1er Colloque international BIOSPHERES. Ouverture Auteur(s) : Nella, Aurélie Marcelin-François-Haugrin, Odile Napoli Pujar, Josiane Auteurs secondaires : Smith-Ravin, Juliette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AREBio Groupe de recherche BIOSPHERES : BIOlogie, Sciences Physiques & Humaines pour les énergies Renouvelables, l'Environnement & la Santé Extrait de : 1er colloque international BIOSPHERES, du 18 au 20 juin 2019. Université des Antilles Description : Les 18,19 et 20 Juin, le groupe de recherche BIOSPHERES (Biologie, Sciences Physiques & Humaines pour les énergies Renouvelables, l'Environnement & la Santé) de l'Université des Antilles Pôle Martinique et l'association AREBio, ont organisé leur 1er Colloque International Biosphères (CIB) destiné à présenter des travaux de recherche en lien avec des thématiques de la santé. Pour cette première édition, ils ont eu le plaisir de recevoir des acteurs venus de la Caraïbe, des Etats-Unis et de l'Hexagone qui ont exposé leurs sujets de recherche autour de quatre grands thèmes : Biodiversité végétale et santé Biodiversité marine et santé Humain/environnement et santé Energie/environnement et économie Ce colloque s'est adressé aussi bien aux universitaires, institutionnels, professionnels de santé, socio-professionnels qu'au grand public. L'occasion a été donnée de mettre en exergue les études actuelles menées sur la connaissance et la valorisation de notre biodiversité en vue de l'élaboration de produits à bénéfice santé, les recherches en cours sur l'impact de substances naturelles nuisibles comme les sargasses ou la chlordécone, ou encore les nouvelles avancées en terme de développement durable pour la préservation de notre santé. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19061 V19061 | Partager |
Le droit de l'immigration : point de vue d'un avocat Auteur(s) : Célénice, Camille Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Faculté de Droit et d'Economie de la Martinique Extrait de : "Les migrations" : table ronde, le 10 mars 2020. Université des Antilles Description : La Caraïbe, espace pluriel, est probablement l'espace géographique du monde où les flux migratoires entre les territoires, compte tenu de leur faible éloignement mais surtout de leur disparité économique, sont les plus élevés. Certains pays, certaines îles constituent des « eldorados » pour les populations de la zone. Le cas des îles encore sous tutelle d'une métropole européenne ou américaine (Martinique, Guadeloupe, Iles vierges américaines et britanniques ou néerlandaises, Porto Rico) sont de véritables miroirs aux alouettes. Des revenus élevés, des systèmes éducatifs ou de santé efficaces sont de puissants aimants. Ainsi sur 38 millions d'habitants, la Caraïbe compte-t-elle un million de migrants intrarégionaux. Dans cette communication, Maître Camille CELENICE, Avocat au Barreau de Fort-de-France (Martinique) depuis quinze ans, et membre de l'Association Solidarité Karaïbes (ASSOKA), présentera, non l'état du droit positif de l'immigration, mais l'esprit de cette matière juridique à travers le prisme de son expertise juridique. Son but : montrer que ce droit n'est, en fait, qu'un habillage d'une réalité et d'un rapport de force grâce à des exemples concrets tirés de son expérience professionnelle. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20123 V20123 | Partager |
Fort-de-France, Didier. Hector Sae, secrétaire général de la Fédération des œuvres laïques (F.O.L) de Martinique Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.235 Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604740O68bJF | Partager |
Asthme et agriculteurs laitiers (étude AIRAAg) : prévalence, facteurs de risque et facteurs protecteurs Auteur(s) : Hardouin, P. Gouyet, T. Belleguic, C. Orhant, E. Desrues, B. Jouneau, S. Auteurs secondaires : Centre de Ressource et de Compétences de la Mucoviscidose ; Université de Rennes 1 (UR1) - CHU Pontchaillou [Rennes] Service de pneumologie ; Université de Rennes 1 (UR1) - CHU Pontchaillou [Rennes] Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience L’asthme chez les agriculteurs est un phénomène contradictoire, puisque le milieu agricole est à la fois décrit comme étant à risque d’asthme inflammatoire et comme étant protecteur d’asthme allergique.Une étude ancillaire d’AIRBAg (Analyse Incidence et facteurs de Risque de BPCO Agricole) a permis l’analyse de 603 agriculteurs laitiers d’Ille et Vilaine et du Morbihan, afin de définir la prévalence de l’asthme dans cette population, et d’identifier des facteurs de risque et/ou protecteurs de la maladie asthmatique. Pour cela, les patients asthmatiques ont été comparés au reste de la population agricole selon des critères cliniques, professionnels et environnementaux.Nous avons mis en évidence une prévalence de 6 % d’asthme. Aucun facteur professionnel n’était significativement associé au risque d’être asthmatique. Il semble que les facteurs protecteurs principaux soient pour la plupart retrouvés dans notre population d’asthmatique, hormis l’allaitement maternel, présent chez seulement un quart des patients.La prévalence de l’asthme dans notre cohorte d’agriculteur est donc semblable à celle de la population générale, et l’asthme est la maladie obstructive la plus fréquente dans l’échantillon. Aucun facteur professionnel n’a été identifié comme facteur de risque. Revue des Maladies Respiratoires Lille, France hal-01122830 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01122830 DOI : 10.1016/j.rmr.2014.10.695 | Partager |
Synthèse des pêcheries de Guadeloupe 2011 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2011 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2011 des navires présents sur la région Guadeloupe Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/27527.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/ | Partager |
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN MILIEU INSULAIRE TROPICAL ; LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN MILIEU INSULAIRE TROPICAL : DES ÎLES EN CLAIR-OBSCUR Auteur(s) : Claude, Jean-Philippe Chonville, Nadia Forgeront, Amandine Mitchell, Adjoa Sylvia Paggi Polli, Alejandra Ithany, Jennifer Dauler, Clara Petit, Ethel Auteurs secondaires : Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Le comité organisateur de la J.E.S 2016 de l'ADJC : JP. CLAUDE (Biogéographie/Botanique), Amandine Forgeront (Traductologie), Clara Dauler (Espagnol), Ethel Petit (Cultures et Langues Régionales), Jean-Philippe Girier (Anglais), Elodie Drané (Phytochimie), Jessica Pierre-Louis (Histoire). Pr. Gilbert ELBAZ Éditeur(s) : HAL CCSD Publibook Résumé : L’association ADJC est née en 2014 de la volonté de favoriser les liens entre doctorant.e.s, jeunes chercheur.e.s et les divers membres de la communauté universitaire et scientifique de l’Université des Antilles.Elle se compose de doctorant.e.s, de jeunes chercheur.e.s et ami.e.s de l’association.Ses principaux objectifs :- Fédérer les doctorant.e.s, rompre l’isolement, créer des liens.- Promouvoir les études doctorales dispensées au sein de l’université.- Accompagner les doctorant.e.s dans leur projet de recherche et professionnel- Valoriser leurs travaux scientifiques auprès du plus grand nombre, étudiants, citoyens, décideurs économiques et politiques. International audience La deuxième édition de la Journée d'Études Scientifiques (J.E.S) de l'association Ansanm Doctorant.e.s et Jeunes Chercheur.e.s s'est tenue le 21 avril 2016, en prenant pour thématique celle qui porte le nouvel intitulé des Écoles doctorales de l'Université des Antilles : « La recherche scientifique en milieu insulaire tropical ». Les présentations pluridisciplinaires sur lesquelles reviennent ces actes ont dessiné les contours de territoires en mouvement, marqués par la complexité et la richesse de leurs biodiversités, leurs histoires et leurs cultures. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01575329 ISBN : 9782753904538 hal-01575329 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01575329 | Partager |
TRAMIL: about the use of medicinal plants, a novel model of collaboration in the Caribbean ; TRAMIL: a partir el uso medicinal de las plantas, un modelo único de colaboración en el Caribe ; TRAMIL : autour de l’usage médicinal des plantes, un modèle inédit de collaboration dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Gavillán Suárez, Jannette Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience TRAMIL is a research program applied to the use of medicinal plants in the Caribbean, established in the 1980s. Significant uses of herbal remedies to address self limiting health problems are identified through participatory ethnopharmacological surveys and are the subject of scientific validation. The results are then disseminated to several audiences.While comprising an international scientific contribution to academic research, the TRAMIL network activities value the popular and local knowledge. This fertile relationship between local knowledge and scientific research draws answers to key challenges for Caribbean societies: improving the health of Caribbean populations first and foremost, but also indirectly developing economic prospects in various sectors (agriculture, industry, tourism, and health).The success of TRAMIL is based on a rigorous methodology and on a noteworthy informal network of collaborators invested at different levels of the program, locally and / or regionally. TRAMIL is one of the few trilingual networks that have been active for nearly forty years, well before the popularization of the Internet, in more than twenty Caribbean territories. It involves people and communities, health care professionals, researchers in many disciplines, and information and documentation professionals.This paper proposes to explore these new ways of working together and the accomplishments to which they give rise by presenting some concrete examples of the TRAMIL program in Puerto Rico and examining the program's website and the complex challenges faced by the stakeholders involved in its implementation. TRAMIL es un programa de investigación aplicada a la medicina popular del Caribe, iniciado en la década de los ‘80. Su trabajo se basa en llevar a cabo encuestas etnofarmacológicas participativas para identificar usos significativos de remedios de plantas, que son objeto de la validación científica, para tratar problemas comunes de salud. La difusión de los resultados de validación de los remedios con uso significativo completa las líneas de acción de TRAMIL. Al tiempo que representan una contribución científica internacional para la investigación académica, las actividades de TRAMIL constituyen la valoración de los saberes populares y locales. Esta relación fecunda entre el conocimiento local y la investigación científica es una respuesta a desafíos fundamentales para las sociedades del Caribe: mejorar la salud de las poblaciones del Caribe directa y en primer lugar, pero también, indirectamente, desarrollar oportunidades económicas en varios sectores (agricultura, la industria, el turismo y la salud).El éxito de TRAMIL se basa en una metodología rigurosa y una importante red informal de colaboradores que participan en diversas funciones del programa, a nivel de país y regional. TRAMIL es una de las pocas redes totalmente trilingües, activa durante casi cuarenta años, mucho antes de la popularización del Internet, en más de una veintena de territorio caribeños. Asocia especialmente a comunidades, profesionales de la salud, investigadores en muchas disciplinas, y profesionales de la información y documentación.Este trabajo tiene como objetivos explorar las modalidades de cooperación y logros sin precedentes de TRAMIL, presentando algunos ejemplos concretos del programa en Puerto Rico y examinar el sitio Web del programa y la complejidad de los desafíos que han enfrentado los actores involucrados en su implementación. TRAMIL est un programme de recherche appliquée à l’usage des plantes médicinales dans la Caraïbe, né dans les années 1980. Les usages significatifs des plantes pour répondre à des problèmes de santé sont recensés par des enquêtes ethnopharmacologiques participatives puis font l’objet de travaux scientifiques destinés à les valider. Les résultats sont ensuite diffusés auprès de larges publics.Tout en constituant un apport scientifique international à la recherche universitaire, les activités du réseau TRAMIL s’inscrivent dans la valorisation des savoirs locaux. Cette relation fertile entre savoirs locaux et recherche scientifique dessine des réponses à des défis essentiels pour les sociétés caribéennes : l’amélioration de la santé des populations caribéennes de façon directe et en premier lieu, mais également, de façon indirecte, le développement de perspectives économiques dans des secteurs divers (agriculture, industrie, tourisme, santé).Le succès de TRAMIL repose sur une méthodologie rigoureuse et sur un important réseau informel d’acteurs investis à différents niveaux du programme, sur le plan local et/ou pancaribéen. C’est l’un des rares réseaux entièrement trilingue, actifs depuis près de quarante ans (bien avant la popularisation d’internet), dans plus d’une vingtaine de territoire de la Caraïbe. Il associe notamment les populations, les professionnels de santé, les chercheurs dans de nombreuses disciplines, et les professionnels de l’information et de la documentation.La présente contribution propose d’explorer ces modalités de collaboration inédites et les réalisations auxquelles elles donnent lieu, en présentant quelques exemples concrets du programme TRAMIL à Porto Rico, puis en examinant le site internet du programme et les défis complexes auxquels il a confronté les acteurs impliqués dans sa réalisation. ACURIL 2017 San Juan, Puerto Rico hal-01629021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01629021 | Partager Voir aussi Savoirs locaux Ethnopharmacologie Travail collaboratif Plantes médicinales Organisations informelles [SHS.INFO] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences [SHS.MUSEO] Humanities and Social Sciences/Cultural heritage and museology [SHS.ENVIR] Humanities and Social Sciences/Environmental studies |
Système d’acteurs et gestion littorale aux Antilles Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience L’attrait généralisée des rivages et les pratiques qui les accompagnent ont entraîné des mutations des paysages et des écosystèmes. Dans le cadre étroit des îles, les milieux fragiles ne sont guère extensibles et souvent fractionnés. Les mutations récentes qui affectent les îles sont souvent irréversibles car les écosystèmes menacés n’ont pas toujours la taille suffisante pour reconquérir une zone. Avec la destruction d’un récif, c’est parfois l’unique espèce d’une variété de corail qui disparaît. La gestion et la préservation sont alors nécessaires. Elles doivent s’inscrire dans la durée et en lien avec les populations locales pour sauvegarder aux générations futures, ce cadre de vie qui nous y attire aujourd’hui.La mauvaise compréhension des mécanismes propres aux zones côtières se traduit souvent par des approches sectorielles et fréquemment à courte vue de l’aménagement. L’implantation d’un port de plaisance, d’un terminal à conteneurs peuvent entraîner des modifications du milieu et générer de nombreux conflits. Il est donc nécessaire de bien prendre en compte les principes élaborés par l’UNESCO pour le développement durable des zones côtières, principes qui renforcés dans le cadre étroit des petites îles.- Comprendre que l’aménagement des ressources côtières renouvelables revêt une importance stratégique pour le développement social et économique, et est donc rentable.- Reconnaître la nécessité de maintenir l’intégrité du système côtier et limiter l’exploitation des ressources côtières.- Elaborer des stratégies d’aménagement intégré autorisant des utilisations multiples des ressources côtières, intégrant des activités complémentaires et séparant nettement les activités ponctuelles.- Combiner un aménagement à grande échelle (niveau régional, international) avec un aménagement ciblé pour créer une réserve ou réhabiliter un écosystème dégradé.- Faire participer la population au processus de planification pour assurer l’efficacité des plans d’aménagement de la zone côtière.Les acteurs du littoral sont nombreux et leur capacité à intervenir dans sa protection et pour sa meilleure gestion, est variée selon l’intensité des pratiques de l’acteur isolé, du groupe de professionnels ou de l’association, du gestionnaire représentant l’Etat, de l’élu. La prise de conscience des atteintes des milieux et la nécessité du développement durable sont aujourd’hui généralisées dans toutes les îles. Le développement durable s’efforce de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Les différents Etats multiplient les campagnes d’information à la télévision et dans la presse sur le développement durable, la nécessaire préservation, la lutte contre la pollution et contre la dégradation paysagère, la nécessité de respecter des normes architecturales (style, couleur, matériaux). Les particuliers identifient bien les problèmes : moins de poissons, des prises de petite taille, la mort de coraux, le trop grand nombre de pêcheurs, la pollution mal maîtrisée, le mitage progressif des paysages. Cependant, en fonction des niveaux de développement, la prise de conscience des dégradations ne débouche pas forcément sur une implication personnelle. Il est difficile de se sentir acteur participatif à la dégradation des écosystèmes insulaires. ISSN: 1779-0980 hal-01174352 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174352 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174352/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174352/file/acteurs%20de%20l%27environnement.pdf | Partager |
Synthèse des Pêcheries de Guadeloupe 2010 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2010 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2010 des navires présents sur la région Guadeloupe. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/27519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/ | Partager |
Rapport annuel 1985 Résumé : L'année 1985 a été la première année de fonctionnement de l'IFREMER créé par le décret du 5 juin 1984. Le rapport d'activité de cette année prend en compte les événements marquants résultant des nouvelles orientations de l'établissement, selon les missions assignées à l'IFREMER : " conduire et promouvoir des recherches fondamentales et appliquées et des actions de développement technologique et industriel destinées à connaître, évaluer et mettre en valeur les ressources des océans et à rationaliser leur exploitation, à améliorer les méthodes de prospection et de mise en valeur de l'environnement marin et à favoriser le développement socio-économique du monde maritime ". Par ailleurs le travail de l'établissement a compris une réflexion pour la mise en place d'un plan à moyen terme (1986-1990). Ce plan respecte les priorités fixées à l'IFREMER : inscrire un programme prioritaire de recherche et de développement technologique en liaison avec l'industrie ; limiter ses propres programmes de recherche fondamentale aux domaines d'excellence et agir en association avec la communauté scientifique national ; orienter une grande partie de son activité en liaison avec les professionnels et les pouvoirs publics régionaux pour l'exploitation et la gestion des milieux marins et côtiers. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1985/rapport-4835.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4835/ | Partager |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 95 RPC R 62 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1995 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Thuillier, Benoit Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il semble aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par l'URPIG, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, en 1993, 1994 et 1995, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur différents lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Par ailleurs, en 1993, suite à l'observation d'anomalies au niveau des branchies chez des huîtres creuses provenant de Charente Maritime et du bassin d'Arcachon associées à de médiocres performances de croissance, il a été entrepris des analyses de divers échantillons, en histologie classique et en microscopie électronique à transmission. Ces examens ont permis de révéler la présence au niveau des branchies, chez un nombre non négligeable d'animaux, d'un microorganisme de type chlamydien (RENAULT and COCHENNEC, 1995). Il a également été possible, chez cette même espèce, de détecter la présence d'un organisme de type rickettsien au niveau des branchies (RENAULT, COCHENNEC and CHOLLET, 1995). Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/12828.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/ | Partager |
Évolution de l'écosystème pélagique du Golfe de Gascogne pendant la période 1990-2003. Conséquences sur la capturabilité des espèces Auteur(s) : Villalobos, Hector Éditeur(s) : Université de Bretagne Occidentale Résumé : Several small pelagic fish species contribute remarkably to world catch. Their populations are, however, characterized by large biomass fluctuations strongly affecting fisheries. The fishing gears and methods used to capture small pelagics have evolved to exploit the highly developed shoaling behavior of these species. Hence, faced to modern fishing this gregarious behavior becomes a disadvantage for fish. Fish behavior may be affected by environmental conditions and by fishing, at the same time that behavior impacts fishing. In this study, we seek to characterize the aggregative systems of small pelagic fishes inhabiting the Bay of Biscay by analyzing "acoustic images", defined as the group of echoes (planktonic layers, shoals, isolated targets) detected on a transect section of a given length. We analyzed the species composition, the spatial distribution and the evolution over time of acoustic images. We also studied the hydrological conditions of the bay, as well as the small pelagics French fishery in order to look for correlations between hydrology, commercial catch and fish aggregation patterns observed by acoustics. We observed the same species or group of species forming different types of aggregation according to habitat. Conversely, the same type of aggregation, associated with a particular habitat, can be produced by different species. The most notorious change observed during the studied period relates to small clupeoids aggregations in the vicinity of the Gironde estuary, whose structure evolved toward a greater fragmentation of shoals (a large number of small size detections) since 2000. Concerning commercial catches, pelagic trawlers fishing in pairs mainly seek for anchovy in the coastal areas, single pelagic trawlers capture mackerel and horse mackerel in deeper waters while purse seiners target mostly sardine near their fishing ports. Because of the coarse spatial resolution of commercial fishing data and the effect of the application of an international fisheries agreement limiting the fishing activity of French pelagic trawlers during spring, only small correlations between captures and types of aggregation were observed. La participation des petits poissons pélagiques dans les captures est remarquable. Leurs populations sont cependant caractérisées par des importantes fluctuations de biomasse, impactant fortement les pêcheries. Les méthodes et appareils de pêche utilisés pour capturer ces espèces ont évolué dans le sens d'exploiter le comportement grégaire très développé des petits pélagiques. Cette tendance à former de bancs devient alors désavantageuse pour le poisson face à la pêche moderne. Les conditions environnementales et la pêche peuvent affecter le comportement du poisson, en même temps que ce dernier est susceptible d'affecter l'activité halieutique. Le but de cette étude est de caractériser les systèmes agrégatifs des petits poissons pélagiques dans le golfe de Gascogne en étudiant des « images acoustiques », définies comme l'ensemble des échos (couches planctoniques, bancs, cibles isolées) détectés sur une section de radiale de longueur donnée. Nous analysons leur composition en espèces ainsi que leur distribution spatiale et leur évolution au cours du temps. Nous étudions aussi les conditions hydrologiques du golfe, ainsi que la pêcherie française de ces espèces afin de chercher des corrélations entre l'hydrologie, la capture commerciale et les types d'agrégations observés par acoustique. Nous avons observé qu'une espèce est capable de former des agrégations différentes en fonction de l'habitat, et inversement, le même type d'agrégation, associé à un habitat particulier, peut être produit par des espèces différentes. Le changement observé le plus évident concerne les agrégations de petits clupéiformes, dont la structure a évolué vers une plus grande fragmentation des détections (des petits bancs plus nombreux) depuis 2000. Par rapport à la pêche des professionnels, les chalutiers pélagiques en boeufs recherchent en priorité l'anchois dans la zone côtière, les pélagiques simples capturent le chinchard et le maquereau au large et les senneurs recherchent principalement la sardine à proximité des ports de pêche. À cause de la résolution spatiale trop sommaire des données de pêche et l'effet de l'application des accords internationaux limitant l'activité des chalutiers pélagiques au printemps, nous n'avons observé que peu des corrélations entre les captures et les types d'agrégation établis à partir de données issues des campagnes scientifiques. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/these-6083.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6083/ | Partager |
Validation du TED et essais d'une nouvelle grille sélective dans la pêcherie crevettière de Guyane2007 Auteur(s) : Meillat, Marc Morandeau, Fabien Achoun, Joseph Barthelemy, Patricia Résumé : This work is in line with the fishing technology section of the DUHAL (Durability of Halieutic activities) action. It aims to reduce the "side" catches associated with shrimp fishing in French Guyana. Shrimp trawling is indeed considered as one of the fishing activities which generates the most waste. The campaign carried out in November/December 2006 had lead to the following conclusions [...] Ce travail s'inscrit dans le volet technologie pêche de l'action DUHAL (DUrabilité des activités HALieutiques). Son objectif est de réduire sensiblement les captures accessoires associées à la pêche crevettière guyanaise. En effet, le chalutage crevettier est considéré comme une des activités de pêche professionnelle le plus génératrices de gaspillage. La campagne menée en novembre/décembre 2006 avait conduit aux conclusions suivantes : Fenêtre à mailles carrées de 100 mm Les dispositifs à mailles carrées de 100 mm à la jauge, placés sur le dessus de la rallonge, occasionnent des pertes très importantes en crevettes commerciales. Différentes raisons peuvent expliquer ce résultat : − L'emplacement de la fenêtre est sans doute trop près de la poche. Le périmètre de la poche est de 120 mailles de 45 mm à la jauge, or la dimension de la fenêtre est peut être trop importante par rapport à ce périmètre. − Un maillage réduit pourrait diminuer ces pertes. Les résultats sur les poissons de grande taille indiquent une capture plus importante avec le chalut sélectif. L'amélioration de la filtration du chalut imputable aux grandes mailles peut expliquer ce phénomène déjà rencontré dans d'autres pêcheries. Les résultats sur les rejets sont encourageants. Fenêtre à mailles carrées de 70 mm Le dispositif à mailles carrées de 70 mm à la jauge, placé sur le dessus du gorget, occasionne encore des pertes en crevettes non négligeables, bien que sérieusement réduites par rapport au dispositif à mailles de 100 mm. L'action sur les animaux de grande taille est faible. La réduction des captures accessoires (8%) est plus modeste qu'avec le dispositif précédent (23 et 30%). TED L'usage du TED conduit à une perte en crevettes encore importante (23%). Considérant les conditions de pêche guyanaises, on peut envisager d'ajouter à l'avant de la grille un voile concentrateur. Ce dernier permettra de canaliser les différents animaux sur le bas de la grille avant le tri et permettra sans doute de réduire les pertes en crevettes. L'action sur les animaux de grande taille est assez sensible, en particulier sur les raies. L'action sur les rejets est visible (25%) et va dans le sens de la réduction du « gaspillage » pour cette pêcherie.Suite à ces essais et aux travaux menés en juillet 2006, une nouvelle campagne d'essais a été programmée pour valider définitivement les résultats liés à l'usage d'un TED et pour tester un nouveau dispositif sélectif (grille Nordmore) associé à un BRD (Bycatch Reducing Device) particulier, le RES (Radial Escape Section). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-6683.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6683/ | Partager Voir aussi Bycatch Reducing Device Radial Escape Section Duhal survey campaign shrimp Selectivity grille Nordmore mailles carrées BRD RES Télécharger |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Evaluation du volume et cartographie des captures accessoires de la pêcherie de crevettes Pénéïdes en Guyane française Auteur(s) : Moguedet, Philippe Nerini, David Gueguen, F. Résumé : Depuis l'extension de la Zone Economique Exclusive française à 200 milles au large des côtes de la Guyane française (Amérique du sud), une flottille d'environ soixante dix chalutiers industriels battant pavillon français, exploite le stock de crevettes pénéïdes (Penaeus subtilis) présent dans ces eaux. Cette pêcherie est gérée par un système de T.A. C. 's fixé annuellement par la Communauté Européenne.
Comme dans de nombreuses autres pêcheries de ce type en eaux sub-tropicales ou équatoriales le taux des prises accessoires est élevé. L'objectif de cette étude a été d'évaluer et de cartographier le volume de ces captures accessoires. Cette analyse devait également permettre de caractériser le peuplement de l'écosystème du plateau guyanais, étude de la biodiversité et des associations, et d'estimer la variabilité de la répartition spatio-temporelle des principales espèces capturées en prises accessoires.
Les eaux chaudes de la Guyane sont fréquentées par cinq espèces de tortues marines, les tortues luth Dermochelys coriacea, olivâtre Lepidochelys olivacea, verte Chelonia mydas, imbriquée Eretmochelys imbricata, et caouanne Caretta caretta. En raison de la menace d'embargo américain sur les produits crevettiers guyanais, liée au fait que selon eux, aucune mesure de protection n'est appliquée pour limiter les prises accidentelles de ces tortues, une étude particulière visant à estimer le taux réel de leurs captures a également été menée.
Les captures accessoires de la pêcherie de crevettes pénéïdes du plateau continental de la Guyane française, ont représenté environ 99% des prises totales des crevettiers. Ces prises accessoires sont principalement constituées de poissons (96% des captures), et secondairement de quelques espèces de crustacés, de crevettes autres que Penaeus subtilis et de céphalopodes. Sur les 120 espèces de poissons inventoriées dans les captures, seule une dizaine d'entre elles contribue à près de 80% du total de la biomasse apparente estimée. Les autres sont apparues de manière épisodique avec des rendements faibles (inférieurs à 1 kg!30min). La majorité de ces espèces présente des tailles réduites. La variabilité spatiotemporelle de ces captures accessoires est peu marquée.
L'analyse des prises accessoires de tortues montre quant à elle, que seule une espèce, la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), apparaît vulnérable aux chaluts des crevettiers. Les informations recueillies, que ce soit lors des campagnes scientifiques ou lors des enquêtes auprès des professionnels, sont trop succinctes pour être utilisées dans tout calcul d'inférence. La conclusion de cette étude est que les chalutiers industriels guyanais capturent des tortues en prises accessoires, mais que leur nombre total annuel, ainsi que leur variabilité dans le temps et l'espace sont pour l'instant impossible à déterminer.
Les résultats de l'étude d'impact des T.E.D. (ou Turtle Excluder Deviee) menée en bassin d'essais ont montré que ces engins n'ont pas d'impact sur le comportement général du chalut. La seule conséquence de leur utilisation réside dans leur risque de colmatage, et donc dans la baisse des rendements de crevettes, estimés à environ 10 %. Droits : 1994 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00073/18454/15992.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00073/18454/ | Partager |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 96 RPC R70 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1996 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Lipart, Cecile Thebault, Anne Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il est aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par le Laboratoire de Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, chaque année depuis 1993, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur certains lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Droits : 1996 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/12827.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/ | Partager |