L'éco-tourisme, un " modèle " de tourisme alternatif pour les territoires insulaires touristiques français ? ; L'éco-tourisme, un " modèle " de tourisme alternatif pour les territoires insulaires touristiques français ? : Discussion à partir d'expériences croisées Corse-Martinique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Tafani, Caroline Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience A partir d'une étude comparée originale qui met en perspective des expériences insulaires prises en Corse et en Martinique, cette communication interroge la portée de l'éco-tourisme comme alternative au tourisme de masse pour les territoires insulaires français. Les deux destinations touristiques sont tout d'abord présentées brièvement : l'examen du type de tourisme développé et de ses conséquences socio-spatiales amène à discuter, pour chacune des îles, l'existence d'une attente sociétale prégnante pour faire du tourisme autrement. Il est ensuite montré que le positionnement des pouvoirs publics en matière de tourisme alternatif, qui reste de l'ordre du discours, incite les acteurs locaux à mener leurs propres projets. Or, en matière de développement local, les retombées des ces initiatives locales, éparses et disjointes, sont somme toute très faibles. Ces constats conduisent à la présentation d'un modèle conceptuel d'écotourisme pour les territoires insulaires, qui cherche autant à clarifier la définition de l'écotourisme qu'à ouvrir la discussion sur des recommandations pour aller vers plus de durabilité. ISSN: 1779-0980 hal-00830509 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00830509 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00830509/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00830509/file/Eco-tourisme-un-modele-de-tourisme-alternatif-pour-les-territoires-insulaires-touristiques-francais-discussion-a-partir-d-experiences-croisees-corse-martinique.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5303 | Partager |
Formation en ligne : une solution pour la Caraïbe ? Auteur(s) : Combette, Allison Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : Partant des constats actuels sur l'utilisation des MOOC, cette communication, présentée par Allison Combette, doctorante de l'Université des Antilles, a pour but de présenter une réintégration des MOOC dans un enseignement traditionnel pour améliorer la qualité de l'enseignement et non le remplacer. L'intérêt des MOOC dans des régions insulaires et plus globalement tout territoire isolé est également évoqué. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15415 V15415 | Partager |
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN MILIEU INSULAIRE TROPICAL ; LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN MILIEU INSULAIRE TROPICAL : DES ÎLES EN CLAIR-OBSCUR Auteur(s) : Claude, Jean-Philippe Chonville, Nadia Forgeront, Amandine Mitchell, Adjoa Sylvia Paggi Polli, Alejandra Ithany, Jennifer Dauler, Clara Petit, Ethel Auteurs secondaires : Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Le comité organisateur de la J.E.S 2016 de l'ADJC : JP. CLAUDE (Biogéographie/Botanique), Amandine Forgeront (Traductologie), Clara Dauler (Espagnol), Ethel Petit (Cultures et Langues Régionales), Jean-Philippe Girier (Anglais), Elodie Drané (Phytochimie), Jessica Pierre-Louis (Histoire). Pr. Gilbert ELBAZ Éditeur(s) : HAL CCSD Publibook Résumé : L’association ADJC est née en 2014 de la volonté de favoriser les liens entre doctorant.e.s, jeunes chercheur.e.s et les divers membres de la communauté universitaire et scientifique de l’Université des Antilles.Elle se compose de doctorant.e.s, de jeunes chercheur.e.s et ami.e.s de l’association.Ses principaux objectifs :- Fédérer les doctorant.e.s, rompre l’isolement, créer des liens.- Promouvoir les études doctorales dispensées au sein de l’université.- Accompagner les doctorant.e.s dans leur projet de recherche et professionnel- Valoriser leurs travaux scientifiques auprès du plus grand nombre, étudiants, citoyens, décideurs économiques et politiques. International audience La deuxième édition de la Journée d'Études Scientifiques (J.E.S) de l'association Ansanm Doctorant.e.s et Jeunes Chercheur.e.s s'est tenue le 21 avril 2016, en prenant pour thématique celle qui porte le nouvel intitulé des Écoles doctorales de l'Université des Antilles : « La recherche scientifique en milieu insulaire tropical ». Les présentations pluridisciplinaires sur lesquelles reviennent ces actes ont dessiné les contours de territoires en mouvement, marqués par la complexité et la richesse de leurs biodiversités, leurs histoires et leurs cultures. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01575329 ISBN : 9782753904538 hal-01575329 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01575329 | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
La diplomatie territoriale : Martinique et Canaries, vers une nouvelle stratégie de développement ? Auteur(s) : Paggi Polli, Alejandra Année de publication : Loading the player... Extrait de : 2e journée d'études scientifiques des jeunes doctorants, le 21 avril 2016. Université des AntillesDescription : Alejandra PAGGI POLLI (doctorante en science politique, Université des Antilles) ouvre la réflexion sur la diplomatie territoriale et s'interroge sur l'intégration des territoires insulaires dans les grands espaces de décision. Il apparaît nécessaire de repenser le contexte international pour expliquer la configuration du nouveau système des relations internationales, dont ses traditionnels protagonistes, les Etats, ont été dépassés dans un monde globalisé. Les États modernes du modèle westphalien ont subi une série des transformations, surtout après la deuxième Guerre Mondiale, avec la prolifération d'organismes multilatérales comme l'ONU et l'UE qui ont provoqué progressivement un éloignement de leur position central et une cession de leur souveraineté en faveur de structures supranationales. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16070 V16070 | Partager Voir aussi Paradiplomatie relation internationale Territoire insulaire Diplomatie territoriale Canaries Martinique Télécharger |
Island Worlds: Spaces, Temporalities, Resources ; Mondes insulaires : espaces, temporalités, ressources Auteur(s) : Baldacchino, Godfrey Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : University of Prince Edward Island Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Islands were studied for a long time as simple peripheral territories, territories which flesh out the seamless continuation of continental logic, meaningless territories without the prism and perspective of metropolitan power. Through the field of the island studies, critical questions cross various island experiences and their context of development and their configurations; or otherwise study specific temporalities, connectivities and materialities, in the context of globalization. To study islands requires taking the measure of these territories, far from any monolithic vision, to analyze their space with regard to their social and political realities, to identify their economic clout and their context of development and the legacies of the history, in consideration of their geographical neighbourhood. It is a question of considering the exogenous logics which make the island and interrogate its internal dynamics.The subject of study is the island, "island" as object, the island in the management of its space, the definition of its territorial project, the positioning of the island in its environmental perspective and the opportunities it enjoys and the strategies it deploys in the globalized economy. The wealth of scholarship of and about islands and island societies extends beyond the simple spatial frame of the island; ‘the Island’ can be understood as a synecdoche, a convenient, manageable and reasonable microcosm of the continent. Les îles ont longtemps été étudiées comme de simples lieux périphériques, inscrits dans le prolongement de logiques continentales ; des espaces dépourvus de sens en dehors du prisme des puissances métropolitaines. A travers le champ des études insulaires, il s’agit désormais de croiser les différentes expériences insulaires, de poser les contextes de développement et d’étudier les configurations et les temporalités spécifiques des îles. Étudier les îles nécessite de prendre la mesure de ces territoires -loin de toute vision monolithique-, d’analyser leur espace au regard des réalités sociale et politique, de cerner leur poids économique et leur contexte de développement, des héritages de l’histoire à la prise en compte de leur voisinage géographique. Il s’agit de prendre en considération les logiques exogènes qui font l’île et d’interroger les dynamiques internes.Le sujet d’étude est l’île, l’objet «île », l’île dans la gestion de son espace, la définition de son projet territorial, le positionnement de l’île dans son environnement respectif et les opportunités et stratégies dans l’économie mondialisée. La richesse des enseignements des territoires et des sociétés insulaires débordent le simple cadre spatial de l’île qui peut être entendue comme une synecdoque, un microcosme commode et raisonnable du continent. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368434 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434/file/mondes-insulaires-espaces-temporalites-ressources.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.7272 | Partager |
Iles et iliens (îles des Antipodes, des Caraibes et Saint Pierre) Auteur(s) : Antona, Martine Résumé : Les îles et archipels français des Caraibes, de l'Océan Indien, du Pacifique et l'île de Saint Pierre et Miquelon concentrent la majorité des 1,670 millions de français habitant outre-mer. Il s'agit de terres étroites, éloignées de la métropole et distantes entre elles, éparses et souvent composées d'archipels. A l'exception de Saint Pierre et Miquelon, elles sont tropicales et soumises à des risques climatiques majeurs (cyclones). Leur superficie est réduite si on la compare à celle des territoires continentaux français d'outre-mer (Guyane et Terres Australes) mais elles sont au centre d'une surface maritime importante marquée par la pauvreté et l'inégale répartition des ressources biologiques et par la nature fragile des écosystèmes littoraux insulaires. Des parallèles entre l'isolement biologique des îles et leur peuplement ont pu amener à assimiler les îles à des "refuges" 1/ d'où une faible relation des îliens avec la mer et de rares échanges maritimes. Présenter ces îles comme un ensemble ne saurait rendre compte que leurs points communs sont autant de différences. La mer apparaît selon les îles comme un facteur d'isolement ou d'activités et de relations. La dynamique des îles renvoie donc à l'insularité perçue comme un handicap du fait de l'isolement ou un atout de position. Ces caractères peuvent être accentués selon la situation des îles (iles océaniques ou précontinentales), ou selon l'interaction entre insularité et système socio-culturel issu des relations avec la métropole. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1992/rapport-4213.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4213/ | Partager |
Orama nui : a programme for an observatory of marine resources and activities in the Pacific Islands Countries Auteur(s) : Loubersac, Lionel Résumé : The "ORAMA NUI" programme has been developed by the Territory of French Polynesia and IFREMER, both partners in SPT since 1988. It first aims at alleviating some bottlenecks, mainly in the coastal and lagoon economic development process, by use of satellite and computer technologies; then after four years of activities, it seeks to create opportunities for cooperative development projects involving one or several French territory and/or one or several island country in the Pacific region. After presenting the background, objectives, and bases of the programme, the paper comments on the rules set by EC for co-financing cooperative development projects involving at least one French overseas territory. Le programme "ORAMA NUI" a été développé par le Territoire de Polynésie Française et l'IFREMER, tous deux partenaires dans la SPT depuis 1988. Son but premier est de desserrer quelques goulots d'étranglement fréquents dans le processus de développement économique des lagons et des zones côtières; puis, après quatre années d'activité, il cherche à créer des opportunités de projets de développement en coopération mettant en jeu un ou plusieurs autre territoire français d'outremer et/ou un ou plusieurs pays insulaire de la région Pacifique. Après la présentation du contexte, des objectifs, et des bases du programme, l'auteur commente les règles établies par la CEE pour le cofinancement de projets de développement en coopération mettant en jeu au moins un territoire français d'outremer. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00191/30212/28610.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00191/30212/ | Partager |
L'écotourisme : un modèle de tourisme alternatif pour les territoires insulaires français ? ; L'écotourisme : un modèle de tourisme alternatif pour les territoires insulaires français ? : Discussion à partir d'expériences croisées Corse/Martinique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Tafani, Caroline Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience A partir d'une étude comparée originale qui met en perspective des expériences insulaires prises en Corse et en Martinique, cette communication interroge la portée de l'éco-tourisme comme alternative au tourisme de masse pour les territoires insulaires français. Les deux destinations touristiques sont tout d'abord présentées brièvement : l'examen du type de tourisme développé et de ses conséquences socio-spatiales amène à discuter, pour chacune des îles, l'existence d'une attente sociétale prégnante pour faire du tourisme autrement. Il est ensuite montré que le positionnement des pouvoirs publics en matière de tourisme alternatif, qui reste de l'ordre du discours, incite les acteurs locaux à mener leurs propres projets. Or, en matière de développement local, les retombées des ces initiatives locales, éparses et disjointes, sont somme toute très faibles. Ces constats conduisent à la présentation d'un modèle conceptuel d'écotourisme pour les territoires insulaires, qui cherche autant à clarifier la définition de l'écotourisme qu'à ouvrir la discussion sur des recommandations pour aller vers plus de durabilité. Colloque ASRDLF 2011 Schoelcher, France hal-00636015 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00636015 | Partager |
Territoires ruraux insulaires et développement durable Auteur(s) : Fomoa-Adenet, Madly Rieutort, Laurent Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Après avoir rappelé que comme concept de gestion des territoires, le développement durable peut s’inscrire dans un système territorial complexe, l’article s’interroge sur les imaginaires associés à la ruralité et à l’insularité. Largement issue du regard de nos sociétés urbaines, la critique des abus d’un modèle de développement insulaire peu respectueux d’un environnement détérioré et/ou à l’abandon, conduit à promouvoir une gestion des territoires intégrant également une dimension économique et socioculturelle, notamment un fort mouvement de « patrimonialisation », sorte de réinvention de l’île mythique, symbole d’un équilibre passé. Divers exemples (île grecque de Skopelos, Corse, Martinique) montrent que ressources et savoir-faire spécifiques, difficilement transposables en dehors du contexte insulaire, peuvent être considérés comme un atout pour le développement ; ils renforcent l’identité d’une communauté et inspirent des dynamiques sociales renouvelées. Pour autant, il importe de réfléchir aux interactions entre des filières qui partagent les mêmes lieux, les mêmes ressources et impliquent les mêmes personnes. À l’évidence, la qualité du lien social augmente la résilience du système territorial même si cela passe par une redéfinition des règles collectives qui visent à inventer des solidarités durables passant davantage par des savoir-être ensemble que par des savoir-faire purement techniques. As a concept of territorial management, sustainable development can be analysed in the systemic vision allowed by complex territorial systems. This article wonders about the representations associated to rural areas and insularity. Largely encouraged by our modern societies, the critical vision of island development – not environmentally friendly models – promotes an integrated vision of development aiming at combining economical and sociocultural considerations. The great movement of cultural heritage, sort of reinvention of mythic islands symbolising a past equilibrium is then progressively supported. Different examples dealt with in this article (The Greek island of Skopelos, Corsica, Martinique) show that resources and specific know-how, not easily transferable out of the insular context, can be considered as strong advantages for development. They reinforce communities’ identity and favour new social dynamics. Obviously, quality ties increase the resilience of the territorial system even though it necessitates to redefine collective rules that aim at inventing sustainable solidarity relying mainly on knowing how to behave instead of pure technical know-how. Grèce Corse Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3454 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3454 | Partager |
Le statut politique des petits territoires insulaires à vocation touristique a-t-il une influence sur leur performance économique et sociale ? Approche comparative Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le paradigme du développement dans les Petites Économies Insulaires se définit par divers facteurs. Parmi ces derniers figurent entre autres, le statut politique et le niveau de développement touristique atteint par ces territoires. Cette étude, en croisant diverses analyses a pour but d’évaluer et de comparer empiriquement à l’aide de vingt-cinq indicateurs socio-économiques et démographiques, l’influence de différentes variables et plus particulièrement de celle relative au statut politique sur la performance économique et sociale de deux groupes de territoires, l’un composé de seize petits espaces insulaires de la Caraïbe et du Pacifique, politiquement dépendants et l’autre, de dix-neuf îles des mêmes régions qui ont accédé à la souveraineté. D’une part, les résultats montrent que : comme variable explicative, le statut politique associé à d’autres facteurs intervient pour les deux tiers dans la performance économique et sociale de ces îles. D’autre part, ils indiquent que les territoires insulaires politiquement dépendants sont économiquement plus prospères, socialement plus avancés, et démographiquement d’une plus grande maturité que ceux ayant acquis leur souveraineté. Toutefois, ces résultats ne doivent en aucun cas être interprétés comme des arguments contre la décolonisation, qui demeure une démarche moralement et universellement soutenable. Enfin, ils montrent également que les îles dépendantes qui bénéficient d’une large autonomie politique affichent en moyenne des résultats économiques et sociaux bien meilleurs que celles qui restent politiquement et centralement très liées à leur métropole, cas notamment de la Guadeloupe et de la Martinique pour lesquelles, en guise d’illustration nous proposons dans le cadre de leur probable évolution statutaire, un modèle de gouvernance qui, au plan politique soit le mieux adapté aux caractéristiques socio-économiques et culturelles de ces deux départements-régions. L’intérêt d’une telle étude réside dans le fait qu’elle fournit à travers données et analyse empirique, des logiques et des facteurs explicatifs nécessaires à la compréhension et à l’adoption de réformes politiques adéquates pour des territoires insulaires confrontés actuellement à des choix de gouvernance politique comme la Guadeloupe et la Martinique. The development of small island economies depends on different variables, among them, the political status and tourism development. The purpose of the present study is to empirically isolate those determinants, particularly political status variable in order to investigate its influence on development process. Its point of departure is to compare 16 dependent with 19 independent islands in the Caribbean and Pacific across 25 socio-economic and demographic indicators. First, results indicate that political status is associated with two-thirds of the variation in development across the island sample. Second, dependent islands are much more affluent, socially advanced and demographically mature than their independent counterparts. However, those results should not be interpreted as arguments against decolonization, which is considered morally and broadly speaking sustainable. Third, there is some evidence that dependent islands with a high level of political autonomy are more affluent than status quo counterparts such as Guadeloupe and Martinique. This is why we are proposing for illustrative purposes a political governance model for the future of the two French Overseas Departments. The advantage of this study is to offer by data and empirical analysis, useful explanations in order to understand and adopt political reforms for islands which would have to choose a political governance model. Guadeloupe Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4690 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4690 | Partager |
Le tourisme dans les îles et littoraux tropicaux : ressources et enjeux de développement Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience This study highlights the importance of tourism issues for the tropical islands. The singularity of the spaces is too often overlooked because of the strength of fantasized representations of the tropical island which is seen as a paradise, a place of accomplishment desires unlimited with an easy life, with its sunny shores, between coral reefs and white sandy beaches lined with coconut trees. These intangible wealth are based on real resources, abundant and vulnerable, like the emblematic image of coral reefs. Although the tropical island destinations are not supported the weight of the major touristic regions of the world but their flows should be reconsidered in the light of the characteristics of these territories (small size, load population, shortage of land, limits of resources) that require defining specific indicators. But the advent of mass tourism in these last frontiers, these "Pleasure Periphery" needs to question the sustainability of tourism development strategies. Cette étude souligne l’importance des enjeux touristiques pour les îles tropicales. La singularité des espaces est trop souvent négligée en raison de la vigueur des représentations fantasmées de l’île tropicale qui est perçue tel un lieu paradisiaque, un lieu d’accomplissement de désirs illimités où s’écoule une vie facile, avec ses rivages ensoleillés, entre récifs coralliens et plages de sable blanc bordées de cocotiers. Ces richesses immatérielles reposent sur des ressources bien réelles, abondantes et vulnérables, à l’image des emblématiques récifs coralliens. Certes les destinations insulaires tropicales ne connaissent pas les niveaux de fréquentation des grandes régions du monde, mais leurs flux doivent être reconsidérés au regard des caractéristiques de ces territoires (faible superficie, charge de population, rareté de la terre, limites des ressources) qui nécessitent la définition d’indications spécifiques. Mais l’avènement d’un tourisme de masse dans ces ultimes frontières, ces « Pleasure Periphery » nécessite de s’interroger sur la viabilité des stratégies de développement mises en œuvre autour du tourisme. ISSN: 1779-0980 hal-01624747 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624747 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.852 | Partager |
Simulations numériques méso- et micro-échelles des circulations locales générées par des îles tropicales : cas de l’archipel de la Guadeloupe avec une application à la dispersion de polluants (WRF-LES-FLEXPART) ; Meso-scale and micro-scale numerical simulations of local circulations induced by tropical islands : Case of the Guadeloupe archipelago with a pollutant dispersion case (WRF-LES-FLEXPART) Auteur(s) : Cécé, Raphaël Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Zahibo, Narcisse Résumé : Ce travail est l'expression d'une volonté de chercheurs, de la Carabe d'améliorer les connaissances scientifiques méso- et micro-météorologiques appliquées aux milieux insulaires sous influence des alizés et de développer la recherche dans ces domaines.On sait que le phénomène météorologique le plus remarquable impactant les îles de la Caraïbe reste le cyclone tropical. Mais d'autres phénomènes, a des échelles inferieures, telles que les pluies intenses, les houles, la dégradation de la qualité de l'air ont une importance aigüe en termes de risques naturels ou de risques sur la sante. Ces exemples attestent la nécessité d'utiliser des méthodes de descente d'échelle pour exploiter l'information météorologique et/ou climatique de grande échelle et dériver des scenarios locaux et régionaux appliques aux territoires insulaires. Ce défi est important car l'attente d'analyses scientifiques pertinentes dans ces domaines est grande.Les travaux présentés dans ce mémoire ont pour principaux objectifs la simulation numérique puis l'analyse des mécanismes méso- et micro-échelles qui induisent des circulations locales diurnes et nocturnes sur l'archipel de la Guadeloupe à l'aide de codes numériques météorologiques éprouves car largement utilises en recherche et en prévision opérationnelle.Ils constituent donc la première étude de modélisation numérique à haute résolution en basse atmosphère, par descente d'échelle dynamique, pour des intervalles d'espace compris entre 1 km et 111 m sur cet archipel.Le modelé atmosphérique Weather Research and Forecasting ARW V3.4 (WRF ARW), non-hydrostatique, a été utilise pour l'ensemble des simulations pour modéliser la troposphère depuis l'échelle globale à l'échelle de la turbulence.Trois situations météorologiques classiques réelles d'une durée de 48 heures, correspondant à 80 % des situations météorologiques observées dans la zone, alizes soutenus (AS), alizes moyens (AM), alizes faibles (AF) ont été examinées. Ces situations sont caractérisées par les valeurs du nombre de Froude local suivantes : 0,82 (AS), 0,41 (AM) et 0,21 (AF). Six domaines de modélisation ont été sélectionnés pour effectuer les descentes d'échelle dynamiques : D01 (maille de 27 km), D02 (maille de 9 km), D03 (maille de 3 km), D04 (maille de 1 km), D05 (maille de 333 m) et D06 (maille de 111 m) avec soixante-dix niveaux verticaux. Les quatre premiers domaines (D01 à D04) couvrent l'archipel de la Guadeloupe et sont utilisés en mode méso-échelle à l'aide d'un schéma d'ensemble de couche limite planétaire YSU. Les domaines D05 (couvrant l'île de la Basse-Terre et le centre de l'archipel) et D06 (couvrant la zone littorale et rurale du Petit Cul-de-Sac Marin et la zone urbaine de l'agglomération pointoise) sont utilisés en mode Large Eddy Simulation avec une fermeture de la turbulence 1,5 TKE 3D. Le modèle WRF a été forcé toutes les six heures par l'assimilation des champs d'analyses globales du modèle NCEP FNL (1° de résolution). Les simulations effectuées ont permis d'obtenir des champs de variables météorologiques 10-minutes à très hautes résolutions spatiales.Les résultats des simulations méso- et micro-échelles ont été confrontés aux valeurs expérimentales obtenues à l'aide de capteurs places sur des mâts météorologiques (campagne Atmo-Mangrov et réseau de mesure Météo-France). Il s'agissait d'optimiser l'utilisation des couplages de codes numériques tout en conservant la possibilité de les confronter aux observations expérimentales.Les résultats des simulations numériques micro-échelles, des différents cas (AS, AM, AF) sont utilisées pour forcer (c'est-à-dire définir les conditions limites) un modèle lagrangien de dispersion de particules : FLEXPART. Le système couple FLEXPART-WRF a été employé dans le domaine D06 pour étudier la dispersion du panache d'oxydes d'azote émis par la principale usine de production d'électricité de l'île. The present work expresses the will of Caribbean researchers to improve the meso- and micro-meteorological scientific knowledge of the trade winds influenced island areas, and to develop research in these domains.It is well known that tropical hurricanes remain the most remarkable meteorological phenomena that affect the Caribbean islands. But some other phenomena, of smaller scale, such as intense rainfall events, swells, or air quality degradation, are of extreme importance for natural or health hazards. These examples show the need to use downscaling methods to exploit large scale meteorological or climatic information, and to obtain local and regional scenarios for the island areas. This is an important challenge, as sound scientific studies in these matters are eagerly expected. The aim of the research works exposed in the present dissertation is numerical simulation and analysis of the meso- and microscale mechanisms that induce diurnal and nocturnal local circulations in the Guadeloupe archipelago, using numerical meteorological models that are widely used in research and in operational forecasting.These works represent the first high-resolution (1 km to 111 m) numerical study of the lower atmosphere over the Guadeloupe archipelago. The Weather Research and Forecasting ARW 3.4 (WRF-ARW) model is used to simulate the troposphere from global scale to turbulence scale. Real cases of three typical weather types (80% of cases during a year) are examined during 48 hours : strong trade winds (STW), medium trade winds (MTW) and weak trade winds (WTW). These weather types are characterized by values of the local Froude number : 0.82 (STW), 0.41 (MTW) and 0.21 (WTW). Six domains have been selected for the dynamical downscaling : D01 (grid spacing of 27 km), D02 (grid spacing of 9 km), D03 (grid spacing of 3 km), D04 (grid spacing of 1 km), D05 (grid spacing of 333 m) and D06 (grid spacing of 111 m), including 70 vertical levels. The first four domains (D01 to D04) cover the Guadeloupe archipelago and are used in the meso-scale simulations with the planetary boundary layer scheme YSU (ensemble mean). Domain D05 (covering the Basse-Terre island and the middle of the archipelago) and domain D06 (covering the coastal and rural area of Le Petit Cul-de-Sac Marin and the urban area of Pointe-à-Pitre), are employed in the micro-scale simulation (LES) with the 3D TKE 1.5 order closure scheme. WRF has been 6 hourly reinitialized with the NCEP FNL global analyses (resolution of 1°). These simulations permitted to obtain 10-minutes meteorological variable fields with a very high resolution (111 m).Meso-scale and micro-scale model results have been evaluated with observational data from meteorological stations (field campaign Atmo-Mangrov, French Met Office).Once validated, the micro-scale model outputs have been used for the assimilation of the lagrangian particle dispersion model : FLEXPART. The coupling FLEXPART-WRF has been employed in domain D06, in order to analyze the dispersion of the nitrogen oxide plume emitted by the main power plant of the archipelago. http://www.theses.fr/2014AGUY0735/document | Partager |
La problématique du développement durable dans les Petites Antilles (quelques enseignements généraux) Auteur(s) : Joseph, Philippe Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Juin 2003 Dans le contexte actuel de mondialisation, de changement climatique et de forte anthropisation de la biosphère, les Petites Antilles s'érigent en monde marginal ou encore en anti-monde. Fracturées du point de vue politique, économique, linguistique et à certains égards culturel, ces territoires insulaires du Bassin caraïbe recèlent de richesses environnementales (physiques, écosystèmiques et paysagères). Comme partout ailleurs dans le monde humanisé, la survie de ces sociétés implique le rétablissement des grands équilibres écologiques consubstantiels à une articulation efficiente entre le naturel, l'urbain et l'agricole. Compte tenu de la pression démographique, variable d'une île à l'autre, la pérennité des écosystèmes en covariance avec un développement économique profitant au plus grand nombre ne peut se concevoir à l'échelle insulaire. Il semble judicieux d'imaginer un développement à l'échelle de l'archipel basé sur la complémentarité, puisque au sein de chaque composante les diverses ressources biologiques terrestres et marines sont insuffisantes pour assurer une autosuffisance en termes de produits de premières nécessités et d'énergie. Le développement des Petites Antilles s'il doit être durable et prendre comme ossature les directives de Rio (Brésil, 1992) et de Johannesburg (Afrique du Sud, 2002), il devra s'inscrire dans une gestion administrative, scientifique, technique et agricole commune dans le cadre d'une Caraïbe fonctionnellement unifiée. A l'unité floristique, faunistique et biocénotique doivent correspondre des stratégies et donc des politiques, similaires mais diversifiées, d'utilisation des ressources abiotiques (énergie éolienne, hydroélectrique et photovoltaïque) et biotiques (écosystèmes terrestres et marins, flore, faune, sols). Malheureusement dans le présent, la compartimentation économique et politique de la Caraïbe rend ces propos profondément utopiques. Néanmoins dans le futur la survie des peuples des Petites Antilles, impliquera un développement durable signifié par des rapports équilibrés entre hommes et milieux. ––––– In the nowadays context of "globalization", climatic variation and great anthropization of the biosphere, the Lesser Antilles appear as a marginal world. In a political point of view, those islands offer a greatly distinct and fractured image. The same fact can also be observed in an economic, linguistic and, in a certain measure, cultural perspective. Despite of such a statement, those territories of the Caribbean basin keep economic and landscape resources whom survival depends on the re-establishment of the great ecologic structures implying a productive articulation between the natural, the urban and the agricultural. It seems pertinent to imagine a development on the level of the archipelago based upon complementarity since each constituent presents a limited number of earth and marine biologic reserves which do not guarantee an autosubsistance in energy and first nessecity productivity. A lasting development of the Lesser Antilles supposes a necessary and commun administrative, scientific, technical and agricultural management within the setting of a Caribbean functionally unified. Facing the biocenotic unity, a useful strategy, based on a similar and diversified organization in the exploitation of biophisic resources, must be erected. Such statements could be considered as utopic, regarding the situation of politic and economic division in the Caribbean nowadays. However, in the future, the survival of those insular societies will imply a lasting development lying upon an efficient relationship between Man and environment. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-00003054 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054/file/Devpt-durable_JOSEPH-PHILIPPE.pdf | Partager |
Communication du représentant du Conseil général de la Martinique Auteur(s) : Vaugirard, Raphaël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CNFG : Comité National Français de Géographie. Comission de géographie des transports Extrait de : "Transports et territoires insulaires" : colloque, les 4 et 5 avril 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La Martinique est-elle prête en matière de transport terrestre ? Quelle réponse apporter en tant qu'élu ? Voilà un vaste sujet d'actualité auquel le représentant du conseil général Raphaël Vaugirard tente de répondre lors de la deuxième journée sur "Les Territoires insulaires sous l'influence des réseaux". Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11028 V11028 | Partager |
Modèle macro-économique applicable aux petits états insulaires en développement : l’exemple de la Dominique Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’application de modèles macro-économiques à l’analyse et la conception de politique économique ainsi qu’à la maitrise des déséquilibres macro-économiques est encore à un stade précoce dans les petits états insulaires en développement. La présente étude tente de combler cette lacune en proposant un modèle macro-économique applicable à chacun de ces territoires et destiné à l’analyse, la prévision et l’impact de chocs sur leurs économies. La Dominique, petit État insulaire en développement de la Caraïbe, a été choisie comme étude de cas pour un tel exercice. Ce modèle s’appuie sur les techniques analytiques de la cointégration et du modèle à correction d’erreur. Les équations du modèle sont spécifiées et leur performance prévisionnelle évaluée. Une fois élaboré et estimé, ce modèle est ensuite utilisé à des simulations de chocs issues de scénarios alternatifs afin de fournir des enseignements sur la trajectoire future des principales variables économiques de ce pays. L’un des principaux scénarios de l’étude consiste à déterminer le taux de croissance économique que la Dominique devrait cibler pour atteindre l’objectif de réduction de la pauvreté de moitié d’ici à 2015 et ce, conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), et de déterminer la politique budgétaire et monétaire compatible avec cet objectif. Enfin, l’intérêt d’une telle étude réside dans le fait qu’elle peut servir à réaliser les cadrages macro-économiques des stratégies de réduction de la pauvreté. Sa flexibilité peut en faire un instrument de décloisonnement administratif, favorisant ainsi la discussion avec toutes les parties prenantes de l’élaboration des politiques économiques. The application of macroeconomic models to analyse and conceptualize the economic policy, as well as controlling macroeconomic imbalances, is still at an early stage in small islands developing states. This article tries to fill in this gap by proposing a macroeconomic model for analyzing, forecasting, and testing the effects of shocks to the economy, applicable for each of these territories. The case of Dominica, a small island developing state of Caribbean area, has been approched. This model draws on the analytical techniques of cointegration and error correction. The single equations are specified and their forecasting performance is assessed. Then, the model is constructed and shock simulations are performed and different scenarios are developed to give further insight in the future path of the main economic variables.One of the main scenarios of this study will determine in comparison of Millennium development goals (MDG), the economic growth rate of Dominica which would help to attain the objective of reduction poverty in half by 2015, as well as the fiscal and monetary policy compatible with this goal. Finally, it helps to make macroeconomic frameworks for strategy reduction of poverty. Its flexibility serves to aid the discussion with all parties. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6283 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6283 | Partager |
Turismo intervención publica en Canarias: transición del modelo cuantitivo al cuaitativo Auteur(s) : Hernandez, Ramón Diaz Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El desbordamiento ocasionado por el modelo desarrollista de nuestra economía dio lugar a que el gobierno canario promoviera el Decreto (4/2001) para formular las Directrices de Ordenación General y del Turismo por entender que el territorio y los recursos naturales, en general, y la actividad turística, en particular, precisaban de una acción que articulase la orientación del desarrollo insular hacia un modelo sostenible. Se acompañó esa intervención con una serie de medidas cautelares tendentes a congelar el crecimiento y suspender el otorgamiento de licencias para la creación de nuevos establecimientos turísticos alojativos. Poco después, el ejecutivo canario emitió el Decreto 126/2001 para contener el crecimiento, y, finalmente, el Parlamento aprueba y pone en vigor la Ley de Medidas Urgentes en Materia de Ordenación del Territorio y del Turismo de Canarias (julio, 2001) para regular las condiciones que deben reunir los establecimientos de la modalidad hotelera con la máxima categoría. Por último, los diputados regionales dan el visto bueno a la Ley 19/2003 de Directrices de Ordenación General y las Directrices de Ordenación del Turismo de Canarias. Confronté à une surfréquentation touristique, le Gouvernement local des Îles Canaries a publié un Arrêt (4/2001) qui reformule les Orientations Générales du Territoire et du Tourisme. L’objectif est de s’entendre sur les bases d’un modèle de développement insulaire soutenable, en mettant l’accent sur la gestion des ressources naturelles en général et le tourisme plus particulièrement. Cet Arrêt a été accompagné de normes dont l’objectif est de limiter la construction de nouveaux bâtiments hôteliers. Peu après, le Gouvernement a publié l’Arrêt 126/2001 qui limitait le développement touristique. Le Parlement adopta un autre Arrêt, la «Ley de Medidas Urgentes en Materia de Ordenación del Territorio y del Turismo de Canarias » (juillet 2001) qui détermine les conditions exigées aux établissements hôteliers de plus haute catégorie. Le Parlement donne aussi son accord à l’Arrêt 19/2003, «Directrices de Ordenación General y Directrices de Ordenación del Turismo de Canarias ». Faced with excesses tourism, the local government of the Canary Islands issued a judgement (4 / 2001), which reformulates General Guidelines of Territory and Tourism. The aim is to set up the basis of a model of sustainable island development, with emphasis on natural resource management in general and tourism in particular. This decision was accompanied by standards whose objective is to limit the construction of new buildings for hotels. Shortly thereafter, the Government issued the ruling 126/2001 which limited the development of tourism. Parliament adopted another decree, "Ley de Medidas Urgent en Materia de Ordenación del Territorio y del Turismo de Canarias" (July 2001) which determines the conditions required for hotels higher category. The Parliament also gives its agreement to stop 19/2003, "Directrices de Ordenación General y Directrices de Ordenación del Turismo de Canarias." Canaries Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1232 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1232 | Partager |
Pour un tourisme durable dans la Grande Caraïbe Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Nicolas, Fabiola Saffache, Pascal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Introduction Le développement des activités touristiques dans les territoires de la Caraïbe s’impose comme l’alternative aux traditionnelles économies de plantation en difficulté. Si les produits de l’agriculture continuent d’être une importante source de revenus pour les Etats de la région, force est de reconnaître que leur déclin se précipite : les derniers marchés protégés s’ouvrent et les microéconomies insulaires sont confrontées à des concurrences internationales et intrarégionale qui l... Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.613 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/613 | Partager |