomé) displayed a stronger FSGS than Neotropical populations at both marker types (mean Sp = 0.025 vs. Sp = 0.008 at SSRs) and had a stronger spatial genetic heterogeneity. All three African populations occurred in pronounced altitudinal gradients, possibly restricting animal-mediated seed dispersal. Cyto-nuclear disequilibria in Cameroonian populations also suggested a legacy of biogeographic history to explain these genetic patterns. Conversely, Neotropical populations exhibited a weaker FSGS, which may reflect more efficient wide-ranging seed dispersal by Neotropical bats and other dispersers. The population from French Guiana displayed an association of plastid haplotypes with two morphotypes characterized by differential habitat preferences. Our results highlight the importance of the microenvironment for eco-evolutionary processes within persistent tropical tree populations. ISSN: 1932-6203 hal-01608324 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01608324 DOI : 10.1371/journal.pone.0182515 PRODINRA : 403154 PUBMED : 28771629 | Partager |
Mise au point d'un outil génétique dans l'étude de la diversité chloroplastique d'une espèce d'arbre de la forêt tropicale humide de Guyane française : Vouacapoua americana (Aublet) Auteur(s) : Cinget, Benjamin Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Laurent Maggia Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diplôme : DEA il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION L'étude de la répartition géographique de la diversité génétique résultant de l'histoire des populations apparaît comme fondamentale pour la conservation des espèces. Ainsi, la mise en évidence des relations phylo-géographiques au court du Quaternaire récent, au sein d'une espèce modèle Vouacapoua americana (Caesalpiniaceae), en Guyane française apporte des informations importantes sur la dynamique des populations naturelles. Dans cette étude les loci trn Q-trn S et trn Sa-trn fM sont utilisés afin de déterminer l'histoire évolutive des populations issues des refuges forestiers tropicaux. Le but principal est l'obtention des séquences après amplification PCR. L'analyse de ces séquences chez cinq populations testées a permis de mettre en évidence leur caractère hypervariable, ainsi que des régions présentant des motifs conservés répétés plusieurs fois. Les constructions phylogéographiques obtenues à partir de celles-ci accentuent la régionalisation des différents chlorotypes, existant en Guyane pour cette espèce, mise en évidence au cours de travaux précédents. Ainsi, les informations apportées par cette approche apparaissent comme complémentaires aux résultats obtenus par d'autres techniques d'analyse moléculaire. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189224 hal-01189224 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189224 PRODINRA : 16622 | Partager |
Ressources génétiques et phylogéographie des huîtres creuses Crassostrea gigas et C. angulata : variabilité, différenciation et adaptation des populations naturelles et introduites Auteur(s) : Huvet, Arnaud Éditeur(s) : Université de Tours Résumé : L 'huître creuse japonaise Crassostrea gigas et portugaise C. angulata ont été respectivement décrites par Thunberg (1793) et Lamarck (1819). Mais les similitudes morphologiques et l 'homogénéité des fréquences allozymiques entre populations ont conduit de nombreux auteurs à proposer l'existence d'une seule et mênle espèce. L'analyse récente d'un gène mitochondrial a pennis de déterminer l'origine asiatique de C. angulata, soulignant l'intérêt de l'étude de la différenciation génétique et phénotypique entre les deux taxons. La notion biologique d'espèce a tout d'abord été examinée. Des croisements de 1ère et 2ème génération ont montré la viabilité et fertilité des hybrides. L'analyse de la compétition spennatique par marqueurs microsatellites ne montre pas d'isolement reproductif, mênle partiel et le séquençage du fragment ITS 1 confirme la forte proximité génétique des deux taxons. Les patrons de différenciation génétique observés par marqueurs microsatellites et mitochondriaux apparaissent sitnilaires. L'origine asiatique de C. angulata est donc confinnée. Le fort niveau de polymorphisme des marqueurs microsatellites explique partiellement les plus faibles valeurs observées de différenciation. Une bimodalité des tailles d'allèles microsatellites entre taxons a pennis le développement d'un nouveau marqueur nucléaire, mettant en évidence des phénomènes d'hybridation naturelle dans la zone du sud de l'Europe où l'activité ostréicole met aujourd'hui les 2 taxons en contact. L'étude de caractères phénotypiques a été réalisée en milieu naturel et contrôlé sur des descendances d'écloserie. Les résultats montrent une meilleure croissance de C. gigas et une période de reproduction plus longue chez C. angulata. Des mesures physiologiques montrent un plus fort taux de respiration du naissain C. gigas, ainsi qu'un temps de filtration supérieur chez les adultes. La différence de croissance entre taxons pourraient donc être expliquée par le temps de filtration et l'effort de reproduction. Droits : Université de Tours, The author http://archimer.ifremer.fr/doc/00034/14564/11867.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00034/14564/ | Partager Voir aussi génétique des populations Crassostrea isolement reproducteur marqueurs moléculaires écophysiologie aquaculture Télécharger |