Les pollutions marines accidentelles. Au-delà du pétrole brut, les produits chimiques et autres déversements en mer Auteur(s) : Marchand, Michel Éditeur(s) : Annales des Mines Résumé : At every new marine pollution the same interrogations : to take action and in which way? What could be the consequences? At first, to know the behaviour of pollutants, hydrocarbon or chemicals. But the improvement of knowledges or expert appraisement will not be sufficient with regards to a liberal logic which is not interested in maritime safety. A chaque nouvelle pollution marine les deux mêmes questions : faut-il intervenir et comment? quelles seront les conséquences? Pour y répondre, un préalable, connaître le comportement du produit déversé, hydrocarbures ou produits chimiques. Mais avancées des connaissances ou renforcement des capacités d'expertise ne suffiront pas face à une logique libérale du tout profit qui se soucie peu de sécurité maritime. Responsabilité et Environnement (Annales des Mines), 2003-06 , P. 70-92 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/publication-1008.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1008/ | Partager |
La manufacture de soie et ses tentatives d’implantation dans le domaine colonial des Antilles françaises. L’exemple de la Martinique de la fin de la compagnie des Indes occidentales à l’orée du Auteur(s) : Marie-Luce, Manuel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La manufacture de la soie est une industrie qui fut présente en France, mais aussi dans les colonies durant la moitié du xviie siècle. Elle représentait le luxe dans le secteur textile. Pourtant, il n’y a pas d’études sur la question. Elle est oubliée au profit de la culture du sucre, davantage étudiée. Cet article permet de comprendre les efforts faits afin de l’implanter dans les Antilles. La Métropole voulait développer une alternative au sucre, tandis que les colons voulaient rester dans l’économie servile et rentable avec le système des habitations et des raffineries. La question de la dépendance est présente avec des opinions très différentes. The manufacture of silk, is an industry that was present in France and also in the colonies during the mid-seventeenth century. It was the luxury in the textile sector. However, there are no studies on the issue. It’s forgotten in favor of the cultivation of sugar, which is present in the studies. This article provides an understanding of the efforts to promote the Caribbean. France wanted to develop an alternative to sugar, while the settlers wanted to stay in the profitable slave economy with system habitations and refineries. The dependence is present with very different opinions. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7487 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7487 | Partager |
The skipjack fishery in Eastern Indonesia: distinguishing the effects of increasing effort and deploying rumpon FADs on the stock Auteur(s) : Monintja, Dr Mathews, Cp Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Rumpons, (fads) were widely deployed in Indonesia in the eighties. In the Halmahera area, rumpon increased cpue by 41% , landings of fish per ton of live bait increased by 24%, the consumption of diesel oil for tuna catches reduced by 46%, and profits increased from Rp 10 to 60 million by boat per year1. Tuna aggregation around rumpon increased catchability by more than 40% compared to free swimming tuna. The Halmahera skipjack fishery was assessed by combining catch and effort data from rumpon and pre-rumpon areas of the fishery, and showed that controlled effort could increase landings of approximately 15,000 t per year. Tagging data show that the Halmahera skipjack fishery is probably supported by a local unit stock. Philippine rumpons (payaos) were fished with small mesh purse seine and ring nets fishing small sized tunas 12-35 cm fl (40-50% of landings) and caused recruitment overfishing. Indonesian rumpons were fished with pole-and-line causing neither recruitment nor growth overfishing. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15320/12658.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15320/ | Partager |
Lorsque le tourisme se préoccupe de la pauvreté Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corina Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les déclarations politiques et les modes d’emploi destinés à combattre la pauvreté se succèdent tandis que la pauvreté s’inscrit durablement dans notre société. Désormais, les leaders politiques et économiques du moment considèrent le tourisme comme un outil privilégié pour réduire la pauvreté. Des politiques touristiques judicieuses doivent permettre un rattrapage économique en faveur des plus pauvres.L’article insiste sur la complexité du tourisme et la nécessité de prendre en compte le projet touristique dans sa globalité. Le territoire d’accueil est le support de consommations touristiques qui nécessitent des aménagements spécifiques. Mais la répartition des revenus du tourisme, la circulation internationale et la distribution finale des bénéfices doivent être considérées à l’échelle de tous les acteurs locaux, nationaux et internationaux qui interviennent dans le champ du tourisme. Political declarations and manuals to combat poverty occur while poverty is sustainable within our society. Then, economic and political leaders consider tourism as a tool for poverty reduction. Policies that judiciously use tourism must allow a catch-up in favor of the poorest.The article emphasizes the complexity of tourism and the need to take into account the tourism project in its entirety. The host territory is the support for tourist consumption which require specific improvements. But the distribution of revenues from tourism, the international movement and the final distribution of the profits must be considered across all local, national and international actors involved in the field of tourism. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6476 | Partager |
Evaluation et comparaison de deux modes de production contrastés pratiqués en zone tropicale : la conduite à l’auge vs la conduite au pâturage Auteur(s) : Agastin, Aurélie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Marianne-Pépin, Thérèse Boval, Maryline Résumé : Le pâturage, principal mode d’alimentation en zone tropicale, est souvent dévalorisé car il est associé à des performances animales jugées insuffisantes, et peut avoir des effets néfastes sur l’environnement. Même si l’alimentation à l’auge permet de meilleures productions, ce mode de conduite présente également des inconvénients, en termes d’investissements, de rentabilité économique, d’impact des rejets sur l’environnement et de qualité des produits. Une intensification de la conduite au pâturage semble donc une voie d’avenir, mais nécessite une meilleure connaissance de ce mode de conduite et de ses conséquences sur l’alimentation et les performances des animaux. Il apparait également nécessaire de comparer l’élevage au pâturage et à l’auge sur des critères homogènes, en dissociant les composantes de ces modes de conduite.L’objectif de la thèse est d’évaluer et de comparer la conduite au pâturage et la conduite hors sol, en tenant compte également de la distribution ou non de concentré, sur l’alimentation, la croissance, les caractéristiques d’abattage et la consommation d’eau. Dans un premier temps, nous avons étudié au cours d’une expérimentation, les effets de ces deux modes de conduite sur la croissance, les caractéristiques d’abattage et de carcasse de taurillons Créoles abattus à deux âges (précoce vs tardif). Les taurillons à l’auge avaient une croissance plus rapide, des poids de carcasse plus élevés, ainsi que des carcasses plus grasses. Nous avons observé qu’abattre plus tardivement au pâturage (17 et 21 mois vs 14 et 17 mois à l’auge), permettait d’atteindre des poids finaux similaires à ceux obtenus à l’auge et des carcasses de meilleure qualité, plus riche en muscle. Nous avons expliqué la majorité de nos résultats par les effets combinés des modes de conduite et de l’alimentation et avons voulu étudier leurs effets respectifs. Dans un second temps, l’étude des effets du mode de conduite a été faite dans un premier temps, par le biais d’une méta-analyse. Les performances des animaux à l’auge étaient meilleures qu’au pâturage, mais ces effets dépendaient de la stratégie de complémentation. De cette méta-analyse est également apparu le manque d’études auge vs pâturage sur l’alimentation et à ration égale. Afin d’étudier les effets respectifs du mode de conduite et de la stratégie de complémentation, un dispositif analytique avec des taurillons élevés à l’auge et au pâturage complémentés ou non avec du concentré a été mis en place. Dans un premier temps, une étude méthodologique menée grâce à ce dispositif nous a permis d’identifier que la SPIR permettait la meilleure estimation de la dMO, l’OMI et la MODI au pâturage. Les résultats de l’étude analytique ont montré que les animaux au pâturage utilisaient mieux leur alimentation pour leur croît que ceux à l’auge et la stratégie de complémentation influençait davantage ces variables que le mode de conduite. Avec une stratégie de complémentation appropriée, les animaux au pâturage peuvent atteindre des performances similaires à celles obtenues à l’auge. Grazing, main way of feeding ruminants in the tropics, is often undervalued because it is associated with animal performance deemed insufficient, and may have adverse effects on the environment. Even if stall feeding allows better production, this way of feeding has drawbacks in terms of investment, profitability, impact of emissions on the environment and product quality. Intensification of grazing seems a way forward, but requires a better understanding of this way of feeding and its impact on feeding and animal performance. It also appears necessary to compare grazing and stalls feeding on homogeneous criteria, separating the components of these modes of management.The aim of the thesis is to evaluate and compare stalls and pasture feeding environment, taking into account also the distribution or not of concentrate on feeding, growth, slaughter characteristics and water consumption. At first , we studied in an experiment , the effects of these two feeding systems on growth, slaughter and carcass characteristics of Creoles bulls slaughtered at two ages (early vs. late ). Bulls fed in trough grew faster, had greater carcass weight and fatter carcasses. We observed that a later slaughter of grazing animals (17 and 21 months vs. 14 and 17 months in stalls), allowed to reach final weights similar to those obtained in stalls and carcasses richer in muscle. We explained most of our results by the combined effects of feeding environment and complementation strategy and wanted to study their effects. In a second step, the study of the effects of feeding environment was made in first instance, through a meta-analysis. Stalls fed animals had greater performances than pasture fed ones, but these effects depended on complementation strategy. This meta-analysis also highlighted the lack of knowledge on intake and digestibility at pasture, which is a limitation on attempts to compare with measurements carried out in trough-fed animals. To investigate the relative effects of feeding environment and complementation strategy, we conceived an analytical trial with Creole bulls reared in stalls and at pasture, supplemented or not with concentrate. First of all, this analytical trial was the support of a methodological study, which identified that the NIRS method allows the best estimate of the OMD, OMI and DOMI at pasture. The analytical trial showed that grazing animals had better feed efficiency feed for their growth than stall fed ones and complementation strategy influenced more these variables than feeding environment. With an appropriate strategy for complementation, grazing animals can achieve similar performance to those obtained at the trough. http://www.theses.fr/2013AGUY0675/document | Partager |
Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
En Norvège. L’Industrie des Pêches (Applications à l'Exploitation des Pêcheries Coloniales Françaises) Auteur(s) : Gruvel, A Résumé : La Norvège a toujours passé, avec quelque raison, semble-t-il, en France tout au moins, comme l'un des pays où l'industrie de la pêche est le plus développée. A diverses reprises, nous lui avons emprunté ses engins et ses méthodes. Aussi, paraît-il indispensable pour quelqu'un, dont le rôle est de faire et de diriger dans nos colonies, les études scientifiques et appliquées se rapportant à l'industrie du poisson, de visiter avec soin la Norvège, pour y étudier d'une façon aussi complète que possible, les engins, les méthodes de travail, les bateaux de pêche, la préparation des produits et aussi des sous-produits, qui intéressent d'une façon si considérable nos colonies, dont les besoins en matières azotées alimentaires et agricoles sont très grands. Nous avions pensé pouvoir accomplir notre voyage d'études en 1914 ou 1915, mais le déchaînement de la guerre mondiale, nous a, comme tant d'autres, dirigé d'un autre côté. Nous avons pu l'année dernière, reprendre notre projet, et grâce à la bienveillance de M. le Ministre des Colonies, à la générosité des grands Gouvernements généraux et de l'Office Scientifique et Technique des Pêches Maritimes, nous avons pu accomplir un voyage utile, qui, nous l'espérons, sera d'un certain profit pour la France métropolitaine, et aussi surtout, pour la France coloniale, vers laquelle nous dirigeons depuis de longues années déjà, nos constants et patients efforts. Notes et mémoires, 1922 , Vol. 16 Droits : 1922 OSTPM http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12755/9687.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12755/ | Partager |
Tourisme pro-pauvre dans les Petites Antilles : éléments de réflexion à partir de l’exemple d’île de Trinidad Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La République de Trinidad-et-Tobago, située à l’extrême sud de l’arc des Petites Antilles fait figure d’exception dans la région Caraïbe. En effet, l’économie de l’île dépend presque exclusivement du secteur industriel et gazier, alors que le tourisme et l’agriculture participent peu au produit intérieur brut du pays, au contraire des autres îles caribéennes. Profitant d’un contexte international favorable, Trinidad connaît depuis deux décennies une croissance économique continue qui lui permet d’afficher des indices sociaux élevés, mais son économie garde les caractéristiques d’un Petit État Insulaire en Développement et elle doit faire face à des problèmes persistants de chômage et de pauvreté. C’est dans ce contexte que le gouvernement a initié une politique de diversification économique identifiant plusieurs domaines d’intervention, dont le tourisme, susceptible de réduire la pauvreté. L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’actions touristiques pro-pauvres dans un petit état insulaire au travers d’une expérience menée dans le village de Matura, au nord-est de Trinidad. The Republic of Trinidad and Tobago, located in the extreme south of the Lesser Antilles, is an exception in the Caribbean region. Indeed, unlike other Caribbean islands, the economy of Trinidad and Tobago depends almost exclusively on industrial and gas sector, while tourism and agriculture involved a small share of gross domestic product of the country.Taking advantage of a favorable international context, Trinidad known for two decades continued economic growth that allows it to display high social indices, but its economy keeps the characteristics of a Small State Islander Developing and faces problems of unemployment and poverty. It’s in this context that the government has initiated a policy of economic diversification identifying several areas of activity, including tourism, likely to reduce poverty. The objective of this study is to analyze the impacts and limitations of pro-poor tourism actions in a small island state through an experiment conducted in the village of Matura in the Northeast of Trinidad. Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6535 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6535 | Partager |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95 % du Produit intérieur brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23 % du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5 % à 60 % du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4757 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4757 | Partager |
Amélioration des techniques d'élevage de la chevrette Macrobrachium rosenbergii en Guyane (programme pluri-annuel 1988-1990). 2ème volet : années 1989-1990 Auteur(s) : Griessinger, Jean-michel Gondouin, Philippe Dutto, Gilbert Lacroix, Denis Pollet, Thierry Falguiere, Jean-claude Mer, Gilles Résumé : Le programme d'amélioration des techniques d'élevage de la Chevrette Macrobrachium rosenbergii en Guyane constitue la deuxième phase du programme d'expérimentation mené sur la station IFREMER de Kourou. Jusqu'en 1988, l'effort a porté sur l'analyse du système continu classique utilisé par l'ensemble des producteurs de Macrobrachium aux Antilles et en Guyane. A partir de 1988, il apparut que la résolution des problèmes posés par son application passait par l'utilisation de schémas de gestion de la population en mode discontinu. Les expérimentations ont donc porté sur les principales conditions d'élevage susceptibles d'améliorer l'efficacité du schéma d'exploitation de la population.
En prégrossissement, il s'agissait d'obtenir le meilleur compromis densité/croissance en jouant sur des facteurs tels que l'aliment artificiel ou la stimulation de la productivité naturelle, tout en produisant un juvénile pour toute post larve ensemencée.
En grossissement, la contrainte essentielle est l'organisation sociale de la population qui se traduit par une croissance rapide et hétérogène des mâles et une croissance lente mais homogène des femelles. Nous avons essayé de dégager les schémas permettant de tirer le maximum de profit de ces spécificités de croissance avec un minimum de coût. Pour cela nous avons testé différentes procédures en jouant sur le poids moyen initial, les caractéristiques de la population introduite (monosexe, lot de tête ou de queue issus d'un tri), la densité et la durée d'élevage,le mode de récolte. Droits : 1992 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00041/15262/12611.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00041/15262/ | Partager |
Institutionnalisation de la protection environnementale et développement de l’artisanat minier dans les espaces sensibles de Madagascar Auteur(s) : Canavésio, Rémy Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À Madagascar, depuis quelques années, la sauvegarde de la biodiversité est devenue une priorité pour le gouvernement. Avec l’aide des partenaires étrangers, le pays étend actuellement de manière spectaculaire son réseau d’espaces protégés. Malgré l’intégration de la gouvernance participative sur le terrain, ce mouvement s’accompagne d’une très forte déstabilisation des communautés locales. Parallèlement, le pays qui affronte des crises multiples (crise économique latente et crises politiques à répétition) est le théâtre d’un formidable « boum » des activités informelles en général et de l’artisanat minier en particulier. Dans bien des cas, lorsque la gestion des milieux sensible est retirée aux communautés locales au profit d’acteurs institutionnels, on assiste au développement de ces activités destructrices. Pour lutter contre cet effet pervers de l’institutionnalisation de la protection environnementale, il devient urgent de disposer d’un plus large panel de systèmes de gouvernance. Ceux-ci doivent être conçus pour s’adapter aussi bien que possible à la multitude de contextes rencontrés, en prenant en compte l’ensemble des acteurs, qu’ils soient formels, issus de la société traditionnelle, ou informels. In Madagascar, during the last few years, conservation of biodiversity has become a major priority for the government. Indeed, with the help of the foreign countries, Madagascar is currently expanding its network of protected areas. But despite the integration of participant governance on the ground, this movement contributes to the destabilization of local communities. Meanwhile, multiple crises (economic crisis, latent and recurrent political crises) take place in Madagascar. Besides, the country is the scene of a tremendous “boom” of informal activities in general, and small-scale mining in particular. In many cases, when the protection of sensitive environments is taken from local communities for the benefit of institutional actors, the development of these destructive activities in protected areas increases. To fight against this pernicious effect of the institutionalization of environmental protection, it is urgent to extend the modes of governance. These modes must be as flexible as possible, according to local contexts, and have to take into account traditional, formal or informal actors. Madagascar Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3622 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3622 | Partager |
An overview of the FADs fishery in the Mediterranean Sea Auteur(s) : Morales-nin, B Cannizzaro, L Massuti, E Potoschi, A Andaloro, F Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 15-19 octobre 1999 Résumé : The Mediterranean small-scale fleet is highly adaptive, showing a dynamic fishing intensity and strategy, and exploiting seasonal abundant resources. In this area, the aggregatory behaviour under floats of juvenile fish has been used since ancient times to exploit oceanic migratory species such as dolphinfish (Coryphaena hippurus), using Fish Aggregating anchored Devices (fads). A total of 2 300 boats are engaged in this fishery from August to December, the main fishing areas being those around Malta, Tunisia, Sicily and Majorca. The fads ( arrow right m2) are made of different cheap floating materials, and are moored in fixed places, ranging from shore waters to areas 60 miles off the coast (1 500 m depth). Each boat deploys an average of 20 to 100 fads. The gears used are special surrounding nets without purse line, and traditional purse seine nets. The fishery exploits young-of-the-year dolphinfish (<6 months old), originated by a pre-spawning migration of adults from Atlantic waters. Their catches show high annual and monthly variability, depending on the recruitment and the accessibility of recruits to the fishery. Pilotfish (Naucrates ductor) and greater amberjack (Seriola dumerili) are also exploited in this fishery as by-catch. A total of about 1 000 metric tons of dolphinfish are yearly caught mainly in September-October. The fads are historically laid in August. Recently, the fads fishing period has increased in Sicily, and the fads are laid in July, so as to catch pilotfish and greater amberjak juveniles. In recent years, the interest for this fishing method and the study of these fisheries has increased in the Mediterranean. Though the market and its seasonality limit this exploitation, this fishery is economically profitable with good revenue. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15286/12672.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15286/ | Partager |
A soft technology to improve survival and reproductive performance of Litopenaeus stylirostris by counterbalancing physiological disturbances associated with handling stress Auteur(s) : Wabete, Nelly Chim, Liet Pham, Dominique Lemaire, Pierrette Massabuau, J Éditeur(s) : Elsevier Résumé : The consequences of handling stress (fishing, transfer, eyestalk ablation) on shrimp broodstock are poorly documented. The weakness of farmed shrimp, Litopenaeus stylirostris, during winter is a major problem in New Caledonia, because of seasonal climate (tropical-sub-temperate). The transfer of broodstock in winter from earthen outdoor ponds to indoor maturation tanks in the hatchery (T=20 degrees C, Salinity=35 parts per thousand, fed shrimp) usually leads, after 48 h, to high mortality (up to 70%). Eyestalk ablation to induce ovarian maturation in females leads to further mortality. Starting from a background analysis of physiological disturbances (initial osmoregulatory imbalance) associated with handling stress (Wabete, N., Chim, L., Lernaire, P., Massabuau, J.-C., 2004. Caracterisation de problemes de physiologie respiratoire et d'echanges ioniques associes A la manipulation chez la crevette peneide Litopenaeus stylirostris a 20 degrees C. Styli 2003. Trente ans de crevetticulture en Nouvelle-Caledonie. Ed. Ifremer. Actes Colloq. 38, 75-84.), we developed aprotocol using a soft technology, based on modifications of water salinity, temperature and feeding regime. The aim was to minimize problems of osmoregulatory imbalance and associated mortalities. The protocol we developed, called the LSD OT protocol (Low Salinity and Diet, Optimal Temperature), was first evaluated on sub-adult shrimp (20-25 g) and then applied to broodstock. Survival after transfer and following eyestalk ablation, as well as reproductive achievement (spawning rate, nauplii number) was considerably improved when shrimps were transferred under "physiological comfort" i.e. warmed isosmotic water (26 degrees C and 26 parts per thousand) and unfed for 3 d. This new handling protocol, based on a better control of salinity, temperature and feeding conditions, has been transferred successfully to private hatcheries and already contributes to an increased profitability of New-Caledonian shrimp industry. (c) 2006 Elsevier B.V. All rights reserved. Aquaculture (0044-8486) (Elsevier), 2006-09 , Vol. 260 , N. 1-4 , P. 181-193 Droits : 2006 Elsevier http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/publication-1880.pdf DOI:10.1016/j.aquaculture.2006.06.041 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1880/ | Partager |
Tourisme « patrimonial » et mémoire : les sites industriel et agricole de Beauport et la Grivelière (Guadeloupe) Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La préservation et l’exploitation durable du patrimoine culturel, en particulier du patrimoine historique (et, accessoirement, scientifique), et sa mise en tourisme au service d’activités de loisirs et de découverte, suscitent de nouvelles formes et alimentent de nouvelles offres de tourismes, dites « alternatives », sur lesquelles elle s’appuie en retour.Le patrimoine historique de la Guadeloupe, tant agricole qu’industriel, longtemps délaissé et aujourd’hui redécouvert et remis en valeur, en constitue un exemple significatif, comme il en va dans d’autres territoires et pays de la Caraïbe. Il en illustre les potentialités tout en justifiant les attentes qui s’y attachent en matière de développement local tant touristique que plus général.La reconnaissance de la valeur patrimoniale et de l’intérêt culturel des sites concernés constitue toutefois un phénomène relativement récent, à travers leur sauvegarde et leur réhabilitation. Leur valorisation et leur ouverture au public vont de pair avec leur exploitation au profit d’un tourisme de mémoire marqué par une forte connotation pédagogique. The preservation and sustainable use of cultural heritage, especially historical (and, incidentally, scientific) heritage, and its introduction into tourism for the benefit of leisure and discovery activities, give rise to new forms and fuel new offers of tourism, called “alternatives”, on which they rely in return.The historical heritage of Guadeloupe, both agricultural and industrial, which has long been untouched and now being rediscovered and restored, is a significant example of this, as it is in other Caribbean territories and countries. It illustrates their potentialities while justifying the expectations that are attached to them in terms of local development both tourism and more general.Recognition of the heritage value and cultural interest of the sites concerned, however, is a relatively recent phenomenon, through their safeguarding and rehabilitation. Their valorisation and their opening to the public go hand in hand with their exploitation in favor of a tourism of memory marked by a strong pedagogical connotation. La conservación y el uso sostenible del patrimonio cultural, especialmente del patrimonio histórico (y, de paso, científico), y su asignacion al turismo en el servicio de la recreación y del descubrimiento, dan lugar a nuevas formas y nuevos acuerdos de suministro turismo "alternativo", en los que se basa en el rendimiento.El patrimonio histórico de Guadalupe, tanto agrícolas como industriales, y hoy a largo redescuidado y redescubierto, constituye un ejemplo significativo, como es el caso en otros territorios y países del Caribe. Esto ilustra sus potencialidades y justifica las expectativas para uno desarrollo local turistico como mas general.El reconocimiento de la valor patrimonial y de la importancia cultural de los sitios considerados, sin embargo, es un fenómeno relativamente reciente, a través de su protección y rehabilitación. Su desarrollo y su apertura al público van mano a mano con su explotación en beneficio de un turismo de memoria marcada por una fuerte connotación educativa. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11137 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11137 | Partager |
Coût d’opportunité versus coût du maintien des potentialités écologiques : deux indicateurs économiques pour mesurer les coûts de l’érosion de la biodiversité Auteur(s) : Levrel, Harold Hay, Julien Bas, Adeline Gastineau, Pascal Pioch, Sylvain Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : The cost of ecosystem services degradation is a major topic as underlined by the TEEB program (The Economics of Ecosystems and Biodiversity), which proposed an assessment of the costs of policy inaction in the field of biodiversity conservation. In the same vein, the report of the French Centre for Strategic Analysis on the Economic Approach to Biodiversity and Ecosystem Services turns its attention to the value of ecosystem services, suggesting some elements that could help measure the cost of biodiversity degradation. There is however some confusion regarding the notion of cost. Thus, in the case of TEEB the proposed cost assessment translates into monetary terms the loss of potential profits from ecological services. Yet, another way of assessing these costs could be to estimate the investment required to maintain the ecological potential of ecosystems to deliver these services. This latter approach may be considered better suited to the concept of “inaction” proposed by the TEEB report. In addressing this point, the paper attempts to identify the operational implications of these two assessment methods and their links with decision-making. One of our findings is that the economic approach to biodiversity tends to focus systematically on the question of the monetary value of ecosystem services while regulatory texts increasingly consider the cost assessment of maintaining ecosystem services. La question des coûts de l’érosion des services écologiques est un sujet très important, comme l’a souligné le programme TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity), qui a proposé une évaluation des coûts de l’inaction politique dans le domaine de la conservation de la biodiversité. Dans la même veine, le rapport du Centre d’analyse stratégique, intitulé Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes, s’est intéressé à la question de la valeur des services écosystémiques et a proposé quelques éléments qui permettraient d’évaluer le coût de leur érosion. Il existe cependant une certaine confusion autour de cette notion de coût. Ainsi, dans le cas du TEEB, l’évaluation proposée des coûts traduit en termes monétaires la perte de bénéfices potentiels que les services écologiques perdus auraient pu délivrer à l’horizon 2050. Mais une autre manière d’évaluer ces coûts aurait pu être d’estimer les investissements à réaliser pour maintenir les capacités écologiques des écosystèmes à délivrer ces services. En approfondissant ce point, le présent article permet de souligner les différences entre les implications opérationnelles de ces deux approches, mais aussi leurs connexions avec des processus décisionnels précis. Une de nos conclusions est que l’approche économique de la biodiversité a tendance à se focaliser systématiquement sur la question de la valeur monétaire des services écologiques, alors que l’évaluation des coûts de maintien des potentialités écologiques dont dispose la biodiversité pour délivrer des services écosystémiques semble être aujourd’hui privilégiée dans les textes réglementaires. Natures Sciences et Sociétés (1240-1307) (EDP Sciences), 2012 , Vol. 20 , P. 16-29 Droits : NSS-Dialogues, EDP Sciences 2012 http://archimer.ifremer.fr/doc/00120/23115/20960.pdf DOI:10.1051/nss/2012003 http://archimer.ifremer.fr/doc/00120/23115/ | Partager Voir aussi services écologiques biodiversité valeur coûts méthodes d’estimation ecosystem services biodiversity value costs assessmentmethodology Télécharger |
Tourisme et communautés rurales au Venezuela : vers une application des principes du Développement durable Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Valentin, Aude Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’évolution récente du tourisme international au Venezuela est particulièrement intéressante : l’activité touristique qui reste très largement concentrée sur la côte caribéenne, et notamment l’île de Margarita, se diversifie au profit de nouveaux centres d’intérêt dans les régions intérieures. L’affichage de nouvelles volontés politiques sur la scène régionale et internationale, sous l’impulsion du président Chavez, a perturbé le marché touristique national qui était dominé pour les clientèles nord-américaines ; le Venezuela apparaît désormais aux yeux des États-Unis comme un pays à risque, instable. C’est dans ce contexte que s’inscrit le « Programa Andes Tropicales » [PAT] qui soutient le développement rural dans les parcs nationaux ; ce programme repose sur la participation des populations locales et leur implication dans les politiques de conservation des ressources naturelles et culturelles sources de revenus. Le soutien financier des microprojets familiaux et communautaires doit permettre de lutter contre la pauvreté. The recent evolution of international tourism in Venezuela is particularly interesting. Even if tourism activity remains heavily concentrated on the Caribbean coast, in particular on the island of Margarita, it is nevertheless diversifying gradually to make way for new areas of interest in the country’s interior. The display of new political will on the regional and international scene, under the leadership of President Chavez, has disrupted the national tourism market which was dominated by North American customers. Venezuela now appears in the eyes of the United States as a country that is at risk,and therefore unstable. It is in this context that the “Programa Andes Tropicales" [PAT] was developed to promote rural development in national parks; This program is based on the participation and involvement of local populations in the development of appropriate policies for conserving natural resources and cultural sources of income. Financial support is also provided for family and community micro projects to help alleviate poverty in these regions. Venezuela Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.445 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/445 | Partager |
D'un paysage à l'autre : itinéraire et chronique d'un paysage périurbain ou comment penser le recyclage des lieux Auteur(s) : Béringuier, Philippe Dérioz, Pierre Bertrand, Magali Auteurs secondaires : Géographie de l'environnement (GEODE) ; CNRS - Université Toulouse 2 Le Mirail (UTM) Espace pour le Développement (ESPACE-DEV) ; Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut de recherche pour le développement [IRD] - Université de la Réunion Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : National audience Cet article propose d'analyser, à partir de l'étude de documents d'urbanisme, de l'information locale et d'une analyse paysagère, la trajectoire d'une commune périurbaine de l'agglomération toulousaine, Tournefeuille, longtemps marquée par la production massive d'habitat individuel jusqu'au récent recyclage de l'existant, dans lequel les préoccupations paysagères occupent une place significative. À cette fin, nous présenterons, en premier lieu, l'évolution périurbaine de cette commune qui a désormais atteint les limites de ses ressources spatiales au profit de l'urbanisation. En second lieu, nous souhaitons éclairer et évaluer l'image nouvelle, mais surtout singulière, que la municipalité, installée, depuis la fin des années quatre-vingt-dix, s'engage à mettre en œuvre et à diffuser auprès de ses administrés et au sein du Grand Toulouse, à savoir une commune soucieuse du cadre de vie, de son attractivité culturelle et de ses paysages. Cahier Thématique halshs-00914484 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00914484 | Partager |
Foncier, patrimoine et développement dans les territoires insulaires : le cas des Antilles françaises Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans les Antilles françaises, l’utilisation des espaces et des territoires pose des questions et suscite des problèmes aussi nombreux que complexes. Les unes et les autres, dépendant des caractéristiques propres à l’environnement et au contexte des milieux insulaires, sont tributaires des paramètres propres au contexte local, et notamment de facteurs identitaires. Les données historiques et les pesanteurs socio-culturelles y sont en effet souvent déterminantes. Il en résulte des situations qui d’attitudes et de comportements qui aujourd’hui encore se situent dans le domaine d’un non-droit, qu’il soit délibéré ou subi, ou à l’inverse génèrent de telles attitudes ou comportements.Les besoins de toute nature (occupation, utilisation, exploitation, valorisation, etc.) envers les espaces fonciers, au profit d’intérêts privés très divers et fréquemment conflictuels, s’y heurtent en outre à de nombreux obstacles, en particulier lorsqu’ils font l’objet d’une mobilisation à des fins touristiques. Ils tiennent autant à la superficie limitée des territoires, qu’à la rareté croissante des terres disponibles. Les impacts négatifs en sont aggravés par les exigences de conservation environnementale, qui se heurtent aux exigences des politiques d’urbanisme et de tourisme, qui tendent à se superposer et s’opposer en matière d’urbanisation touristique du littoral, espace aussi convoité que fragile. In the French West Indies, the use of spaces and territories raises numerous and complex questions and problems. Both depend on the particular characteristics of the environment and the context of islands, and on parameters specific to the local context, including identity factors. The historical and socio-cultural constraints are indeed often critical. This results in situations that proceed, or conversely generate, attitudes and behaviours that still lie in the field of non-law, whether will full or suffered.The needs of any kind (occupation, use, exploitation, valuation, etc.) for land areas for the benefit of different and often conflicting private interests, stumble also many obstacles, especially when they are mobilized for tourism. They are due as much to the limited size of the territories, as to the increasing scar-city of available land. The negative impacts are exacerbated by the demands of environmental conservation that face the requirements of planning policies and tourism, which tend to overlap and oppose in tourist urbanization of coastal areas, which are spaces as coveted as fragile . Martinique Guadeloupe Guyane française Saint-Barthélemy Saint-Martin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6770 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6770 | Partager |
Towards a sustainable tourism in Menorca. Study on the consumption of natural resources in tourist areas Auteur(s) : Pérez-López, Marta Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les îles sont devenues les principaux marchés mondiaux pour le tourisme balnéaire en profitant de leur richesse naturelle et culturelle. Dans le même temps, les îles sont des territoires fragiles avec des ressources limitées, raison pour laquelle un développement durable de l’activité touristique est une nécessité. L'étude de la consommation des ressources naturelles par le tourisme est une étape essentielle pour détecter les menaces que cette activité cause à l'environnement et donc la mise en œuvre de mesures plus durables. Dans cet article, nous analysons la consommation des ressources naturelles dans cinq régions touristiques de Minorque. Les données ont été recueillies auprès des fournisseurs, des établissements touristiques et au travail d’enquête terrain, ainsi cela nous a permis d'estimer la consommation d'eau et d'électricité, la production et la collecte des déchets pour les études de cas. Les consommations élevées d’eau et de déchets observés indiquent la nécessité d'entreprendre des actions. D'autre part, les résultats montrent que les coûts environnementaux les plus élevés proviennent des établissements touristiques fondés sur la faible densité de ménage. Islands have become world’s leading markets for sun and sand tourism taking advantage of their natural and cultural richness. At the same time, islands are fragile territories with limited resources, reason why a sustainable development of tourism is a necessity. The study of natural resources consumption by tourism is an essential step to detect the threats that this activity is causing to the environment and thus implement measures to go towards a more sustainable direction. In this article we analyze the natural resources consumption in five tourist areas of Menorca. Data were gathered from supplier companies, tourist establishments and through fieldwork, and allowed us to estimate water and electricity consumption, generation and collection of waste for the case studies. The high observed ratios of water consumption as well as waste generation and collection ratios indicate the need to undertake actions. The results showed the higher environmental costs of tourism settlements based on low density of household. Espagne Minorque Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6267 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6267 | Partager |
L’île de Saint-Barthélemy (Petites Antilles) : une destination du tourisme de luxe Auteur(s) : Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En l’espace de trente ans, la petite île de Saint-Barthélemy (25 km²) est sortie de son isolement séculaire pour s’imposer parmi les grandes destinations du tourisme de luxe dans le monde. Dans le cadre de cette étude, l’idée est d’identifier les éléments structurels et les différents facteurs conjoncturels qui permettent de comprendre la situation touristique de Saint-Barthélemy. L’exiguïté du territoire en lui-même peut être perçue comme un handicap fondamental ou, inversement, comme un atout considérable. Tout dépend du projet de développement. Il faut savoir tirer profit des spécificités du territoire considéré. Dans le cas de Saint-Barthélemy, l’exiguïté favorise la rareté et cette rareté convoitée n’est accessible qu’aux personnes les plus argentées. La rareté convoitée conduit au luxe. L’isolement est relatif : cette destination n’est pas accessible aux avions gros porteurs, l’essentiel du marché aérien est contrôlé par deux petites compagnies locales et l’espace aérien est ouvert aux petits avions privés. Le luxe ne se décrète pas, il ne se planifie pas. Le tourisme de luxe, c’est l’élection d’un territoire par des élites qui s’y retrouvent pour jouir de leur fortune à l’écart du monde. Within thirty years, the small island of Saint-Barthelemy (25 km²) is out of its secular isolation to be among major luxury tourism destinations in the world. In this study, the idea is to identify structural element and different cyclical factors that help to understand Saint-Barthelemy tourism situation. The small size of the territory itself can be seen as a fundamental handicap or, conversely, as a considerable asset. Everything depends on development project. It is necessary to know how to take advantage of specific characteristics of this type of territory. In Saint-Barthelemy case, scarcity is coveted; this coveted rarity is accessible only for rich people. The coveted rarity leads to luxury. Isolation is relative: this destination is not accessible to the jumbo jets. The airline market is controlled essentially by two small local companies and the airspace is open to charter flies and private aircrafts. Some other companies provide more or less regular flights from nearby airports of San Juan (Puerto Rico), Sint-Maarten and Guadeloupe. Luxury cannot be decreed, it is not planned. Luxury tourism is the election of a territory by elites who gather there to enjoy away from the rest of the world. Saint-Barthélemy Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6831 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6831 | Partager |