La dynamique des pêches côtières du pays bigouden Auteur(s) : Charuau, Anatole Résumé : In the beginning, the coastal fleet of the Bigouden region fished by trawling and was completely focused on exploiting lobster and hake. It is a traditional business that expanded between the last war and the 70s, reaching its peak between 1975 and 1980.
The best image to give an idea of this fleet is that of a "bucket waterwheel" endlessly discharging its catch in the four ports of the Guilvinec district. Where there is a seafaring business in Guilvinec, Loctudy and Saint-Guénolé, there is a complementarity that is expressed in two ways:
- coastal fishing constitutes a very noticeable and regular supplement to production, since sales happen daily and only bad winter weather causes a relative decrease in the supplement. - coastal fishing gives a flattering image of the port based on the display of high-quality leading market products: daily live lobster, hake and angler.
In this study, we have above all tried to evaluate the situation of the Bigouden coastal system as an entity, while including in the same analysis the species, fleets and the exploitation of the resource. For the main species, a balance sheet is proposed. It covers the lobster, hake and angler separately. Lobster, because of its small amount of movement, can be considered as being an isolated stock, while fish belong to much more wide-ranging groups.
The lobster has gained from various increases in meshing that have been imposed since 1971, even if these have not always been strictly applied. One of the results of this management by means of meshing is a "depreciation" of the variations of daily yields around an average value of 100kg.
For the hake, the dominant trait is an increase in yields in the last few years in accordance with an improvement of the situation in the Gulf of Gascony due to a generalised decrease of effort and a modification of the exploitation profile since the appearance of boulters and straight nets. Whereas the situation for lobster fisheries, as regards the hake's marketable size, did not improve, since the demand for small hake still exists, we have nonetheless been witnessing for about ten years a slow diversification of the fleets' business activities, which is much more in line with sequential hake fisheries' logical outline of exploitation. When lobster yields decrease, one part of the fleet focuses on the fish at the edges of the lobster fisheries.
For the angler, we see rather similar phenomena and a significant increase in unloading of the two species by lobster fishermen due also to a widening of their fishing areas. On the lobster mudflats themselves, there is no notable change in exploitation in the historical records. All studies of coastal fishing always come up against the problem of acquiring statistical data and the Bigouden region is no exception to the rule.
To improve this situation, in 1987 and 1988 two items were chosen:
- a better awareness of the activity and of the areas frequented, by survey during unloading in Guilvinec and in Loctudy.
- a detailed description of the haul by species, by sampling, in Loctudy, on two-thirds of coastal sales, between December 1987 and November 1988.
For this reason, analysis of fleets by type is still cursory and covers only one year. The appearance of new trends towards fish can only be described qualitatively, since there is no historical record. The classification of boats was done by analysing data furnished by the auctions. This first assessment is not necessarily reliable, above all because of the auctions' inaccurate description of the hauls, a deficiency that we have tried to overcome by surveying in Loctudy.
In conclusion, we are witnessing in the Bigouden region, as in other entities, a rebalancing between traditional business activities and modern trends. Lobster fishing, almost exclusive before the 1980s, is tending to decrease for two main reasons:
- a generalised decrease in activity in the lobster fisheries due to non-renewal of coastal fish fleets,
- The transfer of part of the lobster fishermen's activities to fish, since the lobster and its accompanying catch no longer seemed able to insure the economic viability of new ships.
Other maritime districts resolved their lobster problem in a different way. The Lorient fishermen improved their yields by using more capable trawlers, the fishermen of Sable by exploiting the hake fish run to the fullest and limiting their lobster fishing to the best season. The Bigouden region is slowly turning to the second solution, as it renews its fleet.
A ses origines, la flottille côtière du pays bigouden péchant au chalut, est tout entière orientée vers l'exploitation de la langoustine et du merlu. Il s'agit d'une activité traditionnelle qui s' amplifie entre la dernière guerre et les années 70 pour atteindre son apogée entre 1975 et 1980. La meilleure image que l'on puisse donner de cette flottille est celle d'une "noria" débarquant inlassablement sa capture dans les quatre ports du quartier du Guilvinec. Là où existe une activité hauturière à Guilvinec, Loctudy et Saint-Guénolé, il y a une complémentarité qui s'exprime de deux manières : - la pêche côtière constitue un appoint très appréciable et régulier de production, puisque la vente est quotidienne et que seules les intempéries hivernales entraînent une baisse relative des apports. - la pêche côtière donne du port une image flatteuse basée sur la présentation de produits d'appel de grande qualité : langoustine vivante, merlu et baudroies quotidiens. Dans cette étude, nous avons surtout tenté de faire le point sur le système côtier bigouden en tant qu'entité, en englobant dans la même analyse des espèces, les flottilles et l'exploitation de la ressource. Pour les espèces principales, un bilan est proposé. Il couvre séparément la langoustine, le merlu et les baudroies. La langoustine, en raison de ses faibles déplacements, peut être considérée comme constituant un stock isolé, alors que les poissons appartiennent à des ensembles beaucoup plus vastes. La langoustine a beaucoup gagné des diverses augmentations de maillage qui ont été imposées depuis 1971, même si elles n'ont pas toujours été appliquées avec rigueur. Un des résultats de cette gestion par les maillages est un "amortissement" des variations des rendements journaliers autour d'une valeur moyenne de 100 kg. Pour le merlu, le trait dominant est une augmentation des rendements dans les dernières années en accord avec une amélioration de la situation dans le Golfe de Gascogne due à une baisse généralisée de l'effort et à une modification du profil d'exploitation depuis l'apparition des palangriers et des filets droits. Si la situation sur les pêcheries de langoustine, au regard de la taille marchande du merlu, ne s'est pas améliorée puisque la demande de petits merluchons existe toujours, on assiste par contre depuis une dizaine d'années à une diversification lente des activités des flottilles entrant beaucoup mieux dans le schéma logique d'exploitation des pêcheries séquentielles de merlu. Quand les rendements en langoustine baissent, une partie de la flottille s'oriente vers les poisson sur les marges des pêcheries de langoustine. Pour les baudroies on observe des phénomènes assez analogues et une augmentation importante des débarquements des deux espèces par les langoustiniers due également à un élargissement de leurs zones de pêche. Sur les vasières à langoustine elles-mêmes, il n'y a pas de modification notable de l'exploitation dans la série historique. Toute étude des pêches côtières se heurte toujours au problème d'acquisition des données statistiques et le pays bigouden n'échappe pas à la règle. Pour améliorer cette situation, en 1987 et 1988, deux points ont été retenus : - une meilleure connaissance de l'effort et des zones fréquentées, par enquête au moment des débarquements à Guilvinec et à Loctudy, - une description détaillée des apports par espèce, par échantillonnage, à Loctudy, sur les 2/3 des ventes côtières, entre décembre 1987 et novembre 1988. Pour cette raison, l'analyse de flottilles en types est encore sommaire et n'a porté que sur une année. L'apparition des tendances nouvelles vers le poisson ne peut être décrite que qualitativement puisque la série historique n'existe pas. La classification des bateaux a été faite par l'analyse des données fournies par les criées. Ce premier diagnostic ne présente pas toutes les garanties en raison surtout d'une description peu fidèle des apports par les criées, déficience que l'on a essayé de pallier en enquêtant à Loctudy. En conclusion, on assiste dans le pays bigouden comme dans d'autres entités à un rééquilibrage entre les activités traditionnelles et des orientations modernes. La pêche de langoustine, quasi exclusive avant les années 1980, tend à décroître pour deux raisons principales : - une baisse généralisée de l'effort sur les pêcheries de langoustine due au nonrenouvellement des flottilles de pêche côtière, - le report d'une partie de l'effort des langoustiniers vers les pêcheries de poissons, la langoustine et sa capture accessoire ne semblant plus pouvoir assurer la rentabilité économique des navires neufs. D'autres quartiers maritimes ont résolu de façon différente leur problème langoustine. Les Lorientais ont amélioré leurs rendements en adoptant des chaluts plus performants, les Sablais en exploitant à fond la séquence des pêcheries de merlu et en limitant leur intervention sur la langoustine à la saison la plus favorable. Le pays bigouden s'engage lentement dans la seconde solution, au rythme du renouvellement de sa flottille. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1989/rapport-2202.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2202/ | Partager Voir aussi France Brittany Data Fishing zone Fleet Trawling Commercial species Costal fisheries Finistere Bretagne Télécharger |
Exploitation de bois précieux à Saint-Domingue : acte notarié Éditeur(s) : Archives départementales de la Martinique 1J269/13 Saint-Domingue Droits : Reproduction soumise à autorisation http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011410525895mgzDQq | Partager |
L’exploitation du Raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun : entre contribution au développement socio-économique et dégradation des ressources naturelles Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’exploitation commerciale des produits forestiers non ligneux a animé et anime encore au plan international les débats sur la gestion durable des forêts, notamment par son apport en matière de conservation, d’amélioration des conditions d’existence des populations locales et de gestion participative. Cependant, l’exploitation commerciale des PFNL soulève la problématique de la durabilité tant au plan écologique, économique que sociopolitique. La présente recherche traite de cette problématique en prenant comme PFNL d’illustration le raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun. Elle vise à analyser la durabilité socio-économique et environnementale de l’exploitation du raphia dans la forêt marécageuse « Hlanzoun ». La méthodologie utilisée est une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives. Les outils d’analyse de données utilisés sont entre autre, la statistique descriptive, l’analyse filière des revenus d’exploitation et des valeurs ajoutées et l’analyse du système socio-écologique. Nos résultats montrent que le raphia est une plante à usages multiples. Que ce soit les feuilles, les fibres, la sève ou le tronc, tout ou presque peut être valorisé sur le raphia. Au niveau des villages riverains du Hlanzoun l’exploitation de la sève du raphia et sa transformation en alcool alimentaire est de loin le type d’usage qui procure le plus de revenu malgré le fait que les autres types d’usages mobilisent un nombre plus important d’acteurs. L’exploitation commerciale de ce PFNL se déploie suivant une organisation relativement simple et avec des caractéristiques propres à la plupart des activités de la petite production marchande des économies sous-développées en crise. Cette exploitation est essentiellement articulée autour des coupeurs/collecteurs, des intermédiaires commerciaux, des agents de transformation/conditionnement et des consommateurs des produits finis. La contribution annuelle totale de la filière raphia au développement a été estimée à 192 429 633 Fr. CFA (environ 385 000 dollar) et les revenus d’exploitation de tous les acteurs ont un signe positif malgré le faible niveau de technologie et de formation. Le raphia apporte donc des revenus relativement importants aux divers acteurs en dépit des handicaps de la filière et du déficit d’équité dans la répartition des richesses produites. Au plan de la gouvernance, on note un déficit d’instances, de règles et de procédures, dont l’effectivité et la légitimité sont clairement établies. Cet état de chose laisse le parc à raphia dans un régime d’accès « libre » mais seulement pour les riverains ; nous nous retrouvons donc en présence d’un système de cueillette, caractérisé par l’exploitation de plants immatures et la surexploitation, mettant en péril la capacité de renouvellement de la ressource et même l’avenir de la filière. On note cependant un effort de contrôle de l’accès des non riverains et des tentatives d’adaptation des riverains. En effet, le nombre d’exploitants est passé de 148 à 92 entre 2008 et 2010 et le nombre de pieds de raphia saignés est passé de 15 452 à 8 832 durant la même période. Au total, l’exploitation du raphia dans le Hlanzoun s’inscrit dans un environnement défavorable par rapport aux exigences de développement durable d’une filière de PFNL. Mais les divers acteurs sont à présent conscients de la nécessité d’agir pour une meilleure réglementation de l’accès et de l’exploitation. The commercial use of non woody forest products is a crucial issue in the international debate on the sustainable management of forests. These products are supposed to contribute to conservation by improving local populations’ livelihood and their involvement in forest management. This study lies within the scope of two South-South Cooperation projects (PSC 22P07 and PSC 03T08) implemented by the CEBEDES NGO with the financial support of the Kingdom of the Netherlands. It aims at analyzing the socioeconomic and environmental sustainability of the raffia stands management in the swamp forest "Hlanzoun ". This small forest is located in one of Benin southern Wetlands in the municipality of Zogbodomey.The methodology to assess raffia socioeconomic performances relies on the estimation of the values added within the raffia value chains. Stakeholders at every segment of the value chains have been surveyed on the incomes obtained out of raffia. The methodology to assess the sustainability of the management relies on a simple indicator measuring the ratio of younger to elder palms. Palms in stands have been counted according to their age group. The survey confirms that raffia is a multi-purpose plant used for its leaves, fibers, sap and trunk. In villages at the borders of the Hlanzoun forest, harvesting the raffia sap on standing palms and processing it into alcohol are a major income generating activity. Alcohol is then marketed through a network of collectors, wholesalers and petty traders up to the consumers. The contribution of raffia to local and regional development was estimated by the total incomes generated at 192.429.633 F CFA. All stakeholders earn positive and significant incomes in spite of the low level of technology and skills, but traders receive a large share of the wealth produced. As regard to governance, "free" access only concerns residents and efforts are made to control the access of non-residents. One notes a deficit of legitimated authorities, rules and procedures for a sustainable use: Restrictions on the harvest of immature palms are not anymore enforced and it endangers the renewal capacity of the resource. But at the same time, the number of operators seems to be decreasing (from 148 to 92 between 2008 and 2010, whereas the number of harvested raffia palms decreased from 15,452 to 8,832 during the same period). A self-regulation might occur, due to the fact that a livelihood of local people relies on a diversity of income generating activities. In total, the operation of Raffia in Hlazoun is in an unfavorable environment with the requirements of sustainable development in a sector of NTFF. But the various actors are now aware of the need for action to better regulate access and operation. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5556 | Partager |
Les problématiques de gestion durable du massif forestier guyanais Auteur(s) : Bordères, Michel Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole nationale du génie rural Résumé : Le patrimoine forestier guyanais, exceptionnel et riche, est placé dans un contexte humain singulier qui l'a, jusqu'à présent, relativement épargné. Domaine privé de l'État, il est géré par l'Office national des Forêts qui y intervient en conservation et mise en valeur durable. Outre la zone littorale qui recèle encore des milieux naturels, on y distingue une zone sublittorale de forêts aménagées, un massif intérieur avec de nombreux espaces protégés, enfin des zones de droit d'usage au bénéfice des communautés tirant traditionnellement de la forêt leurs moyens de subsistance. Dans les forêts aménagées, on s'oriente de plus en plus vers une sylviculture extensive, avec un recours limité à la plantation, prévenant les conflits d'usage. Il s'agit maintenant d'adopter une loi et des orientations régionales forestières, de redéfinir les modalités d'élaboration des aménagements, d'écocertifier la forêt guyanaise, d'adapter les modes de commercialisation et d'exploitation des bois, de mieux valoriser la ressource forestière. ISSN: 0035-2829 hal-01032192 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032192 | Partager |
Langoustes et scyllares des petites Antilles Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Crayfishing is not particularly organized in the French islands as their population is not fond of large crustaceans. However, young crayfishes, about the size of the European scampi are ordered by rich Creoles for receptions or family gatherings. But lobsters, heavier than 0.750 to 1 kilo are eaten only by Europeans.Any fisherman who is asked to provide 10 kilos of crayfish catches them very quickly with a brass snare or a hook placed underneath the rocks. Some artisans gather the crustaceans in large rectangular baskets made of wire mesh and called "gardes", to wait for the potential customer. There is no specific pot for this type of fishing whereas Creole wicker makers worked hard on the creation of tools both complex and difficult to make to catch small morays; a fish which does not have a great commercial value.Consequently, it is impossible to precisely assess the importance of the exploitable large crustacean stock based on the catches of the Creole fishermen. If the performances of some crayfish boats from Douarnenez, using Mauritanian nets on the banks of St-Martin, can be considered as extremely satisfactory, it is not the case of other attempts. A whole study has to be undertaken. This note is only the beginning of a larger work focusing on the natural history of the crayfishes and Spanish lobsters in the waters of the arc of the Petites Antilles. La pêche des langoustes n'est pas spécialement organisée dans les îles françaises, la population n'étant que peu friande de gros crustacés. Toutefois de jeunes langoustes, de la taille de la langoustine européenne sont commandées aux pêcheurs par les riches créoles, à l'occasion de réceptions ou de fêtes familiales; mais les « homards») dépassant le poids de 0,750 à 1 kilo sont consommés seulement par les Européens. Le pêcheur. auquel on demande de fournir 10 kilos de langoustes, les capture rapidement au collet de laiton ou au crochet sous les cayes, Certains artisans rassemblent les crustacés dans de grandes nasses rectangulaires de grillage métallique, appelées « gardes », en attendant l'acheteur éventuel. Il n'existe pas de type de casier spécial à cette pêche, alors que les vanniers créoles se sont ingéniés, par exemple, à créer des engins compliqués et difficiles à construire pour capturer les petites murènes appelées « moringues » qui n'ont pourtant que peu de valeur commerciale. Il est donc impossible de se faire une idée précise de l'importance du stock de gros crustacés exploitable en se basant sur les apports des pêcheurs créoles. Si les rendements de certains langoustiers douarnenistes, travaillant au filet mauritanien sur les bancs de St-Martin, ont pu être considérés comme extrêmement satisfaisants, il n'en est pas de même à propos d'autres tentatives. Il y a là toute une étude à entreprendre. Cette note n'est que le début d'un travail concernant l'histoire naturelle des langoustes et scyllares des eaux de l'arc des Petites Antilles. [OCR NON CONTRÔLE] Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1958-03 , Vol. 22 , N. 1 , P. 105-114 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1958/publication-4567.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4567/ | Partager |
La crevette profonde (pandalus borealis) dans la région du nord-ouest atlantique Auteur(s) : Fontaine, Bernard Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Introduction. L'exploitation commerciale des crustacés, et en particulier des crevettes, a connu un développement considérable à partir de 1950. L'augmentation constante des apports est liée à une demande croissante sur les marchés et l'intérêt s'est porté vers de nombreuses espèces qui ne subissaient à l'origine qu'une exploitation locale. Parmi ces espèces, Pandalus borealis, caractérisée par sa vaste distribution dans l'Atlantique nord, a reçu plusieurs noms vernaculaires. Elle est appelée "pink shrimp" ou "crevette rose" aux Etats-Unis, alors que ce terme désigne aussi bien une grande crevette du golfe du Mexique et de Guyane qu'une espèce des fonds rocheux côtiers européens. L'appellation "northern shrimp" ou "crevette nordique" est quelquefois employée dans la littérature ; ce terme très vague pourrait s'appliquer à d'autres espèces, Le nom "deep-sea prawn" ou "crevette profonde" vient de la distribution bathymétrique. En réalité, les fonds fréquentés par cette crevette sont quelquefois peu profonds, mais ce nom généralisé dans le langage scientifique international sera employé dans ce texte. La crevette profonde se présente comme un animal de plus grande taille que la "crevette rose" ou "bouquet" des côtes rocheuses européennes. Elle est armée d'un long rostre épineux mesurant près de la moitié de la longueur du corps du crustacé et sa couleur varie du rose au rouge sombre. Le caractère qui permet de la distinguer très rapidement des autres crevettes de l'Atlantique nord, est situé sur le troisième segment de l'abdomen. Ce troisième segment qui détermine la courbure de la queue porte un tubercule très visible qui ressort sur le profil supérieur, cela est très net en contre-jour (fig. 1). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1970-11 , Vol. 197 , P. 1-14 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1970/publication-7003.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7003/ | Partager |
Changement climatique, conséquences potentielles pour la biodiversité ichthyologique et pour la pêche côtière en Guyane française entre 1970 et 2005 Auteur(s) : Bernard, Caroline Résumé : Preliminary analysis of the impact of an environmental change on ichtyologic fauna marinates and fishing in Guyanese water enter within the framework of the program CHALOUPE (dynamic Change of the exploited marine biodiversity and the viability of the Fisheries) coordinated by Ifremer Cayenne and financed by the ANR (National Agency of Research). The study focuses on:
-analysis temporal variations of various environmental parameters (sea surface temperature and salinity, the phenomenon El Niño)
-fish physical characteristics (tolerances of temperature and salinity, maximum height, distribution…)
- analysis of the unloadings per unit of effort of the inshore fishing and an economic analysis of the selling price of fish
Data are found on data bases and are given by scientists. The statistical studies and the cartographic representations show that there is an increase in temperature of water in Guiana since the end of the Nineties. The model AquaMaps® simulates the potential consequences of this reheating on the fish distribution. Certain stocks of fishing are weakened. For the moment, if the composition of the captures of inshore fishing changes, that seems more due to a change of fishing strategy than due to an impact of the climatic change. In addition, the average value of the capture increased for reason commercial. Les analyses de l’impact d’un changement environnemental sur la faune ichtyologique marine et la pêche dans les eaux guyanaises entrent dans le cadre du programme CHALOUPE (CHAngement gLObal, dynamiqUe de la biodiversité marine exploitée et de la viabilité des Pêcheries) coordonné par l’Ifremer Cayenne et financé par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche). L’étude porte sur : -l’analyse des variations temporelles de différents paramètres environnementaux (température et salinité de surface des eaux, le phénomène El Niño) à l’échelle de quelques décennies -les caractéristiques physiques des poissons (tolérances de températures et de salinité (taille maximum, répartition…) ; -l’analyse des débarquements par unité d’effort de la pêche côtière depuis les années 70 ; -une analyse économique de la pêche ; Les données sont récoltées à partir de bases de données et au près de différents chercheurs. Les études statistiques et les représentations cartographiques démontrent qu’il y a bien une augmentation de température des eaux en Guyane depuis la fin des années 90. Le modèle statistique sous AquaMaps® permet de simuler les conséquences potentielles de ce réchauffement sur la répartition des poissons. Dans un tel contexte, certains stocks de pêche sont fragilisés. Pour le moment, si la composition des captures de la pêche côtière se modifie dans le même temps, cela semble plus du fait de changement de stratégie de pêche que du fait de l’impact du changement climatique. Par ailleurs, la valeur moyenne de la capture a augmenté pour des raisons commerciales. Droits : 2006 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00077/18855/16429.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00077/18855/ | Partager |
L'economie d'un secteur aquacole : la production de Macrobrachium Rosenbergii en Guyane Auteur(s) : Catanzano, Joseph Résumé : Aquafarming in Guyana (Macrobrachium Rosenbergii) finds itself confronted today with a serious economic problem linked to a concurrence of factors of differing origins.
- The absence of markets (an apparently cyclical phenomenon) has hindered many operations and calls into question the producing sector in its current form (See table 5: stock SICA 1987).
But behind this difficulty, other deeper and longer-lasting ones call for questions to be asked. During analysis of the sector, structural blockages appear from the first years of operations, which, combined with the prolonged absence of revenue, accelerates a process of decline (see the spiral of recession in the text). These other factors are:
- 1) An environment that hinders the creation of new farms (difficulties and delay of basin construction sites, wavering about the chosen farming techniques, changes while engaged in operations...)
- 2) A complete unawareness of the true capabilities of markets and competitors.
- 3) An overestimation of possible yields in the first years.
- 4) Underestimating cash flow needs and the consequences of taking out a large loan (see appendix 5, corporate earnings).
- 5) Difficulty with implementing a solid and sustainable business structure.
- 6) A serious and rapid deterioration of relations among the people involved in this production sector caused by a great deal of confusion about the role, attributions and sphere of expertise of each one of them (confusion in particular among IFREMER, France Aquaculture, and Guyane Aquaculture).
Taken all together, these factors mean that we must consider today that the solutions proposed in response to the problem of marketing (See appendix 8 on the DDA proposal and appendix 9 on the GEM report), cannot suffice either to revive discontinued farms or to go ahead with planned projects.
(OCR non controlé) L'aquaculture en Guyane (Macrobrachium Rosenbergii) se trouve confrontée aujourd'hui à un grave problème économique lié à la conjonction de facteurs de natures distinctes. - L'absence de débouchés (phénomène en apparence conjoncturel) est venu bloquer bon nombre d'exploitations et remet en cause le secteur productif dans sa forme actuelle (Cf.tableau 5 : stock SICA 1987). Mais derrière cette difficulté, d'autres plus profondes et durables amènent à poser des questions. A l'analyse du secteur, des blocages structurels apparaissent, dès les premières années d'exploitation, qui combinés à l'absence prolongée de recettes, accélèrent un processus de déclin (cf dans le texte la spirale de la récession). Ces autres facteurs sont : - 1 ) Un environnement contraignant pour la création des fermes (difficultés et retard des chantiers de construction de bassins, hésitations sur les techniques d'élevage choisies, modifications en cours d'exploitation...) - 2 ) Une méconnaissance totale des capacités réelles des marchés et des concurrents. - 3 ) Une sur-estimation des rendements possibles les premières années. - 4 ) Une sous estimation des besoins de trésorerie et des conséquences d'un recours à l'emprunt important (cf annexe 5 résultats d'entreprises). - 5 ) Une difficulté à mettre en place une structure professionnelle solide et pérenne. - 6 ) Une grave et rapide dégradation des relations entre les acteurs de ce secteur de production causée par de sérieuses confusions sur le rôle, les attributions et les domaines de compétences de chacun d'eux (confusion notamment entre IFREMER, FRANCE AQUACULTURE, GUYANE AQUACULTURE). L'ensemble de ces facteurs fait que l'on doit considérer aujourd'hui que les solutions proposées en réponse au problème de commercialisation (Cf annexe 8 sur proposition DDA et annexe 9 sur rapport GEM), ne peuvent suffire ni pour relancer les fermes arrêtées ni pour réaliser les projets envisagés). Celles ci ne tiennent pas compte de la dégradation des relations entre les différents partenaires et reposent uniquement sur une intégration accrue des producteurs dans un environnement que pourtant la plupart ont déjà rejeté (ceci est caractéristique de la proposition de Mr FINET, DDA GUYANE ; cf annexe 8). - Il convient de plus de réviser sérieusement les seuils de rentabilité des entreprises en tenant compte d'un prix de revient qui intégre la totalité des charges imputables à ces productions et non plus seulement une partie comme cela a trop souvent été le cas. Le calcul du prix de revient sur la base des données comptables d'une exploitation (cf annexe 5) donne comme résultat la valeur de 90 Frs/Kg si on tient compte d'une estimation des charges imputables à une partie de production non pêchée, stockée en bassin. Si on ne prend pas en compte cette estimation, le prix s'établit au niveau de 130 Frs. Dans les deux cas les prix de vente actuels ne laissent entrevoir un quelconque bénéfice. Ceci résume bien le problème majeur de cette activité. Si on prévoit la remise en activité des fermes aujourd'hui stoppées, on doit prendre en considération que cela va inévitablement accroître leurs charges financières par un recours supplémentaire au crédit. Le prix de revient s'alourdira d'autant. Cette hypothèse n'étant réalisable qu'aprés une confiance retrouvée auprés des banquiers, ce qui en l'état actuel est loin d'être gagné. - C'est l'ensemble de ces contraintes qu'il convient de prendre en compte aujourd'hui si on souhaite tirer un bilan sérieux et objectif sur cette expérience dont les effets escomptés sont loin d'être obtenus (effet sur la balance commerciale déficitaire en crevettes, effet sur le développement de la Guyane...). Ce n'est qu'au terme d'un travail d'analyse technique mais aussi économique qu'un réajustement des prévisions de base pourra être effectué. Mais parallèlement à cette démarche, une re-définition de l'organisation du secteur doit être recherchée. Ceci passe entre autre par une re-définition claire de la place et du rôle de chacun des organismes qui sont amenés à intervenir dans cette activité. Sans cela toute proposition d'action risque d'aboutir à trés court terme à un nouvel échec. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2300.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2300/ | Partager |
Traitements sylvicoles en forêt tropicale guyanaise : bilan de dix ans d'expérimentation Auteur(s) : Guitet, Stéphane Blanc, Lilian Trombe, Pierre-Julien Lehallier, Benoît, Auteurs secondaires : ONF - Direction régionale de la Guyane ; ONF - Office National des Forêts Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Montpellier : CIRAD Résumé : International audience Cet article fait le bilan d'un dispositif expérimental installé en Guyane française pour tester différentes modalités d'éclaircie sélective, mises en oeuvre dix à quinze ans après exploitation, en vue d'obtenir une reconstitution rapide du peuplement commercial. Les modalités d'éclaircie testées sont de type mixte. Elles combinent une intervention sélective dans un rayon de dix mètres autour d'arbres d'avenir et une intervention systématique s'appliquant uniformément sur toute la parcelle. Les intensités d'éclaircie obtenues entraînent une réduction de huit à quarantecinq pourcent de la surface terrière. Si l'accroissement du peuplement commercial restant est fortement dynamisé pour tout diamètre et toutes essences, par contre la surface terrière est peu modifiée du fait d'une forte mortalité et d'un recrutement moins important en essences commerciales. Par ailleurs, le capital commercial sur pied est fortement affecté par les opérations d'éclaircie telles qu'elles ont été définies. De fait, ces types d'éclaircie au profit de tiges d'avenir ne répondent pas aux objectifs de réduction des rotations en forêt tropicale guyanaise exploitée. En revanche, les mesures effectuées sur les peuplements ainsi traités confortent celles obtenues sur le dispositif de recherches de Paracou et confirment la nécessité d'adopter des rotations longues de plus de cinquante ans pour assurer la durabilité des prélèvements d'espèces de valeur dans le contexte d'exploitation actuel en Guyane française. ISSN: 0006-579X hal-01087760 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-01087760 | Partager |
Synthèse de l'étude et des campagnes à la mer 2011 sur l'exploitation aux vire-lignes des espèces démersales profondes autour de La Réunion Auteur(s) : Fleury, Pierre-gildas Evano, Hugues Le Ru, Loic Aureche, Vincent Résumé : In an effort to implement new fishing activities for the small scale fisheries of Reunion Island, a prospecting cruise targeting deep demersal fish (200 to 600 m) was set up on the west coast of Reunion Island in 2000. This project was carried out by the Regional Fishery Committee and the French Institute for the Exploration of the Sea (Ifremer). Large commercial stocks were identified, and numerous professional or recreational fishermen started employing electric winches to exploit these deep resources.
However, the deep demersal species are a fragile resource due mainly to low growth rates and late sexual maturation. Due to the rapid increase in fishing pressure, Ifremer was asked to set up a new study and two scientific campaigns were carried out in 2011 (68 fishing trips being conducted with 559 dropline operations).
The first cruise was conducted at the same sites, using the same types of fishing gear and methods used in 2000. A marked drop of greater than 90% was observed in the catches of commercial species, together with a decrease of most fish sizes, attesting the overexploitation of these stocks. Only, catches of the small non-commercial shark (Squalus megalops) remained important (50% in number and weight of total catches).
The second cruise extended the prospection area to all waters surrounding Reunion Island . The overexploitation was confirmed in the west of Reunion Island, and in to a lesser degree in the north. Yields were better along the east and the south coasts. Concurrently, the efficiency of 2 hook sizes was compared : small hooks caught significantly more fish but of significantly smaller body sizes, resulting in comparable total weight of fish. We conclude that medium size hooks (i.e. type 7/0) have a significant selectivity on the fish size without loss in the global catch yield.
Various types of baits were also tested with the flesh of small local pelagic fish species (Selar crumenophtalmus and Decapterus macarellus) appearing to be the most efficient.
This study provides helpful indicators for the management of demersal fish stocks in Reunion island, which have been poorly surveyed and poorly regulated until now. However, the total fishing effort, especially from recreational fishermen, remains the most important factor to be quantified. Dans la perspective de diversifier la Petite Pêche réunionnaise, une campagne de prospection des stocks de poissons démersaux profonds (200 à 600 m) avait été réalisée en 2000 par le Comité Régional des Pêches Maritimes (CRPM) et l'Institut Français de Recherche pour L'Exploitation de la Mer (Ifremer) dans l'ouest de l'île de La Réunion. Elle a montré l'existence de stocks commercialement intéressants et de nombreux pêcheurs, professionnels et plaisanciers se sont équipés en moulinets électriques pour exploiter ces ressources profondes. Cependant les poissons démersaux profonds représentent une ressource fragile du fait, notamment, de leur croissance lente et de leur maturité sexuelle tardive. Aussi, face à cette augmentation rapide de la pression de pêche, Ifremer a été sollicité pour mener une nouvelle étude ; et deux nouvelles campagnes expérimentales ont été réalisées en 2011 (68 marées ayant permis la réalisation de 559 filages). La première campagne a repris les mêmes sites de pêche, le même matériel et la même méthodologie qu’en 2000. Elle montre que les rendements en espèces commerciales ont diminué de façon très nette (plus de 90%) ainsi que la taille de certaines espèces, indicateurs caractéristiques d'une surexploitation des stocks. Seules les captures de requins zépines (Squalus megalops,) non commercialisées à La Réunion, restent comparables à celles de 2000 avec la moitié des captures totales. La 2e campagne a étendu la prospection à tout le tour de l'île. La surpêche (baisse des rendements et des tailles de poisson) est confirmée dans l'ouest et à un moindre degré sur la côte nord. Les rendements sont meilleurs dans l'est et le sud. Parallèlement, 2 tailles d'hameçons ont été comparées : les petits hameçons capturent un nombre significativement plus élevé de poissons par filage, mais de tailles plus petites, ce qui se traduit par un poids global comparable. Les hameçons de taille moyenne (type 7/0) ont donc une sélectivité significative sur la taille des poissons capturés sans nuire au rendement global. Des comparaisons ont aussi porté sur les types d'appât : Les laizes de petits pélagiques locaux (pêche-cavale et bancloche) se révèlent les plus efficaces et les plus sélectives vis-à-vis des espèces commerciales. Cette étude fournit des indicateurs utiles à la gestion des stocks démersaux jusqu'ici peu étudiés et peu encadrés. Mais la grande inconnue reste l'effort de pêche total sur cette ressource et notamment celui des pêcheurs plaisanciers. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00098/20902/18837.pdf DOI:10.13155/20902 http://archimer.ifremer.fr/doc/00098/20902/ | Partager Voir aussi Petite Pêche côtière Poissons démersaux profonds moulinet électrique La Réunion Océan Indien Télécharger |
Ma peche a la crevette sur le plateau guyanais les techniques americaines et l'analyse des captures Auteur(s) : Morice, Jean Warluzel, Noël Éditeur(s) : ISTPM Résumé : In November and December 1959, one of us was assigned by the Credit and Technical Assistance Society (SATEC) to do a study on shrimp fishing on the Guiana Shield as practised by American trawlers (Figure 1). This study had both technological and biological goals. It was first necessary to describe the fishing boats and the methods used by American shrimp boats to fish in the Guianas. Each step of processing and packaging of the shrimp was monitored on board as well as on land, from catch up to storage under refrigerated conditions until commercialisation. It was then necessary to evaluate the relative proportions of shrimp and fish in the catches in order to establish the factors governing productivity of the operations. This was done with a view for establishing a fleet of fishing boats in French Guyana wishing to exploit as much of the catches as possible. American trawlers discard all fish and shellfish that are not marketable by American standards. The flat trawls used by ships based in Georgetown (British Guyana) or in Paramaribo (Surinam) are not designed for catching fish; but during the expedition off the shore of Surinam, we observed that a good part of catches was made up of various marketable species, including flatfishes, many goatfishes, pompano fishes, rockfishes, etc. It was thus important to weigh, insofar as possible, species that were discarded. ... (unverified OCR) En novembre et décembre 1959, l'un de nous était chargé par la Société d'assistance technique et de crédit (SATEC) d'une étude de la pêche à la crevette telle que la pratiquent les chalutiers américains (fig. 1 ) sur le plateau continental des Guyanes. Cette étude avait deux buts, technologique et biologique. Il fallait tout d'abord décrire les engins et les méthodes utilisés par les crevettiers américains pour exploiter les fonds guyanais et suivre pas à pas le travail de transformation et de conditionnement des crustacés, à bord comme à terre, de la capture jusqu'au stockage sous froid avant la commercialisation. Il était nécessaire ensuite d'évaluer les proportions relatives des crevettes et des poissons dans les apports, ceci pour établir les facteurs de rentabilité des opérations dans le cas de la mise en place, en Guyane française, d'armements métropolitains soucieux d'utiliser la presque totalité des captures. Les chalutiers américains rejettent en effet à la mer tout ce qui n'est pas crustacé commercialisable selon les normes observées aux Etats-Unis. Certes les chaluts plats utilisés par les navires basés à Georgetown (Guyane britannique) ou à Paramaribo (Surinam) ne sont pas des engins destinés à la capture des poissons mais, au cours de la marée effectuée au large du Surinam sur l'un des bateaux sus-cités, nous avons constaté qu'une bonne partie des captures était constituée d'espèces parfaitement commercialisables, poissons plats divers, Mullidés relativement nombreux, Carangidés, Scorpénidés, etc. Il était donc important de peser, dans la mesure du possible, ce qui était rejeté à la mer. Le marché des Antilles françaises, loin d'être saturé, pouvait être ravitaillé si les moyens de transport étaient organisés et si une infrastructure « froid » suffisante était créée. Il était peut-être possible, de plus, d'envisager la création d'une conserverie utilisant les têtes de crevettes habituellement éliminées (plus de 13 % du poids total des captures), les Scorpénidés et autres espèces ichthyologiques moins appréciées de la clientèle Antillaise, et les crustacés d'intérêt secondaire pour le marché américain : Portunidés (« cyriques »), Calappidés, crevettes de petites tailles, scyllares..., pour la confection de bisques, de soupes ou de concentrés; il suffisait pour cela d'équiper les chalutiers de cuiseurs, de broyeurs et de dessiccateurs. Les résultats obtenus ont été formulés et présentés à la SATEC sous forme d'une note ronéotypée en plusieurs cahiers dont la diffusion a été relativement restreinte. Nous reprenons ici ce travail en le développant grâce à l'exploitation des carnets de note de la mission comme de l'abondante bibliographie afférente. Les auteurs américains ont en effet beaucoup publié au sujet de la biologie des différentes espèces de Penéidés exploitées, de la technologie de la pêche comme à propos de la technologie des transformations culinaires subies par les crustacés. Les statistiques les plus récentes (LYLES, 1966) montrent que les apports pour l'année 1964 (la dernière année pour laquelle nous ayons des informations complètes) furent de 96 157 tonnes environ valant quelque 70 400 000 dollars; 99 % de cette production furent capturés au chalut de fond tandis que le reste l'était au chalut à perche, aux nasses, à l'épervier ou avec d'autres engins de type artisanal. La demande en « shrimps » outre-Atlantique est loin d'être saturée et les armements américains déplacent progressivement leurs unités vers les rares points du continent américain dont le plateau continental n'a point été, jusqu'à maintenant, exploité. Les capitaux investis dans la pêèhe proprement dite, les installations à terre et les moyens de distribution sont largement supérieurs à ceux qui ont été investis à propos de la pêche au thon et l'industrie crevettière américaine fait vivre une grande partie de la population de pêcheurs des états du sud des Etats-Unis. Le travail que nous présentons ici n'a aucun 2 prétention quant à l'établissement d'une liste faunistique du plateau guyanais pas plus qu'à une étude des fonds et la détermination précise des crevettes capturées n'a pas été tentée; le lecteur devra consulter à ce sujet les travaux de Voss (1955), DURAND (1959), HOLTHUIS (1959), BULLIS et THOMPSON (1959), HIGMAN (1959)... Nous espérons cependant que les documents que nous fournissons ici seront utiles aux professionnels soucieux de se documenter sur des techniques inutilisées encore en France, comme aux fabricants de filets qui fourniront les engins réclamés par les futurs exploitants du plateau guyanais, et peut-être par ceux de Madagascar. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1968-12 , Vol. 32 , N. 4 , P. 477-506 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1968/publication-3191.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3191/ | Partager |
Les peches maritimes : complexes biogeographiques de production et provinces halieutiques Auteur(s) : Rass, Théodore S. Carre, François Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The first part describes the evolution of the world sea fisheries from 1950 to 1977 and their present state : a decline of the growing rate of the catches, their biological structure and their distribution in the oceans according to the depth, the distance from the continent and the latitude. Then the biogeographical fishery complexes are defined, being characterized by assemblages of commercially valuable and actually caught species. These complexes are arranged according to the latitude with sometimes longitudinal subdivisions. At last with technical and economical criteria, such as the yield of the fisheries, the finality of the catches and the conditions of the exploitation which add themselves to the biogeographical complexes, the authors attempt to single out geographical fishing provinces. La première partie analyse l'évolution de la pêche mondiale de 1950 à 1977 et sa situation présente : ralentissement du rythme de la croissance des captures, composition faunistique et répartition des pêches dans l'océan selon la profondeur, la distance à la côte et la latitude. Ensuite sont définis les complexes biogéographiques de pêche, caractérisés par des assemblages d'espèces commercialement intéressantes et effectivement utilisées. Ces complexes s'ordonnent selon la latitude avec parfois des subdivisions méridiennes. Enfin, à l'aide de critères techniques et économiques, tels que le rendement des pêches, la finalité des captures et les modalités de l'exploitation qui viennent se superposer aux complexes biogéographiques, les auteurs tentent d'individualiser des provinces géographiques de pêche. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1980-06 , Vol. 44 , N. 2 , P. 89-117 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1980/publication-1947.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1947/ | Partager |
Potential of Bagassa guianensis and Cordia alliodora for plantation in tropical area. ; Potentiel de Bagassa guianensis et Cordia alliodora pour la plantation en zone tropicale. ; Potential of Bagassa guianensis and Cordia alliodora for plantation in tropical area. : Description of an optimal growth strategy combining high growth rate and wood quality. ; Potentiel de Bagassa guianensis et Cordia alliodora pour la plantation en zone tropicale. : Description d'une stratégie de croissance optimale alliant vitesse de croissance et qualité du bois. Auteur(s) : Bossu, Julie Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) CNRS-INSIS ; FSE Université de Guyane Bruno Clair Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The forests of French Guiana occupy a central part of the region’s potential resource base, but as yet remain almost completely unexploited. This stems from the forestry industry struggling to valorize wood stocks of a high diversity with an extremely heterogeneous distribution. Indeed, identifying essences for future propagation is an issue of both environmental and socio-economic importance for the region. Bagassa guianensis Aubl. and Cordia alliodora (Ruiz & Pav.) Oken. go against conventional models, in that they display the life history characteristics of rapid growth and wood of high quality, and thus are species of high potential for future plantations. Firstly, our study of growth characteristics reveals a defined strategy half way between long-lived species and pioneer species. It is the variability of basic density of wood which is a key trait allowing for such a development, favoring rapid growth in initial years whilst allowing for tree longevity. Secondly, the analysis of a range of wood properties (shrinkage, modulus of elasticity, durability) in relation to tree growth confirms the technologic quality of the two species. It also enables the emergence of new results like the effect of extractives on wood stability, the control of growth as a result of basic density variation, the evolution of leaf traits throughout tree development or the improvement of trunk maintenance thanks to interlocked grain. The knowledge gained in relation to the developmental traits of these two species, and to the quality of their wood allows for the elaboration of plantation projects and what will be required for their success. The results of this study can orientate future studies on novel species for commercialization in French Guiana. La ressource forestière en Guyane occupe une place maîtresse au sein de la région et est encore majoritairement préservée, mais la filière bois parvient difficilement à valoriser la biodiversité locale en raison de l’hétérogénéité de la ressource. Identifier les essences à planter demain représente aujourd’hui un enjeu à la fois environnemental, économique et social pour la Guyane. Bagassa guianensis Aubl. et Cordia alliodora (Ruiz & Pav.) Oken. vont à l’encontre des modèles usuels en associant vitesse de croissance et qualité du bois et sont identifiées comme prometteuses pour la plantation. Dans un premier temps, l’étude de la dynamique de croissance des deux espèces révèle un modèle écologique singulier, à la fois pionnières et longévives. La variabilité de l’infradensité dans l’arbre est l’élément clé qui permet un tel développement, favorisant une croissance rapide dans les premières années tout en assurant la longévité de l’individu. Dans une seconde partie, l’analyse d’un large panel de propriétés du bois (retrait, module, durabilité) en lien avec le développement de l’arbre confirme les qualités technologiques des deux espèces et permet l’émergence de résultats novateurs tels que le rôle des extractibles sur le retrait, le contrôle de la croissance grâce aux variations d’infradensité, l’évolution des traits foliaires au cours de l’ontogénie ou encore la mise en place de contrefil dans l’arbre pour assurer son maintien. La connaissance acquise vis-à-vis du mode de développement de ces deux espèces et des facteurs influençant la qualité de leur bois permet aujourd’hui de définir avec plus de précision le cadre d’un projet de plantation et les conditions de son succès. Les résultats de cette étude permettent finalement d’orienter la recherche de nouvelles espèces d’avenir pour la plantation en Guyane. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01338281 tel-01338281 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01338281 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01338281/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01338281/file/Th%C3%A8se%20Julie%20Bossu.pdf | Partager |
Aménagement des techniques de production de la chevrette Macrobrachium rosenbergii en Guyane Auteur(s) : Griessinger, Jean-michel Lacroix, Denis Falguiere, Jean-claude Pollet, Thierry Gondouin, Philippe Mer, Gilles Résumé : En 1987, la filière de production de chevrettes Macrobrachium rosenbergii en Guyane Française a fait l'objet d'intervention du laboratoire d'aquaculture de l'IFREMER à 2 niveaux : un appui technique à la profession, et des expérimentations à la station expérimentale gérée en commun par IFREMER et INRA, à KOUROU. L'appui technique a porté sur la formation d'éleveurs notamment pour le démarrage des exploitations, l'amélioration des techniques d'exploitation et de choix des classes détaillées commerciales, la maîtrise des caractéristiques du milieu d'élevage par l'utilisation des amendements classiques, la lutte contre la contamination des produits par les germes coliformes. Le programme de recherche a porté en 1987 sur l'analyse du milieu d'élevage et tenté d'identifier un bon estimateur de la qualité du milieu, nécessaire pour l'exploitation des bassins par la méthode en «continu». Au plan de la production, l'année 1987 est marquée par un arrêt brutal de la dynamique de la production qui caractérisait les années précédentes, en raison de l'échec de la commercialisation à l'exploitation, allant jusqu'à l'arrêt de quatre exploitations représentant une vingtaine d'hectares. Droits : 1989 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00041/15267/12619.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00041/15267/ | Partager |
Evolution des captures de poissons démersaux profonds, au vire-ligne électrique, dans l'ouest de la Réunion, entre 2000 et 2011 Auteur(s) : Fleury, Pierre-gildas Aureche, Vincent Le Ru, Loic Résumé : In the aim of diversification for small fisheries, a survey has been conducted in 2000 by the Regional Fisheries Committee and the French Institute for Exploitation of the Sea (Ifremer) between 200 and 600 m deep, in the West of Reunion Island. Potential commercial fish stocks have been found out. Numerous professional and recreational fishermen have bought equipment in order to exploit this resource (electric winches). But deep demersal fish is a fragile resource due mainly to low growth and late sexual maturation. Face to this increasing pressure upon a fragile resource, a new survey has been carried out by Ifremer in 2011, with use of the same fishing sites, material and method than in 2000. Results displayed in this report are compared to those of 2000. It turned out that yields of commercial species have decreased in an alarming way (over 90%) together with the fish sizes, data which exhibit a stock overfishing. The only catches of the non commercial species (small squale "Zépine" Squalus megalops) appear comparable to 2000. This survey has now to be confirmed all around Reunion Island. Dans la perspective de diversifier la petite pêche réunionnaise, une campagne de prospection a été réalisée en 2000 par le Comité Régional des Pêches Maritimes (CRPM) et l'Institut Français de Recherche pour L'Exploitation de la Mer (Ifremer) sur des fonds de 200 à 600 m, dans l'ouest de l'île de La Réunion. Elle a montré l'existence de stocks commercialement intéressants. De nombreux pêcheurs, professionnels et plaisanciers se sont équipés en moulinets électriques pour exploiter ces ressources. Cependant les poissons démersaux profonds représentent une ressource fragile du fait, notamment, de leur croissance lente et de leur reproduction tardive. Face à cette augmentation de la pression de pêche sur une ressource fragile, une nouvelle campagne expérimentale a été menée en 2011 par l'Ifremer, en utilisant les mêmes sites de pêche, le même matériel et la même méthodologie qu’en 2000. Les résultats présentés dans ce rapport sont comparés avec ceux de la campagne de 2000. Il s’avère que les rendements en espèces commerciales ont diminué de façon très nette (plus de 90%) ainsi que la taille des poissons capturés, données caractéristiques d'une surexploitation des stocks. Seules les captures de requins zépines (Squalus megalops) non commercialisées à La Réunion restent comparables à celles de 2000. Il convient maintenant de valider ces résultats tout autour de l'île de La Réunion. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00050/16100/13643.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00050/16100/ | Partager |
Crustacés profonds capturés aux casiers aux Antilles Françaises Auteur(s) : Paulmier, Gerard Paulmier, Gerard Résumé : For several years the fishermen of the West Indies have directed their activities towards new fishing grounds, notably the bathyales zones adjacent to island plateaux up to approximately 1000 metres in depth. Explorations earned out since 1989 have shown that diverse crustacean populations could be exploited. However, populations and exploitable stocks arc not well known. The use of crustaceans traps as a fishing technique permits the capture of shellfish, shrimps and prawns of which at least six species could have commercial interest. The main objective of this work is do draw up an inventory of the principal commercial species as well as the accompanying species belonging to the subordres Decapoda macrura, anomura, brachyura, and to the orders Isopoda and Amphipoda. It is intended for fishermen and other socio-professionals of the fishing industry. It should enable them to identify and name these previously unexploited varieties of crustacea to facilitate their sale in local markets.
Depuis quelques années, des pécheurs antillais orientent leurs activités vers de nouveaux secteurs de pèche, notamment les zones bathyales adjacentes aux plateaux insulaires, jusque vers 1000 mètres de profondeur. Des campagnes exploratoires menées depuis 1989. on montré que diverses populations carcinologiques pouvaient l'aire l'objet d'une exploitation. Toutefois, populations et stocks exploitables ne sont pas bien connus. L'emploi du casier comme technique de pêche, permet la capture de crustacés: crevettes et langoustines, dont au moins 6 espèces peuvent avoir un intérêt commercial. Ce travail nomenclatural a pour premier objectif de dresser l'inventaire ces principales espèces commerciales ainsi que des espèces accompagnatrices appartenant aux infra-ordres des Décapodes macroures, anomoures, brachyoures et aux ordres des Isopodes et des Amphipodes. Il est destine aux pécheurs et aux autres personnes des catégories socioprofessionnelles de la filière pêche. II devrait leur permettre d'identifier et de nommer ces produits nouveaux pour faciliter leur vente sur les marchés locaux. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-992.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/992/ | Partager Voir aussi Crabes Langoustines Crevettes Profond Crustacés Inventaire Antilles françaises Crabs Prawns Shrimps Télécharger |
Effets de la pêche et du réchauffement climatique sur la coexistence spatiale des espèces de poissons du golfe de Gascogne. Conséquences pour les pêcheries Auteur(s) : Blanchard, Fabian Thebaud, Olivier Guyader, Olivier Lorance, Pascal Boucher, Jean Chevaillier, Pierre Résumé : The populations of fishes dwelling near the sea bed (demersal species) on the continental shelf are usually the object of intense commercial exploitation. The Bay of Biscay shelf is no exception. Hence, populations suffer from this exploitation. Moreover, the general role played by hydro-climatic variations in the regulation of the abundance of demersal fish populations (population dynamics) is traditionally admitted. In the Bay of Biscay, a warming of the surface water has been observed over the three last decades (Koutsikopoulos et al., 1998). Climate change therefore has potential consequences on fish communities. Thus, the structure and dynamics of fish populations on the continental shelf of the Bay of Biscay are susceptible to suffer both from the effects of a human activity (fishing) and of climate change (warming). Fisheries should therefore suffer more or less from these changes depending on their adaptation capacity. Les peuplements de poissons vivant à proximité du fond (espèces démersales) sur le plateau continental font généralement l'objet d'une exploitation commerciale intense. Le plateau du Golfe de Gascogne n'échappe pas à cette règle. Les populations y subissent donc les effets de l'exploitation. Par ailleurs, le rôle général des variations hydro-climatiques dans la régulation de l'abondance des populations démersales de poissons (la dynamique des populations) est classiquement admis. Dans le Golfe de Gascogne, un réchauffement des eaux de surface au cours des trois dernières décennies est observé (Koutsikopoulos et al., 1998). Le changement climatique a donc des conséquences potentielles sur la communauté de poissons. Ainsi, la structure et la dynamique du peuplement de poissons du plateau continental du Golfe de Gascogne sont susceptibles de répondre à la fois aux effets d'une activité humaine (la pêche) et du changement climatique (réchauffement). Les pêcheries devraient donc subir ces changements selon leur capacité d'adaptation. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/rapport-6347.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6347/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Quelle sera la réponse des forêts tropicales humides à l’augmentation des températures et aux changements de pluviométrie ? : Modéliser la dynamique forestière pour identifier les processus sensibles en Guyane française ; What will be the response of the tropical rainforest to temperature rising ans pluviometry changes ? : Modeling forest dynamics to identity the sensitive processes Auteur(s) : Aubry-Kientz, Mélaine Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Hérault, Bruno Résumé : En 2013, Le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) publie son cinquième rapport concernant les changements climatiques. Il y est souligné que le réchauffement climatique est sans équivoque, et que de nouvelles émissions de gaz à effet de serre impliqueront une poursuite du réchauffement et des changements affectant toutes les composantes du système climatique. En région tropicale, une hausse de la température, ainsi qu'une intensification des événements de sécheresse et de pluviométrie extrêmes sont à prévoir. C'est dans ce contexte que s'inscrit ce travail, dont le but est d'étudier la réponse de la forêt tropicale à ces changements climatiques prédits en Guyane Française. Pour ce faire, j'ai utilisé les données du dispositif de suivi forestier de Paracou pour construire un modèle de dynamique individuel basé sur les traits fonctionnels des arbres. Un modèle de mortalité a d'abord été réalisé puis couplé à un modèle de croissance.Le modèle couplé ainsi construit permet de modéliser la croissance et la mortalité des arbres sur un pas de temps de 2 ans tout en tenant compte de leur ontogénie et de leurs traits fonctionnels. Ce modèle a d'abord été appliqué aux essences commerciales de Guyane Française en forêt naturelle et exploitée en y ajoutant un indice de stress hydrique. Ceci permet de montrer que le stress hydrique fait baisser la croissance et augmenter la mortalité, tandis que l'exploitation a l'effet inverse. Malgré le signal commun, différentes réponses sont observées selon les espèces. Le modèle a ensuite été appliqué à la communauté en forêt naturelle pour identifier les drivers climatiques et les processus impactés. Il ressort que la croissance est impactée par le stress hydrique et la température, et que la mortalité est impactée par le stress hydrique et la pluviométrie totale.Ces résultats ont enfin permis de construire un modèle complet de dynamique forestière climat dépendant, et de simuler l'évolution d'une communauté pendant un siècle selon différents scénarios correspondant aux prédictions du GIEC. Les simulations mettent en évidence une très forte diminution de la croissance, ainsi qu'une plus faible diminution de la mortalité. Ceci entraine une diminution notable de la surface terrière, du diamètre quadratique et de la biomasse fraiche. Une analyse de sensibilité montre que ces changements sont principalement dus à l'augmentation sévère des températures prédites pour le siècle à venir. Des pistes de réflexion sur les enjeux de modélisation et les échelles considérées sont proposées en discussion de ce travail. In 2013 the intergovernmental panel on climate change (ipcc) publishes its fifth report. This report underlines that an increase of temperature and a strengthening of drought and extreme rainfall are expected in tropical regions. This work was made in this context of climate changes, and aimed to study the response of the rainforest to predicted climate changes. To do this, i used the data from the study site of Paracou French Guiana to build an individual based dynamics model based on the functional traits of trees. This model was first applied to species with a commercial interest in French Guiana, in natural and logged forest and adding a water stress index as predictor. Water stress decreases growth and increases mortality, while logging had the opposite effect. The model was then applied to the community in natural forest for identifying potential climate drivers and impacted processes. Growth is impacted by the water stress and temperature and mortality is imp acted by the water stress and the total rainfall. These results allowed us to build a climate dependent model of forest dynamics and to run simulations of the evolution of a community under different scenarios for the next century. Simulations showed a decrease of growth and a small decrease of mortality. This resulted in a substantial decrease of basal area, squared diameter and fresh biomass. http://www.theses.fr/2014AGUY0802/document | Partager |
Potential of Bagassa guianensis and Cordia alliodora for planting under the tropics : Description of an optimal growth strategy mixing high growth rate and good wood quality ; Potentiel de Bagassa guianensis et Cordia alliodora pour la plantation en zone tropicale : Description d'une stratégie de croissance optimale alliant vitesse de croissance et qualité du bois Auteur(s) : Bossu, Julie Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Guyane Bruno Clair Jacques Beauchêne Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The forests of French Guiana occupy a central part of the region’s potential resource base, but as yet remain almost completely unexploited. This stems from the forestry industry struggling to valorize wood stocks of a high diversity with an extremely heterogeneous distribution. Indeed, identifying essences for future propagation is an issue of both environmental and socio-economic importance for the region. Bagassa guianensis Aubl. and Cordia alliodora (Ruiz & Pav.) Oken. go against conventional models, in that they display the life history characteristics of rapid growth and wood of high quality, and thus are species of high potential for future plantations. Firstly, our study of growth characteristics reveals a defined strategy half way between long-lived species and pioneer species. It is the variability of basic density of wood which is a key trait allowing for such a development, favoring rapid growth in initial years whilst allowing for tree longevity. Secondly, the analysis of a range of wood properties (shrinkage, modulus of elasticity, durability) in relation to tree growth confirms the technologic quality of the two species. It also enables the emergence of new results like the effect of extractives on wood stability, the control of growth as a result of basic density variation, the evolution of leaf traits throughout tree development or the improvement of trunk maintenance thanks to interlocked grain. The knowledge gained in relation to the developmental traits of these two species, and to the quality of their wood allows for the elaboration of plantation projects and what will be required for their success. The results of this study can orientate future studies on novel species for commercialization in French Guiana. La ressource forestière en Guyane occupe une place maîtresse au sein de la région et est encore majoritairement préservée, mais la filière bois parvient difficilement à valoriser la biodiversité locale en raison de l’hétérogénéité de la ressource. Identifier les essences à planter demain représente aujourd’hui un enjeu à la fois environnemental, économique et social pour la Guyane. Bagassa guianensis Aubl. et Cordia alliodora (Ruiz & Pav.) Oken. vont à l’encontre des modèles usuels en associant vitesse de croissance et qualité du bois et sont identifiées comme prometteuses pour la plantation. Dans un premier temps, l’étude de la dynamique de croissance des deux espèces révèle un modèle écologique singulier, à la fois pionnières et longévives. La variabilité de l’infradensité dans l’arbre est l’élément clé qui permet un tel développement, favorisant une croissance rapide dans les premières années tout en assurant la longévité de l’individu. Dans une seconde partie, l’analyse d’un large panel de propriétés du bois (retrait, module, durabilité) en lien avec le développement de l’arbre confirme les qualités technologiques des deux espèces et permet l’émergence de résultats novateurs tels que le rôle des extractibles sur le retrait, le contrôle de la croissance grâce aux variations d’infradensité, l’évolution des traits foliaires au cours de l’ontogénie ou encore la mise en place de contrefil dans l’arbre pour assurer son maintien. La connaissance acquise vis-à-vis du mode de développement de ces deux espèces et des facteurs influençant la qualité de leur bois permet aujourd’hui de définir avec plus de précision le cadre d’un projet de plantation et les conditions de son succès. Les résultats de cette étude permettent finalement d’orienter la recherche de nouvelles espèces d’avenir pour la plantation en Guyane. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01430243 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess NNT : 2015YANE0002 tel-01430243 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01430243 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01430243/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01430243/file/julie-bossu.pdf | Partager |