Quelle diffusion publique des Sciences humaines et sociales dans les sociétés créoles ? Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) GRESEC, Université Stendhal - Laboratoire Culture et Communication, Université d'Avignon - ICM, Echirolles Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Depuis les premières initiatives de normalisation et de standardisation des parlers créole, divers outils de référence (dictionnaires, grammaires, manuels didactiques, etc.) existent pour favoriser l'apprentissage de l'écriture de la langue. Le projet commun de deux laboratoires de recherche 1 de créer un site Internet en miroir partagé, consacré aux guides du CAPES 2 de créole vient en soutien des supports existants. Il vise également à valoriser les travaux menés sur cette question depuis plusieurs années. C'est que la recherche peut de moins en moins attendre l'aboutissement d'un programme scientifique pour entrer en communication. Les chercheurs sont happés par une injonction de communiquer pour partager leurs questionnements, pour monter leurs projets autant que pour diffuser les résultats de leurs travaux. Les TIC offrent d'énormes promesses dans ces diverses activités de la recherche. Qu'en est-il de la situation du créole par rapport au développement des supports de communication modernes ? Comment dynamiser la pratique et l'enseignement du créole ? Les TIC peuvent-ils jouer un rôle efficace pour la promotion de la langue et de la culture créoles ? Ce sont autant de questions posées au fonctionnement du créole du point de vue de ses modes de transmission et d'acquisition. L'analyse d'un projet de site Internet autour de la langue et de la culture créole proposé par des spécialistes, révèlera l'importance des stratégies de communication en matière de diffusion de la connaissance. Dans un deuxième temps, l'étude d'un corpus d'articles de presse permettra de caractériser la place des médias dans les formes que prend le débat développées autour de ces questions. Au final, il s'agira d'éclairer certains enjeux d'une publicisation des sciences dans les Outre-mers français. La publicisation de la sciencee Echirolles, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01152833 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152833 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152833/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152833/file/SHS_et_societes_creoles.pdf | Partager |
Journées Conchylicoles IFREMER Centre de Nantes 12 et 13 mars 2003 Auteur(s) : Prou, Jean Conche, Nelly Taillade, Sylvie Résumé : Ce rapport synthétise les communications faites lors des "journées conchylicoles" sur les travaux scientifiques de l'Ifremer en soutien aux activités conchylicoles Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00200/31115/29526.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00200/31115/ | Partager |
Compte-rendu de la campagne " Resubguy 3 " (octobre 1993) sur le plateau continental de la Z.E.E. guyanaise Auteur(s) : Gueguen, Frédéric Résumé : Depuis octobre 1992 une étude est conduite pour analyser les mécanismes de recrutement du stock de crevettes pénéïdes (Pelloeus subtilis) du plateau guyanais. En effet, le cycle de cette espèce étant très court, ces mécanismes conditionnent directement les rendements de la flottille industrielle crevettière guyanaise. Les variabilités intra et inter-annuelles du recrutement sont considérées comme très fortes, aussi une optimisation de la gestion de cette pêcherie passe par une meilleure compréhension de ces mécanismes et notamment de leurs facteurs de variation. Cette étude s'intègre dans un programme de coopération régionale entre l'IFREMER et le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et des Pêches du Surinam financé par des fonds FEDER et du FIC, et elle est menée par l'IFREMER dans la Zone Economique française et le laboratoire du Département des pêches du Surinam sur le plateau de ce pays.
Ce programme prévoit une série de huit campagnes en mer qui seront conduites en parallèle par chacun des deux laboratoires Français et Surinamien sur les plateaux de Guyane (campagnes RESUBGUY) et du Surinam (campagnes RESUBSUR) afin d'analyser le phénomène de recrutement sur la plus large échelle possible d'observation (plateau guyano-surinamien). Deux campagnes annuelles ont été programmées pour chaque pays, en mai et en octobre. La périodicité de ces campagnes est fonction des résultats des travaux conduits par l'IFREMER et l'ORSTOM sur la phase pré-recrutée de Penaeus subtilis qui ont mis en évidence deux principales périodes annuelles distinctes de recrutement (avril-mai; septembre-octobre).
Cette campagne est la troisième de la série initiée en octobre 1992.
L'étude n'est pas limitée à l'examen des seules captures de crevettes Penaeus subtilis, puisqu'elle inclue également l'analyse de la composition des prises accessoires des crevettiers. Les "by-catches" considérées dans ce travail sont surtout représentées par la crevette "sea-bob", Xiphopenaeus kroyeri, ainsi que par les principales espèces de poissons d'intérêt commercial (ou ayant une forte probabilité de le devenir dans un futur proche). Enfin, une attention particulière a aussi été portée sur les captures accidentelles de tortues marines afin d'en estimer l'importance réelle. Droits : 1993 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00070/18148/15707.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00070/18148/ | Partager |
Étudier le luxe Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cette réflexion propose d’étudier le luxe à travers une approche pluridisciplinaire, de la philosophie à la sociologie, de la psychologie à l’économie. Tout d’abord, il s’agit d’identifier les fondements de luxe avec les travaux de Veblen (consommation ostentatoire), de Bourdieu (distinction et habitus) et Lipovetsky (esthétisation), et de définir les contours du luxe. Le luxe s’inscrit dans une construction historique, il est associé à « l’excellence matérielle, symbolique et sociale » (Karpik). Raffinement, quête intériorisée, distinction, plaisir de la créativité et de l’innovation, le luxe est un ensemble composite, matériel et immatériel. Sur le plan économique, le luxe relève de l’économie de singularité (Karpik). La valeur monétaire du lien est le principal indicateur mesurable qui permet de distinguer le marché du luxe. This discussion proposes to study luxury through a multidisciplinary approach, from philosophy to sociology and from psychology to economy. First of all, it is to identify the foundations of luxury with the work of Veblen (conspicuous consumption), Bourdieu (distinction and habitus) and Lipovetsky (aesthetical), and to define the contours of luxury. Luxury is part of a historic building. It is associated with “perfection” (Karpik). Refinement, internalized quest, distinction, pleasure of creativity and innovation, luxury is a combination of tangible and intangible composite. On the economic front, luxury is the economy of singularity (Karpik). The price is the main measurable indicator that distinguishes the luxury market. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7505 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7505 | Partager |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 95 RPC R 62 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1995 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Thuillier, Benoit Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il semble aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par l'URPIG, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, en 1993, 1994 et 1995, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur différents lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Par ailleurs, en 1993, suite à l'observation d'anomalies au niveau des branchies chez des huîtres creuses provenant de Charente Maritime et du bassin d'Arcachon associées à de médiocres performances de croissance, il a été entrepris des analyses de divers échantillons, en histologie classique et en microscopie électronique à transmission. Ces examens ont permis de révéler la présence au niveau des branchies, chez un nombre non négligeable d'animaux, d'un microorganisme de type chlamydien (RENAULT and COCHENNEC, 1995). Il a également été possible, chez cette même espèce, de détecter la présence d'un organisme de type rickettsien au niveau des branchies (RENAULT, COCHENNEC and CHOLLET, 1995). Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/12828.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/ | Partager |
Bitation, archéologie des habitations/plantations des Petites Antilles ; Bitation, archéologie des habitations/plantations des Petites Antilles : Lesser Antilles Plantation Archaeology Auteur(s) : Kenneth, Kelly Berard, Benoit Auteurs secondaires : Department of Anthropology ; University of South Carolina [Columbia] Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Kenneth Kelly et Benoit Bérard Benoit Bérard Éditeur(s) : HAL CCSD Sidestone Press Résumé : International audience Les habitations-plantations constituent le creuset historique et symbolique où fut fondu l'alliage original que sont les cultures antillaises. Elles sont le berceau des sociétés créoles contemporaines qui y ont puisé tant leur forte parenté que leur diversité. Leur étude a été précocement le terrain de prédilection des historiens. Les archéologues antillanistes se consacraient alors plus volontiers à l'étude des sociétés précolombiennes. Ainsi, en dehors des travaux pionniers de J. Handler et F. Lange à la Barbade, c'est surtout depuis la fin des années 1980 qu'un véritable développement de l'archéologie des habitations-plantations antillaises a pu être observé. Les questions pouvant être traitées par l'archéologie des habitations-plantations sont extrêmement riches et multiples et ne sauraient être épuisées par la publication d'un unique ouvrage. Les différents chapitres qui composent ce livre dirigé par K. Kelly et B. Bérard n'ont pas vocation à tendre à l'exhaustivité. Ils nous semblent, par contre, être représentatifs, par la variété des questions abordée et la diversité des angles d'approche, de la dynamique actuelle de ce champ de la recherche. Cette diversité est évidemment liée à celle des espaces concernés: les habitations-plantations de cinq îles des Petites Antilles : Antigua, la Guadeloupe, la Dominique, la Martinique et la Barbade sont ici étudiées. Elle est aussi, au sein d'un même espace, due à la cohabitation de différentes pratiques universitaires. Nous espérons que cet ouvrage, tout en diffusant une information jusqu'à présent trop dispersée, sera le point de départ de nouveaux travaux. Ce développement de la recherche est une nécessité scientifique mais aussi sociale pour les populations antillaises. L'archéologie historique est une voie d'accès privilégiée aux interstices de l'histoire coloniale (contact précoloniaux, commerce interlope, marronnage physique et moral, nécessaires concessions fruits de la négociation permanente entre la norme coloniale et réalité quotidienne, etc.). En fouillant la terre antillaise, les archéologues ne peuvent que conter la quotidienneté de la vie au sein de l'archipel. Or c'est aussi (beaucoup ?) de ces interstices, s'inscrivant le plus souvent dans des échelles micro-locales, locales ou régionales, qu'ont émergé les cultures antillaises. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00973942 ISBN : 9789088901942 hal-00973942 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00973942 | Partager |
Sainte Marie - Anse Charpentier. Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : National audience This note present the results of the archaeological test pit operation conducted on this pre-Columbian site located in the Martinique island North-East. Thru this limited field work realized in 1999 we have been able to document for the fist time a late component linked to the Troumassan Troumassoid sud-series. Cette notice présente le bilan de l'opération de sondage conduite sur ce site précolombien du nord-est de la Martinique. Ces travaux limités réalisés en 1999 ont permis de mettre au jour une occupation tardive rattachée à la sous-série troumassoïde suazane. Bilan scientifique de la région Martinique hal-00966822 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966822 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966822/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966822/file/Anse_Charpentier.pdf | Partager |
Constuction de l'hopital général Auteur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Éditeur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Direction Générale des Travaux Publics Résumé : (Funding) Support for the development of the technical infrastructure and partner training provided by the United States Department of Education TICFIA program. Direction générale des travaux publics mars 1926 Droits : All rights reserved by the source institution. 213 | Partager |
En vue de l'étude de l'occupation post-saladoïde de la Martinique Auteur(s) : Vidal, Nathalie Berard, Benoit Kayser, Olivier Auteurs secondaires : Ministère de la culture ; Chercheur Indépendant Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Ministère de la Culture ; Etude des Civilisations de l'Antiquité (UMR 7044) ; Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA)) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA)) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Delpuech A. et C. Hofman Éditeur(s) : HAL CCSD Archaeopress Résumé : International audience Le VIIIe siècle ap. J.-C. marque le début du morcellement en unités culturelles plus réduites de la vaste zone géographique précédemment occupée par la série saladoïde. Ainsi, dans le sud des Petites Antilles se forme un ensemble caractérisé initialement par le développement, dans une zone allant de la Guadeloupe à la Grenade, de la sous-série troumassoïde troumassane. L'étude des groupes post-saladoïdes en Martinique a été particulièrement dynamique à la fin des années soixante-dix et au début des années quatre-vingt sous l'impulsion de L. Allaire. Ainsi, il a pu établir une première chronologie sur la base de l'analyse des restes céramiques. Depuis cette date, aucun programme de grande ampleur n'a été développé concernant cette période. Cependant, au cours des dernières années, plusieurs opérations préventives nous ont amené à réinvestir ce champ d'étude. Bien entendu l'aspect modeste de ces travaux n'a pas permis l'obtention d'informations majeures. Cependant, ils ont suscité un renouvellement des questionnements concernant la mise en place et le développement de ces sociétés post-saladoïdes. Late ceramic age societies in the eastern caribbean ISBN : 1 84171 626 X hal-00967735 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967735 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967735/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967735/file/Bar.pdf | Partager |
Grands pélagiques et Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) en Martinique (Antilles françaises) Auteur(s) : Taquet, Marc Résumé : Les ressources récifales et côtières du plateau insulaire de la Martinique subissent une pression anthropique croissante et ne sont plus en mesure d'assurer un revenu suffisant aux pêcheurs professionnels. La présente étude a pour objectif d'accompagner le redéploiement de l'activité de la flottille martiniquaise de proximité vers l'exploitation des ressources en grands poissons pélagiques à l'aide de dispositifs de concentration de poissons (DCP), sans imposer un changement d'échelle des unités d'exploitation. Les travaux sont développés selon deux axes complémentaires (i) l'amélioration technologique des DCP, (ii) une meilleure connaissance de la biologie des grands poissons pélagiques exploitables dans la zone d'activité de la flottille. La modélisation du comportement des DCP sous l'action des courants, complétée par un suivi technologique en mer, permet de faire progresser la conception des dispositifs ancrés et d'accroître leur durée de vie. Les pêches expérimentales ont révélé la présence de ressources accessibles pour les petites unités de pêche, durant de longues périodes au cours de l'année: l'espadon (Xiphias gladius), le thon noir adulte (Thunnus atlanticus), l'albacore (Thunnus albacares). Elles ont permis de mieux définir les moyens de capture à mettre en œuvre pour leur exploitation. En complément des résultats obtenus sur la technologie des DCP et sur la biologie des espèces agrégées, cette étude permet d'identifier des priorités de recherche dans les différents domaines abordés. Ces priorités ont été discutées au niveau international dans le cadre du colloque "Pêche thonière et DCP" organisé en Martinique à l'issue du programme. Parmi ces priorités, l'étude du comportement agrégatif des principales espèces d'intérêt halieutique permettrait une meilleure évaluation de l'impact biologique des DCP (piège écologique). Une attention particulière a été portée, tout au long du programme, au transfert des résultats vers la profession afin d'assurer l'appropriation rapide de la technique par la flottille concernée et de faciliter la mise en œuvre d'une exploitation durable des ressources partagées avec les états voisins de la Caraïbe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23907/21851.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23907/ | Partager |
Mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata. Document 5 : Le grossissement Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : Aux USA, et plus particulièrement en Caroline du sud, l'étude de la croissance de l'ombrine, a commencé dès 1947, à partir des populations naturelles retenues dans les marais salants (Lunts 1951, d'après Smith et al, 1985) puis se sont poursuivies (Theling and Loyacano 1976), également en Louisiane (Beckman et al, 1988 ; Boothby et Avault, 1971 ; Bass et Avault, 1975). En élevage, très peu de données existent sur les performances de croissance de cette espèce jusqu'à une taille commercialisable. Hopkins et al, (1987) fait part de quelques résultats en bassin de terre. Peu de travaux existent sur les besoins alimentaires de l'espèce (Daniels et Robinson, 1986 Williams et Robinson, 1988, Robinson, 1988). Dans le cadre du programme de mise au point technique de l'élevage de l'ombrine, l'acquisition des premières données zootechniques en grossissement est réalisée grâce aux élevages présentés dans le tableau 1: Les élevages 1 à 6 ont été menés chez des aquaculteurs . 2P et 2G sont issus d'un même élevage après tri. L'élevage 6 s'interrompt brutalement en juillet suite à une crise distrophique survenant en bassin de terre. Les élevages 7 et 8 sont des élevages de géniteurs (origine 1987 et 1985). Les géniteurs de l'élevage 8 sont utilisés au cours des expérimentations de maturation et de ponte (cf document 2). Les élevages 9 et 10 comparent l'effet de 2 aliments, à 37% et 54% de protéines respectivement... Droits : 1990 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24372/22385.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24372/ | Partager |
Conceptions of children from Guadeloupe on Geothermal. Relationship between scientific knowledge and opinions ; De l'effet du contexte sur les conceptions d'élèves de 11ans sur la géothermie en Guadeloupe Auteur(s) : Forissier, Thomas Mazabraud, Yves Corsini, Michel Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géoazur (GEOAZUR) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Observatoire de la Côte d'Azur - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Si la production d'énergie renouvelable solaire, éolienne et géothermique est bien développée en Guadeloupe, il n'en est pas de même de l'éducation au développement durable dont la mise en place est très récente. Issu de travaux portant sur les mécanismes de contextualisation des savoirs scientifiques, l'enquête exposée ici vise à caractériser les conceptions d'élèves de CM2 sur la géothermie en fonction du contexte géologique dans lequel ils vivent. L'impact de l'opinion de l'enseignant sur celles de ses élèves est également mis en question par le fait que les élèves ayant un enseignant impliqué de manière critique ou positive ont une opinion plus positive de l'usine géothermique voisine. La détermination de l'opinion des élèves sur cet exemple semble donc soit être plus influencée par le contexte familial que par le scolaire, soit ne se construire plus nettement, par accord ou par opposition, face à l'implication de l'enseignant. Abstract If the production of solar, wind and geothermal energy is important in Guadeloupe, it is not the same for sustainable development education. Deriving from work on the mechanisms of contextualization of scientific knowledge, the investigation presented here aims to characterize the concepts of 10 years pupils about geothermal energy as a function of geological setting in which they live. The impact of the views of the teachers on those students is also questioned. Pupils with one teacher involved in citizen group critical or positive about geothermal plant, have a more positive view of the nearby geothermal plant. The determination of students' opinions on this example seems to be more influenced by family background than by the school or not to build more significantly, by agreement or opposition, given the involvement of the teacher. 19th Caribbean Geological conference Gosier, Guadeloupe hal-01539490 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01539490 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01539490/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01539490/file/FORMACOR.pdf | Partager |
Culture et traitement de l’erreur en mathématiques : une étude au lycée en Guadeloupe Auteur(s) : Silvy, Christian ISSAIEVA, Elisabeth Auteurs secondaires : Apprentissage, Didactique, Evaluation, Formation (ADEF) ; Aix Marseille Université (AMU) - INRP Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Un certain nombre de travaux montrent que la manière dont les élèves perçoivent et traitent les erreurs en mathématiques est influencée par leurs croyances épistémologiques, conceptions de l’apprentissage et la perception de leurs compétences. Tout en reconnaissant l’importance de ces facteurs d’ordre motivationnel, certains chercheurs insistent sur le rôle que joue l’environnement de la classe sur les perceptions des élèves des erreurs. Pour avancer dans ce sens Van Dyck et al. (2005) proposent le concept de « climat de l’erreur » (ensemble de savoirs et pratiques pédagogiques véhiculés en classe) et suggèrent d’étudier ses effets. La présente recherche s’inscrit dans cette perspective et poursuit les objectifs suivants :1)Identifier les savoirs et les pratiques que les enseignants mobilisent en classe pour traiter différents types d’erreurs. 2)Déterminer la manière dont les élèves perçoivent et interprètent les savoirs et les pratiques des enseignants. Nous avons réalisé une étude par questionnaire (300 élèves de lycée et leurs enseignants) et une observation au sein de deux classes. Les résultats révèlent une discordance enseignants – élèves au niveau du traitement des erreurs, provenant d’une interprétation variée ou en décalage. Cela nous permettra d’aborder la problématique du traitement des erreurs des élèves en difficultés CRIFPE 4° ColloqueInternationnal en Education Montréal, Canada hal-01618422 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01618422 | Partager |
Diagnostic Study for the DIPECHO Action Plan for Central America and the Caribbean ; Diagnóstico previo al Plan de Acción para América Central y El Caribe ; Diagnostic préalable aux plans d'action DIPECHO en Amérique Centrale et dans les Caraïbes Auteur(s) : D'Ercole, Robert Lesales, Thierry Pigeon, Patrick Misson, Claudine Napias, Jean-Claude Giri, Jacques Orlyk, Sylvie Auteurs secondaires : Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry]) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de Recherche sur l’Épidémiologie des Désastres - CRED CIFEG ECHO CIFEG (Centre International pour la Formation et les Echanges Géologiques) Programme ECHO de prévention d'atténuation et de préparation aux catastrophes Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In 1996 the European Commission Humanitarian Office (ECHO) launched a regional approach for disaster preparedness, focusing in its first phase on Central America, Caribbean and Southeast Asia (including Bangladesh). The first step in this process was the preparation of a «diagnostic study» that involved a situation review of the countries in these regions with regard to their vulnerabilities, disaster preparedness capacities and national plans or policies for disaster management.The Centre for Research on the Epidemiology of Disasters of the Université Catholique de Louvain (UCL) served as ECHO’s principal technical support with the collaboration of other institutions in Europe and the regions.The present «diagnostic report», covering Central America and the Caribbean, has been carried out by the Centre International pour la Formation et les Echanges en Géosciences (CIFEG) under the supervision of Professor Robert D’Ercole (Université de Savoie, Chambéry).Mr. Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participated closely in the drafting of this report and was actively involved in the field missions with Mr D’Ercole where they met and interviewed numerous national officials, non-governmental organisations and regional and international bodies. Further assistance was provided by Claudine Misson (CRED) for the interviews and information collected in the Dominican Republic. The report also draws from an earlier mission undertaken by Dr. Philippe Masure (BRGM, France), Christian Bugnion (CRED) and Alexandra Angulo (CRED) who undertook some of the preparatory work for the diagnostic study.This report presents an analysis of the disaster preparedness situation in Central America and the Caribbean and provides some preliminary recommendations regarding priorities and future programme direction. As such it remains primarily a descriptive study. It is expected to form the basis for the formulation of the ECHO Disaster Preparedness Action Plan. En 1996, la Oficina Humanitaria de la Comunidad Europea (ECHO) lanzó la iniciativa de un enfoque regional en materia de preparación a los desastres, concentrándose inicialmente en las regiones de América Central, Caribe y Asia del Sureste (incluyendo a Bangladesh). La primera fase de este proceso fue la preparación de un « diagnóstico» que implicaba un examen de la situación de los países de cada una de estas regiones en relación a la vulnerabilidad, la capacidad de preparación a los desastres y las políticas y planes nacionales en materia de gestión de desastres.El Centre for Research on the Epidemiology of Disasters (CRED), de la Université Catholique de Louvain (UCL), ha sido el principal apoyo técnico de ECHO para esta iniciativa, con la colaboración y asistencia de otras instituciones en Europa y en las regiones arriba mencionadasEl presente informe que cubre América Central y el Caribe, fue realizado por el International Centre for Training and Exchanges in Geosciences (CIFEG), bajo la dirección del Profesor Robert D'Ercole (Université de Savoie).Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participó de cerca a la realización de este documento y estuvo activamente implicado junto al Profesor D'Ercole en las misiones que se realizaron en varios países. En el curso de estas misiones, se entrevistaron con numerosos representantes de gobiernos nacionales, de ONGs y de organizaciones regionales e internacionales Se contó igualmente con la asistencia de Claudine Misson (CRED), quien realizó la misión en República Dominicana. El informe se basa igualmente en una misión anterior llevada a cabo por Philippe Masure (BRGM, France), Alexandra Angulo (CRED) y Christian Bugnion (CRED), la cual realizó parte del trabajo preparatorio para el diagnóstico.El informe presenta un análisis de la situación en América Central y el Caribe y provee recomendaciones preliminares para las prioridades y dirección del futuro programa. En el marco de la segunda fase, está destinado a servir de base para la formulación del Plan de Acción de Preparación a los Desastres de ECHO. Depuis 1994, ECHO (Office Humanitaire de la Commission Européenne, devenu le service de la Commission européenne à l’aide humanitaire et à la protection civile) a financé, à l'échelle mondiale, de nombreuses opérations pour la prévention et la préparation aux catastrophes (catastrophes naturelles principalement) Ces financements ont répondu aux demandes d'ONG et d'organisations internationales qui ont-elles-mêmes mis en oeuvre les projets correspondants. Les évaluations de ces opérations ont donné des appréciations positives. Cependant, ECHO souhaite s'impliquer davantage dans la prévention et la préparation aux catastrophes et mieux cibler ses actions pour une plus grande cohérence d'ensemble.Au cours de la réunion du 16 juillet 1996, le Comité d'Aide Humanitaire a approuvé la nouvelle approche régionale proposée par ECHO pour son programme de prévention, d'atténuation et de préparation aux catastrophes, le DIPECHO (Dlsaster Preparedness ECHO), pour la période 1996—1998. Ce programme doit s'appliquer dans un cadre régional en concentrant d'abord ses financements sur des plans d'action dans les Caraïbes, en Amérique Centrale, en Asie du Sud-Est et au Bangladesh. Par ailleurs, au lieu de répondre exclusivement aux demandes de financements spécifiques d'ONG, d'organisations internationales et de gouvernements, ECHO souhaite préparer des plans d'action et déterminer les partenaires les plus appropriés pour une mise en oeuvre dirigée par ECHO même. En outre, le DIPECHO a pour objet de rendre plus efficace l'action de l'ensemble de l'Union Européenne, par une étroite coordination de son action avec celles de la Commission et des Etats Membres. Il est enfin prévu de faire précéder la préparation des plans d'action par une phase de diagnostic au cours de laquelle seront identifiés, pour chaque région, les risques, les structures et politiques de prévention existantes aux niveaux communautaire, national et régional, ainsi que les appuis extérieurs en cours et à venir. L'objectif est non seulement de déterminer les lacunes, mais également d'évaluer la cohérence et l'efficacité des systèmes de réponse dans leur ensemble......Dans ce contexte, une première mission exploratoire a été réalisée du 30 septembre au 12 octobre 1996 dans les Caraïbes et l'Amérique Centrale (quatre pays visités) et a débouché sur un premier rapport (A. Angulo, Ch. Bugnion, Ph. Masure, "Rapport de mission exploratoire dans les Caraïbes ct en Amérique Centrale pour DIPECHO").Ce rapport apporte de nombreuses informations et en particulier:(1) il définit le cadre conceptuel, insistant, à juste titre, sur le fait que la prévention et la préparation doivent être distinguées de l'aide d'urgence et qu'elles font partie d'un processus continu au même titre que le développement ;(2) il présente les principales organisations régionales et internationales, et leurs activités dans le domaine de la prévention et de la préparation;(3) il met en évidence les grands types de besoins et fournit les premières orientations pour le programme DIPECHO......Le présent rapport, constituant le diagnostic proprement dit, fait suite à une deuxième série de missions effectuées dans la même région. Il vise à compléter les apports de la mission exploratoire, notamment par:(a) une analyse des catastrophes et de leurs conséquences:(b) une évaluation comparée des risques dans la région;(c) une analyse détaillée des réalisations et des besoins en matière de réduction des risques et des conséquences des catastrophes naturelles ;(d) un examen des conditions actuelles pour un programme DIPECHO cohérent, réalisable et efficace, avec, en particulier, la prise en compte de l’organisation actuelle de la prévention et de la préparation dans la région et un état des appuis extérieurs ;- des propositions de lignes d'actions prioritaires pour le DIPECHO......Le diagnostic s'est appuyé sur une importante documentation : travaux scientifiques, études et rapports recueillis auprès du CRED-Université Catholique de Louvain, du CIFEG, du DHA, de l’IDNDR, de divers organismes sur le terrain (notamment le centre de documentation de San José au Costa Rica), et d'universités européennes (Université de Savoie. Chambéry, Université de Lausanne). Mais ce sont avant tout les nombreux entretiens menés lors des missions (près de 200) qui ont donné corps au diagnostic.Treize pays Ont été visités entre le 22/01 et le 07/03/1997 :- République Dominicaine (C Misson);- Costa Rica, Guatemala, Nicaragua et Cuba (R. D'Ercole) ;- Antigua, Barbade, Haïti, Jamaïque, Ste-Lucie, St-Maarten, St-Vincent et le Guyana (Th. Lesales).Leur choix a été déterminé en concertation avec ECHO, le CRED-UCL et le CIFEG. Ils ne recouvrent pas l'ensemble des pays qu'il aurait été théoriquement possible de visiter. Cependant, le choix de pays-clés, les contacts établis avec de nombreux organismes de portée régionale et la documentation consultée, ont permis de bâtir un diagnostic d'ensemble......L'étude comporte trois parties.La 1e partie constitue une analyse des catastrophes en termes de bilan et de risque. Il s'agit, à l'aide de cartes, notamment, de montrer les effets des catastrophes naturelles en Amérique Centrale et dans les Caraïbes, de présenter la répartition et la fréquence des aléas naturels et de procéder à une analyse de critères de vulnérabilité. L'objectif est, enfin, de déterminer des niveaux de risque, à l'échelle de la région, compte tenu des dangers naturels et des critères de vulnérabilité.La 2° partie est l'étude des actions entreprises dans la région, ces dernières années, afin de réduire les risques et les conséquences des catastrophes. Cette étude permet de dégager des lacunes et des besoins. Les différentes composantes entrant dans le processus de réduction des catastrophes sont retenues : recherche scientifique et technique, prévention stricto sensu, préparation, information / formation. L'accent est également placé sur les modes actuels d'application des politiques de réduction des risques : de l'approche sectorielle à l'approche intégrée.La 3e partie traite des conditions actuelles pour la mise en oeuvre d'un programme DIPECHO cohérent et efficace. Quatre aspects fondamentaux sont analysés: les particularités régionales et nationales (l'hétérogénéité et ses conséquences); les faiblesses et qualités institutionnelles aux différents échelons géographiques: les caractéristiques des organismes susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre du DIPECHO; le rôle actuel et en perspective de la Communauté Européenne et des Etats Membres.Chaque partie comporte une conclusion partielle La conclusion générale reprend les idées force des conclusions intermédiaires ct débouche sur des lignes d'actions prioritaires recommandées pour le DIPECHO......L'étude confiée au CIFEG par le CRED-UCL et ECHO a été coordonnée par Robert D'Ercole (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Elle a bénéficié de la collaboration de Thierry Lesales (Département de Géographie, Université des Antilles et de la Guyane, Martinique, France) et de Patrick Pigeon (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Ont également contribué à la réalisation de celle étude: Claudine Misson (CRED-UCL, Belgique), Jean-Claude Napias (CIFEG, directeur), Jacques Giri (CIFEG, président), Sylvie Orlyk (CIFEG, secrétariat). https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496 hal-01196496 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496/file/D%27Ercole%20et%20al%201997%20Diagnostic%20DIPECHO%20Caraibes%20compressed.pdf | Partager |
Démarche d'investigation : en veut-on vraiment ? Regard décalé et proposition d'un cadre didactique Auteur(s) : Cariou, Jean-Yves Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Des éducateurs proposent, depuis longtemps déjà, la mise en oeuvre dans l'enseignement d'approches qui répondent à ce que l'on nomme aujourd'hui " démarche d'investigation " , qui visent à permettre aux élèves de résoudre des problèmes en prenant appui sur leurs propres forces intellectuelles. Les instructions officielles comportent, en France, des exhortations à ce type de démarche depuis plus de cinquante ans, et le fait qu'elles paraissent actuellement à nouveau nécessaires est un signe de leur échec. Mais ces instructions sont-elles claires et cohérentes ? C'est loin d'être toujours le cas et les ressources mises à la disposition des enseignants, l'image du métier véhiculé par les concours de recrutement et par leur environnement professionnel général ne les placent pas dans les conditions les plus favorables pour une telle mise en oeuvre. Pour tenter de surmonter ces obstacles, un cadre théorique centré sur des critères d'authenticité des démarches d'investigation et des exemples de séquences pratiques élaborées en conformité avec ses principes, en même temps qu'une plus large diffusion des travaux des didacticiens en direction des praticiens, paraissent nécessaires. ISSN: 2110-6460 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01535170 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535170 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535170/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535170/file/Cariou_RDSTn%C2%B07_2013_D%C3%A9marche%20d%27investigation%2C%20en%20veut-on%20vraiment.pdf DOI : 10.4000/rdst.717 | Partager |
Impacts of environmental changes on the neotropical biodiversity : structural and functional responses of faunal food webs of tank bromeliads ; Impacts des changements environnementaux sur la biodiversité néotropicale : réponses structurelles et fonctionnelles des réseaux trophiques faunistiques des broméliacées à réservoirs Auteur(s) : Dézerald, Olivier Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Guyane Céline Leroy Régis Céréghino Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Neotropical forests shelter an astonishing and underrated biodiversity. The integrity and stability of these natural ecosystems are threatened by human-induced environmental changes. Therefore, highlighting the determinants of ecosystem functioning, be they natural or anthropogenic, is a daunting but paramount scientific challenge. The intrinsic complexity of highly diversified ecosystems arouses both conceptual and logistical difficulties, which we handle, by manipulating tiny ecosystems, the tank bromeliads. The leaves of tank bromeliads form wells that hold rainwater and intercept leaf litter, allowing for a simple invertebrate aquatic community to thrive. These plants can be exhaustively sampled, are naturally replicated, and widely distributed.From local to biogeographic scales, this thesis aims at understanding how these communities respond to the natural heterogeneity of Amazonian forests, and at predicting the impacts of human-induced disturbances on the structure and functioning of these communities, using in situ and lab experiments. Particular focus is attributed to the influence of some aspects of climate changes (e.g., warming, and various precipitations scenarios) on individual physiology, behavior, and trophic interactions. Les forêts néotropicales accueillent une importante biodiversité encore méconnue. L’intégrité des écosystèmes naturels est menacée par les changements environnementaux (e.g., réchauffement climatique, destruction des habitats), par conséquent, identifier les facteurs structurants, naturels et anthropiques, du fonctionnement des écosystèmes, représente un défi scientifique crucial. L’inhérente complexité de ces milieux diversifiés pose de nombreux problèmes conceptuels et logistiques comme un échantillonnage exhaustif et/ou l’identification des espèces. Les broméliacées à réservoirs sont des écosystèmes miniatures adéquats pour pallier ces difficultés, car elles retiennent de l’eau de pluie et accumulent de la matière organique au creux de leurs feuilles, permettant ainsi de supporter des réseaux trophiques simples d’invertébrés aquatiques. Elles peuvent être échantillonnées exhaustivement, ont une forte abondance locale, et une large aire de répartition. De l’échelle locale à biogéographique, les travaux de cette thèse visent d’abord à comprendre comment ces communautés se structurent en réponse à l’hétérogénéité naturelle des forêts amazoniennes (e.g., ouverture de la canopée, fluctuations climatiques saisonnières), puis tente de prédire, par le biais d’expérimentations in situ et au laboratoire les réponses structurelles et fonctionnelles de ces communautés à divers scénarios de changement climatique. Une attention particulière a été portée sur l’impact de la température et des précipitations sur la physiologie et le comportement d’espèces clefs, et sur les interactions trophiques au sein des communautés. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01405025 NNT : 2015YANE0003 tel-01405025 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01405025 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01405025/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01405025/file/These-DEZERALD-Diffusion.pdf | Partager |
Rapport annuel 1996 Résumé : 1996 a été une année du Pacifique pour L'Atalante. Cela mérite d'être souligné, car cela suppose, de la part des équipages et des équipes scientifiques, un effort particulier. L'Atalante, qui a parcouru pendant ces douze mois plus de 56000 milles nautiques dans le Pacifique, a accompli des travaux remarquables, tant au point de vue scientifique qu'économique. La campagne PACANTARCTIC qui l'a conduite au cercle polaire Sud, et les campagnes ZONECO et ZEEPOLYF sont, à cet égard, significatives. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1996/rapport-4926.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4926/ | Partager |
Les espèces d'huîtres vivant actuellement dans le monde, définies par leurs coquilles larvaires ou prodissoconques - Etude des collections de quelques-uns des grands musées d'histoire naturelle Auteur(s) : Ranson, Gilbert Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Shell is the basis of the distinction between the different species of molluscs. But the elements defining the shape and colour of the shell can vary according to the environmental conditions. So much so that, in numerous cases, a whole range of intermediates can be found between two species. Among molluscs, oysters are considered as a particularly confused group. Their shells are indeed extremely variable. All sorts of intermediates can be found. They usually attach themselves using their bottom valve, and, depending on the shape of the substrate, salinity conditions, temperature, outside environment, they present a wide range of individual variations. I had the opportunity to examine the larval shells of some of our coastal species. I noticed that each species had a specific prodissoconch, with a constant shape and no fundamental individual variations, an understandable fact given their planktonic life. The hinge and the position of the ligament in the hinge enable the definition of their genus. During the study of the collections of oysters from some of the world's most renowned museum (1), I tried to isolate the prodissoconches of the different species. I found them attached to the adult shells, making sure that all the prodissoconches attached to the top of the adult shells showed the same morphological characteristics. (unverified OCR) LAMARCK, en 1806, dans l'ouverture de son Cours sur les «Animaux sans Vertèbres», s'exprimait ainsi : «En attendant, souvenons-nous que rien de tout cela n'est dans la nature, qu'elle ne connaît ni Classes, ni Ordres, ni Genres, ni Espèces, malgré le fondement que paraissent leur donner les portions de la série naturelle que nous offrent nos collections et que parmi les corps organisés, il n'y a réellement que des individus et des races diverses qui se nuancent dans tous les degrés de l'organisation. » Ainsi, pour LAMARCK, les cadres de la Classification zoologique seraient artificiels, ce seraient des créations de l'esprit, ayant seulement pour but de faciliter l'étude du monde vivant. Effectivement lorsqu'on consulte, comme je l'ai fait, les «Collections Lamarck» des Musées de Paris et de Genève. on s'aperçoit que, pour LAMARCK, le moindre caractère morphologique qui différencie une coquille de Mollusque d'une autre est une entité. Il multipliait le nombre des espèces et créait des variétés. Pour CUVIER (2) : «Le travail des nomenclatures, besogne facile, qui ne demande aucune intelligence a fait négliger la science véritable.» Et dit-il, ailleurs (:1) : «Après tout je n'ai pas jeté cette esquisse de division pour servir aux commençans à trouver les noms des espèces; qu'ils emploient pour cela tel système artificiel qu'ils trouveront le plus facile; cela est juste... » Les systèmes en question ne seraient donc que jeux de l'esprit, pour CUVIER également. Notre pensée a beaucoup évolué depuis cette époque. Nous pouvons dire maintenant que la Vie est la manière d'être des protéines et qu'il existe autant de protéines que d'espèces. Dès 1912, Jacques LOEB disait (4) : «Qu'en toute certitude, chaque animal a des substances germinatives spécifiques et que les substances germinatives diffèrent chimiquement d'un animal à l'autre, Les qualités chimiques d'un oeuf de poulet font qu'il ne peut donner naissance qu'à un poulet.» La notion d'espèce chimique vivante nous entraîne, par ailleurs, vers une nouvelle conception des autres groupes de la classification. L'individu porteur de caractères particuliers par lesquels il peut seulement être défini, est aussi porteur d'un noyau protoplasmique spécifique et enfin d'autres, propres successivement à la famille, à l'ordre, à la classe et à l'embranchement dont il fait partie. Cela est très important, car toutes ces catégories de la classification zoologique ne nous apparaissent plus alors comme de simples entités, subjectives, formelles, mais comme ayant effectivement une réalité précise dans le monde extérieur. La recherche et la définition correcte des espèces apparaissent alors comme un travail de première importance. Lorsqu'on poursuit des recherches embryologiques, physiologiques, biologiques ou autres sur un organisme, il est indispensable de savoir d'une manière précise en présence de quelle espèce on se trouve. Par ailleurs, comment parler de l'évolution des espèces si leur existence objective n'est pas admise et si elles ne sont pas correctement définies? Toute l'histoire de la Zoologie est marquée par l'effort constant de préciser les caractères de l'espèce et d'en faire une réalité objective. Chez les Mollusques, la coquille a servi de base essentielle pour la distinction des espèces. Mais les éléments de la forme et de la couleur de la coquille varient avec les conditions du milieu de telle sorte qu'on trouve dans de nombreux cas, tous les intermédiaires entre deux espèces. Parmi les Mollusques, les Huîtres constituaient un groupe particulièrement confus. En effet, leurs coquilles sont extrêmement variables. On rencontre tous les intermédiaires. Elles se fixent le plus souvent sur un support par la valve inférieure et là selon la forme du support, selon les conditions de la salinité, de la température, du milieu extérieur, elles présentent une immense gamme de variations individuelles. J'ai été amené à examiner les coquilles larvaires de quelques espèces de nos côtes. J'ai constaté que chaque espèce avait une prodissoconque particulière, d'une forme constante et sans variations individuelles fondamentales ce qui se conçoit aisément, étant donné leur vie planctonique. Leur charnière et la position du ligament par rapport à cette dernière, permettent de définir les genres, En étudiant les collections d'Huîtres des grands musées du monde (1), j'ai cherché à isoler les prodissoconques des diverses espèces. Je les ai trouvées sur les coquilles adultes où elles s'étaient fixées. m'assurant chaque fois que les prodissoconques conservées au sommet des coquilles adultes présentaient les mêmes caractéristiques morphologiques. J'ai microphotographié la plupart des coquilles larvaires étudiées. Ce sont les épreuves qui sont reproduites ici. J'en ai fait faire des dessins au trait et pour quelques-unes dont les microphotographies manquent, on trouvera les dessins au trait réalisé à la chambre claire. Chaque espèce est bien définie par sa coquille larvaire. La meilleure démonstration en est fournie par les deux espèces. si voisines par leurs coquilles adultes, Ostrea edulis et Ostrea chilensis; leurs prodissoconques sont spectaculairement différentes. Je remercie Monsieur le Directeur de l'Institut scientifique et technique des Pêches maritimes qui a bien voulu accepter de publier le résultat de ces recherches dans la belle Revue des Travaux de son Institut. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1967-06 , Vol. 31 , N. 2 , P. 127-199 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1967/publication-3761.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3761/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |