Developpement de la peche de grands pelagiques dans les antilles francaises et organisation du marche des produits de la mer Auteur(s) : Lantz, Frederic Résumé : The development of large pelagic fishing in the French Antilles is an integral part of a difficult economic situation of the fishing sector in Martinique where this development can seem like a solution to increasingly acute problems. Indeed, for the regulatory authorities as well as for many participants in the sector, it is imperative to find solutions to the lack of profitability of a part of the fishing ships and to confront the regular increase of the share of imports in supplying Martinique with seafood. This question about the possibilities of developing large pelagic fishing is not new since it is already mentioned in the Notice from the Economic and Social Committee of the Martinique Region in 1982. We will not show in this document a detailed analysis of small-scale fishing in Martinique. Since the latter has been abundantly studied by the team of the Caribbean Oceanological and Halieutic Research Centre (PROHC) between 1985 and 1987, we will take up these principal conclusions (with which we are in full agreement) and bring them up to date based on data collected during our mission from 11 to 24 April 1988. The first section devoted to the supply structure (local fishing and imports) will attempt to define under what conditions large pelagic fishing can be developed. The second section will address marketing and demand. Indeed, at the same time as the problems of developing large pelagic fishing, we are faced with the question of the organisation of seafood markets. This organisation is a fundamental issue for the small-scale fishing sector in the French Antilles since its long-term future depends upon it by setting different prices and amounts exchanged according to the structure it is given. We will come to a conclusion on the economic conditions of developing a large pelagic fishery and organising a market, this based on research and study work already done. We will indicate which investigations must be conducted to complete the set of factors for decision support in this area. To perform this assessment, we reconstructed from the long series 1970-1986 (sometimes with significant inadequacies): these are presented as an appendix. (OCR non controlé) Le développement de la pêche de grands pélagiques dans les Antilles Françaises s'inscrit dans un contexte économique difficile du secteur de la pêche en Martinique où ce développement peut apparaître comme une solution à des problèmes de plus en plus aigus. En effet, pour les autorités de tutelle ainsi que pour de nombreux intervenants dans le secteur, il est impératif de trouver des solutions au manque de rentabilité d'une partie des unités de pêche et de faire face à l'augmentation régulière de la part des importations dans l'approvisionnement de la Martinique en produits de la mer. Cette question sur les possibilités d'un développement de la pêche de grands pélagiques n'est pas nouvelle puisqu'elle est déjà évoquée dans l'Avis du Comité Economique et Social de la Région Martinique en 1982. On ne présentera pas dans ce document une analyse détaillée de la pêche artisanale en Martinique. Celle-ci ayant été abondamment étudiée par l'équipe du Pôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraïbe (PROHC) entre 1985 et 1987, on reprendra ces principales conclusions (avec lesquelles nous sommes en plein accord) en les actualisant à partir des informations recueillies lors de notre mission du 11 au 24 avril 1988. La première section consacrée à la structure d'offre (pêche locale et importations) s'attachera à définir dans quelles conditions peut être développée une pêche de grands pélagiques. Là seconde section traitera de la commercialisation et de la demande. En effet parallèlement aux problèmes de développement d'une pêche de grands pélagiques, se pose la question de l'organisation du marché des produits de la mer. Cette organisation est un enjeu primordial pour le secteur de la pêche artisanale dans les Antilles Françaises puisqu'elle conditionne son avenir à long terme en définissant des prix et des quantités échangées différents suivant la structure qu'on lui donne. On conclura sur les conditions économiques du développement d'une pêche de grands pélagiques et de l'organisation d'un marché, ceci à partir des travaux de recherche et des études déjà réalisés. On indiquera quelles investigations doivent être menées pour compléter l'ensemble des éléments d'aide à la décision dans ce domaine. Pour effectuer cette évaluation, on a reconstituer des séries longues 1970-1986 (parfois avec des carences importantes) : celles-ci sont présentées en annexe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2519/ | Partager |
L'economie d'un secteur aquacole : la production de Macrobrachium Rosenbergii en Guyane Auteur(s) : Catanzano, Joseph Résumé : Aquafarming in Guyana (Macrobrachium Rosenbergii) finds itself confronted today with a serious economic problem linked to a concurrence of factors of differing origins.
- The absence of markets (an apparently cyclical phenomenon) has hindered many operations and calls into question the producing sector in its current form (See table 5: stock SICA 1987).
But behind this difficulty, other deeper and longer-lasting ones call for questions to be asked. During analysis of the sector, structural blockages appear from the first years of operations, which, combined with the prolonged absence of revenue, accelerates a process of decline (see the spiral of recession in the text). These other factors are:
- 1) An environment that hinders the creation of new farms (difficulties and delay of basin construction sites, wavering about the chosen farming techniques, changes while engaged in operations...)
- 2) A complete unawareness of the true capabilities of markets and competitors.
- 3) An overestimation of possible yields in the first years.
- 4) Underestimating cash flow needs and the consequences of taking out a large loan (see appendix 5, corporate earnings).
- 5) Difficulty with implementing a solid and sustainable business structure.
- 6) A serious and rapid deterioration of relations among the people involved in this production sector caused by a great deal of confusion about the role, attributions and sphere of expertise of each one of them (confusion in particular among IFREMER, France Aquaculture, and Guyane Aquaculture).
Taken all together, these factors mean that we must consider today that the solutions proposed in response to the problem of marketing (See appendix 8 on the DDA proposal and appendix 9 on the GEM report), cannot suffice either to revive discontinued farms or to go ahead with planned projects.
(OCR non controlé) L'aquaculture en Guyane (Macrobrachium Rosenbergii) se trouve confrontée aujourd'hui à un grave problème économique lié à la conjonction de facteurs de natures distinctes. - L'absence de débouchés (phénomène en apparence conjoncturel) est venu bloquer bon nombre d'exploitations et remet en cause le secteur productif dans sa forme actuelle (Cf.tableau 5 : stock SICA 1987). Mais derrière cette difficulté, d'autres plus profondes et durables amènent à poser des questions. A l'analyse du secteur, des blocages structurels apparaissent, dès les premières années d'exploitation, qui combinés à l'absence prolongée de recettes, accélèrent un processus de déclin (cf dans le texte la spirale de la récession). Ces autres facteurs sont : - 1 ) Un environnement contraignant pour la création des fermes (difficultés et retard des chantiers de construction de bassins, hésitations sur les techniques d'élevage choisies, modifications en cours d'exploitation...) - 2 ) Une méconnaissance totale des capacités réelles des marchés et des concurrents. - 3 ) Une sur-estimation des rendements possibles les premières années. - 4 ) Une sous estimation des besoins de trésorerie et des conséquences d'un recours à l'emprunt important (cf annexe 5 résultats d'entreprises). - 5 ) Une difficulté à mettre en place une structure professionnelle solide et pérenne. - 6 ) Une grave et rapide dégradation des relations entre les acteurs de ce secteur de production causée par de sérieuses confusions sur le rôle, les attributions et les domaines de compétences de chacun d'eux (confusion notamment entre IFREMER, FRANCE AQUACULTURE, GUYANE AQUACULTURE). L'ensemble de ces facteurs fait que l'on doit considérer aujourd'hui que les solutions proposées en réponse au problème de commercialisation (Cf annexe 8 sur proposition DDA et annexe 9 sur rapport GEM), ne peuvent suffire ni pour relancer les fermes arrêtées ni pour réaliser les projets envisagés). Celles ci ne tiennent pas compte de la dégradation des relations entre les différents partenaires et reposent uniquement sur une intégration accrue des producteurs dans un environnement que pourtant la plupart ont déjà rejeté (ceci est caractéristique de la proposition de Mr FINET, DDA GUYANE ; cf annexe 8). - Il convient de plus de réviser sérieusement les seuils de rentabilité des entreprises en tenant compte d'un prix de revient qui intégre la totalité des charges imputables à ces productions et non plus seulement une partie comme cela a trop souvent été le cas. Le calcul du prix de revient sur la base des données comptables d'une exploitation (cf annexe 5) donne comme résultat la valeur de 90 Frs/Kg si on tient compte d'une estimation des charges imputables à une partie de production non pêchée, stockée en bassin. Si on ne prend pas en compte cette estimation, le prix s'établit au niveau de 130 Frs. Dans les deux cas les prix de vente actuels ne laissent entrevoir un quelconque bénéfice. Ceci résume bien le problème majeur de cette activité. Si on prévoit la remise en activité des fermes aujourd'hui stoppées, on doit prendre en considération que cela va inévitablement accroître leurs charges financières par un recours supplémentaire au crédit. Le prix de revient s'alourdira d'autant. Cette hypothèse n'étant réalisable qu'aprés une confiance retrouvée auprés des banquiers, ce qui en l'état actuel est loin d'être gagné. - C'est l'ensemble de ces contraintes qu'il convient de prendre en compte aujourd'hui si on souhaite tirer un bilan sérieux et objectif sur cette expérience dont les effets escomptés sont loin d'être obtenus (effet sur la balance commerciale déficitaire en crevettes, effet sur le développement de la Guyane...). Ce n'est qu'au terme d'un travail d'analyse technique mais aussi économique qu'un réajustement des prévisions de base pourra être effectué. Mais parallèlement à cette démarche, une re-définition de l'organisation du secteur doit être recherchée. Ceci passe entre autre par une re-définition claire de la place et du rôle de chacun des organismes qui sont amenés à intervenir dans cette activité. Sans cela toute proposition d'action risque d'aboutir à trés court terme à un nouvel échec. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2300.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2300/ | Partager |
Traitements sylvicoles en forêt tropicale guyanaise : bilan de dix ans d'expérimentation Auteur(s) : Guitet, Stéphane Blanc, Lilian Trombe, Pierre-Julien Lehallier, Benoît, Auteurs secondaires : ONF - Direction régionale de la Guyane ; ONF - Office National des Forêts Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Montpellier : CIRAD Résumé : International audience Cet article fait le bilan d'un dispositif expérimental installé en Guyane française pour tester différentes modalités d'éclaircie sélective, mises en oeuvre dix à quinze ans après exploitation, en vue d'obtenir une reconstitution rapide du peuplement commercial. Les modalités d'éclaircie testées sont de type mixte. Elles combinent une intervention sélective dans un rayon de dix mètres autour d'arbres d'avenir et une intervention systématique s'appliquant uniformément sur toute la parcelle. Les intensités d'éclaircie obtenues entraînent une réduction de huit à quarantecinq pourcent de la surface terrière. Si l'accroissement du peuplement commercial restant est fortement dynamisé pour tout diamètre et toutes essences, par contre la surface terrière est peu modifiée du fait d'une forte mortalité et d'un recrutement moins important en essences commerciales. Par ailleurs, le capital commercial sur pied est fortement affecté par les opérations d'éclaircie telles qu'elles ont été définies. De fait, ces types d'éclaircie au profit de tiges d'avenir ne répondent pas aux objectifs de réduction des rotations en forêt tropicale guyanaise exploitée. En revanche, les mesures effectuées sur les peuplements ainsi traités confortent celles obtenues sur le dispositif de recherches de Paracou et confirment la nécessité d'adopter des rotations longues de plus de cinquante ans pour assurer la durabilité des prélèvements d'espèces de valeur dans le contexte d'exploitation actuel en Guyane française. ISSN: 0006-579X hal-01087760 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-01087760 | Partager |
Development Versus Coastal Protection: The Gold Coast Case Study (Australia) Auteur(s) : Dupre, Karine Bosman, Caryl Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Gold Coast in Australia is one of these coastal places, which developed through taking advantage of its environmental assets, such as direct access to the sea, a white sandy shoreline, an extensive and naturally protected broadwater and several large accessible rivers. While many other coastal cities relied on port facilities to develop commercial and naval activities, the City of Gold Coast emerged and grew as a tourism destination. Largely because of this phenomenon, the pattern of settlement and subsequent development of the city differs from most traditional Australian settlement and development patterns. Today, the Gold Coast is one of the most famous tourist cities in Australia and it accommodates more than ten million visitors annually.In the wider Australian context, 85% of the population lives within 50 km of the beach, evidencing popular lifestyle cultural preferences of many Australians. Given this preoccupation with the coast, one may expect that Australia would be at the forefront of coastal tourism developments and coastal protection. There is, however, no overriding jurisdiction covering planning law enforcement in maritime areas and, this situation has led to many social and environmental conflicts. The City of Gold Coast is a case in point and no more so than currently (2017) with proposals to build a cruise terminal or/and a casino, and high rise residential towers on its protected coastal strip (the Spit).This paper demonstrates how the evolution and resolution of development conflicts on the Spit (Gold Coast) are symptomatic of the evolution of place values and the national coastal management and how, this informs a shift towards coastal protection. La ville côtière de Gold Coast, en Australie, s’est développée grâce à un environnement naturel exceptionnel, qui comprend un accès direct à la mer, un littoral de sable blanc, une large baie naturellement protégée et plusieurs rivières. Si la plupart des autres villes du littoral australien se sont appuyées sur leur port pour développer leurs activités commerciales et navales, la ville de Gold Coast est, depuis ses débuts, une ville touristique. De ce fait, son mode et ses formes de développement se différencient de ceux que l’on rencontre traditionnellement dans les autres villes. Aujourd’hui la ville de Gold Coast est l’une des principales destinations touristiques australiennes et accueille plus de dix millions de visiteurs par an.En Australie, 85% de la population habite dans un rayon de 50km de la plage, avec les préférences de style de vie qui y sont associées. Vu cette attraction pour le littoral, on pourrait présumer que l’Australie soit à l’avant-garde des développements touristiques et de la protection de son littoral. Cependant, du point de vue national, comme, historiquement, il n’y a eu qu’une faible jurdiction concernant l’aménagement et la protection des zones maritimes et du littoral, de nombreux conflits sociaux et environmentaux ont vu le jour. La ville de Gold Coast concentre malheureusement nombre de ces conflits ; le dernier en date concernant le projet de construction d’un terminal de bateaux de croisière et/ou d’un casino avec quelques tours residentielles sur une langue de terre protégée (le Spit).L’objectif de cet article est de montrer comment l’évolution et la résolution des conflits sur le Spit de Gold Coast, tous liés à des projets de développements touristiques, reflètent non seulement l’évolution de la valeur d’un lieu et l’approche nationale du développement du littoral, mais aussi le changement vers une meilleure protection du littoral. Australie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10496 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10496 | Partager |
Étude de la complexité de la gestion des espaces publics à vocation de transport à Dakar (Sénégal) Auteur(s) : Samba Wade, Cheikh Tremblay, Rémy Mamadou Ndiaye, El Hadji Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’organisation et la gestion des espaces publics en milieu urbain sont au centre des préoccupations de la puissance publique. Cet intérêt est lié dans les pays en développement aux nombreux dysfonctionnements recensés dans la ville. Ces difficultés sont entretenues par la démographie galopante, l’urbanisation informelle et à l’accroissement des activités industrielles, commerciales entre autres. À Dakar, la question de la mobilité urbaine est exacerbée par les puissants mouvements pendulaires entre la ville centrale et la périphérie amplifiés par les stationnements anarchiques et par l’inorganisation des modes de transports urbains.Le type d’espace public choisi pour cet article est une gare routière située au cœur du Plateau de Dakar : Petersen. Elle apparaît comme l’une des plus importantes gares routières du pays, surtout en matière de fréquentation avec plus de 50 000 personnes par jour. Le mode de gestion appliqué ici est la concession, une convention par laquelle la puissance publique confie la gestion de l’équipement à la SAGES une structure privée prenant en charge les intérêts parfois très contradictoires des différents acteurs. The organization and management of public spaces in urban areas is a central concern of public authorities. This interest is linked in developing countries with numerous shortcomings identified in the city. These difficulties sustained by massive population growth, urbanization informal, and increased industrial activities, commercial and others. In Dakar, the question of urban mobility is exacerbated by the significant commuting between the city center and the periphery that are amplified by the chaotic parking lots and the disorganization of urban transport modes.The type of public space chosen for this article is a bus station in the heart of the Plateau de Dakar: Petersen. It appears as one of the largest bus stations in the country, especially in terms of attendance with over 50,000 people per day.The management method applied here is the concession, an agreement by which the public entrusts the management of equipment at the SAGES, a private organization that supports some very conflicting interests of different actors. Sénégal Dakar Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7858 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7858 | Partager |
A bio-economic analysis of long term changes in the production of French fishing fleets operating in the Bay of Biscay Auteur(s) : Steinmetz, Fabien Thebaud, Olivier Blanchard, Fabian Le Floc H, Pascal Bihel, J Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : Selective fishing pressure on more highly valued marine living resources is one of the key factors proposed to explain changes occurring in fish communities and associated landings of commercial fisheries. The aim of this paper is to establish the nature of changes in the landings of French fishing fleets operating in the Bay of Biscay in the period 1973-2002, and whether these changes could be related to the relative economic attractiveness of different fish species. The analysis focuses on trends observed in the landings of all commercial fish species over the last three decades. It is based on data of annual quantities landed and ex-vessel prices compiled from official French landings records, and on bio-geographical descriptors of these species derived from published data. Using simple index numbers and multivariate analysis, we examined changes in total landings in terms of their volume and value, as well as changes in their composition. We show that the composition of landings significantly changed over the study period, with an increase in the proportion of pelagic species, of lower economic value. The average ex-vessel price of production by the fleets tended to decrease from the late 1980s; partly due to a cross-species drop in prices, occurring mainly after 1993, but also to the increased proportion of low-priced species in the landings. This caused a significant drop in the total gross value of production in the second half of the study period. La pression de pêche sélective sur les ressources marines vivantes de forte valeur est un des facteurs-clés proposés pour expliquer les changements qui surviennent dans la structure des communautés de poisson et dans les débarquements des pêcheries commerciales associés. L'objectif de cet article est d'établir la nature des changements dans les débarquements des flottilles de pêche françaises opérant dans le golfe de Gascogne, et d'examiner les relations entre ces changements et l'attractivité relative des espèces de poisson d'un point de vue économique. L'analyse se concentre sur les tendances observées au cours des trois dernières décennies dans les débarquements de toutes les espèces commerciales de poissons effectués par les flottilles de pêche opérant dans le golfe. Elle s'appuie sur des données concernant les quantités annuelles débarquées, les prix compilés à partir des enregistrements officiels des débarquements français, et les données publiées concernant les caractéristiques biogéographiques des espèces étudiées. En s'appuyant sur des indices simples et une analyse multivariée, on examine les changements des débarquements totaux en volume et en valeur, ainsi que les changements dans leur composition. On montre que la composition des débarquements a fortement changé au cours de la période étudiée, avec un accroissement important de la part des espèces pélagiques, de plus faible valeur. Le prix moyen de la production a eu tendance à décroître depuis la fin des années 1980. Ceci est en partie dû à une chute des prix de l'ensemble des espèces, après 1993, et en partie lié à l'accroissement de la part des espèces de plus faible valeur dans les débarquements. Une baisse importante de la valeur de la production en a découlé sur cette deuxième moitié de la période d'étude. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2008-07 , Vol. 21 , N. 3 , P. 317-327 Droits : 2008 EDP Sciences http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/publication-5926.pdf DOI:10.1051/alr:2008048 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5926/ | Partager Voir aussi North Eastern Atlantic Bay of Biscay Long term changes Bio economic analysis French fisheries production Télécharger |
Potential of Bagassa guianensis and Cordia alliodora for plantation in tropical area. ; Potentiel de Bagassa guianensis et Cordia alliodora pour la plantation en zone tropicale. ; Potential of Bagassa guianensis and Cordia alliodora for plantation in tropical area. : Description of an optimal growth strategy combining high growth rate and wood quality. ; Potentiel de Bagassa guianensis et Cordia alliodora pour la plantation en zone tropicale. : Description d'une stratégie de croissance optimale alliant vitesse de croissance et qualité du bois. Auteur(s) : Bossu, Julie Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) CNRS-INSIS ; FSE Université de Guyane Bruno Clair Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The forests of French Guiana occupy a central part of the region’s potential resource base, but as yet remain almost completely unexploited. This stems from the forestry industry struggling to valorize wood stocks of a high diversity with an extremely heterogeneous distribution. Indeed, identifying essences for future propagation is an issue of both environmental and socio-economic importance for the region. Bagassa guianensis Aubl. and Cordia alliodora (Ruiz & Pav.) Oken. go against conventional models, in that they display the life history characteristics of rapid growth and wood of high quality, and thus are species of high potential for future plantations. Firstly, our study of growth characteristics reveals a defined strategy half way between long-lived species and pioneer species. It is the variability of basic density of wood which is a key trait allowing for such a development, favoring rapid growth in initial years whilst allowing for tree longevity. Secondly, the analysis of a range of wood properties (shrinkage, modulus of elasticity, durability) in relation to tree growth confirms the technologic quality of the two species. It also enables the emergence of new results like the effect of extractives on wood stability, the control of growth as a result of basic density variation, the evolution of leaf traits throughout tree development or the improvement of trunk maintenance thanks to interlocked grain. The knowledge gained in relation to the developmental traits of these two species, and to the quality of their wood allows for the elaboration of plantation projects and what will be required for their success. The results of this study can orientate future studies on novel species for commercialization in French Guiana. La ressource forestière en Guyane occupe une place maîtresse au sein de la région et est encore majoritairement préservée, mais la filière bois parvient difficilement à valoriser la biodiversité locale en raison de l’hétérogénéité de la ressource. Identifier les essences à planter demain représente aujourd’hui un enjeu à la fois environnemental, économique et social pour la Guyane. Bagassa guianensis Aubl. et Cordia alliodora (Ruiz & Pav.) Oken. vont à l’encontre des modèles usuels en associant vitesse de croissance et qualité du bois et sont identifiées comme prometteuses pour la plantation. Dans un premier temps, l’étude de la dynamique de croissance des deux espèces révèle un modèle écologique singulier, à la fois pionnières et longévives. La variabilité de l’infradensité dans l’arbre est l’élément clé qui permet un tel développement, favorisant une croissance rapide dans les premières années tout en assurant la longévité de l’individu. Dans une seconde partie, l’analyse d’un large panel de propriétés du bois (retrait, module, durabilité) en lien avec le développement de l’arbre confirme les qualités technologiques des deux espèces et permet l’émergence de résultats novateurs tels que le rôle des extractibles sur le retrait, le contrôle de la croissance grâce aux variations d’infradensité, l’évolution des traits foliaires au cours de l’ontogénie ou encore la mise en place de contrefil dans l’arbre pour assurer son maintien. La connaissance acquise vis-à-vis du mode de développement de ces deux espèces et des facteurs influençant la qualité de leur bois permet aujourd’hui de définir avec plus de précision le cadre d’un projet de plantation et les conditions de son succès. Les résultats de cette étude permettent finalement d’orienter la recherche de nouvelles espèces d’avenir pour la plantation en Guyane. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01338281 tel-01338281 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01338281 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01338281/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01338281/file/Th%C3%A8se%20Julie%20Bossu.pdf | Partager |
État de la pêche artisanale dans l'Archipel de la Guadeloupe en février 2006 et son évolution depuis 1986 Auteur(s) : Bouchereau, Jean-Luc Komla-Soukha, Nancy Auteurs secondaires : Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) UFR Sciences Exactes et Naturelles (UFR-SEN) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : La pêche reste artisanale à cause des aractéristiques de ses ressources (éloignement, densité) peu favorables au développement d'une pêche industrielle. Depuis 1986, on observe une augmentation significative du nombre d'embarcations (1986: 797; 02/2006: 2041), de pêcheurs (1988: 1305; 02/2006: 1680) et de la puissance motrice totale (01/2006: 121,5.103 kW) de la flottille de pêche. Le nombre d'embarcations augmente à certains sites d'accostage, ex: Deshaies (1995: 18; 2006: 71). Les sites les plus importants sont: Port-Louis, Lauricisque (Pointe-à-Pitre), Rivière-Sens (Basse-Terre), Deshaies. Ces augmentations s'accompagnent d'une modernisation de la flottille (bateaux plus grands et en résine, GPS). Le type d'activité de pêche pratiqué, casier, traîne, filet, palangre, senne, Dispositif de Concentration de Poissons (DCP) est varié. Le parc de DCPs se développe particulièrement dans le secteur de la côte Sous-le-Vent (2005: 56). Les pêcheurs déplorent le manque d'infrastructures à certains sites d'accostages (appareil à glace, ponton, eau, borne électrique, assistance mécanique) mais aussi l'augmentation continue du prix du carburant. À ceci s'ajoute la concurrence des produits importés vendus dans les supermarchés à des prix auxquels les pêcheurs ne peuvent s'aligner. La commercialisation reste un défi pour tous les acteurs de la pêche artisanale qui souhaiteraient la mise en place d'entrepôts frigorifiques pour mieux réguler dans le temps l'écoulement de la production des grands pélagiques et préserver leur emploi. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00755725 hal-00755725 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00755725 | Partager |
L’application de l’accord de partenariat économique Cariforum-UE et ses implications potentielles sur les économies des états de la Caraïbe et des départements français d’Amérique : approche en équilibre génér Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le présent document a pour objet d’évaluer les implications potentielles sur les économies des états de la Caraïbe et de celles des DFA (Guadeloupe, Martinique, Guyane) du volet commercial de l’accord de partenariat économique (APE) signé en octobre 2008 entre les pays du CARIFORUM et l’Union européenne. Deux modèles ont été utilisés à cet effet : un modèle d’équilibre général calculable (le modèle GTAP), appliqué aux économies du CARIFORUM, et un modèle de gravité appliqué à celles des DFA. Les simulations issues du modèle d’équilibre général calculable montrent que dans l’hypothèse d’une pleine réciprocité (sans droits ou quotas entre les deux partenaires), les résultats dans le cas des pays du CARIFORUM seraient contrastés. Ils seraient positifs pour certains pays et secteurs de production, et modestes pour d’autres. Ils se traduiraient par une baisse sensible des recettes douanières pour la plupart des pays et par une dégradation de la balance commerciale pour les plus vulnérables. Enfin, la croissance et le bien-être des habitants de cette zone subiraient une très légère augmentation (0,04%). Concernant les DFA, les résultats issus de l’application du modèle de gravité révèlent que ces régions ultrapériphériques de l’Europe combinent, en raison de la structure de leur économie, de celle de leurs coûts de production et surtout à cause des liens institutionnels et économiques très étroits qu’elles entretiennent avec la France et donc avec l’Europe un certain nombre de facteurs pénalisants, susceptibles d’entraver le potentiel de commerce qu’elles pourraient développer avec les pays ACP voisins dans le cadre de cet APE. The present paper seeks to provide an assessment of the likely implications of the CARIFORUM-EU Economic Partnership Agreement (EPA) on economy of Caribbean states and French Caribbean Outermost Regions (FCORs). Two models are used for that a computable general equilibrium model (GTAP model), applied to CARIFORUM countries, and a gravity model framework applied to French Caribbean Outermost Regions. The main findings from application of the computable general equilibrium model can be outlined as follows in case of full reciprocity between the partners in merchandise trade, the results show that impacts are contrasted among the economies. The effects appear positive for some countries, sectors and negative for the others. Tariff reductions will translate into a decline in government revenue and a degradation of their balance of payments. The well-being of CARIFORUM households has improved very lightly (0.04%). On the other hands, the application of the gravity model framework reveals several barriers to regional trade between French Caribbean Outermost Regions and their neighbours, particularly their strong institutional and economic links with continental France, responsible for a high labour cost and a lack of autonomy with regard to international trade. The study also highlights that French language is an obstacle to trade across the Caribbean, due to the fact it is a minority in this region, as well as absence of FCORs in main economic and trade agreements of Caribbean. Finally the paper finds that there is high degree of similarity of exports among the countries and territories in the Caribbean. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6928 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6928 | Partager |
Les départements français d’Amérique, nouveaux débouchés pour les industries agro-alimentaires bretonnes : l’exemple de la filière laitière. Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Michel Desse, Maurice Burac, Raymond Blanadet Michel Desse, Maurice Burac Maurice Burac Éditeur(s) : HAL CCSD Karthala Résumé : International audience il s'agit de comprendre les méthodes utilisées par le groupe Laïta pour s'adapter à la demande dans les DOM. L'organisation en Bretagne afin de répondre à une demande diversifiée en petite quantité et les méthodes de distribution. Actes du colloque « Les Départements Français d’Amérique à l’aube du XXIe siècle : leur développement économique et social CALVEZ E, DESSE M , MOREAU P. (2002). Les départements français d’Amérique, nouveaux débouchés pour les industries agro-alimentaires bretonnes : l’exemple de la filière laitière. Actes du colloque « Les Départements Français d’Amérique à l’aube du XXIe siècle : leur développement économique et social » sous la direction de M Burac et M Desse, Terres d’Amérique n°4, Karthala, Paris. Pp 157-171. Schoelcher, France hal-01203467 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203467 | Partager |
Contribution et Dépendance des flottilles de pêche aux espèces commerciales majeures du Golfe de Gascogne Auteur(s) : Daures, Fabienne Planchot, Marie Demaneche, Sebastien Van Isenghem, Sylvie Berthou, Patrick Leblond, Emilie Jezequel, Michele Résumé : In order to provide economic indicators for fisheries, analysis of contribution and economic dependencies of the Bay of Biscay fishing fleets to major commercial species catching in the ICES VIII area is conducted. 9 species are considered (regarding the importance of their landings in this area): Sole, Norway Lobster, Sea bass, Hake, Anglerfish, Anchovy, Sardine, Cuttlefish and Monkfish. The landings data are provided by the Harmonie database of the Fisheries Information System of Ifremer and the analysis per specie is done for the 2005 year on one side and over the period 2000-2005 on the other side. A stock slip is built for each species and presents :
- Key figures on landings in the Bay of Biscay (total landings, average price, number of vessels concerned and share in the national landings)
- Assessment of the concentration of landings
- Assessment of the fleets' contribution to these total landings
- Assessment of the fleets' economic dependence to the species based on the income share depending on this species.
Dans le cadre de l'élaboration des indicateurs économiques sur les pêcheries, une analyse de la contribution et de la dépendance des flottilles du Golfe de Gascogne aux espèces commerciales majeures capturées dans la zone CIEM VIII est présentée. Les 9 espèces principales retenues sont (par ordre décroissant d'importance dans les débarquements totaux en valeur dans la zone VIII en 2005) : la sole, la langoustine, le bar, le merlu, la baudroie, l'anchois , la sardine, la seiche et le calmar. L'analyse des débarquements par stock est menée à partir des données disponibles dans la base Harmonie du SIH de l'Ifremer à deux niveaux : en coupe instantanée (année 2005) a été choisie comme année de référence (sauf pour l'anchois - année de référence 2004 et en tendance de 2000 à 2005. Chaque fiche stock présente : - des chiffres clés sur la production de cette espèce dans le Golfe de Gascogne (débarquements totaux, prix moyen, nombre de navires impliqués, part dans les débarquements nationaux). - une analyse du niveau de concentration des débarquements - une analyse de la contribution par flottilles à ces débarquements par ordre décroissant des contributions au débarquement total en valeur de l'espèce - une analyse de la dépendance mesurée à partir de la contribution de l'espèce aux Chiffre d'affaires (ou débarquements totaux en valeur) de chaque flottille contributrice. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/rapport-4697.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4697/ | Partager Voir aussi Bay of Biscay Fleet Economic dependence DEM Golfe de Gascogne Flotte de pêche dépendance économique Télécharger |
Impact de la crevetticulture calédonienne sur l'environnement : état des lieux, recherche de traceurs des effluents et définition d'un programme de recherche pluriannuel Auteur(s) : Lemonnier, Hugues Thomas, Yoann Legrand, Alexandre Martin, Jean-louis Herbland, Alain Résumé : In the booming context of shrimp culture in French Caledonia, some research actions need to be considered in order (i) to make sure this production will not impact the quality and biodiversity of the coastal environment it is contingent upon (ii) for the field to highlight, based on objective bases, its good "environmental image", for an efficient commercialization of its products. In the framework of the MOM project, a number of actions have been carried out: Action 1: A bibliographical synthesis of the impact of shrimp culture on coastal environment has been conducted, taking into account the works carried out throughout the world and in French Caledonia in order to draw the main issues the Territory will have to deal with. It seems necessary to start with an assessment of the future and the impact of the effluents on the coastal environment. Action 2: With this aim in mind, one or more indicators, among the lagoon's environmental variables, of the influence of the farms' rejects on the coastal environment, have been searched for. The first results are presented in this report. Action 3: In parallel, a long-term program taking into account the different aspects of the problem in its entirety and complexity has been defined in relation with our partners in French Caledonia. With this aim in mind, a symposium entitled "Ecosystems and shrimp culture", organised by the Ifremer in French Caledonia, with the support of the IRD, was held in Nouméa from June 22nd to June 24th, 2005. This symposium enabled the drawing out of the research perspective on the benthos, on the functioning of the lagoon ecosystem, and on the evolution of the mangrove swamps subjected to organic matter inflows from farms. Dans un contexte d'essor de la filière crevette de Nouvelle Calédonie, des actions de recherche doivent être envisagées (i) pour assurer que cette production n'hypothéquera pas la qualité de l'environnement littoral et sa biodiversité dont elle dépend et (ii) pour que la filière puisse mettre en avant, sur des bases objectives, son image «environnementalement correcte» garante de la bonne commercialisation de son produit. Dans le cadre de ce projet MOM, plusieurs actions ont été menées : Action 1 : Une synthèse bibliographique de l'impact de l'aquaculture de crevettes sur l'environnement littoral a été réalisée en prenant en compte les travaux conduits à travers le monde et en Nouvelle-Calédonie afin de dégager les principales problématiques concernant le Territoire. Il apparaît nécessaire comme première priorité d'être capable d'évaluer le devenir et l'impact des effluents sur l'environnement littoral. Action 2 : A ce titre, un travail de recherche d'un ou de plusieurs indicateurs, parmi les variables environnementales du lagon, de l'influence des rejets aquacoles sur l'environnement littoral a été mené. Les premiers résultats sont présentés dans ce rapport. Action 3 : Parallèlement, il a été défini en relation avec nos partenaires présents en Nouvelle-Calédonie un programme pluriannuel prenant en compte les différents aspects du problème dans sa globalité et sa complexité. Pour cela, un séminaire intitulé « Écosystèmes et crevetticulture » organisé par l'Ifremer en Nouvelle-Calédonie avec le soutien de l'IRD s'est tenu à Nouméa du 22 au 24 juin 2005. Ce séminaire a permis d'élaborer des perspectives de recherche sur le benthos, sur le fonctionnement de l'écosystème lagon et sur l'évolution des mangroves soumis à des apports de matière organique issus des élevages. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/rapport-6593.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6593/ | Partager |
Ma peche a la crevette sur le plateau guyanais les techniques americaines et l'analyse des captures Auteur(s) : Morice, Jean Warluzel, Noël Éditeur(s) : ISTPM Résumé : In November and December 1959, one of us was assigned by the Credit and Technical Assistance Society (SATEC) to do a study on shrimp fishing on the Guiana Shield as practised by American trawlers (Figure 1). This study had both technological and biological goals. It was first necessary to describe the fishing boats and the methods used by American shrimp boats to fish in the Guianas. Each step of processing and packaging of the shrimp was monitored on board as well as on land, from catch up to storage under refrigerated conditions until commercialisation. It was then necessary to evaluate the relative proportions of shrimp and fish in the catches in order to establish the factors governing productivity of the operations. This was done with a view for establishing a fleet of fishing boats in French Guyana wishing to exploit as much of the catches as possible. American trawlers discard all fish and shellfish that are not marketable by American standards. The flat trawls used by ships based in Georgetown (British Guyana) or in Paramaribo (Surinam) are not designed for catching fish; but during the expedition off the shore of Surinam, we observed that a good part of catches was made up of various marketable species, including flatfishes, many goatfishes, pompano fishes, rockfishes, etc. It was thus important to weigh, insofar as possible, species that were discarded. ... (unverified OCR) En novembre et décembre 1959, l'un de nous était chargé par la Société d'assistance technique et de crédit (SATEC) d'une étude de la pêche à la crevette telle que la pratiquent les chalutiers américains (fig. 1 ) sur le plateau continental des Guyanes. Cette étude avait deux buts, technologique et biologique. Il fallait tout d'abord décrire les engins et les méthodes utilisés par les crevettiers américains pour exploiter les fonds guyanais et suivre pas à pas le travail de transformation et de conditionnement des crustacés, à bord comme à terre, de la capture jusqu'au stockage sous froid avant la commercialisation. Il était nécessaire ensuite d'évaluer les proportions relatives des crevettes et des poissons dans les apports, ceci pour établir les facteurs de rentabilité des opérations dans le cas de la mise en place, en Guyane française, d'armements métropolitains soucieux d'utiliser la presque totalité des captures. Les chalutiers américains rejettent en effet à la mer tout ce qui n'est pas crustacé commercialisable selon les normes observées aux Etats-Unis. Certes les chaluts plats utilisés par les navires basés à Georgetown (Guyane britannique) ou à Paramaribo (Surinam) ne sont pas des engins destinés à la capture des poissons mais, au cours de la marée effectuée au large du Surinam sur l'un des bateaux sus-cités, nous avons constaté qu'une bonne partie des captures était constituée d'espèces parfaitement commercialisables, poissons plats divers, Mullidés relativement nombreux, Carangidés, Scorpénidés, etc. Il était donc important de peser, dans la mesure du possible, ce qui était rejeté à la mer. Le marché des Antilles françaises, loin d'être saturé, pouvait être ravitaillé si les moyens de transport étaient organisés et si une infrastructure « froid » suffisante était créée. Il était peut-être possible, de plus, d'envisager la création d'une conserverie utilisant les têtes de crevettes habituellement éliminées (plus de 13 % du poids total des captures), les Scorpénidés et autres espèces ichthyologiques moins appréciées de la clientèle Antillaise, et les crustacés d'intérêt secondaire pour le marché américain : Portunidés (« cyriques »), Calappidés, crevettes de petites tailles, scyllares..., pour la confection de bisques, de soupes ou de concentrés; il suffisait pour cela d'équiper les chalutiers de cuiseurs, de broyeurs et de dessiccateurs. Les résultats obtenus ont été formulés et présentés à la SATEC sous forme d'une note ronéotypée en plusieurs cahiers dont la diffusion a été relativement restreinte. Nous reprenons ici ce travail en le développant grâce à l'exploitation des carnets de note de la mission comme de l'abondante bibliographie afférente. Les auteurs américains ont en effet beaucoup publié au sujet de la biologie des différentes espèces de Penéidés exploitées, de la technologie de la pêche comme à propos de la technologie des transformations culinaires subies par les crustacés. Les statistiques les plus récentes (LYLES, 1966) montrent que les apports pour l'année 1964 (la dernière année pour laquelle nous ayons des informations complètes) furent de 96 157 tonnes environ valant quelque 70 400 000 dollars; 99 % de cette production furent capturés au chalut de fond tandis que le reste l'était au chalut à perche, aux nasses, à l'épervier ou avec d'autres engins de type artisanal. La demande en « shrimps » outre-Atlantique est loin d'être saturée et les armements américains déplacent progressivement leurs unités vers les rares points du continent américain dont le plateau continental n'a point été, jusqu'à maintenant, exploité. Les capitaux investis dans la pêèhe proprement dite, les installations à terre et les moyens de distribution sont largement supérieurs à ceux qui ont été investis à propos de la pêche au thon et l'industrie crevettière américaine fait vivre une grande partie de la population de pêcheurs des états du sud des Etats-Unis. Le travail que nous présentons ici n'a aucun 2 prétention quant à l'établissement d'une liste faunistique du plateau guyanais pas plus qu'à une étude des fonds et la détermination précise des crevettes capturées n'a pas été tentée; le lecteur devra consulter à ce sujet les travaux de Voss (1955), DURAND (1959), HOLTHUIS (1959), BULLIS et THOMPSON (1959), HIGMAN (1959)... Nous espérons cependant que les documents que nous fournissons ici seront utiles aux professionnels soucieux de se documenter sur des techniques inutilisées encore en France, comme aux fabricants de filets qui fourniront les engins réclamés par les futurs exploitants du plateau guyanais, et peut-être par ceux de Madagascar. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1968-12 , Vol. 32 , N. 4 , P. 477-506 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1968/publication-3191.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3191/ | Partager |
Small Island States: Vulnerable, Resilient, Doggedly Perseverant or Cleverly Opportunistic? Auteur(s) : Baldacchino, Godfrey Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : While ever facing risks and vulnerabilities, small island states continue impress with a wily and adroit commercialisation of imaginative ‘resources’: these include discrete tax shelters, citizenship, internet domains, philately, generic drugs, place-branded goods and geostrategic services (including tourism). However, the option to migrate is increasingly fraught by the regulations of the receiving countries, wary of heightened security concerns, stagnating economies and rising xenophobia. Comparisons with subnational island jurisdictions, which treasure their autonomy but are not interested in full sovereignty, are instructive. Plus que jamais exposés aux risques et vulnérabilités, les petits États insulaires continuent d'impressionner par leur commercialisation rusée et habile de « ressources » imaginatives: il s'agit notamment de discrets abris fiscaux, de citoyenneté, de domaines Internet, de médicaments génériques, de produits de marque et services géostratégiques (incluant le tourisme). Toutefois, la possibilité de migrer de plus en plus difficile face aux réglementations des pays d'accueil d’une méfiance accrue en matière de sécurité, de stagnation économique et de montée de la xénophobie. Les comparaisons avec les provinces et territoires insulaires infranationales, qui chérissent leur autonomie mais ne sont pas intéressés par une pleine souveraineté, sont instructifs. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6984 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6984 | Partager |
Developing New Tourism routes in Coastal Areas Auteur(s) : Flognfeldt, Thor Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : For Norwegians the name of our country is based on a route - "the way to the North" - and this was not a built route but using of the coast-line itself. As long as the boats and ships were the main means of travel this coastal way - "Nor-way" - was the main communication basis for most people, and for transport of goods. But even in the interior of the country, water, namely rivers and lakes were the main structures for communication. The lakes were most efficient for transport during the cold winters, by sledges on the frozen surfaces.When new means of transport took over most of the traffic, however, sea, lakes and rivers in many ways became obstacles instead of means of communication (?). This gave the government and others new challenges. In the sailing period up to the end of the eighteen hundreds, boats and harbors were the investment focus and sailors were recruited in every community from the age of 15. This meant that in a remote area at the Arctic Circle there were plenty of people who have been sailing around most of the work and could easily be hosts of visitors.This paper is mostly focusing on "how to market and develop these beautiful coastal areas to travelers using either their own cars, bikes, boats or collective transport". What types of geographical units are suited for marketing and developing such areas and how might local producers of accommodation, food & beverages, crafts, activities and arts be included in such organizations. The main focus will be on the work of organization "Kystriksvegen Reiseliv AS" that have been working with these challenges for closed to two decades. What have their successes and obstacles been and how have they been able to operate a sustainable business on a long coastal route with many car ferries, small islands, fjords and mountains and more than twenty municipalities. Pour les Norvégiens, le nom de notre pays est basé sur un itinéraire - «le chemin vers le Nord» - et ce n'était pas une route construite, mais qui repose sur la ligne de côte elle-même. Tant que les bateaux et les navires étaient le principal moyen de déplacement de cette façon côtière – "Nor-way" - était la base principale de communication pour la plupart des gens et pour le transport de marchandises, et même à l'intérieur du pays, l'eau, à savoir les rivières et les lacs étaient les principales structures de communication. Les lacs sont les plus efficaces pour le transport pendant les hivers froids, par traîneaux sur les surfaces gelées.Avec l’arrivée des nouveaux moyens de transport, la mer, les lacs et les rivières à bien des égards, sont devenus obstacles (?). Cela a donné de nouveaux défis au gouvernement. A l’époque de la voile jusqu'à la fin des dix-huit centaines, des bateaux et des ports ont été l'objet d'investissements et les marins ont été recrutés dans toutes les collectivités dès l’âge de 15 ans. Cela signifie que dans une région éloignée dans le cercle arctique, il y avait beaucoup de gens qui étaient navigateurs et pouvaient facilement être les hôtes de visiteurs.Ce document est principalement axé sur «la façon de commercialiser et de développer ces belles régions côtières de voyageurs qui utilisent soit leurs propres voitures, motos, bateaux ou de transports collectifs». Quels types d'unités géographiques sont adaptés pour la commercialisation et le développement de ces régions ? Comment les producteurs locaux d'hébergement, de nourriture et de boissons, d’artisanat, les activités et les arts sont inclus dans ces organisations ? L'accent principal sera mis sur le travail de l’organisation "Reiseliv AS Kystriksvegen" qui a travaillé sur ces défis de fermeture depuis deux décennies. Quelles ont été leurs réussites et obstacles, et comment ont-ils pu exploiter une entreprise durable sur une longue route côtière avec des car-ferries, de nombreuses petites îles, des fjords et des montagnes et plus d’une vingtaine de municipalités. Norvège Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5286 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5286 | Partager |
Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
De la Balagne à l’ouest de Porto Rico : réseaux et champs migratoires Auteur(s) : Casablanca, Marie Jeanne Castellani, Laetizia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’émigration corse vers Porto Rico s’inscrit dans un mouvement général d’émigration européenne vers les Amériques durant le xixe siècle. Une étude plus attentive des données a mis en évidence la présence d’un nombre significatif de Balanins aux côtés des Cap Corsins. La Balagne, située au nord-ouest de la Corse, est une des régions les plus riches de l’île. Son économie repose sur l’agriculture.Ce mouvement d’émigration, déjà attesté dans la première moitié du xixe, s’est renforcé à partir de 1840. Les Balanins s’implantèrent principalement dans l’ouest de Porto Rico. À partir de 1815, cette île de la Caraïbe, peu peuplée et possédant de vastes espaces à mettre en valeur, s’ouvrit aux étrangers. Les Balanins participèrent au développement de l’agriculture commerciale. Si certains ont fait souche à Porto Rico, d’autres sont rentrés en Corse.Nous examinerons l’émigration balanine vers Porto Rico en intégrant les concepts de champ et de réseaux migratoires dans le cadre d’une double approche macro et micro-analytique. La emigración corsa hacia Puerto Rico se enmarca en el movimiento general de emigración europea hacia las Américas durante el siglo XIX. Un estudio minucioso de los datos disponibles pone en evidencia la presencia de un número significativo de Balanini al lado de los Capicursini. La Balagne, ubicada al noroeste de Córcega, era una de las áreas más ricas de la isla. Su economía se fundamentaba en la agricultura. El movimiento migratorio, comprobado desde la primera mitad del siglo XIX, se fortaleció a partir de 1840.Los Balanini se establecieron principalmente en el oeste de Puerto Rico. A partir de 1815 esta isla caribeña poco poblada y con amplios espacios para cultivar se abrió a los extranjeros. Los Balanini participaron en el desarrollo de la agricultura comercial. Algunos echaron raíces en Puerto Rico, otros regresaron a Córcega. Examinaremos la emigración de Balanini hacia Puerto Rico por medio de los conceptos de redes y espacios migratorios en el marco de un acercamiento tanto macro como micro-analítico. Balagne Porto Rico Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11315 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11315 | Partager |
Les peches maritimes : complexes biogeographiques de production et provinces halieutiques Auteur(s) : Rass, Théodore S. Carre, François Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The first part describes the evolution of the world sea fisheries from 1950 to 1977 and their present state : a decline of the growing rate of the catches, their biological structure and their distribution in the oceans according to the depth, the distance from the continent and the latitude. Then the biogeographical fishery complexes are defined, being characterized by assemblages of commercially valuable and actually caught species. These complexes are arranged according to the latitude with sometimes longitudinal subdivisions. At last with technical and economical criteria, such as the yield of the fisheries, the finality of the catches and the conditions of the exploitation which add themselves to the biogeographical complexes, the authors attempt to single out geographical fishing provinces. La première partie analyse l'évolution de la pêche mondiale de 1950 à 1977 et sa situation présente : ralentissement du rythme de la croissance des captures, composition faunistique et répartition des pêches dans l'océan selon la profondeur, la distance à la côte et la latitude. Ensuite sont définis les complexes biogéographiques de pêche, caractérisés par des assemblages d'espèces commercialement intéressantes et effectivement utilisées. Ces complexes s'ordonnent selon la latitude avec parfois des subdivisions méridiennes. Enfin, à l'aide de critères techniques et économiques, tels que le rendement des pêches, la finalité des captures et les modalités de l'exploitation qui viennent se superposer aux complexes biogéographiques, les auteurs tentent d'individualiser des provinces géographiques de pêche. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1980-06 , Vol. 44 , N. 2 , P. 89-117 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1980/publication-1947.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1947/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Potential of Bagassa guianensis and Cordia alliodora for planting under the tropics : Description of an optimal growth strategy mixing high growth rate and good wood quality ; Potentiel de Bagassa guianensis et Cordia alliodora pour la plantation en zone tropicale : Description d'une stratégie de croissance optimale alliant vitesse de croissance et qualité du bois Auteur(s) : Bossu, Julie Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Guyane Bruno Clair Jacques Beauchêne Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The forests of French Guiana occupy a central part of the region’s potential resource base, but as yet remain almost completely unexploited. This stems from the forestry industry struggling to valorize wood stocks of a high diversity with an extremely heterogeneous distribution. Indeed, identifying essences for future propagation is an issue of both environmental and socio-economic importance for the region. Bagassa guianensis Aubl. and Cordia alliodora (Ruiz & Pav.) Oken. go against conventional models, in that they display the life history characteristics of rapid growth and wood of high quality, and thus are species of high potential for future plantations. Firstly, our study of growth characteristics reveals a defined strategy half way between long-lived species and pioneer species. It is the variability of basic density of wood which is a key trait allowing for such a development, favoring rapid growth in initial years whilst allowing for tree longevity. Secondly, the analysis of a range of wood properties (shrinkage, modulus of elasticity, durability) in relation to tree growth confirms the technologic quality of the two species. It also enables the emergence of new results like the effect of extractives on wood stability, the control of growth as a result of basic density variation, the evolution of leaf traits throughout tree development or the improvement of trunk maintenance thanks to interlocked grain. The knowledge gained in relation to the developmental traits of these two species, and to the quality of their wood allows for the elaboration of plantation projects and what will be required for their success. The results of this study can orientate future studies on novel species for commercialization in French Guiana. La ressource forestière en Guyane occupe une place maîtresse au sein de la région et est encore majoritairement préservée, mais la filière bois parvient difficilement à valoriser la biodiversité locale en raison de l’hétérogénéité de la ressource. Identifier les essences à planter demain représente aujourd’hui un enjeu à la fois environnemental, économique et social pour la Guyane. Bagassa guianensis Aubl. et Cordia alliodora (Ruiz & Pav.) Oken. vont à l’encontre des modèles usuels en associant vitesse de croissance et qualité du bois et sont identifiées comme prometteuses pour la plantation. Dans un premier temps, l’étude de la dynamique de croissance des deux espèces révèle un modèle écologique singulier, à la fois pionnières et longévives. La variabilité de l’infradensité dans l’arbre est l’élément clé qui permet un tel développement, favorisant une croissance rapide dans les premières années tout en assurant la longévité de l’individu. Dans une seconde partie, l’analyse d’un large panel de propriétés du bois (retrait, module, durabilité) en lien avec le développement de l’arbre confirme les qualités technologiques des deux espèces et permet l’émergence de résultats novateurs tels que le rôle des extractibles sur le retrait, le contrôle de la croissance grâce aux variations d’infradensité, l’évolution des traits foliaires au cours de l’ontogénie ou encore la mise en place de contrefil dans l’arbre pour assurer son maintien. La connaissance acquise vis-à-vis du mode de développement de ces deux espèces et des facteurs influençant la qualité de leur bois permet aujourd’hui de définir avec plus de précision le cadre d’un projet de plantation et les conditions de son succès. Les résultats de cette étude permettent finalement d’orienter la recherche de nouvelles espèces d’avenir pour la plantation en Guyane. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01430243 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess NNT : 2015YANE0002 tel-01430243 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01430243 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01430243/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01430243/file/julie-bossu.pdf | Partager |