Agriculture, culture et medecine créole aux Antilles Auteur(s) : Célestine-Myrtil-Marlin, Danielle Loading the player... Résumé : Le développement durable est un processus aux multiples facettes, tant enverinnomental qu'économique ou que sociétal. L'INRA dans son optique de production et de consommation respectueuses de l'environneme doit en plus mettre en place un important travail de recherche visant à supplanter des espèces locales à des espéces extérieures bien souvent qui plus est difficilement adaptables au milieu tropical.Guadeloupe Martinique 21 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH01729f5fe3d74c4dee693930 | Partager |
Agriculture, culture et medecine créole aux Antilles Auteur(s) : Célestine-Myrtil-Marlin, Danielle Année de publication : Loading the player... Extrait de : "Kréyol bo kampis-nou", le 28 octobre 2009. Université des Antilles et de la GuyaneDescription : Le développement durable est un processus aux multiples facettes, tant environnemental qu'économique ou que sociétal. L'INRA dans son optique de production et de consommation respectueuse de l'environnement doit mettre en place un important travail de recherche visant à supplanter des espèces locales à des espèces extérieures qui plus est bien souvent difficilement adaptables au milieu tropical. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH01729f5fe3d74c4dee693930 HASH01729f5fe3d74c4dee693930 | Partager Voir aussi Consomation locale Production locale Développement durable Agriculture tropicale INRA Agriculture Guadeloupe Martinique Télécharger |
Diagnostic de Cynoscion acoupa (Acoupa rouge) en Guyane française Auteur(s) : Levrel, Adrian Résumé : La pêche côtière artisanale, répartie sur tout le littoral guyanais cible les poissons dits « blancs » vivant entre 5 et 20 m de profondeur, en mer et dans les estuaires ; machoirans, acoupas, loubines, requins, mulets, mérou, etc... Ses débarquements annuels sont estimés à plus de 3000 tonnes en 2011.
La pression démographique en Guyane (croissance démographique supérieure à 3.8%, INSEE, 2007) va générer un accroissement de la demande alimentaire locale et par conséquent des prélèvements et activités halieutiques croissants concernant la pêcherie côtière qui soutient la consommation locale. Cette augmentation de la production halieutique est–elle soutenable ? La ressource ainsi que la biodiversité ne se retrouveront-elles pas à terme en situation de surexploitation sous cette pression anthropique croissante ?
Le présent rapport s’intègre dans le projet Dépêche en apportant des connaissances sur le stock de l’espèce principale de la pêcherie Guyanaise, l’Acoupa Rouge. Droits : 2012 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00114/22495/20201.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00114/22495/ | Partager |
Adopter des méthodes alternatives avec ecophyto en Martinique Auteur(s) : Marie-Nelly, Hélène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Agir contre la dégradation de notre environnement et de notre planète, est un objectif que se sont fixés l'Europe et l'État français à travers le plan ECOPHYTO. La construction du plan régional ECOPHYTO de la Martinique est basée sur des enjeux de l'agriculture (principale utilisateur de pesticides) comme la surveillance des cultures, la formation des utilisateurs, l'innovation dans des systèmes de cultures économes en intrants, la démonstration de pratiques nouvelles, ou le suivi des indices de consommation de produits. Il s'organise sur 9 axes décliné en 116 actions et intègre des spécificités locales propres à l'agriculture d'outre mer (problématiques des usages orphelins, d'absence de filière d'élimination des produits non utilisables, de développement de la lutte biologique dans un contexte insulaire...) Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14243 V14243 | Partager Voir aussi Pesticide Agriculture Ecologie Environnement Biologie Pollution Produits phytosanitaires Martinique France ; Télécharger |
Territorial dynamics and identity claims of the Wayãpi and Teko indigenous people of the municipality of Camopi (French Guiana). ; Dynamiques territoriales et revendications identitaires des Amérindiens wayãpi et teko de la commune de Camopi (Guyane française). Auteur(s) : Tritsch, Isabelle Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles-Guyane Bernard Thibaut Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Indigenous territories comprise extensive areas of tropical forest and hold significant social and conservation value. Today, they are subject to various constraints and opportunities, and face many territorial transformations. These transformations are complex and multifaceted. They involve the adoption of new production and consumption modes, the modification of forms of social organisation and identity and territorial claims. However, the links between these on-going processes are still poorly understood, and make difficult to appreciate the adaptation dynamics of indigenous common natural resources management. This thesis is particularly concerned with the territorial dynamics of the Wayãpi and Teko indigenous people of the municipality of Camopi in French Guiana. It integrates methods that include land use analysis using remotely sensed data, socio-economic and agricultural systems analysis at the household scale, and empirical analysis on the influence of identity claims, kinship networks, and conservation policies. It shows that despite the residential settlement around local towns, the growth of cash income from wage labour and welfare, associated with strong kinship networks, allows the revival of mobility and the diversification of indigenous territorialities. Environmental policies implemented on the territory involve processes of identity and territorial claims and motivate the construction of a collective project of endogenous local development. A comparative approach with the situation of the wayãpi people living in Brazil and evolving in a completely different institutional, socio-economic and environmental context shows similar dynamics. Indigenous peoples of these two sites adopt "multi-local" land use systems, allowing them to extend their territory occupation and taking part of a broader dynamic of territorial and identity affirmation. They articulate forest and local town environments. This multi-local land use system can be interpreted as a new form of environmental governance, which overcomes the access difficulties to natural resources around local towns and ensures their sovereignty over the territory. Les territoires amérindiens couvrent de vastes étendues de forêts tropicales et possèdent une forte valeur sociale et environnementale. Soumis à des contraintes et opportunités variées, ils sont de nos jours le siège de nombreuses transformations territoriales. Ces transformations sont complexes et multiformes. Elles impliquent l'adoption de nouveaux modes de production et de consommation, le réajustement des formes d'organisation sociale et des dynamiques de réaffirmation identitaire et territoriale. Or les liens entre tous ces processus sont encore mal compris, et rendent délicate la compréhension des dynamiques d'adaptation des systèmes amérindiens de gestion des ressources communes. Cette thèse s'intéresse particulièrement aux dynamiques territoriales des Amérindiens wayãpi et teko de la commune de Camopi en Guyane française. Elle intègre des données sur l'occupation du sol obtenues par télédétection, des données socio-économiques et productives à l'échelle des ménages et des données qualitatives sur les processus identitaires, les réseaux de parenté, les politiques de conservation et la gouvernance du territoire. Elle montre que malgré la sédentarisation de l'habitat autour des bourgs locaux, la croissance des revenus monétaires issus des emplois salariés et des aides sociales, combinée avec le maintien de réseaux de parenté et d'entraide, permet une redynamisation des systèmes de mobilité et une diversification des territorialités amérindiennes. De plus, les politiques environnementales mises en place sur le territoire impliquent des processus de territorialisation et de revendications identitaires et motivent la construction collective d'un projet de développement local endogène. Une approche comparative avec la situation des Amérindiens wayãpi vivant au Brésil et évoluant dans un contexte socio-économique, institutionnel et environnemental bien différent montre des dynamiques similaires. Les Amérindiens de ces deux pays adoptent des systèmes d'exploitation du territoire multi-locaux, leur permettant d'étendre leur occupation du territoire et s'inscrivant dans une dynamique de réaffirmation identitaire et territoriale. Ils articulent ainsi les espaces de la forêt et des bourgs. Cette forme d'exploitation multi-locale du territoire peut être interprétée comme une nouvelle forme de gouvernance environnementale, qui leur permet de contourner les difficultés d'accès aux ressources naturelles autour des bourgs et d'affirmer leur souveraineté sur le territoire. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831619 tel-00831619 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831619 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831619/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831619/file/These_TRITSCH_mai2013_vf.pdf | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Qualité et valorisation de l'ombrine ocellée : l'exemple de la filière pisciculture marine martiniquaise Auteur(s) : Leon, Xavier Knockaert, Camille Regina, Françoise Résumé : The development of marine fish culture in Martinique, Guadeloupe, Reunion and Mayotte islands is relatively new and relies on the culture of the Red Drum (official name since 2007; scientific name: Sciaenops ocellatus). The current production is of about 70 tonnes per year in Reunion (only one company), 200 tonnes in Mayotte (a cooperative deriving from an entrepreneur's cooperative and an industrial company: Mayotte Aquaculture) and 100 tonnes in Martinique (around twelve artisanal companies). A company has also been running in Guadeloupe since 2004. Reunion's production is sold on the local market. In Mayotte, the entire Red Drum production of Mayotte-Aquaculture is exported to Europe. In the French Caribbean, the production is currently sold locally, with a strong development potential, the fish importations being larger than the fishing production (more than 60 % of the sea products sold locally is imported). Sea food consumption in the Caribbean is traditionally very large. The local market in Martinique is thought to be of about 18,000 tonnes, which corresponds to an average consumption of 48 kg/year per inhabitant (average consumption in France: 35 kg/inhab/year)... Le développement de la filière pisciculture marine à la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et Mayotte est relativement récent et repose sur l'élevage de l'Ombrine ocellée (appellation officielle depuis 2007 ; nom scientifique : Sciaenops ocellatus). La production actuelle avoisine les 70 tonnes par an à la Réunion (une seule entreprise), 200 tonnes à Mayotte (un regroupement issue d'une pépinière d'entreprises et une entreprise à caractère industriel : Mayotte Aquaculture) et 100 tonnes à la Martinique (une douzaine d'entreprises à caractère artisanal). Une entreprise produit également à la Guadeloupe depuis 2004. La production de la Réunion est écoulée sur le marché local. A Mayotte, la production d'Ombrine de Mayotte-Aquaculture est entièrement exportée vers l'Europe. Aux Antilles, la production est pour l'instant distribuée localement, avec un fort potentiel de développement, les importations de poissons étant supérieures à la production de pêche (plus de 60% de la consommation locale de produits de la mer est issue de l'importation). La consommation des produits de la mer aux Antilles est traditionnellementélevée. On estime le marché en Martinique à 18 000 tonnes, ce qui aboutit à une consommation par habitant de 48 kg/an (consommation moyenne en France : 35 kg/hab/an). La concurrence des produits importés est forte et les produits de la mer locaux sont très peu compétitifs dans l'état actuel d'absence quasi-totale de structure de conditionnement, transformation et distribution. L'atout qu'ils présentent est, à ce jour, essentiellement traditionnel (fraîcheur, vente directe, relation avec le pêcheur) et c'est sur ce créneau que la pisciculture marine martiniquaise, et en particulier l'Ombrine, devrait éviter de rester cantonnée. La réduction des prix et la transformation du poisson doivent en faire un produit fortement adaptable à différents modes de distribution, et notamment à une distribution moderne (grande distribution, collectivités). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-6592.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6592/ | Partager |
L'exploitation des cephalopodes - situation et perspectives Auteur(s) : Mesnil, B. Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The dwindling of the stocks of some marine animals traditionally fished is driving the producers to consider the exploitation of species which were seen as of lesser interest up to now. Among the latter, cephalopods hold a specific position. In the first place, they are not a new resource so to speak, having been eaten in Asian and Mediterranean countries for a long time, and, above all, they've been the object of a growing interest for a few years now. It is encouraging to see that this tendency is very distinct in our country where it can be thought that producers and consumers are now aware of the value of this abounding species. The actions aimed at optimising their exploitation are thus facilitated but they suffer from the imprecision of the statistical data on the fisheries. This data is indeed necessary to evaluate the availability of the stocks and to direct the production through a rational management. L'amenuisement des stocks de certains animaux marins traditionnellement pêchés amène les producteurs à envisager l'exploitation d'espèces jusqu'à présent considérées comme de moindre intérêt. Parmi ces dernières, les céphalopodes occupent une place particulière. En premier lieu, ils ne constituent pas à proprement parler une ressource nouvelle, ayant de tous temps été consommés dans les pays asiatiques et méditerranéens, et surtout, depuis quelques années, ils suscitent un intérêt croissant dans nombre de pays. II est encourageant de constater que cette tendance est particulièrement nette dans notre pays où tout porte à croire que producteurs et consommateurs ont pris conscience de la valeur de cette ressource disponible en abondance. Les actions destinées à optimaliser l'exploitation en sont facilitées mais se heurtent à l'imprécision des données statistiques sur les pêcheries. Ces dernières deviennent indispensables si l'on veut évaluer la disponibilité des stocks et orienter la production par une gestion rationnelle. On observe de plus qu'une étendue de plus en plus importante du domaine maritime tombe inévitablement sous le coup de réglementations locales ou internationales qui s'appuient très largement sur les statistiques de pêche. Si nous voulons aider efficacement les producteurs, nous devons disposer de données complètes et objectives. Sans attendre que soit atteint ce degré de précision, nous avons voulu aborder une étape plus élémentaire en réunissant les informations relatives à l'état actuel de l'exploitation des céphalopodes et aux solutions pour la développer. [OCR NON CONTRÔLE] Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1977 , Vol. 265 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1977/publication-6666.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6666/ | Partager |
Elevage, pêche et programmes d'étude des stocks du "Lambi" Strombus Gigas (gastéropode : strombidae) dans deux pays de la Caraibe : Iles Turks et Caicos, Porto Rico Auteur(s) : Rathier, Isabelle Résumé : Le lambi, Strombus gigas (Gastéropode : Strombidae) est une ressource exploitée traditionnellement dans les région Caraibe. D'après de nombreux auteurs, l'abondance des stocks a diminué depuis une vingtaine d'année. C'est le cas à Porto Rico, dont la production a de toute façon toujours été insuffisante pour satisfaire la consommation locale. Aux Iles Turks et Caïcos, où la production de lambis est l'une des plus fortes de la région Caraïbe, il y aurait danger de surexploitation. Ces deux pays ont pour objectif la mise en place ou l'amélioration de règlementions de la pêche. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00082/19292/16887.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00082/19292/ | Partager |
La pêche artisanale à Madingo-Kayes : entre subsistance et tentatives mercantiles Auteur(s) : Kimbatsa, Francelet Gildas Boungou, Gaspard Ngouma, Damas Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La sous-préfecture de Madingo-Kayes est arrosée par le bassin du Kouilou-Niari. Celui-ci constitue une niche écologique d’une grande diversité d’espèces halieutiques. Ces espèces sont recherchées par les populations locales pour leur rôle d’appoint dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et leur contribution aux moyens d’existence et aux économies rurales. Le poisson, dont la consommation fournit près de 70 % de protéines animales à Madingo-Kayes, provient essentiellement de la pêche artisanale (avec l’utilisation d’outils rudimentaires tels que la nasse, le filet, la ligne, etc.). La recette mensuelle générée par cette activité oscille entre 250 000 et 500 000 FCF, soit environ un million de FCFA par année. Les principales espèces capturées sont les poissons-chat électriques (Malapterurus electricus), les poissons de la famille des Mormyridae, etc. Elles sont soit consommées sur place, soit écoulées à Pointe-Noire, ville où la demande est très forte. The sub-prefecture of Madingo-Kayes is watered by the Kouilou-Niari basin. This constitutes an ecological niche of a wide variety of fish species sought by local people for their supporting role in the fight against food insecurity and their contribution to livelihoods and rural economies. Fish consumption in Madingo-Kayes provides nearly 70% of animal protein. The monthly recipe fish production in the district is between 250 000 and 500 000 FCFA. It is estimated an average of one million a year. The fishery is artisanal, with the use of simple tools such as the trap, net, line, etc. The main species of fish are captured electric catfish (Malapterurus electricus), fish of the family Mormyridae, etc. They are either consumed in the localities for food reasons or passed in Pointe-Noire, the city where the fish demand is very strong for mercantile reasons. Madingo-Kayes Congo RD Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10391 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10391 | Partager |
Disney Animation: Global Diffusion and Local Appropriation of Culture Auteur(s) : Belkhyr, Souad Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Children’s media products reflect the cultural values of their producers and the social, political and economic conditions under which they were produced. Watching an animated feature, therefore, cannot be regarded as an innocent and simple act of consumption. It rather involves a complex process of coding/decoding and appropriating cultural meanings. The relation between structured patterns of communication under globalization, on one hand, and the local conditions under which Disney cartoon products are marketed and consumed in the Arab world, on the other, can be understood as the main axis of globalized diffusion and local appropriation of American cultural values and lifestyle among Arab societies. Les produits médiatiques pour enfants reflètent les valeurs culturelles de leurs producteurs et les conditions sociales, politiques et économiques dans lesquelles ils ont été produits. Regarder un film d'animation, par conséquent, ne peut pas être considéré comme un simple acte de consommation. Il s'agit plutôt d'un processus complexe d’interprétation et d'appropriation de valeurs culturelles. La relation entre les modèles structurés de communication due à la mondialisation d'une part et les conditions locales dans lesquelles ses dessins animés sont commercialisés et consommés dans le monde arabe de l'autre peuvent être comprises comme l'axe principal de la mondialisation et de l'appropriation des valeurs culturelles et du mode de vie étatsunien par les communautés arabes. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5863 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5863 | Partager |
Dynamiques territoriales et revendications identitaires des amérindiens Wayapi et Teko de la commune de Camopi (Guyane française) ; Territorial dynamics and identity claims of the Wayãpi and Teko indigenous people of the municipality of Camopi (French Guiana) Auteur(s) : Tritsch, Isabelle Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Thibaut, Bernard Résumé : Les territoires amérindiens couvrent de vastes étendues de forêts tropicales et possèdent une forte valeur sociale et environnementale, soumis à des contraintes et opportunités variées, ils sont de nos jours le siège de nombreuses transformations territoriales. Ces transformations sont complexes et multiformes. Elles impliquent l’adoption de nouveaux modes de productions et de consommation, le réajustement des formes d’organisation sociale et des dynamiques de réaffirmation identitaireet territoriale. Or les liens entre tous ces processus sont encore mal compris et rendent délicate le compréhension des dynamiques d’adaptation des systèmes amérindiens de gestion des ressources communes.Cette thèse s’intéresse particulièrement aux dynamiques territoriales des amérindiens wayapi et teko de la commune de Camopi en Guyane française. Elle intègre des données sur l’occupation de sol obtenues par télédétection, des données socio-économiques et productives à l’échelle des ménages et des données qualitatives sur les processus identitaires, les réseaux de parente, les politiques de conservation et la gouvernance du territoire. Elle montre que malgré la sédentarisation de l’habitat autour des bourgs locaux, la croissance des revenus monétaires issus des emplois salariés et des aides sociales, combinées avec le maintien des réseaux de parente et d’entraide, permet une redynamisation des systèmes de mobilité et une diversification des territoires amérindiens. De plus, les politiques environnementales mises en place sur le territoire impliquent des processus de territorialisation et de revendication identitaires et motivent la construction collective d’un projet de développement local endogène. Une approche comparative avec la situation des amérindiens wayapi vivant au Brésil et évoluant dans un contexte socio-économique, institutionnel et environnemental bien différent montre des dynamiques similaires. Les amérindiens de ces deux pays adoptent des systèmes d’exploitation du territoire multi-locaux, leur permettant d’étendre leur occupation du territoire et s’inscrivant dans une dynamique de réaffirmation identitaire et territoriale. Ils articulent ainsi les espaces de la forêt et des bourgs. Cette forme d’exploitation multi-locale du territoire peut être interprétée comme une nouvelle forme de gouvernance environnementale, qui leur permet de contourner les difficultés et d’affirmer leur souveraineté sur le territoire. Indigenous territories comprise extensive areas of tropical forest and hold significant social and conservation value. Today, they are subject to various constraints and opportunities and face many territorial transformations. These transformations are complex and multifaceted. They involve the adoption of new production and consumption modes, the medications of forms of social organization and identity and territorial claims. However, the links between these on-going processes are still poorly understood, and make difficult to appreciate the adaptation dynamics of indigenous common natural resources management. This thesis is particularly concerned with the territorial dynamics of the wayapi and teko indigenous people of the municipality of Camopi in French Guyana. It integrates methods that include land use analysis using remotely sensed data, socio-economic and agricultural systems analysis at the household scale, and empirical analysis on the influence of identity claims, kinship networks, and conservation policies. It shows that despite the residential settlement around local towns, the growth of cash income from wage labour and welfare, associated with strong kinship networks, allows the revival of mobility and the diversification of indigenous territorialities. Environment policies implemented on the territory involve processes of identity and territorial claims and motivate the construction of a collective project of endogenous local development. A comparative approach with the situation of the Wayapi people living in Brazil, and evolving in a completely different institutional, socio-economic and environmental context shows similar dynamics. Indigenous people of these two sites adopt “multi-local” land use systems, allowing them to extend their territory occupation and taking part of a broader dynamic of territorial and identity affirmation. They articulate forest and local town environments. This multi-local land use sytem can be interpreted as a new form of environmental governance, which overcomes the difficulties access to natural resources around local towns and ensure their sovereignty over the territory. http://www.theses.fr/2013AGUY0608/document | Partager |
World Cultural Nomadictates: An Inquiry into the Trans-local Dynamics of Music Festivals in Morocco Auteur(s) : Moulay Driss, El Maarouf Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The aim of this paper is to study Moroccan music festivals against the existing theories on globalization, while coming up with new concepts aimed at overcoming the problems often facing experts in popular culture and media studies who feel that globalization thesis lapses into fatal gestures of leveling, reductionism, and totalitarianism, especially when it tries to account for current discussions related to the circulation of artifacts and cultural texts. The general consensus has it that modern technologies have hugely altered the meaning and revolutionized the traditional functions attached to art and cultural industries. The grotesque circulation of western cultural artifacts is justifiably judged to be many times agonizing for theorists in cultural studies, linguistics and political science, etc who want to be sure that the unequal transmissions of products across the world will not harm local cultural, linguistic and economic capital of the less dominant other. Moroccan music festivals for instance are seen to be increasingly governed by a complex whirlpool of the far-too-melodramatic implications of today’s world global connections. In view of this, this paper, which borrows from data collected during between 2010 and 2011, will examine cultural industries, music festivals in general and the Essaouira festival in particular, in relation to world flows, while holding the argument that the appropriation of western artifacts locally has always been part of a not-so-novel process of mobility of what we call world cultural nomadictates (nomadic dictates). The paper gives a detailed definition of this concept and develops other new concepts (e.g. recurents, exclusives) related to the «glocal» face of culture and art in Morocco in an attempt to find an escape route outside the impasses of the globalization/cultural imperialism theses surrounding the study of cultural industries. To drive this idea home, we will open up the discussion at hand onto existing controversies around notions of place, authenticity, urbanism, tourism and consumption. L'objectif de cette recherche est d’étudier les festivals de musique marocains en portant un regard critique sur les théories existantes de la mondialisation et en proposant de nouveaux concepts afin de surmonter les problèmes auxquels les théoriciens de la culture populaire et des médias se sont souvent confrontés. Selon eux, le concept de mondialisation sombre dans le réductionnisme et le totalitarisme, surtout lorsqu’il s’agit de la circulation des objets et des textes culturels. Un consensus général semble s’être développé autour de l’idée selon laquelle les technologies modernes ont considérablement altéré et révolutionné le sens et les fonctions traditionnelles de l'art et des industries culturelles. L'insolite diffusion des objets culturels occidentaux est à juste titre source d’angoisse pour les théoriciens des études culturelles, de la linguistique, et des sciences politiques qui veulent s'assurer que la transmission inégale des produits dans le monde ne nuira pas au capital local, culturel, linguistique et économique de l'autre (le moins dominant). Les festivals de musique marocains, par exemple, sont perçus comme étant de plus en plus tributaires des vicissitudes de la mondialisation actuelle. Dans cette perspective, cette recherche, s'inspire de données recueillies au cours de deux années de travail de terrain (2010/2011), et se penche sur les flux mondiaux de produits culturels qui mettent en interface les industries culturelles, les festivals de musique en général et celui d'Essaouira en particulier. Elle maintient l'idée selon laquelle l'appropriation des objets occidentaux par les communautés locales a toujours fait partie d'un processus de mobilité, qui n'est pas si récent, de ce que nous appelons les ‘nomadictâtes’ culturels du monde (dictâtes nomades). En explicitant la définition de ce concept, cette recherche développe d'autres concepts liés à la notion de glocalité de la culture et de l'art au Maroc. Enfin, elle suggère aussi une issue à l’impasse des théories de la mondialisation traditionnelles et celle de l’impérialisme culturel en particulier dans lesquelles l’étude des industries culturelles semble s’être emprisonnée. Pour ce faire, nous exposons le débat actuel sur les controverses autour des notions de lieu, d'authenticité, d'urbanisme, de tourisme, et de consommation. Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5993 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5993 | Partager |