Evolution saisonnière de certains paramètres physico-chimiques et planctoniques des eaux du Havre, du Robert et de la baie de Massy-Massy en Martinique Auteur(s) : Martinet, J Saint-felix, C Guyard, A Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Parallèlement aux essais menés sur la biologie de l'huître de palétuviers, Crassostrea rhizophorae, lamellibranche autochtone, et sur l'acclimatation éventuelle en Martinique de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, certains paramètres de l'eau de mer, choisis pour leur importance, ont été régulièrement étudiés d'octobre 1973 à octobre 1974 dans deux stations de la côte atlantique de l'île (fig. 1 et 2). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1976-10 , Vol. 262 , P. 1-17 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1976/publication-7124.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7124/ | Partager |
Taxonomie et virulence de vibrions pathogènes d'huîtres creuses Crassostrea gigas Auteur(s) : Le Roux, Frédérique Résumé : As the emergence of new vibriosis in the European Atlantic coasts has been associated with mass mortalities of molluscs cuasing important economic losses, the project obectives are to provide knowledge and operational tools to evaluate the impact of vibriosis on farmed japenese oyster Crassostrea gigas. Facing the diversity of Vibrio species associated to bivalve disease outbreaks, the difficulties of identification and the detemrination of their pathogenic abilities we propose a double approach to correlate phenotype/geneotype of a bacteria with risk of disease : 1) by genotyping we will evaluate if specific strains are associated with disease. 2) by evaluating likely virulence mechanisms implicated in pathogenesis, we will characterise the genes involved. Therefore, new diagnostic test should be used in an epizootiological study to evaluate the importance of these emerging pathogens in farmed bivalves and will be supplied for further exploitation in aquaculture.
Les vibrioses sont les infections bactériennes les plus courantes chez les espèces marines d'intérêt aquacole. Certaines espèces sont pathogènes et ont été associées à d'importantes pertes économiques pour l'industrie aquacole dans le monde. L'objectif principal de mon projet de recherche est de développer des outils diagnostiques pertinents permettant d'évaluer l'impact des vibrioses dans des élevages d'huîtres creuses Crassostrea gigas. Le problème majeur est l'extraordinaire diversité des espèces appartenant à ce genre bactérien, compliquant considérablement leur caractérisation en terme de spéciation et de virulence. Nous développons une double approche pour corréler le phénotype et le génotype de pathogènes potentiels par : 1) une clarification taxonomique des souches de vibrions nous déterminons si certaines espèces sont systématiquement associées à de maladies; 2) une caractérisation des mécanismes de virulence, nous recherchons les gènes supports de la pathogénie. Les marqueurs génétiques ou de virulence mis au point pourront alors être utilisés pour une étude épidémiologique de ces maladies. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-3699.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3699/ | Partager Voir aussi Taxonomie Marqueur génétique Pathogène Génotype Phénotype Crassotrea gigas Huître Vibrioses Diagnostique Télécharger |
Competition for food in the larvae of two marine molluscs, Crepidula fornicata and Crassostrea gigas Auteur(s) : Blanchard, Michel Pechenik, J Giudicelli, E Connan, Jean-paul Robert, Rene Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : The degree to which larvae of the invasive American slipper limpet (Crepidula fornicata) and the Japanese oyster (Crassostrea gigas) may compete for food was examined during 2003 in the laboratory. Larval microalgae uptake, growth and mortality were compared for larvae fed each of six species of unicellular algae, ranging in length from 2 to 10 mu m. Tested diets included the two flagellates Tetraselmis chui (Prasinophyceae) and Isochrysis affinis galbana (T-ISO, Haptophyceae), one member of the Chlorophyceae (Nannochloris atomus), and three diatom species (Chaetoceros calcitrans forma pumilum, Chaetoceros gracilis, Skeletonema marino). We found that the limpet larvae ingested phytoplankton over a wider range of cell sizes and ate at higher rates on each diet than did the oyster larvae. For example, oyster larvae consumed 2216 cells h(-1) of N. atomus, while limpet larvae consumed the same phytoplankton cells at approximately twice that rate, 5159 cells h(-1), on the same diet. Larvae of both species grew more quickly on a mixture of flagellates than on any of the diatom alone (12 versus 7 mu m d(-1) for oyster larvae and 41 versus 28 mu m d(-1) for limpet larvae). Our results suggest that in the Bay of Mount Saint-Michel (France, Western Channel), where larvae of both species co-exist in the summer, intensive grazing by limpet larvae can potentially deplete phytoplankton concentrations to cause competition with oyster larvae, particularly for smaller sized phytoplankton species. Compétition trophique chez les larves de mollusques marins Crepidula fornicata et Crassostrea gigas. En 2003, des expérimentations ont été menées en laboratoire pour évaluer la compétition trophique entre les larves de crépidules (Crepidula fornicata) et celles de l'huître japonaise (Crassostrea gigas). Les taux de consommation, de croissance et de mortalité sont comparés, en alimentant les larves de chaque mollusque avec six espèces d'algues unicellulaires, dont la taille varie de 2 à 10 μm, deux flagellées Tetraselmis chui (Prasinophycée) et Isochrysis affinis galbana (T-ISO, Haptophycée), une chlorophycée Nannochloris atomus, et trois diatomées : Chaetoceros calcitrans forma pumilum, Chaetoceros gracilis et Skeletonema marinoï. Contrairement aux larves d'huîtres, les larves de crépidules consomment toutes les cellules phytoplanctoniques quelles que soient leurs tailles, et ceci, à un taux plusélevé que celui des larves d'huîtres. Ainsi, une larve d'huître consomme 2216 cellules h−1 de N. atomus, tandis que la larve de crépidule en consomme 5159 cellules h−1, soit environ deux fois plus. Ces expériences mettent également en évidence que les larves des deux espèces grandissent plus vite quand elles sont nourries avec le mélange des algues flagellées plutôt qu'avec chacune des espèces de ces mêmes algues (12 contre 7 μm j−1 pour l'huître et 41 contre 28 μm j−1 pour la crépidule). Ainsi, en baie du Mont Saint-Michel (Manche ouest) où les larves des deux espèces apparaissent à la même période estivale, nos résultats suggèrent que la filtration des larves de crépidules abaisse notablement la concentration de phytoplancton, et tout spécialement celle des petites cellules algales, entraînant alors une compétition trophique avec les larves d'huîtres. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2008-04 , Vol. 21 , N. 2 , P. 197-205 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2008 http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/publication-4703.pdf DOI:10.1051/alr:2008025 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4703/ | Partager |
La conchyliculture francaise. 2eme partie. Biologie de l'huitre et de la moule Auteur(s) : Marteil, Louis Éditeur(s) : ISTPM Résumé : This paper is a part of a study concerned with shellfish culture in France. Before presenting improvements in technique, the author gives fundamentals of the biology of oyster and mussels taxonomy and anatomy, respiration, feeding, reproduction, growth, predators and diseases. SOMMAIRE ------------------ L'HUITRE ------------------ INTRODUCTION CHAPITRE I. TAXONOIVIIE ET ANATOMIE DES HUITRES 1. Taxonomie des huîtres vivant dans ie monde Introduction et rappel historique Les genres (Pycnodonta, Crassostrea, Ostrea) Les principales espèces et leur répartition dans le monde 2. Anatomie de l'huître La coquille Le corps BIBLIOGRAPHIE CHAPITRE II - LE TRANSPORT DE L'EAU ET LA RESPIRATION 1. Le transport de l'eau . Mécanisme Méthodes de mesure du courant de transnort Quantités d'eau transportées 2. La respiration 3. L'anaérobiose . BIBLIOGRAPHIE CHAPITRE III. ALIMENTATION ET VERDISSEMENT DES COQUILLAGES 1. Alimentation des coquillages Anatomic des « coquillages » et leur alimentation 1. La collecte des particules alimentaires 2. L'appareil digestif: et la digestion Besoins alimentaires 1. Besoins quantitatifs 2. Nature des aliments. Besoins qualitatifs Conclusion générale 2. Le verdissement Le verdissement. Biologie de Navicula ostrearia La navicule des huîtres, agent du verdissement Le verdissement dans les claires L'écologie des claires en rapport avec la définition du verdissement Données récentes sur la genèse du verdisîsement La navicule bleue de l'huître : ultrastructure du frustule, cytologie, développement . . Derniers résultats sur les conditions d'apparition et de maintien du verdissement en cultures in vitro et en claires Conclusion BIBLIOGRAPHIE CHAPITRE IV. - LA REPRODUCTION Généralités Anatomie des organes de reproduction La sexualité des huîtres La ponte Incubation et émission des larves Fécondité Rythmes sexuels, influence du milieu Les rythmes Périodicité et durée des émissions de gamètes Influence du milieu OEufs et larves Influence de l'environnement sur la vie larvaire Métamorphose et fixation BIBLIOGRAPHIE CHAPITRE V. LES ENNEMIS DE L'HUITRE ET DE L'OSTREICULTURE Les prédateurs Le ver plat, Stylochus sp Les bigorneaux perceurs Autres gastéropodes prédateurs Les pieuvres Les crustacés Les échinodevmes Les poissons Les oiseaux Les compétiteurs Animaux Végétaux Le chambrage BIBLIOGRAPHIE CHAPITRE VI. - MALADIES ET MORTALITES 1. Maladies parasitaires Parasites divers Grégarines Trématodes Cestodes Copépodes Maladies à caractère endémique ou épidémique Les viroses Les champignons La maladie des branchies Les flagellés ; Hexamita sp Les haplosporidies La maladie de la glande digestive de l'huître plate et son agent, Marteilia refringens La maladie de Malpèque 2. Mortalités d'origines diverses Variations excessives de la température Variations excessives de la salinité Eutrophisation Mortalités du Belon Mortalité massive de la baie de Matsushima BIBLIOGRAPHIE ------------------ LA MOULE ------------------ TaxonoiTiie La coquille Le corps Alimentation. Croissance. Engraissement La filtration Mécanisme . . . . Action de la température, de la salinité et de l'oxygène dissous Durée journalière Vitesse de filtration Les éléments nutritifs La digestion La croissance L'engraissement La reproduction Glande génitale et sexe Evolution de la gonade Description des phénomènes Facteurs influençant l'évolution de la gonade Emission des produits génitaux Description du phénomène Facteurs influençant l'émission des produits génitaux Vie larvaire Développement de la larve, sa métamorphose Taille des larves Comportement des larves Action de différents facteurs sur la vie des larves Fixation Résumé Les ennemis Prédateurs Compétiteurs Parasites Causes diverses de mortalité BIBLIOGRAPHIE Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1976-06 , Vol. 40 , N. 2 , P. 149-346 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1976/publication-1796.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1796/ | Partager |
Oyster sex determination is influenced by temperature - First clues in spat during first gonadic differentiation and gametogenesis Auteur(s) : Santerre, Christelle Sourdaine, Pascal Marc, Nicolas Mingant, Christian Robert, Rene Martinez, Anne-sophie Éditeur(s) : Elsevier Science Inc Résumé : The sex-determining system of Crassostrea gigas is still poorly known, especially regarding the potential influence of temperature. In order to address this question, mRNA expressions of actors of the molecular cascade (Cg-DMI, Cg-SoxE, Cg-beta-catenin, Cg-Foxl2/Cg-FoxI2os) and of Oyvlg, a germ cell marker, were investigated by real-time PCR in spat grown at different temperatures (18, 22, 25 and 28 degrees C). In parallel, gonadic differentiation, gametogenesis and sex ratios were assessed by histology at each of these temperatures. Whatever the temperature, Cg-DMI, Cg-SoxE, Cg-beta-catenin and Oyvlg expressions peaked at the same developmental stage, always after Cg-Foxl2/Cg-Foxl2os (around 40-44 dpf for spat grown at 18 degrees C). Temperatures increased the kinetics of first gonadic differentiation and gametogenesis. At 25 degrees C a significant switch occurred in sex ratio towards males and in the balance of expression between male and female genes, in favor of males. A slight gametogenesis disturbance was also observed. These results strengthen the hypotheses about the sex-determining time window and molecular cascade governing the development of C gigas, with notably the involvement of Cg-Foxl2/Cg-Foxl2os in the very early steps. They also suggest an influence of temperature on the oyster's sex determination which, associated to genetic control, would induce a mixed sex determination system (GSD +TSD). (C) 2013 Elsevier Inc. All rights reserved. Comparative Biochemistry And Physiology A-molecular & Integrative Physiology (1095-6433) (Elsevier Science Inc), 2013-05 , Vol. 165 , N. 1 , P. 61-69 Droits : 2013 Elsevier Inc. All rights reserved http://archimer.ifremer.fr/doc/00136/24767/22874.pdf DOI:10.1016/j.cbpa.2013.02.007 http://archimer.ifremer.fr/doc/00136/24767/ | Partager |
Production des micro-algues des claires ostréicoles en relation avec l'azote organique dissous excrété par les huîtres Auteur(s) : Robert, Jean-michel Maestrini, Serge Heral, Maurice Zanette, Yvan Éditeur(s) : Actes Symposium, Bordeaux, France, 8-14 septembre 1981, pp 389-395 Résumé : Estimations of algal growth potential (AGP) of oyster-pond waters have been made by the use of bioassays and nutrient analysis. Data obtained demonstrated that nitrogen is the nutrient Iimiting AGP and that an important part of algal biomass is supported by organic nutrients. Such an uptake ranges from 0.6 to 30.7 µg-at.I-1 nitrogen ; which represents up to six times the total amount of inorganic nitrogen taken up. U.V oxydation and subsequent chemical analysis shown DON concentrations in oyster-pond waters varied with oyster presence or absence: values recorded were 10-40 µg-at N.I-1 when oysters were not present, and up to 50-60 µg-at N.I-1 when oysters were covering the bottom of the pond. The oyster Crassostrea gigas was demonstrated to excrete 77-93 % DON, versus 10-33 % N-NH4; urea excretion often represented three folds the NH4 excretion. The capability to take up organic nutrients varies with algal species ; the diatom Navicula ostrearia appeared to be the most efficient one. L'utilisation de tests biologiques dans l'étude de la fertilité des eaux de claires ainsi que l'analyse chimique des réserves en sels nutritifs des mêmes eaux montrent qu'une part importante de la biomasse micro-algale peut être produite dans ces bassins, par assimilation par les cellules de substances organiques dissoutes. Ainsi, pour l'azote, des estimations indirectes aboutissent à des quantités de cet élément assimilé sous forme organique variant entre 0,6 et 30,7 µg-at.I-1 selon les modes d'évaluation, les espèces et l'origine des eaux, c'est-à-dire jusqu'à six fois les quantités d'ions minéraux prélevés par les algues. Ces valeurs sont tout à fait en concordance avec les teneurs en azote organique dissous effectivement présentes dans les eaux de claires: entre 10 et 40 µg-at.I-1 et jusqu'à 50 à 60 µg-at.I-1 dans les bassins où des huîtres sont immergées. On ne peut donc exclure une relation entre ces fortes valeurs en azote organique dissous et les huîtres. D'ailleurs, il est démontré que l'huître Crassostrea gigas peut excréter 77 à 93 % de rejets azotés sous forme organique, l'ammoniaque n'en représentant que 10 à 33 % et la quantité d'urée excrétée atteignant jusqu'à trois fois celle d'ammoniaque. L'utilisation de ces formes organiques de l'azote par les algues des claires varie avec les espèces; Navicula ostrearia semble être la mieux adaptée à ce type d'assimilation. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/acte-2946.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2946/ | Partager |
Vibrio aestuarianus zinc metalloprotease causes lethality in the Pacific oyster Crassostrea gigas and impairs the host cellular immune defenses Auteur(s) : Labreuche, Yannick Le Roux, Frederique Henry, Joel Zatylny, Celine Huvet, Arnaud Lambert, Christophe Soudant, Philippe Mazel, Didier Éditeur(s) : Academic Press Ltd- Elsevier Science Ltd Résumé : Extracellular products (ECPs) of the pathogenic Vibrio aestuarianus 01/32 were previously reported to display lethality in Crassostrea gigas oysters and to cause morphological changes and immunosuppression in oyster hemocytes. To identify the source of this toxicity, biochemical and genetic approaches were developed. ECP protease activity and lethality were shown to be significantly reduced following incubation with metal chelators, suggesting the involvement of a zinc metalloprotease. An open reading frame of 1836 bp encoding a 611-aa metalloprotease (designated yam) was identified. The deduced protein sequence showed high homology to other Vibrio metalloproteases reported to be involved in pathogenicity. To further confirm the role of this enzyme in ECP toxicity, a plasmid carrying the yarn gene under the control of an araC-P-BAD expression cassette was transferred to a Vibrio splendidus related strain, LMC20012(T), previously characterized as non-pathogenic to oysters. Expression of Vam conferred a toxic phenotype to LMG20012(T) ECPs in vivo and cytotoxicity to oyster hemocytes in vitro. Collectively, these data suggest that the Vam metalloprotease is a major contributor to the toxicity induced by V aestuarianus ECPs and is involved in the impairment of oyster hemocyte functions. (C) 2010 Elsevier Ltd. All rights reserved. Fish & Shellfish Immunology (1050-4648) (Academic Press Ltd- Elsevier Science Ltd), 2010-11 , Vol. 29 , N. 5 , P. 753-758 Droits : 2010 Elsevier Ltd All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00015/12649/9588.pdf DOI:10.1016/j.fsi.2010.07.007 http://archimer.ifremer.fr/doc/00015/12649/ | Partager Voir aussi Vibrio aestuarianus Metalloprotease Crassostrea gigas Oyster Hemocytes Extracellular products Télécharger |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuses du genre Crassostrea: hybridation et conservatoire de souches. Amélioration de la qualité chez l'huîtres creuses Crassostrea gigas par sélection de souches performantes - Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998 - Convention 97 RPC-R-54 "Génétique" - Rapport année 1997 Auteur(s) : Boudry, Pierre Lapegue, Sylvie Goyard, Emmanuel Heurtebise, Serge Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Gerard, Andre Résumé : Les objectifs pour l'année 1997 étaient les suivants : • Poursuivre les premières reproductions des espèces pour lesquelles nous disposons de géniteurs GO. L'objectif est toujours de limiter le stockage d'animaux importés en produisant une descendance simultanément à des témoins C. gigas qui serviront de comparaison. • Tenter des hybridations inter-spécifiques des différents taxons présents au sein du conservatoire en fonction des connaissances disponibles dans la littérature sur ce sujet (voir pour revue Gaffney et Allen, 1993). • Importer de nouvelles souches ou espèces. Élargir la gamme des espèces présentes au sein du conservatoire de souches (les capacités d'accueil de la salle de quarantaine étant limitée). Droits : 1997 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15519/12906.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15519/ | Partager Voir aussi Génétique Génétique des Populations Acclimatation Hybridation Marqueurs génétiques Sélection génétique Crassostrea gigas Télécharger |
Trans-Atlantic distribution of a mangrove oyster species revealed by 16S mtDNA and karyological analyses Auteur(s) : Lapegue, Sylvie Boutet, Isabelle Leitao, Alexandra Heurtebise, Serge Garcia, P Thiriot Quievreux, C Boudry, Pierre Résumé : Three species of man.-rove oysters, Crassostrea rhizophorae, C. brasiliana, and C. gasar, have been described along the Atlantic shores of South America and Africa. Because the distribution of these molluscs is of great biological and commercial interest, their taxonomy and distribution deserve further clarification. Therefore, 15 populations were sampled from both continents. Their 16S mitochondrial polymorphism was studied by sequencing and PCR-RFLP analysis. Two haplotypes were identified. Haplotype a was the only one observed in Africa, but it was also observed in South America together with haplotype b. Because C. gasar is the only mangrove oyster identified on the west coast of Africa, haplotype a was attributed to this species, which has thus been shown to occur in South America. Haplotype b is attributed to C. rhizophorae. The karyotypes of specimens of C. gasar, from Africa and from South America, were very similar, and both species were observed at the same location in Brazil. The occurrence of C. gasar in South America adds a third species-in addition to C rhizophorae and C. brasiliana-to the list of species present along these coasts. The predominant surface circulation patterns in this part of the Atlantic Ocean favor the hypothesis that C. gasar was transported from Africa to America. Finally, a phylogenetic tree built with seven 16S sequences from Crassostrea and Saccostrea species showed that C. gasar is intermediate between the American Crassostrea species (C virginica and C. rhizophorae) and the Asian species (C. gigas and C ariakensis). Biological Bulletin (0006-3185), 2002-06 , Vol. 202 , N. 3 , P. 232-242 Droits : Marine Biological Laboratory. http://archimer.ifremer.fr/doc/2002/publication-2790.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2790/ | Partager |
Dynamique et réponse fonctionnelle des foraminifères et de la macrofaune benthiques en zone ostréicole dans les pertuis charentais Auteur(s) : Bouchet, Vincent Éditeur(s) : Université d'Angers Résumé : In oyster farming areas, organic matter fluxes toward sediment is increased. Pacific oysters (Crassostrea gigas) reject organic-rich faeces and pseudofaeces as a result of filtration process. Organic matter can be consumed by benthic fauna, but in excess it can entails the reduction of benthic faunal species richness, abundance and biomass. Organic matter degradation also induces hypoxic (or anoxic) conditions in the sediment, and production of ammonia and sulfides in toxic concentrations. The main objective of this study is to assess the effects of oyster farming on benthic intertidal ecosystems in the Pertuis Charentais. Benthic macrofauna, living (stained) foraminifera, and physicochemical characteristics of the water column and sediment were used as indicators to evaluate these effects. A multidisciplinary approach was conducted across the Pertuis Charentais at 3 different spatial scales: an oyster trestle (micro-scale), an oyster culture area (meso-scale) and various sites across the Pertuis Charentais (macro-scale). The study was also realised at 4 different temporal scales: some months for the spatial micro-scale, every two weeks for 2 years at meso-scale and once per season during one year at macro-scale. In this study, I found that oyster farming enriches sediment in fine particles, organic matter (up to 12 %), particulate organic carbon (15-20 µg mg 1) and leads to high microphytobenthic biomass. Moreover, the association of seasonnal warming (during spring and summer), remineralisation of accumulated organic matter and short-term hypoxic conditions leads to sulfides and ammonium production. Consequently, the benthic biodiversity decreases and the population dynamic is disturbed. The population dynamic disturbance is characterised by fast abundance rises followed by high mortality rates. In these conditions, tolerant benthic macrofaunal (Cirratulidae, Spionidae and Capitellidae) and foraminiferal (Ammonia tepida and Cribroelphidium gunteri) species are promoted. AMBI index confirms "medium" ecological quality of oyster farming areas. On the contrary, across the control sites, sensible species are maintained (Amphipods, Rosalina cf. vilardeboana). Comparison of oyster farming techniques shows that on-bottom culture is less disturbing for benthic ecosystem than off-bottom culture. Axial tomodensitometry, an innovative method, was used to describe in 3D the sedimentary column organisation. I show that oyster farming modifies the sedimentary column functioning. Indeed, the macrofaunal diversity decrease leads to the modification of the functional diversity of assemblages. Thus, the vertical distribution of living foraminifera is limited in oyster farming areas, because their distribution is tightly related to macrofaunal bioturbating modes. Dans les zones ostréicoles, les flux de matière organique sont importants, l'huître Crasssotrea gigas rejetant sous forme de pseudo-fécès et de fécès de grandes quantités de matière organique. De ce fait, bien que cette matière organique puisse être consommée par la faune benthique, sa surabondance peut provoquer une réduction de la richesse spécifique, de l'abondance et de la biomasse et provoquer sur le plan des processus biogéochimiques des déplétions en oxygène et l'apparition de substances comme l'ammonium et les sulfures dont les concentrations peuvent devenir toxiques. L'objectif principal de cette étude était donc de déterminer l'impact de l'ostréiculture, grâce à plusieurs indicateurs, sur le compartiment benthique d'un écosystème littoral comme les pertuis charentais. Pour évaluer ces effets, la macrofaune benthique et les foraminifères vivants benthiques ont été utilisés en association avec des mesures des paramètres physico-chimiques de la colonne d'eau et du sédiment. Une approche pluridisciplinaire a ainsi été menée dans les pertuis charentais à trois échelles spatiales différentes : à l'échelle d'une table ostréicole (micro-échelle), à l'échelle d'un site ostréicole (méso-échelle) et à l'échelle des pertuis charentais (macro-échelle). Dans les trois cas, un suivi dans le temps a été associé à une étude de distribution spatiale, quelques mois à micro-échelle, tous les quinze jours pendant deux années à méso-échelle et une fois par saison pendant une année à macro-échelle. Ces différentes approches ont permis d'avoir une vision pertinente de la dynamique et de la réponse fonctionnelle de la faune benthique aux changements induits par la présence de l'ostréiculture. La présence des cultures ostréicoles dans les pertuis charentais enrichit les sédiments en particules fines, en matière organique (12 %), en carbone organique particulaire (15-20 µg mg-1) et favorise une production microphytobenthique élevée. Pendant la période chaude de l'année printemps-été, la reminéralisation de la matière organique accumulée associée à des hypoxies temporaires a favorisé la production de sulfures et d'ammonium. Dans les stations soumises à l'ostréiculture, la diversité des assemblages diminue. La dynamique des espèces est caractérisée par des augmentations rapides des abondances suivies d'épisodes de mortalité. Les espèces tolérantes de la macrofaune benthique (Cirratulidae, Spionidae et Capitellidae) et des foraminifères vivants benthiques (Ammonia tepida et Cribroelphidium gunteri) sont favorisées. Le calcul de l'indice AMBI confirme la qualité écologique moyenne de ces sites. Au contraire, dans la station témoin, les espèces sensibles sont favorisées (Amphipodes, Rosalina cf. vilardeboana). La comparaison de la technique de culture sur table et de culture à plat a montré que la culture des huîtres à plat est moins perturbante pour le milieu. L'étude de la bioturbation a montré l'influence qui existe entre le mode de bioturbation des différents groupes de la macrofaune et la répartition verticale des foraminifères vivants dans la colonne sédimentaire. La diminution de la diversité des assemblages de la macrofaune dans les zones soumises à l'ostréiculture modifient la diversité fonctionnelle de ces assemblages et affectent le fonctionnement de la colonne sédimentaire, limitant la répartition verticale des foraminifères dans ces zones. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/these-2582.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2582/ | Partager |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuses du genre Crassostrea : hybridation et conservatoire de souches. Contrat Région Poitou-Charentes 1999 - Convention 99 RPC-A-203 "Génétique" Auteur(s) : Boudry, Pierre Heurtebise, Serge Lapegue, Sylvie Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Gerard, Andre Résumé : Dans le cadre du plan Etat-Région 1994-1998, un programme de conservatoire de souches a été initié au Laboratoire IFREMER de La Tremblade. Ce conservatoire a pour objectif d'acclimater différentes espèces ou souches d'huîtres creuses (genres Crassostrea et Saccostrea) afin d'acquérir des connaissances sur ces espèces et d'évaluer l'intérêt qu'elles pourraient présenter pour l'ostréiculture locale. L'importation d'espèces étrangères sur les côtes françaises est désormais strictement réglementée: la dissémination d'une nouvelle espèce peut se révéler néfaste d'un point de vue écologique et nuire aux productions existantes. De plus, ces huîtres peuvent être porteuses de pathogènes qui, s'il venaient à se répandre dans le milieu, pourraient toucher les stocks locaux. En conséquence, les huîtres importées sont strictement confinées au laboratoire dans une « salle de quarantaine » dont l'eau est traitée à l'ozone avant rejet afin d'éviter à la fois la dissémination des huîtres et d'éventuels pathogènes... Droits : 1999 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15514/12901.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15514/ | Partager Voir aussi Génétique Acclimatation Croisement Crassostrea gigas Crassostrea ariakensis Crassostrea sikamea Hybridation Télécharger |
Mn labelling of living oysters: Artificial and natural cathodoluminescence analyses as a tool for age and growth rate determination of C. gigas (Thunberg, 1793) shells Auteur(s) : Lartaud, Franck De Rafelis, Marc Ropert, Michel Emmanuel, Laurent Geairon, Philippe Renard, Maurice Éditeur(s) : Elsevier Science Bv Résumé : We developed a growth model for Crassostrea gigas oyster shells based on the use of in situ temporal manganese markings to calibrate natural cathodoluminescence (CL) changes in the shell hinge sections. A 30 min to 4-h exposure period with Mn2+ (90-120 mg l(-1)) was sufficient to create a detectable mark in the shells. This makes the Mn2+ markings the fastest mollusc shells marking technique to date. The natural CL from juvenile and adult shells cultured in four standard shellfish-farming locations along the English Channel and French Atlantic coasts, exhibited a seasonal pattern (maximum CL intensity occurring during summer periods, minimum CL intensity occurring during winter). Hydrobiological data recorded at Baie des Veys site allows us to attribute the seawater temperature as the main parameter controlling CL of shells. Chlorophyll a and seawater manganese concentration were not decisive in the luminescence intensity of the shells. A relationship between oyster hinge growth and the length of shells makes the umbo investigations a promising tool for oyster-farming and/or wild stock assessments. Shell growth varied at spatial and temporal scales (higher growth rates were observed during summer-autumn and lower during the winter period), depending on seawater temperature changes. Sub-monthly Mn2+ markings support the fact that shell deposition can occur under temperatures below 6 degrees C, which has to be taken into account for both shellfish production and environmental monitoring derived from chemical compositions of the shells. Finally, our results point out the efficiency of age and shell growth rate determination by CL analysis in further shellfish ecosystem researches. Aquaculture (0044-8486) (Elsevier Science Bv), 2010-02 , Vol. 300 , N. 1-4 , P. 206-217 Droits : 2010 Elsevier B.V. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00002/11300/7912.pdf DOI:10.1016/j.aquaculture.2009.12.018 http://archimer.ifremer.fr/doc/00002/11300/ | Partager Voir aussi Oyster shells Crassostrea gigas Manganese markings Cathodoluminescence Seasonal growth patterns Télécharger |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 96 RPC R70 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1996 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Lipart, Cecile Thebault, Anne Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il est aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par le Laboratoire de Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, chaque année depuis 1993, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur certains lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Droits : 1996 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/12827.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/ | Partager |
Les surmortalités des naissains d'huîtres creuses Crassostrea gigas - journée d'information et d'échanges du 18 janvier 2012 Résumé : Depuis 2008, la filière ostréicole française fait face à des mortalités très importantes touchant les naissains d’huîtres creuses, Crassostrea gigas. Répondant aux missions qui lui sont assignées, l’Ifremer a rapidement lancé, en synergie avec ses partenaires et l’interprofession, des travaux visant à décrire précisément le phénomène, à progresser dans la compréhension de ses causes, et à étudier quelles pouvaient être les contributions à apporter pour une aide à la gestion du phénomène et à la mise en oeuvre de pistes de sorties de crise. Le 18 janvier 2012, l’Ifremer a organisé, avec le soutien du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire, une journée d’information et d’échanges dédiée à cette problématique pour : présenter une synthèse les connaissances acquises à l’Ifremer depuis 4 ans ; présenter les dernières avancées et les perspectives, les projets en cours et à venir ; donner une large place à l’échange entre les différents participants. Cette journée a réuni les ministères, les représentants de la profession conchylicole, les centres techniques régionaux conchylicoles, les laboratoires agréés et reconnus, des organismes de recherche et des universités partenaires. Ce document retrace les interventions et les échanges qui se sont déroulés pendant cette journée d’information. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/17196.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/ | Partager |
Taxonomie et phylogéographie des huîtres creuses dans l'Atlantique Sud Auteur(s) : Boutet, Isabelle Résumé : L'étude de la taxonomie des huîtres est longtemps restée basée sur des critères morphologiques (forme de la coquille et description des organes) et géographiques. Ces considérations sont relativement peu fiables en particulier au niveau interspécifique du fait de la plasticité des caractères morphologiques d'une part de des introductions d'espèces étrangères sur les lieux de culture d'autre part. La biologie moléculaire est donc, depuis quelques années, un outil très utilisé pour différencier les espèces d'huîtres. La phylogéographie des huîtres de la région sud-atlantique a ainsi pu être étudiée grâce à différentes méthodes de recherche du polymorphisme réalisées sur le fragment mitochondrial 16S. La PCR-RFLP, la SSCP et le séquençage ont été utilisés pour déterminer les haplotypes de 9 populations d'huîtres creuses du genre Crassostrea provenant du Sénégal, de Guyane, de Martinique et du Brésil. Ceci a permis par extension à d'autres espèces d'apporter des informations complémentaires à la phylogénie de ce genre. Les résultats obtenus par ces 3 méthodes ont permis de montrer que ces 9 populations se différencient en 2 haplotypes : un africain correspondant à l'espèce Crassostrea gasar et un martiniquais correspondant à l'espèce Crassostrea rhizophorae. De plus,C. gasar, huître caractéristique des côtes africaines, est présente dans 2 sites d'Amérique du sud, ont un en sympatrie avec C. rhizophorae au Brésil, ce qui n'a jamais été décrit jusqu'à présent. L'étude d'un point de vue génétique de cette espèce ainsi que la détermination de sa position phylogénétique, sont également une nouveauté. La sympatrie observée au Brésil permet de s'interroger sur l'existence d'une interfécondité possible et d'un flux de gènes entre les 2 espèces. Des études complémentaires à partir d'un échantillonnage plus vaste réalisé sur toute la côte atlantique sud-américaine permettront de confirmer ces résultats. Par ailleurs, la construction d'un arbre phylogénétique à partir des séquences obtenues dans cette étude et de séquences d'autres espèces du même genre, a permis de préciser les positions de ces espèces les unes par rapport aux autres. Ainsi, C. gasar a une position intermédiaire entre les groupes gigas-angulata et virginica-rhizophorae. Droits : 1999 Univ; La Rochelle, The author http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14365/11656.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14365/ | Partager |
Possibilité de développement de la conchyliculture aux Antilles - Acclimatation de l'huitre CRASSOSTREA GIGAS Auteur(s) : Saint-félix, Christian Résumé : Il existe à l'état sauvage deux espèces d'huîtres aux Antilles, Ostrea frons et Crassostrea rhizophorae. Toutes deux se reproduisent tout au long de l'année et constituent en différents endroits des gisements d'importance variable. La première appartient à la catégorie des "plates" et vit dans la zone infralittorale mais sa taille excessivement réduite, 4 cm de diamètre au plus, ne permet pas de l'exploiter. La seconde que l'on range parmi les "creuses", constitue d'importants gisements dans la zone de balancement des marées, principalement au niveau des racines-échasses des palétuviers d'où son nom d'huître de palétuvier. Sa taille, son aspect et son goût font qu'élle est cueillie et consommée depuis longtemps. En 1971, des recherches ont été entreprises par le laboratoire ISTPM de la Martinique en vue de créer une activité ostréicole aux Antilles. Les premières études menées jusqu'en 1975 sur l'huître de palétuvier locale ont permis de constater la médiocrité persistante des résultats des élevages expérimentaux ; ceci a conduit à orienter les travaux sur l'implantation d'espèces étrangères, en commençant par l'huître japonaise Crassostrea gigas. En 1976 les essais d'acclimatation ont intéressé l'huître plate Ostrea edulis, importée de Bretagne, l'huître de palétuvier Crassostrea rhizophorae provenant de Guyane, ainsi qué les moules Mytilus edulis et Mytilus galloprovincialis. Après avoir rappelé brièvementquelques caractéristiques de l'huître de palétuvier des Antilles,nous décrirons les essais d'élevage réalisés avec ce coquillage local puis ceux effectués avec des espèces étrangères. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00046/15699/13101.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00046/15699/ | Partager |
Comparaison de deux méthodes de prélèvement pour le dénombrement des larves de Crassostrea gigas en zone conchylicole Auteur(s) : His, Edouard Borel, Michel Robert, Rene Laborde, Jean-louis Éditeur(s) : Acte du Conseil International pour l'Exploration de la mer, CM 1987/K:52 Résumé : La numération des larves d'huître dans le plancton renseigne les ostréiculteurs sur la date de pose des collecteurs. La technique utilisée est très ancienne (BOURY, 1928) ; pour chaque station trois prélèvements par traits de filets pendant 10 minutes sont effectués : deux en surface (filet 200 et filet 130) et un à 1 mètre de profondeur (filet 130). Une méthode par pompage avec mesure instantanée du volume d'eau filtrée a été mise au point (prélèvements en surface et à 1 mètre de profondeur, et rétention des véligères sur filets 200). La comparaison des deux techniques met en évidence l'inadaptation de l'ancienne méthode. Le choix de la porosité (70 µm pour les filets 200) est mal adapté à la récolte des larves D (stade 1) dont le nombre peut être sous estimé par un facteur 10 (distension des mailles par la traction sur les filets) ; à l'inverse l'utilisation des filets 130 (porosité 130 µm) lorsque la taille des véligères augmente, s' accompagne d'une surestimation du nombre de larves par mètre cube, (facteur de 1.6 à 2 4). La technique des traits de filets ne permet donc pas de ramener le nombre de larves prélevées à un volume d'eau déterminé. Les observations par pompage volumétrique montrent que les différents stades larvaires sont plus abondants à 1 m de profondeur de jour (68 % à 90 %), avec une légère tendance à la migration vers la surface la nuit (46 % à 64 %). La numération des larves dans le plancton pourrait donc être effectuée par pompage à l'aide d'un seul prélèvement par station, à 1 m de profondeur, avec rétention sur un filet de porosité 70 µm. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1987/acte-6444.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6444/ | Partager Voir aussi Numération Technique Reproduction Crassostrea gigas Larves Naissain Recrutement Ostréiculture Télécharger |
Rapport d'activité année 1979 du Laboratoire de Biologie Conchylicole de La Tremblade Auteur(s) : Heral, Maurice Résumé : Rapport d'activité du Laboratoire de Biologie Conchylicole de La Tremblade concernant l'année 1979 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00070/18088/15636.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00070/18088/ | Partager |
Open atlantic coast of Europe - a century of introduced species into french waters Auteur(s) : Goulletquer, Philippe Bachelet, G Sauriau, Pierre-guy Noel, P Résumé : This paper aims to establish a comprehensive Iist of exotic species introduced into Atlantic French waters over the last century as well as their origin, and the vectors involved in the process. At least 104 non indigenous species have been recorded in the Atlantic and Channel coastal wa ters. Among those species, only a few (Bonamia ostreae, Crepidula fornicata) have resulted in highly significant negative impacts and side-effects on the coastal activity. In contrast, the introduction of the Japanese oyster Crassostrea gigas can be considered to be successful, sustaining a large industry counting more than 4,000 companies and 150,000 tons of yearly production. Over the last decade, French and European laws have strenghtened the controls over exotic species introductions, limiting their impacts. These new regulations and increased awareness from the scientific community with regard to coastal industry and biodiversity have reduced significantly the cases of deliberate introduction, while the risk analysis requirement has improved the overall management. However, in spite of these improvements, cases remain significant, mostly by accidental and/or increased vectors of introduction such as the ballast waters and sediment. Moreover, global changes should now be considered as a major issue, Iikely inducing future geographic distribution changes over a large European coastal range. Understanding the invasion population dynamics for exotic species remains a challenging research issue currently addressed by the French INVABIO multidisciplinary program. Invasive aquatic species of Europe. Distribution, impacts and management. E. Leppäkoski, S. Gollasch & S. Olernin (eds). Droits : 2002 Kluwer Academie Publishers. Printed in the Netherlands. https://w3.ifremer.fr/archimer/doc/00000/3100/ | Partager |
Vibriosis induced by experimental cohabitation in Crassostrea gigas: Evidence of early infection and down-expression of immune-related genes Auteur(s) : De Decker, Sophie Saulnier, Denis Éditeur(s) : Academic Press Ltd- Elsevier Science Ltd Résumé : The understanding of reciprocal interactions between Crassostrea gigas and Vibrio sp., whether these be virulent or avirulent, is vital for the development of methods to improve the health status of cultured oysters. We describe an original non-invasive experimental infection technique using cohabitation, designed to explore these interactions. Using real-time PCR techniques we examined the dynamics of virulent and avirulent Vibrio sp. in oyster hemolymph and tank seawater, and made a parallel study of the expression of four genes involved in oyster immune defense: Cg-BPI, Cg-EcSOD, Cg-IκB, Cg-TIMP. No mortality occurred in control animals, but oysters put in cohabitation for 2–48 h with animals previously infected by two Vibrio pathogens suffered mortalities from 2 to 16 days post-cohabitation. Our results show that virulent Vibrio infect healthy individuals after only 2 h of cohabitation, with values ranging from 4.5×102 to 2×104 cells ml−1 hemolymph. Simultaneously, an approximate ten-fold increase of the total Vibrio population was observed in control animals, with a 6.6–78.5-fold up-expression of targeted genes. In contrast, oysters exposed to harmful bacteria had mean expression levels strongly down-regulated by a factor of 9.2–29 (depending on the gene) compared with control animals. Although oysters were still found to be infected by virulent Vibrio after 6–48 h of cohabitation, no significant differences were noted when comparing levels of each transcript in control and infected oysters at the same sampling times during this period: the important differences were noted before 6 h cohabitation. Taken together, our data support (1) the hypothesis that virulent Vibrio disturbs the immune response of this invertebrate host both rapidly and significantly, although this occurs specifically during an early and transient period during the first 6 h of cohabitation challenge, and that (2) expression of targeted genes is not correlated with vibriosis resistance. Fish & Shellfish Immunology (1050-4648) (Academic Press Ltd- Elsevier Science Ltd), 2011-02 , Vol. 30 , N. 2 , P. 691-699 Droits : 2011 Elsevier Ltd All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00025/13604/10681.pdf DOI:10.1016/j.fsi.2010.12.017 http://archimer.ifremer.fr/doc/00025/13604/ | Partager Voir aussi Oyster-Vibrio interactions Pathogenesis Immune response Non-invasive experimental challenge Real-time PCR Télécharger |